Décès de Mohamed Abdelatif Belkaïd Cheikh de la Zaouïa Belkaïdia El Hebria : le président de la République présente ses condoléances

Décès de Mohamed Abdelatif Belkaïd Cheikh de la Zaouïa Belkaïdia El Hebria : le président de la République présente ses condoléances

ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présenté, mercredi, ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux disciples du Cheikh Mohamed Abdellatif Belkaïd Al Idrissi Al Hassani, Cheikh de la Zaouïa Belkaïdia El Hebria, décédé à l’âge de 88 ans.

« Au nom d’Allah le Clément et le Miséricordieux, il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d’entre eux ont atteint leur fin, et d’autres attendent encore, et ils n’ont dévié aucunement dans leur engagement. L’Algérie a perdu aujourd’hui l’éminent Cheikh, le savant Mohamed Abdellatif Belkaïd Al Idrissi Al Hassani, serviteur du soufisme et imam des savants, Cheikh de la Zaouïa Belkaïdia El Hebria, rempart du Saint Coran et phare du savoir sacré », a écrit le président de la République dans son message de condoléances.

« En faisant ses adieux à notre regretté érudit, le peuple algérien rend hommage à un imam éducateur, enseignant et guide sur la voie de notre bien-aimé prophète Mohammed (QSSSL). Il a consacré sa vie au service de la religion et de la patrie, préservant le référent religieux national. Les Dourous Mohammadia qu’il a institués il y a deux décennies, témoignent du rôle prépondérant des zaouïas en Algérie, devenues des lieux de pèlerinage pour les savants et le phare de la modération et de la tolérance », a-t-il ajouté.

« En cette douloureuse épreuve, je présente à sa famille, à ses proches, à ses disciples en Algérie et dans de nombreux pays à travers le monde, mes plus sincères condoléances en les assurant de ma profonde sympathie, priant Dieu Tout Puissant de l’accueillir en Son vaste paradis aux côtés des croyants et des pieux. +O toi âme apaisée retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée, entre donc parmi Mes serviteurs et entre dans Mon paradis ».

APS

Président de la République: les nouvelles usines de dessalement, une fierté pour l’Algérie victorieuse

Président de la République: les nouvelles usines de dessalement, une fierté pour l’Algérie victorieuse

El TARF – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, mercredi dans la wilaya d’El Tarf que les usines géantes de dessalement réalisées récemment dans les wilayas d’Oran, Tipasa, El Tarf, Boumerdes et Béjaïa, sont une fierté pour l’Algérie victorieuse.

Dans une allocution prononcée après avoir écouté un exposé sur le déroulement des travaux de réalisation de l’usine de dessalement « Koudiet Eddraouche » dans la wilaya d’El Tarf, qu’il a inaugurée, le président de la République a déclaré: « Je remercie tous les travailleurs, cadres et responsables pour leur mérite dans la réalisation de ces mégaprojets, dont messieurs le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables et le ministre de l’Hydraulique, et le PDG de Sonatrach et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la concrétisation de ces grands projets ».

Le président de la République a affirmé que ces mégaprojets sont « somme toute, un honneur pour l’Algérie victorieuse. J’espère que nous compléterons ce programme en inaugurant l’usine de dessalement de Cap Djinet à Boumerdès et une autre à Bejaia, et on aura finalisé tout le projet de l’extrême Ouest à l’extrême Est en passant par le centre » du pays.

Il a souligné que « ces grands projets resteront dans l’histoire », ajoutant « sans exagération, l’on trouve rarement de tels programmes dans d’autres pays, ni en termes de ressources financières, ni de cette envergure. Je suis très fier de la cohésion et de la complémentarité entre les cadres et les travailleurs qui ont travaillé dans des conditions difficiles certes mais dans une coordination parfaite ».

Le président de la République a exprimé son espoir de « voir notre pays concrétiser d’autres grands projets de développement ».

Ont assisté à la cérémonie d’inauguration de ce projet stratégique, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, M. Mohamed Arkab, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, et le ministre de l’Hydraulique, M. Taha Derbal, ainsi que les responsables des entreprises nationales chargées de la réalisation et les autorités locales et militaires de la wilaya d’El Tarf.

