OMS : « le mpox n’est pas le nouveau Covid»

OMS : « le mpox n’est pas le nouveau Covid»

Le monde en sait «déjà beaucoup» sur le mpox et l’on ne peut donc pas le considérer comme «le nouveau Covid», a affirmé ce mardi le directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Hans Kluge.

«Le mpox n’est pas le nouveau Covid. Qu’il s’agisse du clade 1 du mpox, à l’origine de l’épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2 du mpox, à l’origine de l’épidémie de 2022» dans le monde, a déclaré M. Kluge, lors d’un point de presse des agences de l’ONU.

«Nous en savons déjà beaucoup sur le clade 2. Il nous reste à en apprendre davantage sur le clade 1», a-t-il affirmé, en relevant que «nous savons comment lutter contre le mpox».

La recrudescence du mpox en République démocratique du Congo (RDC), portée par le clade 1b qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a incité l’OMS à décréter le 14 août une urgence de santé publique de portée internationale, l’alerte sanitaire du niveau le plus élevé.

L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022 lorsqu’une épidémie de mpox, portée alors par le clade 2b, s’était étendue à travers le monde.

L’alerte avait été levée en mai 2023. Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l’homme dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), précédemment connu sous le nom de clade du bassin du Congo puis sous le nom de clade 1, et désormais clade 1a suite à la récente découverte du variant 1b en RDC.

«Le clade 1a est ce que l’on appelait autrefois le clade du bassin du Congo» et les malades sont généralement contaminés par des animaux infectés, a indiqué la Dr Catherine Smallwood, du bureau européen de l’OMS.

En revanche, a-t-elle dit, «nous n’avons pas isolé ou détecté de transmission zoonotique du clade 1b». Selon l’experte, «il semble donc s’agir d’une souche du virus qui circule exclusivement au sein de la population humaine, et certains des changements viraux identifiés par les virologues nous montrent qu’il est probable qu’elle se transmette plus efficacement entre humains».

«Nous savons que le clade 1 est plus dangereux que le clade 2», a renchéri un porte-parole de l’OMS à Genève, Tarik Jasarevic, mais les spécialistes cherchent maintenant à savoir s’il existe une réelle différence entre le clade 1a et le clade 1b, en termes de gravité.

«Ce n’est que récemment que nous avons découvert le clade 1b, qui se propage rapidement (…) mais nous ne sommes pas encore sûrs de sa gravité», a-t-il ajouté.

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue libanais

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue libanais

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a reçu, mardi, un appel téléphonique du ministre des Affaires étrangères et des Expatriés de la République libanaise, pays frère, M. Abdallah Bou Habib, indique un communiqué du ministère.

A cette occasion, le ministre libanais a réitéré « les remerciements et la reconnaissance des autorités de son pays au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour sa solidarité et son soutien au Liban dans la conjoncture difficile qu’il traverse », à travers sa décision de l’approvisionner en fioul pour faire fonctionner les centrales électriques, soulignant que « cette précieuse initiative a été très appréciée et a eu un grand écho auprès de toutes les composantes du peuple libanais », selon le communiqué.

Le ministre Abdallah Bou Habib a également exprimé « ses sincères remerciements et sa reconnaissance pour les efforts de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies dans la défense des positions, des intérêts vitaux et de la souveraineté territoriale du Liban face aux agressions israéliennes répétées sur son territoire », a conclu le communiqué.

La participation massive à la présidentielle constituera un message fort aux ennemis de l’Algérie

La participation massive à la présidentielle constituera un message fort aux ennemis de l’Algérie

Le président du Conseil de la nation, le moudjahid Salah Goudjil, a affirmé que la participation massive du peuple algérien, toute composante confondue, à l’élection présidentielle du 7 septembre, constituera un message fort aux ennemis de l’Algérie à l’étranger.

