Ghaza: plusieurs martyrs et blessés au 257e jour de l’agression sioniste

GHAZA – L’armée d’occupation de l’entité sioniste poursuit son agression terrestre, aérienne et maritime contre la bande de Ghaza, faisant plusieurs martyrs et blessés dans de nouveaux bombardements ayant visé diverses zones de l’enclave palestinienne, a rapporté l’agence de presse Wafa.

Au 257e jour de l’agression sioniste, au moins 7 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés dans un violent bombardement qui a visé des tentes de personnes déplacées dans la région d’Al-Mawasi, au nord-ouest de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, souligne Wafa.

L’occupant sioniste a également ouvert le feu sur plusieurs maisons dans le quartier saoudien, à l’ouest de la ville de Rafah où une incursion de véhicules militaires a également été signalée, ajoute la même source.

Par ailleurs, les avions de combat de l’entité sioniste ont lancé des missiles sur les zones ouest de Rafah, et ont ciblé avec des tirs d’artillerie les environs de l’hôpital émirati à l’ouest de la ville.

Des médecins ont notamment mis en garde contre la détérioration catastrophique de la situation sanitaire à Rafah, en raison du ciblage des hôpitaux par l’armée d’occupation, signale également Wafa, relevant que plusieurs patients tombent en martyrs faute de médicaments.

Dans la ville de Ghaza, des sources médicales ont rapporté que 6 Palestiniens sont tombés en martyr et d’autres ont été blessés à la suite du bombardement d’une maison.

Dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza, des équipes médicales ont récupéré les corps de 3 martyrs après des bombardements de l’occupant sioniste ayant ciblé la région nord-ouest du camp, tandis que dans le centre de l’enclave palestinienne, des drones de l’occupant sioniste ont tiré des balles sur des maisons à l’est de la ville de Deir al-Balah.

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi mardi à 37.372 martyrs et 85.452 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.

APS

L’intelligence artificielle et le numérique au service de la santé

ALGER – L’Algérie s’emploie, ces dernières années, à adapter son système de santé aux avancées technologiques accélérées que connaît la médecine, notamment en encourageant les chercheurs qui travaillent sur l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et de la technologie numérique dans le domaine de la santé en vue d’améliorer les diagnostics et les soins.

Des chercheurs ont indiqué à l’APS travailler essentiellement sur les moyens permettant de tirer parti des progrès technologiques au service de la santé en vue d’améliorer les diagnostics et d’optimiser la prise en charge des patients.

Parmi eux, le Directeur de la Division « Systèmes d’information et systèmes multimédia » au Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), Abdelkrim Meziane, qui a précisé que les chercheurs algériens œuvraient en permanence à « intégrer la technologie numérique dans les services de santé » conformément à ce qui se fait à l’échelle mondiale.

Pour illustrer son propos, il a évoqué un projet de système technologique, développé au niveau du Centre, pour la rééducation des membres supérieurs après un AVC. En associant leurs mouvements à ceux des avatars créés par ce système, les patients peuvent retrouver leurs fonctions motrices grâce aux Serious Games, qui ont pour objectif d’améliorer la motivation des patients, a expliqué le chercheur.

Les Serious Games comprennent plusieurs niveaux, qui dépendent du degré d’interaction du patient et du temps qu’il met à accomplir les tâches qui lui sont assignées, a-t-il précisé, soulignant que le recours à la réalité virtuelle permettait aux patients d’effectuer leurs exercices à distance sans avoir à se déplacer dans des structures spécialisées.

Ce système technologique s’inscrit dans le cadre du projet de doctorat d’une étudiante de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB).

Toujours au niveau du CERIST, l’équipe de la Division « Théories et ingénierie des systèmes informatiques » a travaillé sur le projet DIAG, sous la direction du chercheur Saïd Yahiaoui, en collaboration avec des étudiants de la faculté de médecine de l’Université d’Alger 1.

Ce projet permet de diagnostiquer les maladies pulmonaires à l’aide de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle et augmentée, qui offrent la possibilité de visualiser les images médicales en 3D.

L’intérêt du programme DIAG est qu' »il permet de détecter avec précision les parties touchées du poumon (indétectables à l’œil nu) et de déterminer le taux d’atteinte en moins de 30 secondes ».

