Le Festival du film méditerranéen d’Annaba, une empreinte prestigieuse sur la scène culturelle

Le Festival du film méditerranéen d’Annaba, une empreinte prestigieuse sur la scène culturelle

ANNABA – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a souligné, dans la nuit de mercredi à jeudi à Annaba, que le  Festival du film méditerranéen d’Annaba représente une empreinte  prestigieuse sur la scène culturelle méditerranéenne ».

Présidant l’ouverture officielle de la 4ème édition du festival, la  ministre a souligné que la reprise du Festival du film méditerranéen  d’Annaba symbolise le retour du septième art dans toute sa beauté, et le  retour d’expériences à même de contribuer au développement de l’industrie  cinématographique et de raviver son rayonnement ».

Mme Mouloudji a ajouté que la présence distinguée de cinéastes venus de  nombreux pays fera du Festival d’Annaba une station d’acculturation et de  transfert d’expériences et de savoir-faire dans le domaine de l’industrie  cinématographique, tout en concrétisant les orientations du président de la  République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui tient à encourager et à  accompagner les créateurs dans cet art +stratégique et divertissant + à la fois ».

A cette occasion, la ministre, saluant les œuvres cinématographiques  participantes et les contributions des créateurs en matière de défense des  causes justes à travers le monde », a estimé que le septième art est un  engagement envers les questions humaines et une lutte pour la liberté et la paix ».

Mme Mouloudji a rappelé, dans ce contexte, que le Festival offre au cinéma  palestinien un programme spécial en signe de solidarité avec ce peuple meurtri ».

La cérémonie d’ouverture du 4ème Festival du film méditerranéen d’Annaba a été marquée par la présence d’illustres cinéastes internationaux,  d’artistes algériens et de jeunes créateurs qui ont provoqué une belle  ambiance sur le cours de la Révolution, le public qui a afflué en nombre  jouant des coudes pour photographier toutes les célébrités défilant sur le  tapis rouge déroulé pour l’occasion.

Le public était, en effet, visiblement ravi de voir de près les noms  célèbres du septième art, acteurs, réalisateurs et producteurs passés  maîtres dans l’art de la comédie, du drame et de la musique, parmi lesquels  le musicien international algérien Safy Boutella et le comédien français  Smaïn, ainsi qu’un groupe de cinéastes palestiniens dont le réalisateur Majd Eid.

A l’occasion de la cérémonie d’ouverture de cette 4ème édition du  Festival, les réalisateurs algérien Rachid Benallal et Tewfik Farès, ainsi  que l’actrice espagnole Itziar Ituno ont été honorés, en même que la scène  s’animait avec la présentation de tableaux de musique et de danse au rythme  de la dabke palestinienne, avant la projection du film italien vers un  avenir radieux» réalisé par le cinéaste italien Nanni Moretti.

Pas moins de 70 films mêlant longs-métrages de fiction, courts-métrages et documentaires, dont 46 films en compétition officielle pour la conquête de  la Gazelle d’Or » pour chacune des catégories, seront projetés tout au long du Festival dont l’Italie est l’invitée d’honneur.

APS

Le projet « Baladna » de production de lait en poudre: la première phase de production débutera en 2026

Le projet « Baladna » de production de lait en poudre: la première phase de production débutera en 2026

ALGER – Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa a affirmé, mercredi à Alger, que la première phase de  production du projet de la société qatarie « Baladna », de production de lait  en poudre dans le sud du pays, notamment dans la wilaya d’Adrar, débuterait  en 2026.

Lors d’une conférence de presse qu’il a animée avec le membre délégué de  la société qatarie, Ramez Al Khayyat, en marge de la cérémonie de signature  de l’accord-cadre entre son département ministériel et la société qatarie  pour la réalisation de ce projet, M. Cherfa a souligné que « la production  se fera en 4 phases, la première débutera à l’horizon 2026 et la dernière  aura lieu 9 ans après le lancement du projet ».

A cet effet, le ministre a indiqué que la signature qui a eu lieu,  mercredi, sera suivie de la signature de plusieurs autres accords dans le  cadre de la concrétisation de ce projet.

Il s’agit essentiellement des statuts de partenariat, la Convention entre  actionnaires, l’accord d’acquisition de lait, outre celui relatif à la  concession pour mettre 117.000 ha à la disposition de la joint-venture, selon les explications fournies par M. Cherfa.

