Pêche: campagne d’évaluation des ressources halieutiques démersales pour l’année 2024

Pêche: campagne d’évaluation des ressources halieutiques démersales pour l’année 2024

ALGER – Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani a donné, mardi au port d’Alger, le coup d’envoi de la campagne d’évaluation des ressources halieutiques démersales le long des côtes algériennes pour l’année en cours, intitulée « ALDEM 2024 », visant à étudier et à suivre le stock des ressources biologiques marines sur les côtes nationales.

Le ministre a précisé que cette campagne, menée par le navire scientifique « Grine Belkacem », s’étalera sur 30 jours au large de la mer, avec la participation d’un staff composé de 13 chercheurs spécialisés en sciences de la mer, relevant du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA), et ce pour étudier plus de 40 espèces halieutiques à travers près de 80 opérations de pêche à l’aide de chaluts, sur une profondeur entre 20 et 800 mètres.

Cette opération vise à évaluer le stock de ressources biologiques et à actualiser les cartes d’existence et de répartition des ressources halieutiques démersales à grande valeur marchande, a ajouté le ministre, relevant qu’elle permettra également aux chercheurs de comprendre les composants démographiques des ressources biologiques marines et leur répartition dans les différentes zones de pêche, ainsi que de connaitre le stock biologique de poissons, crustacés et mollusques existant dans les eaux nationales.

Les résultats de ce travail, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de recherche scientifique du secteur, permettront de formuler des recommandations scientifiques pour une meilleure gestion, protection et préservation des ressources animales marines, a souligné M. Badani.

Les résultats attendus, selon le ministre, comprennent principalement le calcul des indicateurs d’abondance des poissons démersaux ciblés en fonction de la zone géographique et de la profondeur, la fourniture d’informations sur les données de température de l’eau et de salinité, la collecte d’observations nécessaires sur les mammifères marins, ainsi que l’estimation qualitative et quantitative des déchets totaux.

En outre, cette campagne constituera une occasion pour mener d’autres recherches sur les « causes du manque notable observé par les pêcheurs ces derniers mois concernant les quantités de petits poissons pélagiques, notamment la sardine, ce qui a impacté son prix », a expliqué le ministre soulignant que ce « manque a également été enregistré dans certains pays voisins ».

Relevant que les résultats de cette opération seront annoncés lors d’une journée d’étude organisée par le ministère avec la participation des secteurs concernés pour présenter des recommandations qui seront mises en œuvre pour la préservation de la richesse halieutique, le ministre a indiqué que cette campagne sera suivie d’une autre visant à explorer de nouvelles zones pour les opérations de pêche.

La campagne d’évaluation des ressources halieutiques démersales est soumise au protocole d’étude « MEDITS » en vigueur dans tous les pays du bassin méditerranéen, ce qui permet l’unification des résultats et leur examen dans le cadre de la coopération internationale avec des organisations régionales telles que la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM), relevant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Par ailleurs, dans une déclaration à la presse en marge de cet événement, M. Badani a révélé que son département visait l’élevage de 18 millions de jeunes poissons au cours du second semestre de l’année en cours, portant le total à environ 35 millions d’ici fin 2024, ce qui permettra d’introduire 10.000 tonnes de ces poissons sur les marchés algériens l’année prochaine.

Le ministre a expliqué, dans ce sens, qu’au cours du premier semestre, près de 17 millions de jeunes poissons (dorade royale et loup de mer) ont été relâchés dans 59 cages flottantes, soulignant que l’opération permettra de créer un équilibre entre l’offre et la demande sur le marché national et d’atteindre l’abondance de poissons.

Pour ce qui est de l’aquaculture en eau douce, le ministère vise l’élevage de 1,2 million de jeunes poissons au cours du deuxième semestre de 2024, après l’élevage de plus de 1,8 million de jeunes tilapias dans les bassins aquacoles et les bassins d’irrigation agricole au cours des six premiers mois de l’année en cours.

aps

Tous les feux de forêts éteints à l’échelle nationale

Tous les feux de forêts éteints à l’échelle nationale

Les 28 feux de forêts déclenchés durant le week-end dernier à travers le pays ont été tous éteints et l’opération de surveillance garde se poursuit, annonce ce mardi la Direction générale de la Protection civile (DGPC).

Selon la même source, « les équipements opérationnels ont été conservés dans des lieux sensibles par mesure de précaution ».

Représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité: l’Algérie plaide pour redresser le tort historique infligé au continent

Représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité: l’Algérie plaide pour redresser le tort historique infligé au continent

NEW YORK – Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Lounès Magramane, a réitéré, lundi à New York, la conviction de l’Algérie quant au besoin du Conseil de sécurité de l’ONU, aujourd’hui, de la voix africaine, appelant à la nécessité de redresser le tort historique infligé au continent qui manque d’une représentation efficiente au Conseil.

Magramane s’exprimait lors de sa participation à un débat de haut niveau au Conseil de sécurité de l’ONU intitulé « Redresser le tort historique et renforcer la représentation efficiente de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies », présidé par le président de la République de Sierra Leone, M. Julius Maada Bio, en sa qualité de président du Conseil de sécurité pour le mois d’août 2024.

A l’entame de son allocution, M. Magramane a transmis les salutations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ainsi que ses meilleurs vœux de succès pour ce débat, à son homologue sierra-léonais, coordonnateur du Comité des dix de l’Union africaine (C10), sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.

Magramane a présenté une analyse de la conjoncture régionale et internationale, lourde de défis et de risques menaçant la paix et la sécurité internationales, face à « une paralysie quasi totale du Conseil de sécurité de l’ONU incapable de mettre un terme ou de freiner, au moins, les politiques du fait accompli et les mesures unilatérales ».

Le continent africain a « tant souffert de cette triste réalité qui s’impose notamment dans la région du Sahel », a-t-il déploré, rappelant dans le même contexte « la souffrance continue du peuple du territoire du Sahara Occidental occupé depuis plus de 50 ans, et la tragédie que vivent nos frères Palestiniens dont la situation s’aggrave, de jour en jour, au vu de la guerre génocidaire menée par les autorités de l’occupation contre le peuple palestinien depuis plus de 10 mois consécutifs, à cause de l’incapacité du Conseil de sécurité à dissuader l’occupant israélien pour ses crimes ».

Magramane a en outre exprimé « la conviction de l’Algérie quant au besoin du Conseil de sécurité aujourd’hui de la voix africaine, la voix de la sagesse, de l’engagement et de la responsabilité », rappelant la position africaine basée sur les principes contenus dans « le Consensus d’Ezulwini » et la « Déclaration de Syrte », étant le seul et principal cadre référentiel.

Par ailleurs, le représentant de l’Algérie a passé en revue dans son allocation les résultats ayant couronné la 11e réunion ministérielle du Comité des dix chefs (C10) d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), abritée par l’Algérie en juin dernier, qui avait appelé à redresser le tort historique infligé au continent africain, étant le seul contient ne jouissant pas de la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité et le moins représenté dans la catégorie des membres non permanant au sein de cet organe.

Les conclusions de cette réunion ont également mis en avant la nécessité de rétablir l’efficacité du Conseil de sécurité et sa capacité à agir face aux risques croissants qui menacent la paix et la sécurité internationales.

Les résultats ont souligné également la nécessité d’inclure toutes les questions relatives aux méthodes de travail du Conseil et le recours au droit de véto, dans la réforme du Conseil de sécurité onusien.

Les membres permanents doivent, quant à eux, afficher expressément leur soutient et leur engagement au processus de réforme en répondant concrètement aux aspirations légitimes du continent Africain.

Le SG du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a réaffirmé l’attachement et l’engagement immuables de l’Algérie à la position africaine commune, ainsi que son engagement, en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, à être une voix sincère au service du continent africain.

Ce débat a vu la participation du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le Président de l’Assemblée générale des Nation-unies Dennis Francis, outre plusieurs autres ministres et hauts responsables.

APS

Magramane tient des rencontres bilatérales à New York

Magramane tient des rencontres bilatérales à New York

NEW YORK- Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Lounès Magramane, a eu, lundi à New York, des entretiens bilatéraux avec le ministre des Relations internationales et de la Coopération de la Namibie, Peya Mushelenga, et le Sous-secrétaire d’Etat parlementaire aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement du Royaume-Uni, Lord Collins of Highbury.

Ces entretiens ont eu lieu en marge de la participation de M. Magramane au débat de haut niveau au Conseil de sécurité sur les moyens de remédier à l’injustice historique et de renforcer la représentation effective de l’Afrique au sein de cet organe des Nations Unies.