« L’Algérie est actuellement ciblée et fait face à plusieurs fronts, d’où la nécessité de renforcer le front interne », a déclaré M. Goudjil lors d’une interview diffusée, lundi, par la Télévision algérienne, à la veille de la Journée nationale du Moudjahid marquant le double anniversaire de l’offensive du Nord-Constantinois (20 août 1955) et du Congrès de la Soummam (20 août 1956).

« La forte participation du peuple algérien à la prochaine élection présidentielle sera un message fort aux ennemis de l’Algérie à l’étranger et permettra à notre pays d’avancer à pas sûrs sur la voie du développement et de la prospérité », a-t-il soutenu.

Et d’ajouter : »l’Algérie est visée aujourd’hui, car attachée à ses principes révolutionnaires, notamment le principe du non-alignement et sa défense des causes justes dans le monde », saluant l’attachement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au référent novembriste et son engagement à « préserver la souveraineté nationale et à renforcer l’indépendance politique et économique dans le cadre de l’Algérie nouvelle ».

M. Goudjil a exprimé, dans ce sens, son soutien à M. Abdelmadjid Tebboune pour la poursuite de ses missions pour un second mandat présidentiel, relevant que la prochaine présidentielle constituera « une victoire pour l’Algérie » car elle « renforcera la construction de l’édifice démocratique dont les contours ont été définis par la Constitution de novembre 2020 ».

Le président du Conseil de la nation a salué, par la même, le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), dans la défense de la souveraineté nationale à la faveur du niveau de vigilance et de préparation qu’elle a démontré aux côtés des autres services de sécurité, pour « faire face aux plans sanglants orchestrés par des parties hostiles visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie ».

Evoquant la célébration de la Journée nationale du Moudjahid, M. Goudjil a rappelé l’importance des haltes historiques immortalisées par cette journée, relevant que l’Offensive du Nord-Constantinois a été « la seconde et principale halte dans l’histoire de la Révolution ayant contribuer à créer une large adhésion populaire ».

Il a indiqué que le Congrès de la Soummam « a contribué à l’organisation de la Révolution, à la formation de sa direction et à la définition des responsabilités, ce qui a débouché sur des décisions importantes qui ont été concrétisées lors de la Conférence du Caire en 1957 ».

M. Goudjil a en outre réaffirmé que la Révolution algérienne puise sa force dans l’engagement à l’action collective et le rejet de toute forme de leadership individuel, ainsi que dans la cohésion qui a caractérisé l’action de ses dirigeants qui ont privilégié l’intérêt de la patrie sur leurs intérêts personnels.

Le président du Conseil de la nation a également abordé la contribution de la Conférence de Bandung en 1955 à l’internationalisation de la cause algérienne, en sus d’autres haltes dans l’histoire de la Guerre de libération nationale, dont les Manifestations du 11 décembre 1960 qui ont donné une forte impulsion à la Révolution, ainsi que les massacres du 17 octobre 1961 et les Accords d’Evian en 1962.

Par ailleurs, M. Goudjil a évoqué la cause sahraouie qui demeurera « une question de décolonisation toujours inscrite au niveau de l’ONU », mettant l’accent sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Le président du Conseil de la nation a en outre fustigé la dernière position du président français vis-à-vis de la cause sahraouie, affirmant qu’il s’agit là « de manœuvres à des fins connues ».

Campagne présidentielle : les candidats mettent le cap sur le caractère social de l’Etat et l’économie (synthèse 4e jour)

Campagne présidentielle : les candidats mettent le cap sur le caractère social de l’Etat et l’économie (synthèse 4e jour)

La préservation du caractère social de l’Etat et le renforcement de l’économie nationale à travers la création d’entreprises et d’emplois ont été centre des discours développés par les candidats et leurs représentants, hier dimanche, au 4e jour de la campagne électorale.

En effet, le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé, depuis Constantine, à réaliser deux millions de logements, toutes formules confondues, et à réviser les codes communal et de wilaya afin de conférer de plus larges prérogatives aux élus locaux.