Pour accompagner le projet et faciliter toutes les procédures pour le démarrage des travaux cette année, il sera procédé à l’installation « en  l’espace de 15 jours » d’une commission mixte composé de « Baladna », des administrateurs, des techniciens et des responsables locaux et une visite  sera effectuée, jeudi, dans les zones où le projet sera réalisé.

Quant au financement, M. Cherfa a rappelé qu’il sera conjoint, à hauteurs  de 51 % de la part de la joint-venture qui sera créée et 49 % de crédits de banques algériennes. La joint-venture qui gérera le projet sera détenue à  49% par le Fonds national d’investissement (FNI) et à 51% par la partie  qatarie.

Le projet « Baladna » n’affectera pas les autres producteurs de lait, car les produits de la nouvelle société couvriront 50 % de la demande nationale  de lait subventionné », a fait savoir le ministre, rappelant que la  consommation nationale de lait est estimée à 5 milliards de litres/an.

Le premier objectif du projet est de répondre aux besoins nationaux, a-t-il ajouté, notant que l’excédent de la production pourrait être  orientée vers l’exportation.

M. Al Khayyat a, quant à lui, a souligné que la signature de l’accord était intervenue après 20 mois d’études, de discussions et de planification, affirmant que la société « Baladna Al Djazair » était « le plus grand projet agricole et industriel intégré de production de lait en poudre  au monde ».

Le projet permettra, selon M. Al Khayyat de produire près de 194.000 tonnes de lait en poudre par an. Dans la première phase, une ferme sera aménagée pour répondre aux besoins en fourrage, une autre d’une capacité  d’accueil de 50.000 têtes bovines sera conçue et des lignes de production  modernes de lait en poudre installées.

A la neuvième année du projet, le nombre total de têtes bovines devrait  atteindre 270.000, avec une production d’environ 1,7 milliard de litres de lait par an.

Le responsable a indiqué que la société investirait dans « la création de complexes dans différentes régions du pays, chacun comprenant une ferme où seront cultivés les produits de fourrage, une ferme d’élevage de bovins et  une usine de lait en poudre », soulignant que la société s’appuiera sur des fermes modernes pour fournir du fourrage, du maïs et du blé, ainsi que sur un système avancé de gestion de la santé des bovins.

S’agissant de la date du lancement des travaux du projet, M. Al Khayyat a révélé qu’elle était prévue pour octobre 2024, précisant que les études  seront finalisées d’ici à deux ou trois mois.

Après avoir affirmé que la société Ouvrera également avec les éleveurs  locaux en vue d’exploiter le lait qu’ils produisent, le même responsable a  fait savoir que la société « Baladna » a atteint un taux élevé de  productivité au Qatar qui s’élève à 40 litres/jour par vache.

Il a expliqué que le projet sera lancé par le production du lait en poudre dans un premier temps, avant de lancer la production de 250 autres  produits, dont le lait en poudre infantile

Pour rappel, l’accord a été paraphé par la Directrice générale de l’investissement agricole et du foncier au ministère, Souad Assous, et le président du Conseil d’administration de la société « Baladna », Mohamad Moutaz Al-Khayyat, en présence du ministre de l’Agriculture et du  Développement rural, Youcef Cherfa, du ministre des Finances, Laâziz Faid, du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre du  Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, du ministre de  l’Hydraulique, Taha Derbal, et du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.

Etaient présents également à la cérémonie de signature, le Conseiller auprès du Président de la République chargé des finances, des banques, du budget, des réserves de change, des marchés publics et des règlements internationaux, Mohamed Boukhari, le wali d’Adrar, Larbi Bahloul, et des responsables de plusieurs institutions et organisations, ainsi que l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdelaziz Ali Al-Naama.

Cet accord porte sur la réalisation d’un projet structurant consistant à la création de fermes d’élevage intégrées de vaches laitières et de la production de lait en poudre, à travers ce partenariat entre la société qatarie « Baladna » et l’Etat algérien, représenté par le Fonds national d’investissement (FNI).

aps

La coopération dans le secteur énergétique examinée avec le président du Conseil d’administration de « Baladna »

La coopération dans le secteur énergétique examinée avec le président du Conseil d’administration de « Baladna »

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a examiné, mercredi à Alger, avec le président du Conseil d’administration de la société « Baladna », Mohamad Moutaz Al-Khayyat, les opportunités de coopération dans le secteur énergétique notamment dans le domaine des hydrocarbures et de pétrochimie, indique un communiqué du ministère.