Réalisée par des compétences algériennes et des moyens technologiques, cette usine dispose d’une capacité de production de 300.000 mètres cubes/jour, soit 300 millions de litres/jour, permettant d’alimenter en eau potable les populations des wilayas d’El Tarf, d’Annaba, de Skikda et de Guelma.

APS

Le président de la République annonce de nouveaux projets de dessalement en 2026

Le président de la République annonce de nouveaux projets de dessalement en 2026

EL TARF – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, mercredi dans la wilaya d’El Tarf, le lancement en 2026 de nouveaux projets de dessalement de l’eau de mer.

En marge de l’inauguration de l’usine de dessalement « Koudiet Eddraouche » d’une capacité de production de 300.000 m3/jour, le président de la République a précisé que « 5 ou 6 nouveaux projets de dessalement d’eau de mer seront lancés en 2026 pour arriver à un taux de couverture de 62% hors nappe phréatique ».

APS

Le groupe A3+ du Conseil de sécurité réitère son appel à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel au Soudan

Le groupe A3+ du Conseil de sécurité réitère son appel à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel au Soudan

NEWYORK (Nations unies)- Le groupe « A3+ » au Conseil de sécurité a réitéré, mercredi, son appel à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel au Soudan, exprimant son inquiétude face à l’annonce des dirigeants des « Forces de soutien rapide (FSR) » et d’autres groupes politiques concernant l’établissement d’une « autorité parallèle » dans le pays. 

S’exprimant au nom du groupe A3+ (Algérie, Somalie, Sierra Leone et Guyana), M. Toufik Laid Koudri, membre de la mission permanente de l’Algérie auprès des Nations unies, a déclaré, lors d’une réunion d’information ouverte sur la situation au Soudan que les derniers développements politiques dans ce pays sont « une source de grande préoccupation », renouvelant l’appel du groupe à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel afin d’asseoir les bases d’un processus de paix global et véritable, dirigé et contrôlé par les Soudanais eux-mêmes, et reflétant leurs aspirations.

Koudri a ainsi réitéré l’appel du Secrétaire général des Nations unies à toutes les parties pour respecter le cessez-le-feu pendant le mois sacré du Ramadhan.

Le groupe « A3+ » a réaffirmé son soutien au processus diplomatique pour le règlement du conflit, englobant la nécessité d’un cadre inclusif de dialogue entre les parties soudanaises. A cet égard, le groupe a salué la feuille de route de transition annoncée par le gouvernement soudanais, qui prévoit notamment la formation d’un gouvernement civil dirigé par une personnalité technocrate.

Le groupe a également souhaité que « la mise en œuvre de cette feuille de route puisse inclure tous les acteurs soudanais, y compris les femmes et les jeunes, pour répondre à l’exigence essentielle d’inclusion et de participation ».

Dans le même contexte, le groupe a souligné l’importance de coordonner les initiatives diplomatiques tout en maintenant le rôle central de l’Union africaine et des Nations unies. Il a également insisté sur la nécessité d’une cohésion au sein du Conseil de sécurité, aujourd’hui plus que jamais, afin de transmettre un message clair tenant compte des développements sur le terrain, tout en respectant la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan.

Par ailleurs, le groupe « A3+ » a exprimé sa préoccupation quant à la décision des dirigeants des forces de soutien rapide, prise conjointement avec d’autres groupes politiques, pour la création d’une autorité parallèle au Soudan, qualifiant cette démarche de « dangereuse, à même d’induire davantage de divisions au Soudan et de saper les efforts consentis actuellement pour la paix et le dialogue ».

Il a également appelé à renoncer à cette action, exhortant les forces de soutien rapide et leurs alliés à placer l’unité du Soudan et son intérêt national au-dessus de toute considération.

Le Groupe A3+ a en outre fait part de son inquiétude concernant « les ingérences étrangères » qui, a-t-il dit, « constituent toujours un défi périlleux dans la quête d’une solution pérenne pour le conflit au Soudan », renouvelant son appel à une condamnation claire et ferme de ces ingérences, et au respect strict des clauses du régime de sanctions en vigueur et l’embargo sur les armes au Darfour.