Il s’est également engagé, si le peuple lui renouvelait sa confiance le 7 septembre prochain, à se rendre dans toutes les wilayas du pays et à œuvrer à leur développement.

Le candidat indépendant a aussi indiqué qu’il comptait «poursuivre le renforcement de la couverture sanitaire à travers l’ensemble des wilayas» et «concrétiser le lancement effectif du projet de nouveau Centre hospitalo-universitaire de Constantine».

  1. Abdelmadjid Tebboune a, par ailleurs, affirmé qu’il renforcera le pouvoir d’achat des citoyens à travers plusieurs mesures, dont «le plafonnement des prix, la lutte contre la spéculation et l’inflation et la poursuite de l’augmentation des salaires des travailleurs».

Au volet économique, le candidat indépendant s’est engagé à faire du prochain mandat présidentiel «un mandat économique par excellence» à travers plusieurs mesures, dont la réduction de l’importation de certains produits de consommation comme le blé dur, l’orge et le maïs, l’exploitation de la mine de Gara Djebilet et l’augmentation des recettes du pays en devises.

La croissance économique a atteint 4,2%, un taux reconnu par les institutions internationales, a-t-il rappelé, notant que cette réalisation avait été «rendue possible grâce au niveau de conscience et d’intégrité et aux efforts de préservation des deniers publics».

Et de préciser, à cet égard, qu’au cours des dernières années, «l’Algérie a récupéré les biens pillés de son peuple, dont 51 usines et un hôtel 5 étoiles en Espagne» et «émis des commissions rogatoires à travers 32 pays pour la récupération de fonds de 755 comptes bancaires à l’étranger», soutenant que «l’Algérie est aujourd’hui respectée dans le concert des nations après s’être affranchie de la dette extérieure».

Concernant la politique étrangère, le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’Algérie «œuvre en faveur de la stabilité dans la région en traitant avec ses partenaires internationaux et ne renoncera pas à ses engagements quelles que soient les circonstances», assurant que l’Algérie «se tient aux côtés des peuples opprimés et ne renoncera pas à son soutien aux justes causes palestinienne et sahraouie».  Il s’est, par là même, engagé à ne pas abandonner le Liban.

Après avoir souligné que «le territoire national est protégé grâce à la puissance de l’Armée nationale populaire», le candidat Abdelmadjid Tebboune a insisté sur la nécessité de «préserver le legs des Chouhada de la glorieuse Révolution de Novembre», appelant le peuple algérien à «se diriger massivement aux urnes le 7 septembre prochain».

Pour sa part, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif s’est engagé, depuis Constantine, à opérer une réforme globale du système éducatif, tous cycles confondus, et à augmenter les salaires des enseignants afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans la formation des générations montantes.

  1. Hassani Cherif a indiqué que son programme «accorde la priorité à l’investissement dans la ressource humaine» pour être plus efficace au service de la patrie, ajoutant que cela implique une «réforme réelle et profonde de l’éducation, tous cycles confondus, étant la clé du développement des Nations, ainsi que la réforme du système de la formation professionnelle et de la recherche scientifique».

Dans ce contexte, il a expliqué que son programme accordait à l’enseignant et à l’encadrant la place qui leur sied, s’engageant à «réviser les lois des secteurs de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, à consolider les statuts particuliers des enseignants et des travailleurs du secteur, et à augmenter leurs salaires pour être au niveau des salaires des cadres supérieurs afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle en matière de formation des générations montantes».

Par ailleurs, le candidat du MSP a fait savoir que son programme accordait une grande importance à la femme et aux jeunes, et en cas de victoire, il s’emploiera à faciliter l’intégration socioéconomique des jeunes en leur assurant des facilitations pour créer des micro-entreprises et leur financement avec des crédits bonifiés».

Il s’est également engagé à «créer un million d’entreprises au profit des jeunes, ainsi qu’une prime pour la femme au foyer».