Autre projet, celui développé par l’équipe « Interaction homme-système et réalité virtuelle et augmentée » (IRVA) de la Division « Productique et Robotique » au Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Il consiste en la mise au point d’une application permettant de détecter avec précision les tumeurs au cerveau en s’appuyant sur les techniques de la réalité virtuelle et augmentée, a fait savoir la chercheuse Kahina Amara, ajoutant que la modélisation 3D obtenue grâce à cette application facilitait la tâche des médecins.

De son côté, l’enseignante-chercheuse Fatiha Alim Ferhat de l’équipe de recherche « Algorithmes d’analyse d’image » a précisé qu’il s’agissait pour les chercheurs du Centre de « développer un outil d’aide à la décision médicale permettant d’accélérer l’analyse des IRM avec une précision remarquable », rappelant la création, par son équipe, d’une application qui aide à la détection précoce du cancer de sein.

Le responsable de la Division « Télécom » au CDTA, Farid Harizi, a, quant à lui, passé en revue, un ensemble de systèmes et d’applications visant à contribuer à l’amélioration de l’état du malade, dont une application qui aide à lire les électrocardiogrammes (ECG) et un système d’assistance aux personnes âgées, qui scrute leurs mouvements et envoie automatiquement un SMS d’alerte à leurs proches en cas de détection d’une chute.

Pour sa part, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Pr. Kamel Sanhadji, a souligné l’importance cruciale de la collecte et du partage des données de santé pour un déploiement efficace de l’IA dans le domaine de la santé en Algérie qui permette l’amélioration des diagnostics, la détection précoce des maladies et la mise en place de plans de prévention et de traitement personnalisés.

Et de préciser, à ce propos, que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, qui compte des ingénieurs de différentes spécialités, s’attelait à « la création d’un centre de données et d’une plateforme technologique moderne de collecte, d’analyse et d’échange des données algériennes sur la santé des citoyens et des données liées aux facteurs impactant la sécurité sanitaire », expliquant que « l’analyse des données recueillies permettra de révéler les interactions entre les différentes variables, de surveiller le développement de certaines maladies et d’anticiper les crises sanitaires ».

APS

Batna: 4 sites de gravures rupestres inscrits sur l’inventaire supplémentaire des biens culturels

BATNA – Quatre 4 sites archéologiques de gravures et peintures rupestres viennent d’être inclus dans l’inventaire supplémentaire des biens culturels de la wilaya de Batna, a-t-on appris, mardi auprès de la Direction de la Culture et des arts.

Le responsable en charge de la gestion de cette direction, Abderrezak Bensalem, a précisé, dans une déclaration à l’APS, qu’il s’agit des sites de « Sougroul », dans la commune de Bouzina, de « Djebel Boughioul » (Taxlent), de  »Milougagh » (Boumegueur) et de « Taghit Bouzid » (N’gaous).

Selon M. Bensalem, les quatre dossiers relatifs à ces sites d’art rupestre ont été validés à l’unanimité lors de leur étude par la commission de wilaya des biens culturels, et ce, en raison de leur importance, s’agissant de sites remontant, dans leur totalité, à la période préhistorique.

Les dessins représentés dans ces sites dépeignent, selon le même responsable (lui-même spécialiste et chercheur en Archéologie), des animaux qui vivaient dans cette région, et des scènes reflétant la vie quotidienne de l’homme (chasse, rituels de culte et autres), prouvant que la région a connu, il y a des milliers d’années, une présence humaine, d’où leur importance.

Le même responsable a ajouté que le site de gravures rupestres du Mont Boughioul, à Taxlent, fait partie des plus importantes découvertes enregistrées ces dernières années dans la wilaya de Batna.

Mis au jour en 2019, ce site remonte, selon les estimations des spécialistes, à environ « 4.000 à 7.000 ans avant notre ère ».

M. Bensalem a également indiqué que d’importants efforts étaient actuellement déployés pour inclure le plus grand nombre possible de sites archéologiques dans l’inventaire supplémentaire des biens culturels au niveau local « afin de leur conférer un caractère juridique et les protéger avant qu’ils ne soient intégrés en tant que biens culturels nationaux puis classés définitivement ».

Dans le même ordre d’idées, le responsable de la gestion de la Direction de la Culture et des arts a fait part de l’élaboration de dossiers liés à 6 autres sites archéologiques qui devront être soumis à la commission de wilaya des biens culturels.