Pour ce qui est des effets de la guerre dévastatrice au Soudan, M. Koudri a qualifié l’ampleur des pertes humaines de sans précédent, soulignant que « le nombre des déportés soudanais, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, est effarant, sans parler de la propagation alarmante, du choléra au sud du pays, qui nécessite un soutien international afin d’appuyer les efforts des autorités nationales ».

A ce propos, il a évoqué la situation humanitaire complexe, exacerbée par les attaques récurrentes menées par « les forces de soutien rapide » contre les civiles à la ville assiégée d’El Fasher, et le camp de Zamzam, où a été enregistré un seuil alarmant de malnutrition aigue, insistant sur le respect impératif, par toutes les parties de la loi internationale, y compris le Droit international humanitaire et les principes des droits humains.

APS

Allocation de solidarité du mois de Ramadhan: achèvement de l’opération de versement dans toutes les communes du pays

Allocation de solidarité du mois de Ramadhan: achèvement de l’opération de versement dans toutes les communes du pays

ALGER- Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a annoncé, mercredi dans un communiqué, l’achèvement de l’opération de versement de l’allocation de solidarité du mois de Ramadhan sur les comptes CCP des bénéficiaires dans toutes les communes du pays, et ce conformément aux délais impartis.

« Le ministère porte à la connaissance de tous les citoyens et citoyennes remplissant les conditions requises pour bénéficier de l’allocation de solidarité du mois de Ramadhan, fixée à 10.000 DA, que l’opération de versement de cette aide a été effectuée sur les comptes CCP au niveau de toutes les communes du pays, conformément aux délais fixés par les autorités publiques ».

Pour ce faire, ajoute le communiqué, « les services centraux du ministère, en coordination avec les services des communes et des wilayas, ainsi que les différents secteurs ministériels concernés par l’opération, ont mobilisé les ressources financières nécessaires pour couvrir toutes les listes des inscrits au niveau de toutes les communes du territoire national. Il s’agit de l’enveloppe financière allouée par le budget de l’Etat, ainsi que les affectations allouées dans le cadre des budgets des communes et des wilayas, outre la contribution du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme ».

A noter que « les listes des bénéficiaires ont été fixées après assainissement des listes conformément aux résultats des enquêtes sociales et de terrain, et au croisement des données avec les différents organismes et administrations concernés », conclut la même source.

 

Affaire du match face au RS Berkane: le TAS donne gain de cause à l’USMA et annule la décision de la CAF

Affaire du match face au RS Berkane: le TAS donne gain de cause à l’USMA et annule la décision de la CAF

ALGER – Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne, a rendu son verdict ce mercredi, dans l’affaire du maillot du RS Berkane, donnant gain de cause à l’USM Alger, a annoncé le club pensionnaire de Ligue 1 Mobilis de football, dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.

 » Le Tribunal du TAS a décidé d’annuler la décision initiale prise par la Confédération africaine de football (CAF), qui autorisait le maillot de RS Berkane, arborant un symbole politique, en violation des règlements de l’instance africaine. Cette dernière impose la séparation entre la politique et le sport. Ce verdict est une victoire pour les principes de neutralité du sport et le respect des règlements, et confirme l’importance pour les clubs de respecter les règles régissant la compétition », indique la même source.

L’affaire remonte à la précédente édition de la Coupe de la Confédération. Le club algérois avait refusé de jouer la seconde manche des demi-finales, en déplacement, devant un adversaire qui continuait d’arborer sur son maillot une carte du Maroc incluant les territoires occupés du Sahara occidental. En agissant de la sorte, les Marocains avaient bafoué toutes les règles du sport, qui interdisent tout message ou slogan à caractère politique ou religieux.

Lors du match aller, qui devait se jouer au stade olympique du 5-Juillet d’Alger, les joueurs du club marocain avaient refusé d’entrer sur le terrain, malgré la présence des joueurs de l’USMA.

Suite à la décision de la CAF de déclarer le RS Berkane vainqueur à l’aller par forfait 3-0 et de maintenir le match retour, l’USM Alger avait décidé de saisir le Tribunal arbitral sportif (TAS), se basant dans sa requête sur les règlements de la CAF et ceux de la FIFA, qui interdisent formellement l’usage des messages politiques ou religieux dans les rencontres de football.