A la fin du meeting, il a appelé les citoyens de la wilaya à «soutenir son programme, à voter en sa faveur le 7 septembre prochain et à saisir l’opportunité du changement pour une Algérie émergente et forte», soulignant que cette élection «reste ouverte et n’est pas jouée d’avance comme prétendent certaines parties qui visent à ébranler la confiance du citoyen, à affaiblir le pays et à discréditer ce scrutin avec des comportements provocateurs qui ne sont pas dignes de l’action politique».

  1. Hassani a en outre rappelé que son parti «a lutté pour la démocratie et le pluralisme et continuera sur cette lancée en vue de faire de cette échéance une occasion pour consolider la souveraineté, l’unité et la stabilité du pays».

De son côté, le candidat du Front des forces socialistes (FFS) Youcef Aouchiche, a affirmé, depuis la wilaya d’Aïn Defla, que sa participation à cette échéance venait en réponse à l’appel de la patrie, appelant les Algériens à y participer massivement pour choisir leur président.

Animant un meeting dans la ville de Miliana, le candidat Aouchiche a souligné l’importance de cette échéance électorale «dans le contexte actuel», soutenant que «le FFS a toujours été à l’avant-garde de la défense de la patrie, convaincu que rien n’est plus précieux que la souveraineté et l’unité nationales».

Il a en outre précisé qu’il ambitionnait de «réaliser un changement pacifique et progressif», appelant à nouveau les citoyens à «participer massivement au rendez-vous du 7 septembre» et à «ne pas céder aux discours défaitistes entretenus par certaines parties».

Mettant en avant les grands axes de son programme électoral, le candidat du FFS a souligné que «le renforcement de l’unité nationale est tributaire de la consolidation du front intérieur, qui passe, a-t-il dit, par la prise en charge des préoccupations des citoyens et leur association à la gestion des affaires du pays».

RA

Présidentielle: les procédures à suivre pour l’organisation des rassemblements rappelées

Présidentielle: les procédures à suivre pour l’organisation des rassemblements rappelées

ALGER – L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a rappelé, dimanche dans un communiqué, les procédures à suivre pour l’organisation des rassemblements et réunions par les candidats ou leurs représentants dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain.

« En vertu des dispositions de l’ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral modifiée et complétée et dans le cadre du suivi de la campagne électorale qui s’étalera du 15 août au 3 septembre 2024, de l’arrêté du 15 juillet 2024 fixant les modalités d’accès aux médias audiovisuels et de couverture médiatique des activités des candidats à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre 2024, et de la circulaire du 8 août 2024 fixant les modalités d’organisation des rassemblements et réunions publiques pendant la campagne électorale, l’ANIE rappelle les procédures à suivre pour l’organisation de ces rassemblements par les candidats ou leurs représentants dans le cadre de la même campagne », a précisé l’ANIE.

Parmi ces procédures, « la demande d’organisation d’un rassemblement dans le cadre de la campagne électorale doit être présentée par le représentant du candidat dûment habilité auprès des services de la wilaya concernée ». « L’autorisation de la réunion publique dans le cadre de la campagne électorale est accordée par les services habilités de la wilaya, après parachèvement des procédures, conformément à la législation en vigueur, de même que le coordinateur de wilaya doit en être informé ».

« L’autorisation accordée par les services de wilaya détermine la durée de la réunion publique, en prenant en considération les conditions climatiques en cas de demande de décalage de la clôture de la réunion à une heure tardive de la nuit ».

De plus, « la salle ou le lieu demandés par le représentant du candidat dûment habilité doivent être attribués par le coordinateur de wilaya après la consultation de l’autorisation susmentionnée, accordée au représentant du candidat ».

Selon les mêmes procédures, « les réunions publiques organisées dans le cadre de la campagne électorale doivent être au nom et au profit exclusifs du candidat à l’élection présidentielle anticipée ».

