Baddari rencontre les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales

Baddari rencontre les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a rencontré, samedi au siège du ministère, les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales, avec lesquels il a évoqué les préoccupations des étudiants, et a décidé d’une batterie de mesures pour les prendre en charge, indique un communiqué du ministère.

M. Baddari a rencontré les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales, en présence des directeurs des établissements universitaires, des doyens des facultés de médecine et du président de la commission de l’éducation, de l’enseignement et de la formation au Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), la rencontre ayant débouché sur un certain nombre de mesures, a précisé le communiqué.

A cet égard, « il a été décidé d’augmenter le nombre de postes au concours d’accès au cycle des études médicales spécialisées à 4.045 postes au lieu de 3.045 postes, et de fixer la date du 15 décembre comme dernier délai pour le dépôt du dossier d’accréditation internationale ».

Il a été également décidé de « la formation d’équipes de travail composées de représentants des étudiants des facultés des sciences médicales et de cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour présenter, aux instances concernées, des propositions relatives à l’augmentation de la valeur de la bourse et à d’autres préoccupations », ainsi que « la suspension de l’application de l’article 9 de l’arrêté 1144, fixant les conditions d’accès au cycle de formation en études médicales spécialisées, en prévision de sa modification avec la participation des représentants des étudiants ».

« Le lancement du recensement des demandes d’authentification des diplômes à travers une plateforme numérique, a été également décidé, avec la formation d’un groupe de travail pour présenter des propositions à ce sujet ».

« Les préoccupations soulevées par les représentants des étudiants des facultés des sciences médicales ont été prises en charge au niveau local, en fixant la date du 27 octobre comme dernier délai pour le lancement des travaux des différents groupes de travail formés pour la prise en charge des préoccupations des étudiants », a conclu le communiqué.  

APS

La 149e session de l’UIP, une occasion pour l’Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie

La 149e session de l’UIP, une occasion pour l’Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie

ALGER-Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a affirmé, vendredi à Genève (Suisse), que la participation de l’Algérie à la 149e session de l’Union interparlementaire (UIP) et aux réunions y afférentes avait constitué une occasion pour plaider en faveur des causes justes, en tête desquelles les causes palestinienne et sahraouie.

Concernant la participation de l’Algérie à cette session, M. Boughali a précisé, dans une déclaration à la presse, que « la cause palestinienne et l’agression sioniste contre Ghaza et le Liban se sont taillées la part du lion de nos préoccupations », rappelant les efforts consentis pour « l’adoption du point d’urgence concernant la question palestinienne lors des travaux de la 149e Assemblée de l’UIP ».

« Nous n’avons pas réussi à l’adopter. Cependant, nous avons relevé une large adhésion des députés du monde entier à cette cause », a-t-il rassuré.

Il a également rappelé, dans ce sens, le boycott par la délégation parlementaire algérienne de l’allocution du représentant de l’entité sioniste ».

Après avoir mis en avant les positions immuables de l’Algérie, la délégation algérienne a appelé à « un cessez-le-feu immédiat, tout en contraignant l’entité sioniste à respecter et à appliquer les résolutions de la légalité internationale mais aussi à trouver une solution durable à la cause palestinienne ».

Boughali a rappelé, à ce propos, la tenue d’une réunion d’urgence de l’Union interparlementaire arabe (UIPA) en marge de la 149e session de l’UIP afin de parvenir à une position arabe unifiée face à la situation critique en Palestine.

La délégation parlementaire algérienne a également plaidé en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions des Nations unies.

« Nous poursuivrons nos efforts sur la voie de la diplomatie algérienne, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et nous continuerons à défendre les causes justes à travers les tribunes et les fora internationaux », a affirmé M. Boughali.

Selon le président de la chambre basse du Parlement, cette session a également été l’occasion d’évoquer les différents défis liés au progrès technologique et à l’intelligence artificielle, notamment sur les plans économique et morale, outre les questions de développement et les moyens de renforcer le dialogue entre les pays, en s’appuyant sur la diplomatie parlementaire, a indiqué le président de l’APN.

Pour rappel, une délégation des deux chambres du Parlement, conduite par le président de l’APN, avait participé à la 149e session de l’UIP et aux réunions y afférentes, dont les travaux ont débuté le 13 octobre courant à Genève.

