L’entreprise Tonic exporte plus de 95.000 unités de cartons ondulés vers la Mauritanie

L’entreprise Tonic exporte plus de 95.000 unités de cartons ondulés vers la Mauritanie

ALGER- L’entreprise « Tonic Industrie », filiale du groupe public Algeria Chemical Specialties « ACS », a procédé, mercredi, à l’exportation de plus de 95.000 unités de cartons ondulés vers la Mauritanie.

« L’entreprise Tonic Industrie a effectué sa première opération d’exportation vers le marché mauritanien, avec l’expédition de 95.250 unités de cartons ondulés », a précisé un communiqué du groupe public ACS, soulignant que « l’année 2025 verra d’autres opérations d’exportation vers ce pays ».

Cette opération fait suite à la participation du groupe « ACS » et de ses filiales à la dernière édition de la Foire des produits algériens, qui s’est tenue du 2 au 7 mai à Nouakchott. A cette occasion, des accords ont été conclus pour la commercialisation des produits du Groupe dans ce pays, en sus d’importants échanges avec de nombreux industriels et hommes d’affaires mauritaniens, a ajouté la même source.

La visite récemment d’une délégation mauritanienne à l’entreprise a permis de constater la qualité des produits et il a été convenu, à cette occasion, de poursuivre la collaboration au cours de l’année prochaine, selon la même source.

Par ailleurs, le groupe « ACS » rappelle que sa filiale l’Entreprise nationale des peintures (ENAP) a également effectué une opération d’exportation vers la Mauritanie en novembre dernier, avec l’expédition de pas moins de 16 tonnes de produits semi-finis et finis.

APS

Les décisions du Président de la République portent une vision innovante pour instaurer un mode de gouvernance décentralisé et équitable

Les décisions du Président de la République portent une vision innovante pour instaurer un mode de gouvernance décentralisé et équitable

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a affirmé, mercredi à Alger, que les décisions annoncées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans son allocution d’orientation à l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, portent une vision innovante visant à instaurer un mode de gouvernance décentralisé et équitable en matière de développement, de promotion des services publics et d’amélioration du cadre de vie des citoyens.

Dans son allocution lors de la cérémonie de clôture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis au Club des Pins au Palais des Nations, présidée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, M. Merad a indiqué que cette rencontre a été marquée par « une allocution d’orientation importante du président de la République, qui a éclairé le contenu des travaux des ateliers et encadré les débats », ajoutant que cette allocution comprenait « des orientations pertinentes à mettre en œuvre, chacun dans son domaine respectif, avec le plus grand soin et la plus grande rigueur ».

Le président de la République a annoncé d' »importantes décisions concrétisant sa vision innovante visant à instaurer un mode de gouvernance fondé sur la décentralisation et l’équité en matière de développement, la promotion des services publics et l’amélioration du cadre de vie des citoyens », ainsi que « l’encouragement de l’initiative économique », a précisé le ministre, ajoutant que « ces objectifs ont constitué le fil conducteur des travaux des cinq ateliers de cette rencontre où cadres, élus et experts ont discuté des mécanismes nécessaires pour les atteindre ».

Après avoir évoqué « l’attention particulière » accordée par le Président de la République au processus de numérisation de tous les domaines, M. Merad a réaffirmé que « toutes les politiques et décisions du Président de la République visent à prendre en charge le citoyen et à lui assurer un cadre de vie digne ».

Il a rappelé également que les participants à cette rencontre ont abordé de manière « interactive les différents axes inscrits et formulé des propositions consensuelles entre les niveaux central et local », soulignant que ces propositions « incluent un certain nombre de dispositions et de mécanismes à même d’accélérer la cadence des différents chantiers ouverts et de renforcer leur efficacité ».

Après avoir exprimé ses remerciements au Premier ministre pour « l’attention particulière accordée aux travaux des cinq ateliers où il a veillé personnellement à leur suivi en assistant à certains d’entre eux et en donnant des orientations essentielles aux participants », le ministre de l’Intérieur a salué « les échanges francs des vues et les débats approfondis des participants dans le but de renforcer les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives conformément aux orientations du Président de la République ».