APS

Sommet de la Voix du Sud: pour une architecture financière adaptée aux spécificités des pays

Sommet de la Voix du Sud: pour une architecture financière adaptée aux spécificités des pays

ALGER – Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a plaidé samedi, lors de sa participation aux travaux du 3ème Sommet de la Voix du Sud, pour une architecture financière internationale plus inclusive, transparente et adaptée aux spécificités des pays du Sud, indique un communiqué du ministère.

Lors de son intervention, par vidéoconférence, M. Faid a relevé qu’il était « indispensable de réformer l’architecture financière internationale pour qu’elle soit plus inclusive, transparente et adaptée aux spécificités des pays du Sud, devenant ainsi, un véritable levier de transformation sociale et environnementale », précise la même source.

Dans ce sens, le ministre a souligné « qu’une finance mondiale centrée sur les personnes n’est pas seulement un objectif noble, mais c’est aussi une nécessité impérative pour réaliser les objectifs de développement durable (ODD) et pour construire un avenir meilleur pour tous, où personne n’est laissé pour compte ».

Il a, à cet égard, rappelé que « les pays du Sud se trouvent à un carrefour décisif face aux défis globaux du développement durable ».

« Plus que jamais, il est devenu indispensable de repenser les paradigmes traditionnels de la finance mondiale, qui ont souvent privilégié une croissance économique déconnectée des réalités sociales et environnementales », a-t-il encore soutenu.

Et d’ajouter: « Notre objectif doit être clair : replacer l’humain au coeur de toutes nos initiatives financières ».

Pour cela, le ministre des Finances a affirmé « qu’il devient crucial de mobiliser des ressources non seulement suffisantes, mais aussi accessibles et équitables ».

« Ces ressources doivent être orientées vers la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités et la réponse aux urgences climatiques », a-t-il développé.

Sur un autre plan, M. Faid a souligné que l’accès aux technologies propres et durables demeure « une autre priorité pour les pays du Sud ».

Pour y parvenir, il est essentiel, a-t-il insisté, de faciliter l’accès à des financements à faible coût pour les projets d’énergie renouvelable et d’innovation technologique locale.

Le ministre a, dans ce sens, appelé ses homologues participant à ce sommet « à travailler collectivement pour bâtir un nouveau paradigme de développement international, fondé sur l’inclusion, l’équité et la solidarité, garantissant que les bénéfices du développement profitent à l’ensemble des populations des pays du Sud ».

Placé sous le thème « Un Sud mondial habilité pour un avenir durable », les travaux du 3ème Sommet de la Voix du Sud, tenus en Inde, ont réuni une vingtaine de pays du Sud dans son segment réservé aux ministres des Finances, dédié à la problématique : « une finance mondiale par une approche centrée sur les personnes », selon le communiqué.

Cet évènement a constitué une occasion pour « un partage des points de vue sur plusieurs thématiques en lien avec les défis posés par les fluctuations liées à la conjoncture mondiale, notamment celles liées à la dette dans les pays en développement, l’accès aux financements à faible coût, la réforme des banques multilatérales de développement et l’inclusion financière », ajoute la même source.

APS

L’Algérie compte parmi les pays pionniers en matière de soutien à l’action humanitaire

L’Algérie compte parmi les pays pionniers en matière de soutien à l’action humanitaire

ALGER – Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a affirmé que l’Algérie comptait parmi les pays pionniers en matière de soutien à l’action humanitaire et à l’élargissement des flux d’aides humanitaires, se félicitant de l’arsenal législatif et règlementaire dense dans ce domaine.

Dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, célébrée le 19 août, le CNDH a indiqué que « l’Algérie est parmi les pays pionniers en matière de soutien à l’action humanitaire et à l’élargissement des flux d’aides humanitaires, particulièrement au profit des civils en proie à la guerre génocidaire que subit le peuple palestinien, y compris à la politique de famine ».

Le Conseil a également rappelé le vote unanime de la communauté internationale en faveur d’un projet de communiqué conjoint, initié par la mission permanente de l’Algérie à New York, lequel insiste sur le besoin urgent d’acheminer les aides humanitaires à Ghaza, en raison de la détérioration de la situation humanitaire dans l’enclave.

