Représentant le président de la République, Boughali participe à la cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente du Mexique

Représentant le président de la République, Boughali participe à la cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente du Mexique

ALGER – Représentant le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a participé à Mexico à la cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente du Mexique, Mme Claudia Sheinbaum Pardo, a indiqué mercredi un communiqué de la chambre basse du Parlement.

Lors de la cérémonie d’investiture, qui s’est déroulée mardi à la chambre des députés, « la présidente de la chambre, Mme Ifigenia Martinez, a remis à la nouvelle présidente l’écharpe présidentielle du président sortant, M. Lopez Obrador », a précisé le communiqué.

En marge de sa participation à la cérémonie d’investiture, le président de l’APN a déposé une gerbe de fleurs devant la statue de l’Emir Abdelkader dans la capitale mexicaine.

Lors de cet hommage, M. Boughali était accompagné de l’ambassadeur d’Algérie au Mexique et du représentant du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, selon le communiqué, qui précise que plusieurs membres de la communauté nationale établie au Mexique l’attendaient devant la statue.

APS

La loi de finance, l’indemnisation des personnes touchées par les intempéries et la prévention contre les épidémies dans le Sud au centre de la réunion du Gouvernement

La loi de finance, l’indemnisation des personnes touchées par les intempéries et la prévention contre les épidémies dans le Sud au centre de la réunion du Gouvernement

ALGER – Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé, mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen de plusieurs dossiers dont l’avant-projet de loi de finances pour 2025, l’indemnisation des personnes touchées par les intempéries et les campagnes de prévention contre les épidémies dans certaines wilayas du Sud, la relance du barrage vert en tant que projet stratégique, ainsi que la campagne labours-semailles, indique un communiqué du service du Premier ministre, dont voici le texte intégral:

« Le Premier ministre, Monsieur Nadir Larbaoui, a présidé, ce mercredi 2 octobre 2024, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen de l’avant-projet de loi de finances pour 2025, et ce, en prévision de sa présentation lors du Conseil des Ministres. Le Gouvernement a également entendu une communication sur les mesures prises pour l’indemnisation des personnes touchées, suite aux intempéries ayant touché certaines wilayas du sud, survenues au cours du mois de septembre dernier.

D’autre part, et dans le cadre du suivi de la situation sanitaire dans certaines wilayas du sud, le Gouvernement a entendu une communication sur les différentes mesures prises et les progrès réalisés dans les campagnes de prévention et de vaccination visant à enrayer la propagation des épidémies, en application des directives de monsieur le Président de la République données à cet effet, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités des structures et établissements de santé et la fourniture des médicaments et vaccins nécessaires, ce qui a permis la mobilisation de toutes les capacités et la gestion de la situation épidémiologique selon les protocoles scientifiques, ainsi que la régression du nombre de cas d’infection enregistrés.

Les efforts demeurent mobilisés et continus pour l’éradication de cette situation épidémique, notamment à travers la lutte contre l’immigration clandestine.

En outre, et dans le cadre de la mise en œuvre des instructions de Monsieur le Président de la République pour la relance du barrage vert en tant que projet stratégique d’importance nationale et prioritaire dans la lutte contre la désertification, le Gouvernement a examiné un projet de décret exécutif, fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de l’organe de coordination de la lutte contre la désertification et de la relance du barrage vert.

Enfin, le Gouvernement a entendu une communication sur la campagne labours-semailles 2024/2025 qui a été lancée le 1er octobre, et qui a permis de passer en revue les préparatifs de cette saison agricole, notamment afin d’assurer notre autosuffisance en matière de blé dur à l’horizon 2025 et d’orge à l’horizon 2026, en application des instructions de Monsieur le Président de la République ».

APS

Le président de la République installe la Commission nationale de révision des codes communal et de wilaya

Le président de la République installe la Commission nationale de révision des codes communal et de wilaya

ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a procédé, mercredi, à l’installation de la Commission nationale de révision des codes communal et de wilaya, conformément à son engagement durant la campagne électorale et lors de sa prestation de serment, indique un communiqué de la Présidence de la République.

« Conformément à l’engagement du président de la R

APSépublique, M. Abdelmadjid Tebboune, durant la campagne électorale et lors de sa prestation de serment, Monsieur le président de la République a procédé, ce jour, à l’installation la Commission nationale de révision des codes communal et de wilaya, qui est composée de:

– Monsieur Dahou Ould Kablia, ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, en tant que président de la Commission,

– Monsieur Abdallah Moundji, Secrétaire général de la Présidence de la République, en tant que vice-président de la Commission,

– Cinq (5) membres du Conseil de la nation,

– Cinq (5) membres de l’Assemblée populaire nationale (APN),

– Cinq (5) walis,

– Cinq (5) présidents d’Assemblées populaires de wilaya (APW),

– Cinq (5) directeurs de la réglementation et des affaires générales des wilayas,

– Cinq (5) présidents d’Assemblées populaires communales (APC).

La Commission nationale de révision des codes communal et de wilaya entre en fonction aussitôt après son installation », lit-on dans le communiqué.