Les entretiens avec le ministre namibien des Relations internationales ont porté sur les moyens de développer les relations bilatérales et de les hisser au niveau des relations politiques entre les deux pays.

Les deux parties ont également procéder à un échange de vues sur les principales questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Les entretiens avec Lord Collins of Highbury ont, quant à elles, permis de souligner la nécessité de renforcer la coordination sur l’ensemble des questions internationales d’intérêt commun, y compris au niveau du Conseil de sécurité, et d’œuvrer au renforcement des relations bilatérales dans divers domaines de coopération.

APS

Zitouni évoque avec son homologue nigérien le renforcement des relations commerciales et économiques

Zitouni évoque avec son homologue nigérien le renforcement des relations commerciales et économiques

ALGER – Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, M. Tayeb Zitouni, a reçu, lundi à Alger, le ministre du Commerce et de l’Industrie de la République du Niger, Seydou Asman, avec lequel il a évoqué les moyens de renforcer les relations commerciales et économiques entre les deux pays.

La rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite officielle en Algérie de la délégation de haut niveau de la République du Niger, conduite par le Premier ministre nigérien, ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Mahaman Lamine Zeine.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du ministère du Commerce, M. Zitouni a mis en avant l’importance de sa rencontre avec son homologue nigérien, durant laquelle les deux parties ont exprimé leur détermination à redynamiser les relations commerciales et économiques, et à relancer les projets communs et ce dans le cadre de la mise en œuvre, côté algérien, des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Le ministre a évoqué les partenariats économiques et les manifestations commerciales entre les deux pays, à l’instar de la foire « Assihar », organisée chaque année à Tamanrasset, ainsi que le projet de la zone franche entre l’Algérie et le Niger, dans le cadre de la Zone de libre échange continentale africaine « ZLECAF ».

La rencontre a permis d’évoquer les questions liées « au transport de certaines marchandises à travers le territoire algérien, la route transsaharienne, et le projet de transport du gaz à partir du Nigeria en passant par le Niger et l’Algérie », selon M. Zitouni.

Les discussions ont également porté sur l’organisation de manifestations économiques et de foires conjointes, ajoute M. Zitouni, rappelant que cette année a été marquée par « une forte » participation du Niger à la Foire internationale d’Alger (FIA), en attendant l’organisation de foires permanentes sur les produits algériens au Niger.

De son côté, le ministre nigérien du Commerce et de l’Industrie a déclaré que cette visite en Algérie intervient pour réaffirmer la relation « solide et ancrée unissant le Niger et l’Algérie, pays frère ».

Le ministre nigérien a souligné que ses discussions avec M. Zitouni ont porté essentiellement sur les activités de développement. Il s’est dit « reconnaissant pour l’intérêt particulier porté par le peuple algérien au Niger », tout en exprimant ses remerciements « aux hautes autorités de l’Algérie » pour tous les efforts consentis en faveur des pays de la région.

APS

Arrivée du Premier ministre du Niger à Alger pour une visite officielle

Arrivée du Premier ministre du Niger à Alger pour une visite officielle

ALGER- Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances de la République du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, est arrivé dimanche soir à Alger pour une visite officielle à la tête d’une importante délégation ministérielle, indique un communiqué des services du Premier ministre.

Le Premier ministre nigérien a été accueilli à l’Aéroport international Houari-Boumediene par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, qui était accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, du ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab, du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, M. Tayeb Zitouni, et du Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le Général-Major Mohamed Salah Benbicha, précise le communiqué.

APS

Attaf reçoit l’ambassadeur de Libye à Alger

Attaf reçoit l’ambassadeur de Libye à Alger

 ALGER- Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a reçu, dimanche au siège du ministère, l’ambassadeur de Libye en Algérie, M. Saleh Hemma Mohamed Bagda, à la demande de ce dernier, indique un communiqué du ministère.

La rencontre a été une « occasion de passer en revue les développements préoccupants et peu rassurants en Libye, notamment les opérations de déploiement militaire vers les régions de l’Ouest et du Sud du pays, qui laissent craindre une reprise des hostilités et des affrontements entre les parties libyennes », précise le communiqué.

Le ministre a réitéré, dans ce sens, « la position de l’Algérie et son appel aux frères libyens à faire preuve de sagesse et de retenue, en faisant prévaloir les intérêts vitaux du peuple libyen, loin de toute autre considération », ajoute la même source.