Le CNDH a, par là même, salué « l’action et le rôle honorable que joue le Croissant-Rouge algérien (CRA), depuis sa création par le Front de libération nationale (FLN), le 11 décembre 1956, chargé à l’époque de la mission de prendre en charge la situation humanitaire induite par la Guerre de libération et d’atténuer les souffrances du peuple algérien, faisant face à plusieurs défis après sa création ».

Cette organisation humanitaire non-gouvernementale « s’est toujours acquittée de son rôle en toutes occasions notamment lors des élans humanitaires pour venir en aide aux frères et amis en besoin d’aides humanitaires et défendre les valeurs humaines en toutes circonstances », lit-on dans le communiqué.

« Ces valeurs sont puisées de l’histoire de l’Algérie connue pour ses positions humanitaires et de solidarité », a estimé le CNDH, mettant l’accent sur l’importance de « l’arsenal législatif et règlementaire dans ce domaine dont le décret exécutif de juillet 2024 relatif à l’exemption de la TVA des marchandises expédiées à titre de dons.

L’Assemblée générale de l’ONU avait décidé d’instituer le 19 août journée mondiale de l’aide humanitaire en vue « de faire de cette journée une halte lors de laquelle l’ONU appelle ses partenaires à la nécessité de préserver l’intégrité des personnels activant dans le domaine humanitaire », a-t-il souligné.

Le CNDH a cité dans son communiqué le dernier rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires relevant de l’ONU publié en 2024 qui fait état de « près de 300 millions de personnes qui ont besoin d’aides humanitaires et de protection, soit 4% de la population mondiale ».

APS

Appel à traduire les œuvres de Moufdi Zakaria vers les diverses langues du monde

Appel à traduire les œuvres de Moufdi Zakaria vers les diverses langues du monde

SKIKDA – Les participants à une conférence nationale sur « la poésie et la révolution, Moufdi Zakaria (1908-1977), exemple », organisée samedi à Skikda, ont appelé à traduire les œuvres de ce poète vers diverses langues du monde pour s’en inspirer.

Hadj Moussa Benamor, président de la Fondation Moufdi Zakaria et enseignant à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Bouzaréah (Alger), a souligné l’importance de la traduction des œuvres du poète de la révolution vers les autres langues pour s’en inspirer, faisant état de deux projets de traduction de « Iliadhat El Djazaïr » vers la langue amazighe.

De son côté, le moudjahid Henni Bakir Benmoussa de Ghardaïa a évoqué les qualités de Moufdi Zakaria qu’il avait côtoyé affirmant qu’il était d’une « humilité extrême et très attaché aux traditions et à l’authenticité de son pays ».

Pour le président du Haut conseil de la langue arabe et membre de la Fondation Moufdi Zakaria, Salah Belaïd, l’auteur de l’hymne national Kassaman fut une source d’inspiration pour beaucoup de poètes à l’intérieur et à l’extérieur du pays et « demeure pour nous une source de fierté par le fait d’avoir su glorifier par le verbe la révolution algérienne ».

Tenue à la bibliothèque principale de lecture publique  » Noureddine Sahraoui « , la conférence qui a coïncidé avec le 47ème anniversaire du décès du poète a été organisée conjointement par la direction de wilaya des moudjahidine, la Fondation Moufdi Zakaria et plusieurs autres acteurs et a donné lieu à des récitals poétiques et des communications sur la vie et l’œuvre du défunt poète.

APS

Hammad met fin aux fonctions du DG du complexe olympique Mohamed Boudiaf

Hammad met fin aux fonctions du DG du complexe olympique Mohamed Boudiaf

ALGER – Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abderrahmane Hammad a mis fin, dimanche, aux fonctions du Directeur général du Complexe olympique Mohamed Boudiaf, M. Smaïl Mohamed Saïd, pour « négligence et manquement » du concerné dans l’accomplissement de ses missions, indique un communiqué du ministère.