Il s’agit, en l’occurrence, de la carrière romaine de Theniet El Magtaâ dans la commune de Bitam (appelée aussi Kef Erromane), de « Lemsorti » (Oued El Ma) de « Guessas » (Chemora), de « Lamasba » (Merouana), de « Lemtaras » (Seriana), en plus de la mosquée Sidi-Abdeslam, dans la commune de T’kout.

« Nous escomptons, à travers tout ce processus, valoriser ces sites, y faire effectuer des fouilles, en faire l’objet de recherches archéologiques, tout en les préservant au moyen d’un gardiennage et de clôtures », a souligné M. Bensalem, rappelant que la wilaya de Batna compte plus de 750 sites archéologiques remontant à diverses périodes historiques.

APS

Tennis/Tournoi W35 Périgueux: Inès Ibbou passera par les qualifications

 

PARIS – La tenniswoman algérienne Inès Ibbou disputera les qualifications du tournoi professionnel féminin « W35 Périgueux », dont le Tableau Final est prévu du 24 au 30 juin dans le Périgord (France), suivant le programme de compétition, dévoilé mardi par les organisateurs.

Dotés d’un prize-money de 25.000 USD, la compétition se déroulera en extérieur, sur des courts en terre battue et elle drainera la participation de certaines joueuses relativement bien classées chez la WTA, notamment, la Russe Sofya Lansere (251e mondiale) et l’Espagnole Carlota Martinez Cirez (257e).

Ce sera le premier tournoi pour l’Algérienne de 25 ans (811e mondiale) depuis son retour de Kigali (Rwanda), où elle a décroché une brillante qualification au Groupe III de la Billie Jean King Cup (Zone Afrique).

Dans la phase de poules, l’Algérie avait dominé l’Angola (3-0), puis le Mozambique (3-0), la Tanzanie (3-0), et la République Démocratique du Congo (3-0), avant de conclure avec le Togo (2-0) dans la phase de Play-offs, décrochant ainsi l’unique billet qualificatif pour Groupe III de la Billie Jean King Cup en 2025.

Ibbou y avait joué un rôle déterminant, en remportant plusieurs matchs décisifs, y compris dans ce duel final contre les togolaises, où elle avait assez facilement dominé son adversaire(ndlr, Dougah) sur le score de 6-0, 6-1.

Les autres matchs ont été remportés par les autres tenniswomen algériennes engagées dans ce tournoi, à savoir : Bouchra Rehab Mebarki et Maria Badache, avec Amira Benaissa comme Capitaine.

aps

Aïd El-Adha: Kamel Sidi Said transmet les vœux du président de la République à la presse

ALGER – Le Conseiller du président de la République chargé de la Direction générale de la communication à la Présidence de la République, M. Kamel Sidi Said, a effectué, mardi, une visite au siège de l’agence Algérie presse service (APS) à Alger pour transmettre les vœux du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la corporation de la presse nationale à travers les journalistes et les travailleurs de l’agence, à l’occasion de l’Aïd El-Adha.

Accompagné du Directeur général de l’APS, M. Samir Gaïd, M. Sidi Said a visité les différents services rédactionnels et les structures techniques de l’agence, où il a adressé ses vœux aux journalistes et aux travailleurs à l’occasion de l’Aïd El-Adha, leur souhaitant plein succès dans l’accomplissement de leur noble mission d’information au sein de l’agence.

Le Conseiller du président de la République s’est également enquis du fonctionnement des services et des différentes étapes du processus de production de contenus médiatiques via les différents supports médias de l’agence, dont les dépêches du fil d’actualités, la plateforme de diffusion de contenus audiovisuels et les sites électroniques dans les deux langues nationales et en langues étrangères.

APS

Deuxième jour de l’Aïd El-Adha: la permanence respectée par la quasi-totalité des commerçants

ALGER – Le programme de permanence a été respecté par 99,92% des commerçants au deuxième jour de l’Aïd El-Adha, a indiqué lundi un communiqué du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.

« Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations salue l’adhésion des commerçants et des opérateurs économiques au programme de permanence au deuxième jour de l’Aïd El-Adha », lit-on dans le communiqué.

« 52.365 commerçants ont respecté le programme de permanence, soit près de 99,92% de l’ensemble des commerçants concernés », a précisé le ministère, saluant leur « civisme ».