APS

Le président de la République décide des mesures de grâce présidentielle et d’apaisement au profit de 2.471 détenus

Le président de la République décide des mesures de grâce présidentielle et d’apaisement au profit de 2.471 détenus

ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a décidé, mercredi, des mesures de grâce présidentielle et des mesures d’apaisement au profit de 2.471 détenus, indique un communiqué de la Présidence de la République.

« Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a décidé, ce jour, des mesures de grâce présidentielle et des mesures d’apaisement au profit de 2.471 détenus, englobant les catégories suivantes:

– Une remise totale de la peine pour les personnes non incarcérées ayant été condamnées définitivement à une peine inférieure ou égale à 24 mois,

– Une remise totale de la peine pour les personnes détenues condamnées à une peine inférieure ou égale à 18 mois,

– Une remise partielle de la peine de 18 mois pour les personnes détenues condamnées définitivement dont la peine dépasse 18 mois mais n’excède pas 30 ans.

La remise totale ou partielle de peine est portée à 24 mois pour les détenus condamnés définitivement âgés de 65 ans ou plus, les mineurs, les femmes enceintes et les mères d’enfants de moins de 3 ans.

Le président de la République a également décidé de maintenir les exceptions à la grâce pour les catégories mentionnées dans le décret présidentiel.

Par ailleurs, le président de la République a décidé des mesures de remise totale du restant de la peine au profit de 14 détenus condamnés définitivement pour des crimes d’atteinte à l’ordre public.

Il a, en outre, décidé des mesures d’apaisement au profit de huit (8) détenus en détention provisoire ou en attente de jugement, pour des crimes d’atteinte à l’ordre public », lit-on dans le communiqué.

APS

17e FNTP: le TR de Naâma entre en compétition avec son 1er spectacle « Sous les décombres »

17e FNTP: le TR de Naâma entre en compétition avec son 1er spectacle « Sous les décombres »

ALGER – La pièce « Sous les décombres », une tragédie sur la résilience des Palestiniens face à l’occupant sioniste et le devoir d’entretenir et transmettre la lutte aux générations futures jusqu’à la libération de leurs territoires, est entrée mercredi à Alger en compétition officielle du 17e Festival national du théâtre professionnel (FNTP).

Première production du théâtre régional de Naâma, qui marque également sa première participation au FNTP, ce spectacle mis en scène par Laid Benamara sur un texte d’Anouar Ismallah, restitue en 80 mn, la tragédie des habitants de Ghaza, à travers la résilience d’une famille palestinienne en proie aux bombardements barbares de l’armée d’occupation sioniste.

Rendu par des comédiens, issus de plusieurs théâtres régionaux, celui de Naâma notamment, le spectacle s’est basé sur une trame qui raconte l’histoire d’Abdellah, un jeune journaliste qui s’est donné pour mission de rapporter fidèlement les souffrances de ses compatriotes palestiniens, enfermés dans les camps, sans aucune ressource après avoir tout perdu.

Abou Abdellah, son père, ne partageant pas la même vision avec son fils sur les méthodes d’entretien de la lutte, mène un combat d’une toute autre nature consistant en la protection de manuscrits historiques sur la Palestine, des documents hautement importants témoignant de l’appartenance des territoires occupés au seul et unique peuple palestinien autochtone.

Cependant, la visite d’une journaliste américaine en possession de documents secrets, révélant des complots qui se trament contre le peuple palestinien, vient changer le cours des évènements, au moment où (le même) Abdellah, qui a accordé l’hospitalité à sa consœur américaine, est entré, une fois de plus, en désaccord -pour les motifs habituels- avec son père.

Ce militantisme familial, microcosme de la société palestinienne, a valu à Abou Abdellah et sa famille, d’être surveillés et persécutés par les services de renseignements sionistes, alertés par la présence de la journaliste américaine.

La succession des situations conflictuelles va conduire à un affrontement physique et intellectuel, traduit par une mise en scène « aboutie » qui a révélé tous les antagonismes.