Attaf a plaidé, en outre, pour « la conjugaison de tous les efforts en vue de préserver l’acquis majeur, réalisé dans le cadre du processus politique mené par les Nations unies, à savoir l’arrêt des hostilités entre les belligérants libyens frères, » un acquis, poursuit-il, « qui doit être valorisé, renforcé et servir de base pour aller de l’avant dans la réalisation du règlement pacifique escompté, à l’effet de préserver la sécurité et la stabilité de la Libye et de son voisinage ».

Par ailleurs, le ministre a insisté sur « la mobilisation de toutes les ressources et capacités de la Libye pour réussir rapidement le processus politique dans l’ambition d’unifier les institutions libyennes à travers des élections libres, transparentes et régulières ».

« Le caractère vital et décisif de ces élections contraint tout un chacun à se soumettre aux urnes plutôt que de miser, désespérément, sur une vaine logique de force et de violence, qui ne fait qu’ébranler, davantage, la stabilité de la Libye, prolonger la crise dans ce pays frère, et accentuer le fossé de différends au sein d’une seule nation et entre les enfants d’un Peuple uni », a-t-il poursuivi.

APS

Possibilité de changer l’activité des navires de plaisance en pêche artisanale

Possibilité de changer l’activité des navires de plaisance en pêche artisanale

ALGER – Le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a annoncé, dimanche, dans un communiqué, avoir ouvert la voie, « à titre exceptionnel », aux professionnels de la pêche, désirant changer l’activité de leurs navires de plaisance, en activité de pêche artisanale.

Le ministère a invité, les professionnels, désirant changer l’activité de leurs navires à se présenter auprès des Directions de la Pêche et des Produits halieutiques, pour déposer leurs dossiers, sous réserve de certaines conditions.

Le ministère exige, à cet effet, que longueur du navire de plaisance soit entre 4.80 et 7m. Le navire doit, également, répondre aux normes de sécurité maritime.

Il est, en outre, impératif pour le propriétaire du navire d’être titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle maritime (CAPM), ou un titre équivalent, et d’être adhérent à la chambre de wilaya de la pêche et de l’aquaculture.

Selon la même source, le propriétaire doit être autorisé à utiliser les sites d’échouage ou disposer d’une zone de mouillage fixe au niveau d’un des ports de pêche.

S’agissant du dossier de changement exceptionnel de l’activité du navire, il doit inclure un document attestant de la longueur du navire, une copie du certificat d’aptitude professionnelle maritime au minimum, ou un titre équivalent, ainsi qu’une copie du livret de navigation en cours de validité.

Le dossier requis doit contenir également un document prouvant que le navire répond aux normes de sécurité maritime, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, en sus de la carte d’adhésion à la Chambre de wilaya de la pêche et d’aquaculture et de la carte de circulation du navire pour une durée minimum de 24 mois, pas nécessairement successifs, avant la date de changement d’activité.

Il est exigé également un certificat confirmant l’autorisation d’utilisation du site d’échouage conformément aux dispositions de l’arrêté du 13 décembre 2021, fixant les conditions d’établissement de l’autorisation d’utilisation du site d’échouage, une copie de l’engagement relatif au changement exceptionnel portant signature du concerné et la mention « lu et approuvé », précise le document.

Ce changement intervient « en application de l’instruction ministérielle du 28 juillet 2024, fixant les conditions et modalités de changement de l’activité des navires de plaisance, propriété des professionnels de la pêche, pour l’activité de pêche artisanale (catégorie des petits métiers), comme mesure exceptionnelle », conclut la même source.

APS

L’Algérie atteint la barre de 20 médailles à son palmarès des jeux olympiques

L’Algérie atteint la barre de 20 médailles à son palmarès des jeux olympiques

ALGER – La gymnaste Kaylia Nemour, la boxeuse Imane Khelif, et le demi-fondiste Djamel Sedjati, médaillés aux JO-2024 de Paris, ont permis à l’Algérie d’étoffer son palmarès des Jeux olympiques, en atteignant la barre de 20 médailles (7 or, 4 argent et 9 bronze).

La 15e participation de l’Algérie au rendez-vous olympique lui a permis de signer son grand retour dans le giron international, grâce aux deux distinctions en or remportées par la gymnaste Kaylia Nemour (17 ans) aux barres asymétriques et la boxeuse Imane Khelif (66 kg), en plus de la bronze décrochée par Djamel Sedjati sur le 800 m.