 

Algérie-Niger: signature d’un procès-verbal des discussions dans le domaine des hydrocarbures

Algérie-Niger: signature d’un procès-verbal des discussions dans le domaine des hydrocarbures

ALGER – Un procès-verbal des discussions entre l’Algérie et le Niger a été signé, mercredi à Alger, pour renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie, notamment les hydrocarbures, indique un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

Ce document a été signé au siège du ministère, par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le ministre du Pétrole de la République du Niger,  Sahabi Oumarou, dans le cadre de « l’examen des voies et moyens de renforcer les relations de coopération entre l’Algérie et le Niger dans les domaines de l’énergie, notamment les hydrocarbures, et de parachever les programmes et projets communs de développement », a précisé le communiqué.

Le PV aborde tous les points convenus lors de la visite du ministre nigérien en Algérie, concernant les progrès réalisés dans le projet « Kafra ».

Ainsi, la partie nigérienne a exprimé « sa totale disposition à collaborer étroitement avec Sonatrach pour réunir toutes les conditions nécessaires à la reprise rapide des activités pétrolières dans ce projet », ajoute la même source.

Le document a également porté sur le projet du gazoduc Transsaharien (TSGP), où il a été souligné « la poursuite des réunions de coordination pour examiner les différents aspects du projet ainsi que le suivi de l’état d’exécution des décisions prises lors des rencontres des trois ministres responsables des hydrocarbures de l’Algérie, du Niger et du Nigéria », selon le communiqué qui a relevé que « la partie algérienne a proposé d’abriter la prochaine réunion du comité de suivi à Alger ».

Le document comprend également le renforcement de la coopération entre les entreprises des deux pays dans les domaines du raffinage et de la pétrochimie.

A ce propos, la partie nigérienne a sollicité le soutien de l’Algérie pour développer le secteur du raffinage et de la pétrochimie et bénéficier de l’expertise algérienne dans la réalisation et l’exploitation des usines de raffinage et de pétrochimie au regard des projets qui seront lancés prochainement en République du Niger.

Par ailleurs, le PV a porté sur la formation des cadres nigériens, car la partie nigérienne a fait part de sa volonté de bénéficier du soutien de l’Algérie en matière de formation et de développement des compétences et des consultations, notamment les domaines de la transformation et de la pétrochimie, et ce pour préparer les futurs cadres locaux qui se chargeront de la gestion et de l’exploitation du secteur des hydrocarbures et du raffinage au Niger.

La partie algérienne a exprimé « sa disposition à dispenser des cours de formation et d’orientation au profit des cadres et formateurs nigériens, ainsi qu’à préparer la future main-d’œuvre à travers les instituts de formation dans le secteur de l’énergie et des mines ».

L’autre point inclus dans le PV des discussions concerne le développement du contenu local, en ce sens que la partie nigérienne a exprimé son grand intérêt de développer le contenu local dans le secteur des hydrocarbures et la contribution des compétences locales au développement de son industrie des hydrocarbures, ainsi que sa volonté de bénéficier de l’expérience algérienne en matière de main-d’œuvre et d’entreprises locales.

Au terme de sa visite, « le ministre du Pétrole de la République du Niger a exprimé ses profonds remerciements à son frère, M. Mohamed Arkab, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation lors de leur visite en Algérie ».

La signature du PV des discussions entre les deux pays a eu lieu au terme de la réunion de clôture tenue mercredi au siège du ministère entre M. Arkab et son homologue nigérien, en présence des cadres des deux parties, ainsi que des rencontres avec le Pdg de Sonatrach et des visites de la délégation nigérienne aux structures énergétiques et de formation relevant du groupe Sonatrach, à l’instar de l’Institut algérien du pétrole (IAP), le département des laboratoires relevant des activités d’exploration et de production à Boumerdès, et les unités d’activité de liquéfaction et de séparation, y compris la raffinerie d’Arzew et le complexe pétrochimique de la zone industrielle d’Arzew (Oran), ajoute le communiqué.

APS

La narration assumée de l’histoire constitue un « socle référentiel » pour les générations

La narration assumée de l’histoire constitue un « socle référentiel » pour les générations

ALGER- Le moudjahid Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation, a affirmé que la narration assumée de l’histoire contemporaine et millénaire de l’Algérie représente un « rejet total de toutes formes et symptômes de colonisabilité » et constitue un « socle référentiel » pour les générations actuelles et futures.

« La narration assumée de l’histoire contemporaine et millénaire de l’Algérie constitue un rejet total de toutes formes et symptômes de colonisabilité atteignant les nostalgiques de l’époque coloniale d’ici et d’ailleurs », a indiqué M. Goudjil dans une contribution publiée mercredi par plusieurs titres de la presse nationale, sous le titre « A propos du colonialisme et de l’anticolonialisme : Mettre les points sur les i ».