Les comédiens ont porté un texte « narratif  » dense, nourri d’une vision dramaturgique qui vise à provoquer l’éveil chez le spectateur, mettant en lumière les non-dits de manière suggérée par le jeu et la gestuelle des comédiens qui ont occupé tous les espaces de la scène.

Les conflits en progression ascendante, ont puisé leur intensité des désaccords idéologiques internes et, à des teneurs diverses, de la lutte menée de différentes manières par les factions palestiniennes face à l’abjection et la barbarie de l’occupant sioniste.

La bande musique a brillamment traduit les atmosphères monotones et tragiques endurées par les Palestiniens dans les camps, mettant en avant leur détresse et leur résilience à entretenir la lutte de manière à la transmettre aux générations futures jusqu’à l’indépendance entière et totale de leur territoire.

Ouvert le 20 décembre, le 17e FNTP se poursuit jusqu’au 30 du mois en cours avec 19 représentations en compétition, en plus d’autres pièces hors compétition programmées à la salle Hadj-Omar (TNA), au Théâtre municipal d’Alger-centre et à la Place Mohamed-Touri, pour les spectacles de rue.

APS

Le président du HCI reçoit Cheikh Sidi Mohamed Ould Cheikh Sidiya

Le président du HCI reçoit Cheikh Sidi Mohamed Ould Cheikh Sidiya

ALGER – Le président du Haut conseil islamique (HCI), Mabrouk Zeid El Kheir a reçu, mercredi à Alger, l’érudit mauritanien Cheikh Sidi Mohamed Ould Cheikh Sidiya, qui lui a rendu une visite de courtoisie, a indiqué un communiqué du HCI.

Cheikh Sidi Mohamed Ould Cheikh Sidiya est l’un des éminents oulémas de Mauritanie et des symboles de la confrérie Qadiriyya. Il jouit d’un haut rang en terre de Chinguetti pour son savoir et ses importantes contributions scientifiques, précise le communiqué.

Lors de cette rencontre, ajoute la même source, « les deux parties ont évoqué le renforcement des relations bilatérales, échangé leurs vues sur des questions d’intérêt commun et discuté de l’importance des efforts conjoints pour promouvoir la modération et le juste milieu ».

APS

L’ONSC tient la 6e session ordinaire de son Conseil national

L’ONSC tient la 6e session ordinaire de son Conseil national

ALGER- L’Observatoire national de la société civile (ONSC) a tenu, mercredi à Alger, la 6e session ordinaire de son Conseil national, en présence du Conseiller du président de la République chargé des Organisations non gouvernementales (ONG) et des droits de l’Homme, M. Hamid Lounaouci, des membres de l’Observatoire, des responsables d’instances nationales et de représentants de différents départements ministériels.

L’ordre du jour de cette session de deux jours, qui vise à renforcer les efforts de l’ONSC en faveur de l’amélioration de la performance de la société civile et de la dynamisation de son rôle dans le développement national, prévoit la présentation et l’examen du rapport moral et financier de l’Observatoire et l’approbation de son plan d’action et du projet de budget pour l’exercice 2025.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président de l’ONSC, M. Noureddine Benbraham, a passé en revue les efforts et les réalisations accomplies récemment par l’Observatoire, évoquant les principaux projets en cours et à venir.

Mettant en avant l’importance de la société civile et son besoin en formation, M. Benbraham a indiqué que l’Observatoire avait « créé un centre national pour le renforcement des capacités de la société civile dédié à la formation dans les métiers de l’économie sociale solidaire, en vue de répondre aux besoins des citoyens, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a souligné à plusieurs reprises la nécessité de placer le citoyen en tête des priorités ».

Il a également rappelé le projet de la « Plateforme numérique de la société civile », un portail interactif permettant à la société civile de mettre en avant ses activités, de discuter de ses préoccupations, de faire part de ses aspirations et de renforcer les liens entre les différents acteurs.