M. Yacine Kada a été chargé de la gestion du Complexe olympique, précise la même source.

 

L’Algérie et la SADC solidaires de « manière constante » avec les causes sahraouie et palestinienne

L’Algérie et la SADC solidaires de « manière constante » avec les causes sahraouie et palestinienne

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf a rappelé, samedi, la solidarité de l’Algérie et des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avec les causes palestinienne et sahraouie.

« Il n’y a pas une seule situation de domination imposée ou d’assujettissement infligé, que ce soit en Afrique ou hors d’Afrique, qui n’ait uni nos efforts aux côtés de ceux qui y résistent et de ceux qui font les sacrifices nécessaires pour y mettre fin. C’est particulièrement le cas pour la question palestinienne, qui traverse aujourd’hui l’une des phases les plus horribles de son histoire », a indiqué M. Attaf lors de son intervention à l’occasion de la commémoration du 44e anniversaire de la SADC.

Il a évoqué, à ce propos, une « guerre génocidaire perpétrée ouvertement et effrontément par la puissance occupante israélienne à Ghaza depuis plus de dix mois ».

Il a rendu « un hommage mérité à la République d’Afrique du Sud, qui a porté cette affaire devant la Cour internationale de Justice, afin de s’assurer que la puissance occupante ne puisse pas s’en tirer avec ses crimes aussi facilement qu’elle l’a fait systématiquement dans le passé ».

« Notre solidarité collective a également été constante envers nos frères et sœurs au Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique à laquelle on refuse encore son droit inaliénable à l’autodétermination », a-t-il ajouté.

« Au fil du temps, certains pays ont tendance à accepter, voire à cautionner, le fait accompli colonial au Sahara occidental. Or, nous savons tous que, comme on le dit, les faits sont têtus, ainsi, quels que soient les souhaits de ceux qui ont fait le choix de se positionner du mauvais côté de l’histoire, le Sahara occidental reste une question de décolonisation et le peuple sahraoui est en droit d’exercer, tôt ou tard, son droit inaliénable à l’autodétermination conformément à la légalité internationale », a-t-il assuré.

« Il n’existe pas une seule cause de liberté qui n’ait mobilisé le soutien de l’Algérie et celui des Africains de la famille de la SADC, il n’existe pas un seul cas de déni du droit des peuples à l’autodétermination qui n’ait rassemblé tous nos efforts pour défendre les opprimés contre l’oppresseur », a-t-il rappelé.

« La célébration d’aujourd’hui est aussi l’occasion de féliciter la SADC pour ses réalisations et ses avancées dans tous les domaines. Je crois sincèrement que les quatre autres blocs régionaux africains ont beaucoup à apprendre de la SADC », a-t-il soutenu.

« Nous avons beaucoup à apprendre de la SADC en termes de renforcement de la stabilité politique, de la paix et de la sécurité régionales (…) en termes de promotion d’une véritable coopération et d’une intégration économique (…) en termes de préservation d’excellentes relations politiques harmonieuses entre ses Etats membres », a-t-il noté.

Par ailleurs, M. Attaf s’est félicité des liens « historiques, particuliers et très solides » qui unissent depuis longtemps l’Algérie à tous les pays de la région SADC.

« Ces liens solides tirent leur force de l’héritage historique des luttes communes que nos pays ont menées conjointement contre le colonialisme et l’apartheid en Afrique, de notre attachement commun au panafricanisme et aux valeurs fondamentales, aux principes de longue date et aux idéaux vivants qui ont façonné et continuent de façonner l’œuvre unitaire africaine, ainsi que du serment que nous avons prêté ensemble de ne jamais abandonner les peuples opprimés et de ne jamais tourner le dos à leurs causes justes et légitimes », a-t-il dit.

« Pour tous ces dénominateurs communs que nous chérissons et portons à cœur, l’Algérie s’est toujours sentie partie intégrante de la famille de la SADC (…) », a affirmé le ministre Attaf.

aps