 » La décision du TAS, reflète la force et le professionnalisme de la direction de l’USMA dans la défense des intérêts du club, et montre sa détermination continuelle à garantir le respect des règlements, et la défense des intérêts du club dans toutes les compétitions. Cela confirme en outre, la justesse de notre position juridique. L’USMA tient aux principes de l’éthique, de la neutralité, et le respect des règlements, et continuera à œuvrer avec détermination, pour préserver sa place dans le gotha du football africain », conclut le communiqué de l’USMA.

Pour rappel, la Fédération algérienne de football (FAF) et l’USMA, avaient introduit le 2 mai 2024, un dossier au niveau du TAS de Lausanne, pour annuler la décision de la CAF, qui considérait le représentant algérien comme perdant (3-0) à l’aller.

Dans la loi 4 du football relatif à l’équipement des joueurs, « l’équipement ne doit présenter aucun slogan, inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel. Les joueurs ne sont pas autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux, personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas d’infraction, le joueur et/ou l’équipe sera sanctionnée par l’organisateur de la compétition, par la fédération nationale ou par la Fédération internationale (FIFA) ».

Selon l’article 50 de la Charte olympique (alinéa 2), « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».

 

L’Algérie exprime son étonnement face à des mesures de restrictions de circulation et d’accès au territoire français

L’Algérie exprime son étonnement face à des mesures de restrictions de circulation et d’accès au territoire français

ALGER – L’Algérie a exprimé sa surprise et son étonnement face à des mesures de restriction de circulation et d’accès au territoire français prises par le gouvernement français à l’encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas, indique mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

« Le Ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a fait état de mesures de restriction de circulation et d’accès au territoire français prises à l’encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas », lit-on dans le communiqué.

« Le Gouvernement algérien exprime sa surprise et son étonnement quant à cette annonce dont il n’a été aucunement informé comme le commandent les dispositions de l’article 8 de l’accord algéro-français en matière d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service », ajoute la même source, précisant que les autorités algériennes « n’ont aucune connaissance de pareilles mesures restrictives à l’exception de deux cas précis intervenus sur la période récente ».

« Le premier cas, sur demande d’explications algérienne, a fait l’objet d’expression de regrets de la part des autorités françaises et a été qualifié d’incident malheureux dû à une rupture dans la chaîne de commandement. Le deuxième cas intervenu très récemment fait l’objet actuellement d’une même demande d’explications adressée aux autorités françaises », souligne également le texte du ministère.

L’annonce de ces mesures dont l’Etat algérien « n’a pas été informé s’inscrit dans la longue liste des provocations, des intimidations et des menaces dirigées contre l’Algérie. Celles-ci sont de nul effet sur notre pays qui n’y cèdera pas. Toute mesure attentatoire à ses intérêts fera l’objet de mesures réciproques, strictes et immédiates ».

« L’Algérie est manifestement devenue l’enjeu de querelles politiques intra françaises où tous les coups bas politiciens sont permis dans le cadre d’une compétition, dont l’extrême droite est l’instigateur, le référant et le donneur d’ordres. Cette dynamique qui entraine dans son sillage, non seulement des forces politiques françaises, mais également des membres du gouvernement français, peut avoir des conséquences incalculables sur la relation algéro-française dans toutes ses dimensions », conclut le communiqué.

APS

Rebiga tient des rencontres avec plusieurs ministres et responsables nicaraguayens à Managua

Rebiga tient des rencontres avec plusieurs ministres et responsables nicaraguayens à Managua

ALGER – Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga, qui a été chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de participer, à Managua, à la cérémonie d’investiture du Commandant en chef de l’Armée du Nicaragua, a eu des rencontres avec plusieurs ministres et responsables nicaraguayens qui ont porté sur les moyens de renforcer les relations bilatérales au service des intérêts communs des deux peuples, indique un communiqué du ministère.

« Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de représenter l’Algérie à la cérémonie d’investiture du Commandant en chef de l’Armée du Nicaragua, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga, a eu des rencontres avec le président de l’Assemblée nationale du Nicaragua, M. Gustavo Porras Cortés, qui était accompagné du président et des membres du Groupe d’amitié parlementaire Nicaragua-Algérie, le ministre des Relations extérieures du Nicaragua, M. Valdrack Ludwing Jaentschke Whitaker, et la ministre de l’Intérieur, Mme Maria Amélia Coronel », précise le communiqué rendu public mardi.