 La rencontre s’est déroulée en marge de la cérémonie de signature d’un accord-cadre entre le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et la société qatarie « Baladna », pour la réalisation d’un projet intégré de production de lait en poudre, en présence de l’ambassadeur du Qatar en Algérie, et de cadres du ministère et de la société qatarie.

Lors de la rencontre, « les deux parties ont examiné les opportunités d’affaires et d’investissement ouvertes à la société « Baladna » de l’investissement et de l’énergie, dans le domaine des hydrocarbures et de pétrochimie, à travers la réalisation de projets d’investissement prometteurs pour les deux parties », selon le communiqué.

A cette occasion, le ministre a donné un aperçu sur le programme de développement du secteur de l’Energie et des Mines, ainsi que sur le contenu de la nouvelle loi sur les hydrocarbures pour relancer les activités d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures en Algérie.

Les deux parties ont abordé plusieurs thèmes d’intérêt commun, notamment l’exploitation des ressources minières et le dessalement de l’eau de mer, joute la même source.

Au terme de la rencontre, « les deux parties ont exprimé leur grand intérêt à créer des opportunités de coopération et d’investissement, compte tenu des opportunités et des grandes capacités disponibles à l’investissement, ainsi que les relations historiques enracinées et privilégiées qui lient les deux pays frères ».

aps

Plus de 50 % des périmètres agricoles du pays raccordés au réseau électrique

Plus de 50 % des périmètres agricoles du pays raccordés au réseau électrique

OULED DJELLAL – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, lundi dans la wilaya d’Ouled Djellal, que le taux d’électrification des périmètres agricoles du pays a dépassé les 50 %.

« Sur les 100.000 périmètres agricoles recensés en Algérie, en coordination avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, plus 56.000 périmètres sont raccordés au réseau électrique, tandis que 14.000 autres le seront « d’ici à la fin de l’année », a précisé M. Arkab lors d’un point de presse organisé dans la zone agricole de Noumeur, dans la commune de Doucen, en marge de la mise en service du projet de raccordement de cette zone au réseau électrique.

Le ministre, qui effectuait une visite d’inspection et de travail dans la wilaya d’Ouled Djellal, a souligné que le raccordement des périmètres agricoles au réseau électrique « s’inscrit dans le cadre de la politique et des objectifs du gouvernement en matière de sécurité alimentaire et de soutien à la production nationale », rappelant également que les nouvelles wilayas ont bénéficié de plusieurs programmes visant à étendre les surfaces agricoles et à fournir l’énergie électrique à tous les agriculteurs.

Après avoir présidé, au chef-lieu de wilaya, une cérémonie de pose de la première pierre d’une centrale solaire photovoltaïque de 80 mégawatts sur une superficie de 160 hectares, M. Arkab a déclaré que ce projet, qui devrait entrer en service au bout d’un délai de 18 mois, est « l’un des projets énergétiques les plus importants de la région » dès lors qu’il constituera, une fois opérationnel, un « atout important » pour la wilaya au point de vue économique, en général, et au plan agricole, en particulier.

Il a ajouté que son département ministériel « s’emploie à fournir de l’électricité, en quantité et en qualité, aux usines et aux zones d’activité, notamment dans les nouvelles wilayas pour éviter les fréquentes coupures électricité, surtout durant la saison chaude ».

Au cours de sa visite dans la wilaya d’Ouled Djellal, le ministre de l’Energie et des Mines a également présidé la cérémonie de mise en service d’un nouveau point de départ de moyenne tension (30 kilovolts) et un projet de raccordement de la zone de Lahouel (commune de Sidi Khaled) au réseau de gaz naturel.

Le ministre était accompagné des présidents-directeurs généraux (PDG) du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal, et de Naftal, Djamel Cherdoud, ainsi que du président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures, Rachid Nadil, de cadres du son ministère, et du wali d’Ouled Djellal, Aïssa Aziz Bouras.

APS

Concours Africa Sipsa Innov Award: lancement de la 4e édition samedi prochain

Concours Africa Sipsa Innov Award: lancement de la 4e édition samedi prochain

La 4e édition du concours de l’innovation dans l’agriculture en Afrique «Africa Sipsa Innov Award» sera lancée samedi prochain, a annoncé hier dimanche dans un communiqué le cercle de réflexion de l’incubateur Filaha Innov (GRFI), organisateur du l’évènement.