Les commerçants et les opérateurs économiques sont priés de « reprendre leurs activités normalement à compter de mercredi 19 juin 2024 », a rappelé le communiqué.

APS

Ghaza: le bilan de l’agression sioniste s’élève à 37.372 martyrs

GHAZA – Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 37.372 martyrs et 85.452 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 25 martyrs et 80 blessés.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

APS

UNESCO: l’élection de l’Algérie au comité pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, une reconnaissance de son rôle dans le domaine

ALGER – Des experts et chercheurs dans le domaine du patrimoine culturel ont affirmé que l’élection, à l’unanimité, de l’Algérie au sein du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel  à l’UNESCO, se veut « une reconnaissance » de son expérience et de son rôle dans ce domaine, et vient consolider sa place à l’échelle internationale pour activer les mécanismes de protection de ce legs humanitaire représentant l’identité des peuples et leurs caractéristiques nationales.

Cette élection pour un mandat de 4 ans, à compter de l’exercice actuel, revêt pour l’Algérie « une grande importance, en ce sens qu’elle verra sa place renforcée dans les fora onusiens ce qui lui permettra de contribuer à l’activation des mécanismes internationaux pour la protection du patrimoine culturel humanitaire, et partant de concourir davantage à la protection du patrimoine culturel algérien dans sa composante matérielle et immatérielle », a estimé le directeur du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologistes et historiques CNRPAH , Slimane Hachi.

Et d’ajouter que cette démarche intervient également « en couronnement des efforts laborieux des experts et spécialistes algériens via les ministères des Affaires étrangères et de la Culture et des Arts, le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF) de catégorie 2, relevant de l’UNESCO et du CNRPAH entre autres instances, ces derniers ayant réussi à convaincre les pays membres de l’importance de l’adhésion de l’Algérie à ce Comité ».

Grâce à ce nouveau pas, l’Algérie « s’érigera en tribune onusienne pour faire entendre sa voix imposante, étant connue pour ses positions et sa contribution efficace en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel », a-t-il soutenu.

Il a rappelé, dans ce contexte, que l’Algérie était le premier pays signataire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel en 2003 et a participé « efficacement » à la formulation de ses textes.

L’Algérie était pionnière dans la promulgation de la loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel, selon le même responsable.

L’intervenant a estimé que cette place « est le résultat des acquis obtenus après de longues années de travail dans ce domaine, en enregistrant de nouveaux éléments du patrimoine ou en proposant des dossiers solides pour le classement dont la majorité ont été acceptés par l’UNESCO ». Il a cité, à ce propos, le décret exécutif d’octobre 2003 relatif au financement de la Banque nationale de données du patrimoine culturel immatériel, « l’Algérie devenant ainsi un exemple à suivre pour plusieurs pays particulièrement en Afrique pour la création de banques de données ».

L’Algérie avait proposé en 2013 d’abriter le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF) de catégorie 2, une proposition qui a été acceptée par l’UNESCO « vu les rapports positifs sur l’Algérie dont la Constitution consacre la protection du patrimoine matériel et immatériel comme un fondement de l’identité nationale, et pour sa connaissance  de la valeur du patrimoine immatériel dans la vie des peuples », selon la même source.


Lire aussi: UNESCO: l’Algérie élue membre du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel


De son côté, l’enseignante et chercheure en patrimoine, Mme Faïza Riach, a estimé que l’élection de l’Algérie au sein de ce comité international était prévisible notamment après sa participation à l’élaboration et la ratification de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel en 2003, en plus d’œuvrer sans relâche à l’élaboration de dossiers à l’échelle nationale ou des dossiers collectifs, à l’image des dossiers « Imzad » de dimension africaine, « Couscous » et la « gravure sur métaux » de dimension arabe et autres, outre l’enregistrement d’éléments nationaux.

Les efforts continus de l’Algérie, couronnés en 2014 par la création du « CRESPIAF » est « un acquis important », à travers lequel des cadres et des experts ont été formés, a-t-elle dit, ajoutant que l’Algérie compte promouvoir, dans le cadre de ses missions au sein de la commission, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel, et procédera à l’examen des demandes relatives à l’enregistrement des pratiques et savoir-faire des Etats parties.