Grâce à Nemour, la gymnastique devient la quatrième discipline pourvoyeuse de médailles pour l’Algérie aux JO, après l’athlétisme (4 or, 3 argent, 3 bronze), la boxe (2 or, 5 bronze), et le judo (2 médailles).

Sevrée de médailles lors de la dernière édition des JO-2020 (reportés à 2021) à Tokyo, l’Algérie a su tirer son épingle du jeu en reprenant sa place parmi le gotha mondial.

En 15 participations aux joutes d’été, dont la première remonte à 1964 au Japon, l’Algérie a décroché ses premières médailles olympiques lors des JO-1984 de Los Angeles, avec les deux médailles de bronze grâce aux pugilistes Mohamed Zaoui (71-75kg) et le défunt Mustapha Moussa (75-81 kg).

Toutefois, le plus grand mérite revient à Hassiba Boulmerka, première athlète algérienne à avoir fait retentir l’hymne national « Kassaman » dans le plus grand rassemblement du sport mondial, lors de la finale du 1500 m du rendez-vous espagnol de Barcelone en 1992.

Toujours à Barcelone, une autre médaille olympique (en bronze) est tombée dans l’escarcelle algérienne grâce à la boxe et le regretté Hocine Soltani, qui montera quatre années plus tard sur la plus haute marche du podium lors des joutes d’Atlanta aux Etats Unis.

Au rendez-vous américain (1996), l’illustre champion olympique et mondial, Noureddine Morceli, a réussi dans sa course favorite (1.500m) à effacer son inattendu échec barcelonais, en décrochant l’or olympique, qui manquait à son riche palmarès. Lors de ces joutes américaines, le boxeur Mohamed Bahari s’est adjugé le bronze de la catégorie poids moyen (75 kg).

La course du 1500 m, qui reste d’ailleurs l’épreuve privilégiée des athlètes algériens, après que Nouria Merah-Benida, eut réalisé l’un des plus grands exploits des JO-2000 de Sydney en s’adjugeant à la surprise générale l’or de la course reine de l’athlétisme, imitée 12 ans plus tard par Taoufik Makhloufi aux JO-2012 de Londres.

Athlète algérien le plus médaillé de l’histoire (1 or, 2 argent), Makhloufi parviendra à décrocher deux nouvelles breloques d’argent lors des JO-2016 à Rio de Janeiro au Brésil sur les courses du 1500 m et du 800 m.

Les autres médailles de l’athlétisme et de la boxe ont été décrochées lors des JO-2000 à Sydney par Ali Said-Sief (argent, 5000 m), Aissa Djabir Said-Guerni (bronze, 800 m), l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad (bronze, saut en hauteur) et Mohamed Allalou (bronze, super légers).

Le judo est la 3e discipline porteuse de médailles aux JO grâce à l’argent d’Amar Benikhlef (-90 kg) et au bronze de Soraya Haddad (-52 kg), et qui restent les seuls médaillés de l’édition olympique de Pékin (2008).

Pour rappel, l’Algérie était représentée par 46 athlètes aux Jeux de Paris dans 15 disciplines.

 

Les médailles algériennes après les joutes de Paris

 

Le palmarès des médailles algériennes, après 15 participations aux Jeux olympiques d’été, et à l’issue des JO-2024 de Paris disputés du 26 juillet au 11 août.

L’Algérie a remporté un total de 20 médailles (7 or, 4 argent et 9 bronze).

 

PAR DISCIPLINES:

 

Athlétisme (10 médailles): 4 or, 3 argent, 3 bronze

Boxe (7 médailles)           : 2 or, 5 bronze

Judo (2 médailles)            : 1 argent, 1 bronze

Gymnastique (1 médaille): 1 or

 

Total (20 médailles): 7 or , 4 argent, 9 bronze

 

PAR ATHLETES:

 

MEDAILLES D’OR (7):

Hassiba Boulmerka: athlétisme (1500 m), Barcelone 1992

Nourredine Morceli: athlétisme (1500 m), Atlanta 1996

Hocine Soltani: boxe (57-60 kg), Atlanta 1996

Nouria Merah-Benida: athlétisme (1500 m), Sydney 2000

Taoufik Makhloufi: athlétisme (1500 m), Londres 2012

Kaylia Nemour: gymnastique (barres asymétriques), Paris 2024

Imane Khelif: boxe (66 kg), Paris 2024

 