Cette narration constitue également « un socle référentiel pour les générations actuelles et futures en matière de patriotisme, de sacrifice et de loyauté envers le legs de nos martyrs », a-t-il ajouté, précisant que ces éclaircissements viennent en réponse « à un certain écrit paru dernièrement sur une tribune médiatique nationale, tout en étant également, une réponse destinée aux relais francophiles d’hier et d’aujourd’hui ainsi que d’ici et d’ailleurs ».

« Il est primordial de bien mentionner à ces relais atteints de francophilie et de colonisabilité que la voie du renouveau national entreprise depuis 2019 dans le sillage de l’édification de la nouvelle Algérie a permis au pays de consolider la pratique démocratique, d’enclencher une dynamique de développement et de diversification de l’économie nationale tout en se redéployant diplomatiquement sur la base d’une approche proactive », a-t-il affirmé.

M. Goudjil a rappelé que l’Algérie a connu, tout au long de la phase qui a suivi les élections présidentielles de décembre 2019, « un certain nombre d’évènements importants, dont le plus marquant était lié à l’organisation du référendum sur la révision constitutionnelle, un événement organisé le 1er novembre 2020, une date hautement symbolique pour le peuple algérien ». Il a relevé, à ce propos, que « le choix du premier novembre n’était pas fortuit, mais découlait de la ferme conviction du président de la République, que le peuple algérien maintient un lien historique et patriotique fort avec le mois de novembre, en raison de son importance historique et son grand symbolisme ».

« Même si certains cercles francophiles d’ici et d’ailleurs disent qu’une « époque tire à sa fin et un cycle se referme » en parlant de l’époque coloniale et de la génération anticoloniale, à ceux-là, nous commencerons par leur dire que les historiens soucieux de respecter la rigueur intellectuelle et morale ne pourront jamais garder la tête froide face aux crimes terribles, à la torture et à la barbarie que la colonisation française a pratiqués en Algérie de 1830 à 1962″.

« La colonisation est un acte de domination et de non-reconnaissance de l’indépendance d’un peuple. Son essence est la négation absolue de l’autre », a souligné M. Goudjil, précisant, à cet égard, que « dénoncer le crime colonial sans cesse n’est pas dû à la rigueur envahissante des émotions, comme peuvent le penser celles ou ceux qui sont atteints de colonisabilité, mais bien au contraire, cela relève d’un devoir de mémoire à l’égard des Chouhadas qui se sont sacrifiés pour la Patrie et d’une responsabilité de faire connaître la vérité historique aux générations post-indépendance d’ici et d’ailleurs ».

Il a souligné l’utilité de faire appel à l’histoire pour « se remémorer plus d’un siècle de colonisation sauvage et barbare menée contre le peuple algérien, et qu’à ce titre, « la certitude temporelle n’effacera guère le sentiment de culpabilité intergénérationnelle liée organiquement et intellectuellement à la France coloniale ».

« L’imaginaire collectif de la nation française sera à jamais attaché au poids de l’histoire coloniale et qui sera porté indéfiniment sur les épaules des générations qui se succèderont, n’en déplaise aux milieux nostalgiques, aux néocolonialistes et ceux qui se nourrissent à ce jour de la francophilie, succédant ainsi aux harkis d’hier », a-t-il enchainé.

Rappelant que « la génération de novembre a eu à combattre sans relâche l’entreprise colonialiste », M. Goudjil a estimé que « la portée de son combat anticolonial et la profondeur des sacrifices consentis constituent certainement et éternellement un héritage symbolique d’une valeur inestimable, se transmettant de génération en génération ».

« En effet, le colonialisme n’est pas une fiction, mais une réalité criminelle. C’est un crime contre l’humanité. Les crimes, les atrocités en relation avec le colonialisme, ont été innombrables, mais il n’est jamais vain de réclamer justice pour des actes commis depuis longtemps car ils sont imprescriptibles », a-t-il encore martelé.

A ce titre, M. Goudjil a rendu hommage au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a approuvé l’officialisation du 8 mai de chaque année comme Journée nationale de la mémoire pour raviver la mémoire nationale et commémorer les massacres du 8 mai 1945, une date qui « contribue sans aucun doute a préserver la mémoire nationale qui est la soupape de notre unité nationale ».

Il a également salué la décision du président de la République d’instituer le 4 août, Journée nationale de l’Armée nationale populaire (ANP), « en reconnaissance des efforts consentis par l’ANP, digne et fière héritière de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN), pour défendre farouchement le pays et, en guise de gratitude, pour l’apport remarquable de l’institution militaire dans le processus d’édification nationale, de préservation de l’unité nationale et de la défense de la souveraineté nationale ».

Le président du Conseil de la Nation a relevé que « cette fidélité à notre Révolution et notre histoire en général n’a pas empêché le pays de subir une transformation radicale incarnant le changement et l’avancée vers la nouvelle République ».

« En tout état de cause, le devoir de mémoire, l’obligation de se rappeler les crimes du colonialisme, les condamner sans relâche et garder des liens forts avec notre histoire millénaire n’empêchera pas l’Algérie de s’intégrer dans l’ère numérique et de s’engager souverainement sur la voie du développement multidimensionnel qu’elle connait depuis son indépendance à ce jour », a-t-il conclu.

APS