« L’Algérie plaidera pour la préservation de toutes les composantes du patrimoine immatériel, d’autant que nous avons besoin aujourd’hui de tous les moyens de défense en faveur de ce patrimoine, notamment en matière de diplomatie culturelle », a-t-elle estimé, ajoutant « il s’agit d’un acquis pour l’Algérie, que nous espérons voir couronné par le classement de davantage de patrimoine culturel algérien et l’exploitation de la Convention de 2003 pour la sauvegarde et la protection de ce patrimoine qui représente la richesse d’une société et l’identité de groupes, outre sa contribution au développement durable ».

Pour Mme Riache, la présence de l’Algérie au sein de ce Comité permet de bénéficier des aides internationales assurées par la Convention, et ce, sous forme de formations et d’échange d’expertises, en plus de veiller à la pérennité et à la protection du savoir-faire relevant du patrimoine.

La présidente de l’association « Hmamat Dzair », spécialisée dans la promotion et la préservation du « haïk », Nacera Douaghi, s’est félicitée de l’adhésion de l’Algérie au Comité du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, estimant que cette adhésion « témoigne de la considération internationale à l’égard du rôle de l’Algérie dans l’activation du dossier de sauvegarde du patrimoine immatériel, aussi bien au niveau national qu’international ».

Etant une association qui s’attèle à la préservation des tenues traditionnelles algériennes, tous types confondus, Mme Douaghi a indiqué que « la société civile a besoin de renforcer son réseau et de consolider ses rangs à travers l’élaboration de programmes au profit des acteurs associatifs, à travers la formation et les campagnes de sensibilisation visant à diffuser la culture du patrimoine ».

L’Algérie a été élue, à l’unanimité, membre du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour le mandat 2024-2028, représentant le groupe arabe, lors de la 10e Assemblée générale des Etats signataires de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenue le 11 juin au siège de l’UNESCO à Paris, en présence des représentants de 183 pays.

Athlétisme/Championnats d’Afrique: la sélection algérienne à pied d’œuvre à Douala

ALGER – La sélection algérienne (messieurs/dames) d’athlétisme a embarqué dimanche après-midi pour le Cameroun, en prévision des Championnat d’Afrique 2024, qui se dérouleront les 21-22 juin courant à Douala.

Outre les dirigeants et les entraîneurs, la délégation algérienne comportait un total de 21 athlètes seniors (16 messieurs et 5 dames), appelés à représenter les couleurs nationales dans différentes spécialités, de course, de saut et de lancer, avec l’objectif de décrocher un maximum de médailles.

Une liste marquée par quelques absences de marque, notamment, celles des demi-fondistes Djamel Sedjati, Slimane Moula et Mohamed Ali Gouaned, engagés actuellement dans différents meetings en Europe, dans le cadre de leur préparation en prévision des JO de Paris 2024.

En revanche, le triple sauteur Yasser Mohamed Tahar Triki sera bien là, tout comme Amine Bouanani au 110m/haies, Abdelmalik Lahoulou au 400m/haies, Oussama Cherrad au 1500 mètres et le tandem féminin Zahra Tatar – Zouina Bouzebra au lancer du marteau.

Liste des représentants Algériens aux Championnats d’Afrique deDouala :

Messieurs :

– Oussama Cherrad (1500m)

– Larbi Bourrada (Décathlon)

– Oussama Khennoussi (Disque)

– Saïd Ameri (5000m)

– Louaï Lamraoui (Longueur)

– Amine Bouanani (110m/haies)

– Hichem Bouchicha (3000m)

– Billel Tabti (3000m)

– Amar Mehdi Rouana (Perche)

– Yasser Mohamed Tahar Triki (Triple saut)

– Abdelmalik Lahoulou (400m/haies)

– Abdennour Bendjemaâ (400m)

– Aymen Bensaha (Marche)

– Ismaïl Benhammouda (Marche)

– Chérif Boudoumi (Décathlon)

– Mohamed Benyettou (10.000m)

 

Dames :

– Darine Hadil Rezik (Hauteur)

– Zahra Tatar (Marteau)

– Melissa Touloum (Marche)

– Zouina Bouzebra (Marteau)

– Souad Azzi (Marche).

 

APS

L’intelligence artificielle et le numérique au service de la santé

ALGER – L’Algérie s’emploie, ces dernières années, à adapter son système de santé aux avancées technologiques accélérées que connaît la médecine, notamment en encourageant les chercheurs qui travaillent sur l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et de la technologie numérique dans le domaine de la santé en vue d’améliorer les diagnostics et les soins.