APS

PLF 2025: davantage d’incitations fiscales, élargissement de l’assiette, pas de nouveaux impôts

PLF 2025: davantage d’incitations fiscales, élargissement de l’assiette, pas de nouveaux impôts

ALGER – Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2025 consacre l’élargissement de l’assiette fiscale et introduit plusieurs incitations et dispositions de simplification au profit de diverses activités économiques, sans inclure de nouveaux impôts.

Ainsi, le PLF 2025, en cours d’examen par la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), a étendu, au titre de l’élargissement de l’assiette fiscale et de la mobilisation des ressources, la liste des activités qui seront désormais soumises au régime d’impôt forfaitaire unique (IFU), en comprenant plusieurs secteurs.

Il s’agit notamment des entreprises de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles, des traiteurs et catering, les activités de la location des salles des fêtes, le commerce de détail dans les grandes surfaces, la location de véhicule, d’engins et matériels, d’agence de voyages et de tourisme, d’agence de publicité et de communication, de formations et enseignements divers, ainsi que l’activité de l’agent général et courtier d’assurance.

Le texte prévoit aussi de soumettre le commerce des pierres précieuses (diamant, saphir, rubis et émeraude) à la taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30%.

Dans le domaine de la mobilisation des ressources, il a été proposé l’extension de l’application de la taxe de domiciliation bancaire (TDB) au taux de 5%, aux redevances de marque et d’utilisation, à l’exception de celles portant sur des logiciels et progiciels informatiques ainsi que les frais d’adhésion et des abonnements à l’étranger.

Le PLF 2025 comprend également la réaffectation d’une quote-part de 50% du produit de la taxe annuelle d’habitation, au profit des wilayas, pour couvrir les charges relatives à la réhabilitation du parc immobilier situé dans le périmètre des communes et n’appartenant pas à ces dernières.

Aussi, le projet de loi contient le versement, au budget de la wilaya d’Alger, d’un taux de 16% de la quote-part de la taxe sur les produits pétroliers ou assimilés (TPP) revenant à ses communes, en contrepartie des missions de service public prises en charge par la wilaya au profit de ses communes.

Dans le même sillage, il a été également proposé la révision à la hausse de 1.000 à 10.000 DA du tarif du droit de timbre, perçu à l’occasion de la délivrance ou d’annulation des dérogations sanitaires d’importation, par les services vétérinaires commissionnés et assermentés auprès des tribunaux.

 

Douanes: élargissement du statut d’OEA

 

Quant à l’activité de chasse, un droit de timbre relatif à la licence de chasser de 500 DA sera institué et versé au profit du budget de l’Etat et un droit de timbre de 70.000 DA à l’occasion de la délivrance de la carte professionnelle aux étrangers désirant changer leur statut professionnel vers une activité.

Des dispositions ont été introduites en vue de permettre l’aliénation des marchandises dépassant le délai légal de son séjour en dépôt, ainsi que de considérer comme abandonnés au profit du Trésor public tous les équipements, matériels et produits sensibles qui ne sont pas enlevés à l’expiration du délai légal de séjour des marchandises en dépôt.

Par ailleurs, des simplifications des procédures douanières ont été proposées, notamment la détermination des cas et des conditions de rectification des déclarations en douanes, des conditions et des modalités de souscription des déclarations en détail anticipées, et ce, dans le but d’accorder une facilitation aux opérateurs en réduisant les délais de dédouanement et les montants des surestaries transférables.

En outre, il est question de la révision du cadre juridique régissant le statut de l’Opérateur économique agréé (OEA) en douane en précisant la catégorie des opérateurs pouvant prétendre au bénéfice de ce statut.

Dans le domaine immobilier, le PLF 2025 propose la modification de l’article 89 de la loi de finances pour 2018, à l’effet d’inclure dans le processus de régularisation des biens non revendiqués lors des opérations du cadastre général, les titulaires du certificat de possession publié, après l’expiration du délai d’immatriculation provisoire fixé à deux ans, afin d’éviter le recours aux autorités judiciaires.

Il a été aussi prévu le réaménagement des dispositions de l’article 18 de l’ordonnance n75-74 du 12 novembre 1975, portant établissement du cadastre général et institution du livre foncier, en vue d’asseoir un ancrage juridique pour la délivrance du livret foncier électronique.

S’agissant de la simplification des procédures relatives au contentieux fiscal, de nouvelles mesures ont été formulées, parmi lesquelles la suppression du délai de quatre mois pour la saisine du tribunal administratif, après expiration du délai imparti aux commissions de recours pour se prononcer, la modification de la fréquence de tenue des réunions des commissions de recours de wilaya, en sus de l’inclusion d’un conseiller fiscal dans la composition des commissions de recours (CRR et CRW).