Evoquant l’activité de l’Observatoire au cours des deux dernières années, il a précisé que l’accent avait été mis sur les dimensions régionale et internationale.

A l’occasion de cette session, M. Benbraham et la présidente du Réseau associatif national pour la promotion du tourisme et des arts populaires et culturels, Aicha Ramdani, ont signé une convention visant à améliorer les performances des associations activant dans ce domaine.

aps

Les orientations du président de la République, une feuille de route pour accélérer le développement local

Les orientations du président de la République, une feuille de route pour accélérer le développement local

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a affirmé que les orientations données, mardi, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans son allocution lors de la rencontre Gouvernement-walis, constituaient une feuille de route pour accélérer la cadence du développement local et conférer davantage d’efficacité à la mise en œuvre des politiques publiques.

Intervenant à l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, tenue au Palais des Nations (Club des Pins-Alger) sous le thème « Collectivités locales: locomotive du développement national », M. Merad a précisé que cette rencontre périodique visait à « garantir une coordination continue et une synergie à même de conférer davantage d’efficacité à la mise en œuvre des politiques publiques et de répondre aux aspirations des citoyens ».

Des aspirations « placées au centre des préoccupations du président de la République », a-t-il dit, en voulant pour preuve « les orientations judicieuses données aujourd’hui par le président de la République dans son discours pour accélérer la cadence du développement local, en tant que levier du développement national, lesquelles orientations serviront de feuille de route que chacun d’entre nous, à son niveau de responsabilité, veillera à mettre en œuvre ».

Et de souligner que « la réalisation d’un équilibre en matière de développement entre les différentes régions du pays est l’un des fondements sur lesquels repose l’approche de développement décidée par le président de la République et que les collectivités locales s’attèlent à mettre en œuvre à travers un vaste programme de rattrapage dans les zones d’ombre avec une enveloppe de plus de 341 milliards de dinars ».

Ce programme a permis de réaliser « plus de 29.000 projets, soit l’équivalent de 98,7% », a-t-il précisé, ajoutant que « les efforts consentis ont permis d’atteindre des indicateurs exceptionnels au profit de près de 6,2 millions d’habitants, notamment le raccordement de plus de 580.000 habitations au réseau d’eau potable et de plus de 100.000 habitations au réseau électrique, outre la réhabilitation et la rénovation de 9.000 km de routes et l’ouverture de 5.000 km de pistes dans ces régions ».

Il a expliqué que « ces projets réalisés dans un laps de temps relativement court ont révélé l’écart de développement considérable qui a été comblé », insistant sur la nécessité de « prendre les mesures nécessaires pour éviter pareils dysfonctionnements à l’avenir et garantir une répartition équitable des programmes de développement local, notamment en étant constamment à l’écoute des citoyens et en consacrant les principes de la démocratie participative ».

« Après que les dix (10) wilayas du Sud ont entamé leur processus de développement, la création des sept (7) wilayas déléguées a permis de lancer une nouvelle dynamique de développement visant à combler les lacunes et à assurer une meilleure prise en charge des préoccupations de leurs habitants, notamment grâce aux enveloppes budgétaires allouées dans la loi de finances 2025 », annonçant, par là même, « le début de l’installation des quatre (4) nouvelles circonscriptions administratives, dont le Conseil des ministres a approuvé la proposition de promotion cette semaine, afin qu’elles puissent, à leur tour, tracer leurs propres repères en matière de développement ».

A cette occasion, le ministre a affirmé que son secteur « contribue au renforcement continu de la cadence de développement local et à la prise en charge des préoccupations exprimées par les citoyens, notamment à travers le programme de soutien au développement socioéconomique des collectivités locales financé au titre du budget de l’Etat, ainsi que les programmes d’équipement financés par le biais du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales », rappelant qu »’une enveloppe globale de 728 milliards de dinars a été allouée lors du quinquennat 2020-2024, ayant permis d’enregistrer plus de 63.374 opérations de développement de proximité ».