MEDAILLES D’ARGENT (4):

Ali Saidi-Sief: athlétisme 5000m, Sydney 2000

Amar Benikhlef: judo (-90 kg), Pékin 2008

Taoufik Makhloufi: athlétisme (800 m, 1500 m), Rio 2016

 

MEDAILLES DE BRONZE (9):

Mohamed Zaoui: boxe (71-75kg), Los Angeles 1984

Mustapha Moussa: boxe (75-81 kg), Los Angeles 1984

Hocine Soltani: boxe (54-57 kg), Barcelone 1992

Mohamed Bahari: boxe (71-75kg), Atlanta 1996

Djabir Said Guerni: athlétisme (800 m), Sydney 2000

Abderrahmane Hammad: athlétisme (saut en hauteur), Sydney 2000

Mohamed Allalou: boxe (60-63.5 kg), Sydney 2000

Soraya Haddad: judo (-52 kg), Pékin 2008.

Djamel Sedjati: athlétisme (800 m), Paris 2024.

APS

L’artiste-peintre « Hakou » expose ses œuvres à Alger, dédiées à la richesse du patrimoine culturel algérien

L’artiste-peintre « Hakou » expose ses œuvres à Alger, dédiées à la richesse du patrimoine culturel algérien

ALGER- L’artiste-peintre « Hakou » expose ses œuvres à Alger, fruit d’une créativité foisonnante et d’un geste mûri, qu’il présente en trois thématiques dédiées à la richesse et la diversité du patrimoine culturel algérien.         

Visible jusqu’au 31 août, à la « Galerie Guessoum » (Hydra), dirigée avec une passion de maître par l’expert en Antiquité, la décoration artistique et l’Art nouveau, Djaâfar Guessoum, l’exposition compte une cinquantaine d’œuvres sans titres, déclinées sous les intitulés, du « Signe », de la « Calligraphie », et de la « Femme nord-africaine et nomade ».

Ainsi, le visiteur est embarqué d’entrée, dans l’univers prolifique de l’artiste qui invite à une belle randonnée onirique, où les courants artistiques « se croisent », explique-t-il, entre « abstrait, expressionnisme et figuratif », entre autres, préférant, pour se résumer, parler d’ »Ecole allemande » et de « Fauvisme » (mouvement pictural né au début du 20e siècle).

Véritable défenseur du patrimoine culturel algérien, Hakou, « poète et philosophe des formes et des couleurs », de l’avis d’un visiteur, restitue l’identité nationale, à travers une vingtaine de portraits dédiés à la « Femme nord-africaine et nomade » et une trentaine d’autres à la calligraphie « maghrébine », et aux signes « berbères », à l’instar de la toile représentant le « Tifinagh » (alphabet amazigh).

Utilisant plusieurs techniques de peinture, mixte, aquarelle, à la gouache, à l’huile et acrylique, l’artiste déploie essentiellement ses œuvres dans des formats dits « raisin » (50 cm x 65 cm) ou « cavalier » (46 cm x 62 cm), offrant à l’authenticité toute sa splendeur et ses élans esthétiques, par l’utilisation des « couleurs chaudes » (le jaune, l’orange et le rouge).

« Dans une réflexion totalement abstraite, j’essaye de montrer la profondeur historique et anthropologique des signes berbères et de la calligraphie maghrébine en mettant en valeur leurs aspects civilisationels, car représentant le savoir et l’ancestralité « , explique l’artiste, avant d’ajouter que ce qu’il propose en fait, pour la calligraphie notamment, répond à l’appellation d’ »El Houroufia » (utilisation de la lettre dans un univers abstrait).

Né en 1965 à Ain Fekroun dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, l’artiste-plasticien, peintre et calligraphe, « Hakou », Abdelhaq Djellab de son vrai nom, est devenu au fil des années, une figure incontournable du paysage culturel algérien.

Il a forgé son parcours sur « une éducation artistique solide et diversifiée », d’abord en 1987, à l’Ecole supérieure des Cadres de la Jeunesse à Constantine, puis en 1991, à l’Ecole supérieure des Beaux-arts d’Alger.

Hakou compte à son actif plusieurs expositions en Algérie et à l’étranger, notamment en, Tunisie, Brésil, Portugal, Belgique, France, Liban, Egypte et Inde.

APS