Ces rencontres ont été l’occasion de rappeler les relations historiques d’amitié et de solidarité entre les deux pays, qui ont vocation à « renforcer et élargir les perspectives de coopération commune au service des intérêts communs des peuples algérien et nicaraguayen », ajoute la même source.

Les rencontres ont également permis de passer en revue et de valoriser la dynamique positive des relations bilatérales, notamment suite à l’ouverture, en 2024, d’ambassades à Managua et à Alger, en application de la décision des dirigeants des deux pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et le président de la République du Nicaragua, M. Daniel Ortega, et la coprésidente, Mme Rosario Murillo.

Aussi, ces rencontres ont permis de mettre en avant « les positions constantes de l’Algérie et du Nicaragua en faveur des causes justes dans le monde », notamment la lutte des peuples frères en Palestine et au Sahara occidental pour la liberté et l’autodétermination.

Ces rencontres se sont déroulées en présence de l’ambassadeur d’Algérie auprès de la République du Nicaragua, M. Ali Menguellati, et de l’Inspecteur général des services à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), le Contrôleur général de police Hadj Said Arezki.

APS

Arkab examine avec le MAE nigérien les moyens de renforcer la coopération énergétique

Arkab examine avec le MAE nigérien les moyens de renforcer la coopération énergétique

ALGER – Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a reçu, mardi à Alger, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur de la République du Niger, M. Bakary Yaou Sangaré, avec lequel il a examiné les voies et moyens de développer et de renforcer la coopération bilatérale, indique un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du ministère, en présence de ses cadres et de l’ambassadeur du Niger auprès de l’Algérie, les deux parties ont évoqué « les relations fraternelles et historiques entre les deux pays, ainsi que les moyens de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’énergie et des hydrocarbures », selon le communiqué.

Les deux parties ont également examiné « les derniers développements liés aux projets communs, dont les projets de recherche, de prospection, et d’exploitation des hydrocarbures, les projets de raffinage, de pétrochimie, et de commercialisation et de distribution des produits pétroliers, ainsi que les futurs projets relatifs à la production, au transport et à la distribution de l’électricité au Niger », selon la même source.

La rencontre a également permis de discuter de l’état d’avancement du projet du Gazoduc transsaharien, tout en mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre les réunions de coordination entre les parties concernées, en sus du suivi de la mise en œuvre des décisions prises lors des précédentes rencontres tripartites entre les ministres chargés des hydrocarbures de l’Algérie, du Niger et du Nigeria, dont la dernière a eu lieu à Alger ».

A cette occasion, M. Arkab a réitéré « l’engagement de l’Algérie à poursuivre son soutien aux frères nigériens, notamment dans le domaine de l’énergie et de l’industrie pétrolière », soulignant, par là même, l’importance du transfert des expertises algériennes, et de l’élaboration de programmes de formation au profit des compétences nigériennes, et évoquant les possibilités de coopération dans le secteur des mines et des études géologiques, étant un domaine prometteur pour le renforcement du partenariat entre les deux pays.

De son côté, M. Sangaré s’est dit satisfait de « la coopération étroite entre les deux pays », se félicitant « du soutien technique fourni par Sonatrach et Sonelgaz au Niger, lequel constitue un facteur-clé dans la réalisation des objectifs communs ».

Il a également souligné « l’importance des programmes de formation dispensés dans les instituts algériens, visant à mettre à niveau et à qualifier les équipes de cadres et de techniciens nigériens dans les domaines des hydrocarbures et de l’électricité, en vue de renforcer les capacités du Niger dans ces secteur vitaux ».

Le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables a souligné que cette rencontre vient confirmer « la volonté commune de l’Algérie et du Niger de renforcer la coopération énergétique et l’investissement, au mieux des intérêts stratégiques des deux pays, et de consolider le partenariat économique et le développement dans la région ».