A ce propos, il a fait savoir que les autorités locales s’employaient à « renforcer l’offre foncière » et à « la mettre à la disposition de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) », tout en « poursuivant l’assainissement du portefeuille d’investissement des projets inscrits dans le cadre de l’ancien système juridique, dont le suivi est assuré par une commission sectorielle de haut niveau ».

Il a, dans ce sens, mis en avant « les progrès accomplis dans la réalisation de zones de micro-activités au titre d’un programme national pilote financé par le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales, lequel mettra à disposition une superficie globale de 433 hectares pour recevoir les petits et moyens projets ».

S’agissant de la relance du secteur de l’agriculture, l’un des piliers de la politique de diversification de l’économie nationale hors hydrocarbures, M. Merad a réaffirmé « la mobilisation des autorités locales pour atteindre des résultats concrets en termes d’augmentation de la production, notamment dans les filières stratégiques, et parachever les structures complémentaires de stockage et de commercialisation ».

A cet égard, un « programme national a été approuvé pour la réalisation de 30 silos de stockage de céréales et la construction de 350 centres de stockage de proximité d’une capacité totale estimée à 17,5 millions de quintaux de céréales, sachant que les premières structures seront livrées dès la semaine prochaine et au début de la nouvelle année afin que la totalité soit opérationnelle avant le lancement de la prochaine campagne moisson-battage », a-t-il fait savoir.

Concernant le renforcement de la sécurité hydrique, M. Merad a indiqué que les projets inscrits dans ce cadre « font l’objet d’un suivi continu au niveau local afin qu’ils soient livrés dans les délais impartis en vue d’améliorer l’approvisionnement des citoyens en eau potable ».

S’agissant de la maîtrise de l’expansion urbaine et de la garantie d’un cadre de vie de qualité, il a relevé que ces questions constituaient « l’un des principaux défis au niveau des grandes villes et des nouveaux pôles urbains », ce qui nécessite, a-t-il dit, « de réfléchir à la mise en place de mécanismes de gestion intelligente des villes pour une meilleure maîtrise de l’expansion urbaine et à l’adaptation des outils d’urbanisme ».

Le ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur « l’importance de redoubler d’efforts et d’introduire de nouvelles méthodes de gestion pour répondre aux ambitions des citoyens en matière de développement », insistant sur « l’adoption de solutions intelligentes en s’appuyant sur les start-up qui ont démontré des compétences et un potentiel prometteurs ».

APS

Rencontre Gouvernement-walis: nouveau système de gestion des collectivités locales à partir de 2025

Rencontre Gouvernement-walis: nouveau système de gestion des collectivités locales à partir de 2025

ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, mardi à Alger, la mise en place, à partir de 2025, d’un nouveau système de gestion des collectivités locales incarnant la véritable démocratie et élargissant les prérogatives des élus.

Présidant l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, placée sous le thème « Collectivités locales : locomotive du développement national », le président de la République a annoncé « la mise en place, à partir de 2025, d’un nouveau système de gestion des collectivités locales incarnant la véritable démocratie et élargissant les prérogatives des élus », soulignant que les collectivités locales étant « le socle de l’Etat », la révision des codes communal et de wilaya s’impose afin que ces textes puissent concrétiser la volonté du peuple au niveau local.

Le président de la République a indiqué qu' »il était temps de réviser les codes communal et de wilaya pour bâtir des institutions démocratiques et non démagogiques, en conférant davantage de prérogatives aux élus locaux ».

Evoquant certains volets de la profonde révision prévue des codes communal et de wilaya, en termes de prérogatives, de moyens alloués et de classification des communes, le président de la République a précisé que « la gestion de certaines infrastructures sera confiée à l’Etat au lieu des communes pour ne pas les accabler financièrement ».

Parmi les dispositions contenues dans la nouvelle version du code, figure celle qui consiste à « conférer au président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) la qualité d’ordonnateur, afin que l’élu local soit un responsable investi des pleines prérogatives ».

Le président de la République a affirmé, à ce propos, que l’Algérie a réussi à « asseoir une gouvernance basée sur l’équité en matière de développement et la rigueur dans la gestion des deniers publics », citant différents volets en lien avec la dimension locale, à l’instar des réformes dont ont bénéficié les zones d’ombre, notamment la création d’emplois et l’accompagnement des artisans.