APS

Effondrement d’un immeuble à Bechar: une commission dépêchée par le ministère de l’Habitat entame son expertise

Effondrement d’un immeuble à Bechar: une commission dépêchée par le ministère de l’Habitat entame son expertise

La commission, qui s’est rendue sur place en compagnie du wali de Bechar, Mohamed Said Benkamou, a constaté l’état de l’immeuble en question et entamé les travaux d’expertise et de diagnostic sur les causes de son effondrement.

Dans une déclaration à la presse, M. Mordjani a expliqué que selon le premier constat des membres de la commission, des commerçants ont procédé à des modifications de certains locaux du rez-de-chaussée de l’immeuble qu’ils occupent, ce qui peut être l’une des causes principales de l’effondrement de la bâtisse.

L’expertise va se poursuivre jusqu’à la détermination des causes exactes de l’effondrement de l’immeuble, selon les instructions du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, a-t-il assuré.

Les mesures d’évacuation et de relogement des habitants de cet immeuble, prises par les autorités de la wilaya quelques heures avant son effondrement, ont été adéquates, a expliqué le responsable, ajoutant que dès l’annonce du risque d’effondrement de l’immeuble, le ministre a suivi de près l’évolution de la situation, en coordination avec les autorités locales.

La situation des autres immeubles constituant cette cité de 770 logements est saine, a conclu le cadre du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, dont la commission d’expertise qu’il préside est composée de cadres de l’Organisme national du contrôle technique (CTC) et d’experts techniques spécialisés.

aps

Clap de fin tout en émotion sur le 13e Festival international du théâtre de Bejaia

Clap de fin tout en émotion sur le 13e Festival international du théâtre de Bejaia

Le rideau s’est refermé vendredi soir sur la 13e édition du Festival international du théâtre de Bejaia, clôturée par une animation aussi émouvante que festive, en présence d’un public record et de nombreux professionnels étrangers ou issus de diverses structures culturelles nationales.

Le moment, qui a duré plus de trois heures, a été marqué par plusieurs hommages, dont un très fort, rendu à la comédienne Fatima Hlilou, célébrée pour tout ce qu’elle a donné durant cinquante longues années au théâtre, à la télévision et au cinéma, laissant déjà un legs impressionnant.

Dans son allocution, le commissaire du Festival, Slimane Benaïssa, a estimé que la carrière de Fatima Hlilou est « un exemple pour tous les artistes du 4e art tant par sa rigueur que son répertoire aussi riche que flamboyant ».

Des mots qui ont, visiblement, ému l’artiste, qui a pris la parole pour remercier tout ceux qui l’ont aidée durant son parcours, notamment durant ses débuts aux théâtres de Annaba et Constantine.

Lors de la cérémonie, un film sur sa vie artistique a été projeté au grand bonheur du public qui s’est levé dans un même élan pour la saluer et lui rendre hommage à son tour, suscitant de nouvelles émotions qui manifestement l’ont davantage troublée.

« Cet hommage va rester gravé à jamais dans ma mémoire », a-t-elle opiné.

Plusieurs autres hommages ont suivi, notamment à la presse nationale pour son engagement à promouvoir la culture en générale et le théâtre en particulier, célébrant à ce propos deux journalistes, l’un de l’APS, l’autre du quotidien El-Watan, d’un côté, et de l’autre, les encadreurs des master class de cette 13e édition dont le travail a été jugé « fort probant » par les organisateurs.

La dernière soirée du Festival a été clôturée par la présentation d’une pièce de théâtre, écrite et mise en scène par le jordanien Ziad Saâd, qui traite des rapports complexes d’un couple aimant mais en bute à des conflits intérieurs dont l’expression n’est en fait qu’une extrapolation des contradictions de la société dans sa quête identitaire et de la place qui revient à chacun, notamment dans le contexte culturel du monde Arabe.

Une œuvre bien enjouée et plaisante, dont la programmation achève en beauté un Festival qui selon son commissaire, aura été « un succès à tout point de vue », autant au plan organisationnel qu’artistique.

Une trentaine de spectacles, une centaine de représentations, des master class pour une cinquantaine de stagiaires, ont rythmé cette manifestation, qui par ailleurs a valu par son essaimage à travers plusieurs quartiers de la ville et plusieurs communes de la wilaya.

APS