APS

L’Algérie ne ménagera aucun effort pour contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité internationales

L’Algérie ne ménagera aucun effort pour contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité internationales

GENEVE- Le Secrétaire général (SG) du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Lounès Magramane, a réitéré, mardi depuis Genève, l’engagement de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité internationales, et à la prévention des conflits armés et des foyers de tension. 

S’exprimant lors de la conférence de haut niveau sur le désarmement qui se tient à Genève, M. Magramane a déclaré que l’Algérie, tout en s’acquittant de ses responsabilités en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2024-2025, « s’engage à ne ménager aucun effort pour contribuer aux efforts internationaux visant à maintenir la paix et la sécurité, et à mettre fin aux conflits armés et aux foyers de tension qui, malheureusement, continuent de coûter la vie à des milliers d’innocents ».

Il a réitéré, dans ce sens, l’appel de l’Algérie à tous les acteurs de la communauté internationale pour redoubler d’efforts afin de consacrer davantage l’approche multilatérale dans la gestion des relations internationales, en vue de « surmonter les tensions actuelles et de favoriser des solutions pacifiques et négociées aux conflits, plutôt que de recourir à la force », en évoquant l’agression sioniste contre la bande de Ghaza.

Exprimant le soutien de la délégation algérienne au nouvel agenda pour la paix de 2023 présentée par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, M. Magramane a souligné la nécessité de concrétiser les recommandations contenues dans « le pacte du Sommet de l’avenir », dans son volet relatif au désarmement.

Il a également rappelé le soutien de l’Algérie, qui a déjà présidé le Comité du désarmement en 1979 avant sa transformation en Conférence du désarmement, aux efforts visant à redynamiser le mandat de cette conférence, précisant que l’Algérie « aspire à intensifier les efforts communs pour relancer cet espace de négociation à l’effet de préserver sa crédibilité, notamment à travers la reprise des travaux thématiques et la mise en place d’instruments juridiques internationaux contraignants, en particulier en ce qui concerne le désarmement nucléaire, qui demeure une priorité absolue ».

Face à cette situation passive que connait le désarmement et à l’échec de la 10e conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires à adopter son document final, ce qui constitue « une grande déception au vu du besoin urgent de résultats concrets », l’Algérie a appelé à réunir toutes les conditions nécessaires à la tenue et au succès de la 4e session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies dédiée aux questions de désarmement, afin de dépasser l’impasse actuelle.

Magramane a saisi cette occasion pour rappeler que l’Algérie, convaincue de la priorité absolue du désarmement nucléaire, a participé au processus de rédaction et d’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, et a été parmi les premiers pays à le signer, soulignant ainsi que le seul moyen de garantir le non-recours aux armes nucléaires est de les interdire voire les éliminer.

Cette conviction se renforce de plus en plus en Algérie « ayant souffert et souffre encore des graves conséquences humaines et environnementales causées par les explosions nucléaires menées par le colonisateur français sur notre sol, où de vastes zones du désert algérien demeurent en proie aux effets de ces explosions, dont des maladies graves et des handicaps, au moment où la puissance coloniale ne s’est même pas donnée la peine de nettoyer les déchets résultant de ces expériences, sans pour autant parler du black-out imposé en s’abstenant de fournir toute information précise sur leurs lieux ou encore l’étendue de leur impact ».

Ainsi, l’Algérie a réitéré son appel à la partie responsable de ces essais nucléaires à « assumer pleinement ses responsabilités internationales en prenant à sa charge les frais de réhabilitation des sites des essais nucléaires et de leur nettoyage des déchets nucléaires toxiques ainsi que l’indemnisation des victimes (…) ».

Pour la souffrance humaine endurée par l’Algérie, M. Magramane a salué « les efforts nationaux qui ont abouti à l’élimination des mines antipersonnel héritées de la période coloniale, ainsi que la prise en charge totale des victimes et des ayants-droit, conformément à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel ».

Il a également rappelé que dans le cadre du programme des Nations unies de Bourses sur le désarmement, l’Algérie a accueilli l’année dernière nombre de jeunes diplomates qui ont pu, lors de leur visite en Algérie, le seul pays africain contribuant à ce programme, s’enquérir de près du rôle actif qu’elle joue dans le domaine de désarmement et de sa contribution en la matière aux niveaux régional et international.

APS