Des chercheurs ont indiqué à l’APS travailler essentiellement sur les moyens permettant de tirer parti des progrès technologiques au service de la santé en vue d’améliorer les diagnostics et d’optimiser la prise en charge des patients.

Parmi eux, le Directeur de la Division « Systèmes d’information et systèmes multimédia » au Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), Abdelkrim Meziane, qui a précisé que les chercheurs algériens œuvraient en permanence à « intégrer la technologie numérique dans les services de santé » conformément à ce qui se fait à l’échelle mondiale.

Pour illustrer son propos, il a évoqué un projet de système technologique, développé au niveau du Centre, pour la rééducation des membres supérieurs après un AVC. En associant leurs mouvements à ceux des avatars créés par ce système, les patients peuvent retrouver leurs fonctions motrices grâce aux Serious Games, qui ont pour objectif d’améliorer la motivation des patients, a expliqué le chercheur.

Les Serious Games comprennent plusieurs niveaux, qui dépendent du degré d’interaction du patient et du temps qu’il met à accomplir les tâches qui lui sont assignées, a-t-il précisé, soulignant que le recours à la réalité virtuelle permettait aux patients d’effectuer leurs exercices à distance sans avoir à se déplacer dans des structures spécialisées.

Ce système technologique s’inscrit dans le cadre du projet de doctorat d’une étudiante de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB).

Toujours au niveau du CERIST, l’équipe de la Division « Théories et ingénierie des systèmes informatiques » a travaillé sur le projet DIAG, sous la direction du chercheur Saïd Yahiaoui, en collaboration avec des étudiants de la faculté de médecine de l’Université d’Alger 1.

Ce projet permet de diagnostiquer les maladies pulmonaires à l’aide de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle et augmentée, qui offrent la possibilité de visualiser les images médicales en 3D.

L’intérêt du programme DIAG est qu' »il permet de détecter avec précision les parties touchées du poumon (indétectables à l’œil nu) et de déterminer le taux d’atteinte en moins de 30 secondes ».

Autre projet, celui développé par l’équipe « Interaction homme-système et réalité virtuelle et augmentée » (IRVA) de la Division « Productique et Robotique » au Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Il consiste en la mise au point d’une application permettant de détecter avec précision les tumeurs au cerveau en s’appuyant sur les techniques de la réalité virtuelle et augmentée, a fait savoir la chercheuse Kahina Amara, ajoutant que la modélisation 3D obtenue grâce à cette application facilitait la tâche des médecins.

De son côté, l’enseignante-chercheuse Fatiha Alim Ferhat de l’équipe de recherche « Algorithmes d’analyse d’image » a précisé qu’il s’agissait pour les chercheurs du Centre de « développer un outil d’aide à la décision médicale permettant d’accélérer l’analyse des IRM avec une précision remarquable », rappelant la création, par son équipe, d’une application qui aide à la détection précoce du cancer de sein.

Le responsable de la Division « Télécom » au CDTA, Farid Harizi, a, quant à lui, passé en revue, un ensemble de systèmes et d’applications visant à contribuer à l’amélioration de l’état du malade, dont une application qui aide à lire les électrocardiogrammes (ECG) et un système d’assistance aux personnes âgées, qui scrute leurs mouvements et envoie automatiquement un SMS d’alerte à leurs proches en cas de détection d’une chute.

Pour sa part, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Pr. Kamel Sanhadji, a souligné l’importance cruciale de la collecte et du partage des données de santé pour un déploiement efficace de l’IA dans le domaine de la santé en Algérie qui permette l’amélioration des diagnostics, la détection précoce des maladies et la mise en place de plans de prévention et de traitement personnalisés.

Et de préciser, à ce propos, que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, qui compte des ingénieurs de différentes spécialités, s’attelait à « la création d’un centre de données et d’une plateforme technologique moderne de collecte, d’analyse et d’échange des données algériennes sur la santé des citoyens et des données liées aux facteurs impactant la sécurité sanitaire », expliquant que « l’analyse des données recueillies permettra de révéler les interactions entre les différentes variables, de surveiller le développement de certaines maladies et d’anticiper les crises sanitaires ».

aps