Ce concours est destiné aux porteurs d’idées et de projets innovants africains dans les différents domaines de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, de la pêche et de l’aquaculture, précise la même source, ajoutant que le trophée de cette édition est baptisé «Trophée Sid Ahmed Ferroukhi», en hommage à l’ancien ministre de l’Agriculture, décédé en juin 2022.

A travers cette compétition africaine, les organisateurs visent à «contribuer à la mise en place d’un écosystème favorable à l’éclosion du génie créatif de la jeunesse, à la promotion et au développement de startups et de micro-entreprises pérennes et prospères soutenues par des dispositifs réglementaire et financier évolutifs, souples et dynamiques mis en place par l’Etat» selon le communiqué.

Le concours offrira également «un espace privilégié à une jeunesse débordante de créativité pour valoriser ses connaissances scientifiques et le savoir-faire ancestral de notre paysannerie, par l’intégration notamment d’outils technologiques des temps nouveaux».

APS

Des opérateurs polonais intéressés par l’investissement dans l’Agriculture et les énergies renouvelables en Algérie

Des opérateurs polonais intéressés par l’investissement dans l’Agriculture et les énergies renouvelables en Algérie

Plusieurs investisseurs polonais ont affiché, hier dimanche à Alger, leur intérêt concernant l’investissement dans divers secteurs en Algérie, notamment l’Agriculture, l’Agroalimentaire et les Energies renouvelables, et ce, après avoir pris connaissance de l’évolution du climat d’affaires en Algérie au cours des dernières années.

Les investisseurs polonais s’exprimaient lors d’une rencontre de travail entre l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et une délégation d’hommes d’affaires polonais, présidée par le Directeur général (DG) de l’Agence, M. Omar Rekkache, en présence du Directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rabah Fassih, et de la chargée des Affaires économiques à l’Ambassade de Pologne en Algérie, Mme Ewa Niemier-Pawlowska.

La délégation polonaise était composée de représentants d’une vingtaine de sociétés, spécialisées principalement dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire et des énergies renouvelables.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Rekkache a affirmé que cette rencontre constituait une occasion pour mettre en avant les opportunités d’investissement disponibles en Algérie, ainsi que pour l’examen des moyens de concrétisation des projets communs entre les investisseurs polonais et leurs homologues algériens.

A cet égard, le DG a relevé que l’Algérie «offre de grands avantages concurrentiels, notamment pour les coûts des éléments de la production (énergie et main-d’oeuvre), outre sa situation géographique l’érigeant en portail du marché africain et même européen».

Ces avantages ont permis à l’AAPI d’enregistrer depuis le 1er novembre 2022 (date du début de son activité) et jusqu’à la fin du mois de mars 2024, 118 projets d’investissements liés à des étrangers, a ajouté M. Rekkache, qui a fait savoir que des sociétés polonaises avaient affiché une volonté de réaliser «d’importants investissements» en Algérie.

De son côté, M. Fassih a mis en avant le relations politiques «solides» liant l’Algérie et la Pologne, soulignant l’importance de promouvoir les relations économiques entre les deux pays notamment après les réformes qu’a effectuées l’Algérie pour améliorer le climat d’affaires.

Mme Pawlowska a, pour sa part, affirmé que des efforts étaient en cours pour relancer des investissements polonais en Algérie notamment dans les domaines de l’agriculture, des produits alimentaires, de l’emballage et des énergies renouvelables (EnR), affirmant la disponibilité des entreprises polonaises pour contribuer à l’augmentation des exportations de l’Algérie, en particulier vers les pays africains.

Par ailleurs, elle a souligné que la Pologne sera présente au Salon professionnel de la production agroalimentaire (DJAZAGRO), au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, mais aussi au Salon international de l’investissement africain dans la wilaya d’El Oued, prévus du 22 au 25 avril.

Le représentant de l’Agence polonaise d’investissement et de commerce, Maciej Klosak, a, à son tour, expliqué que l’importance accordée par l’Algérie au développement des secteurs de l’agriculture et des EnR a suscité l’intérêt d’entreprises polonaises activant dans la production des machines agricoles, d’engrais et de panneaux solaires.

La rencontre a permis à des cadres de l’AAPI d’échanger avec la délégation polonaise et de lui fournir des explications sur le système incitatif d’investissement, le rôle de l’Agence dans l’accompagnement des investisseurs, les conditions d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’Etat aux fins de réalisation de projets d’investissement, et les facilitations apportées par la plateforme numérique de l’Investisseur.

R A