Tous les responsables, du Président au plus simple fonctionnaire public sont au service du peuple, a insisté le président de la République, soulignant l’impératif « respect, par tous les responsables locaux, du code de bonne conduite administrative relatif à l’accueil des citoyens, en particulier des jeunes, pour écouter leurs préoccupations ».

Le président de la République a en outre insisté sur la nécessité de mettre à profit cette rencontre Gouvernement-walis pour « répondre, dans les meilleures conditions, aux exigences du développement local durable » et « consolider les acquis réalisés grâce aux efforts de l’Etat visant à promouvoir la vie sociale et à améliorer le cadre de vie des citoyens », soulignant, par ailleurs, l’impératif de lutter contre la bureaucratie à travers « la numérisation globale qui est sur le point d’être généralisée ».

Concernant le dossier relatif au dessalement de l’eau de mer, le président de la République a indiqué que l’Algérie « mettra en service cinq stations de dessalement avant le mois de Ramadhan », appelant les walis à « adhérer au système d’exploitation des eaux usées dans toutes les wilayas » et à « accorder une attention particulière à ce plan ».

Le président de la République a, dans ce cadre, salué la flamme patriotique qui anime les jeunes algériens. « Il se leurre celui qui croit que l’Algérie est une proie facile dont on peut s’emparer avec un « hashtag ». Les Algériens ont l’esprit de résistance dans l’âme », a-t-il soutenu, insistant sur la nécessité de « se montrer à la hauteur des attentes des jeunes ».

Le président de la République n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’importance de protéger les jeunes contre les risques de certains fléaux, appelant le Gouvernement à élaborer une stratégie nationale multidimensionnelle de lutte contre la drogue et les substances psychotropes durant le premier trimestre de 2025 en associant l’ensemble des acteurs à son élaboration.

A noter que les travaux de cette rencontre de deux jours se sont poursuivis l’après-midi à travers cinq ateliers : « Les leviers financiers et budgétaires favorisant un développement socio-économique local équilibré et durable », « La sécurité alimentaire et hydrique : enjeux majeurs de la stratégie de développement », « Les défis à relever en matière d’économie locale », « La modernisation des services publics de proximité » et « La gestion urbaine durable ».

APS

AAPI: début de la deuxième phase de mise en œuvre des réformes

AAPI: début de la deuxième phase de mise en œuvre des réformes

ALGER – L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a entamé la deuxième phase de mise en œuvre des réformes notamment pour le renforcement de l’efficacité du guichet unique et l’amélioration de la distribution des assiettes foncières, a indiqué, mardi à Alger, son directeur général, Omar Rekkache.

Dans son allocution lors des travaux de la rencontre Gouvernement-walis au Centre international de conférence (CIC), dont l’ouverture a été présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Rekkache a déclaré: « nous avons procédé au lancement effectif de la deuxième phase de la mise en œuvre des réformes liées à l’investissement, après avoir franchi d’importantes étapes et surmonté plusieurs entraves ».

« Le temps est venu d’augmenter la cadence », a-t-il dit, à travers la mise en place effective d’un guichet unique où l’investisseur bénéficiera de tous les services dans un seul endroit, sans être obligé de se déplacer vers les différentes administrations.

L’AAPI s’attèle avec les différents secteurs notamment l’habitat et l’environnement, à l’amendement des dispositions règlementaires en vue de consacrer le principe d’octroi des autorisations au niveau des guichets uniques de l’Agence.

Dans le cadre de la concrétisation de ces réformes, l’AAPI s’emploie à améliorer l’orientation des investissements, avec l’introduction de plusieurs améliorations dans le réseau d’évaluation et ce en concertation avec les différentes parties prenantes, afin d’assurer aux investisseurs « sérieux » porteurs de projets « viables » pour l’économie nationale, des assiettes foncières « en toute transparence », a-t-il souligné.

Il a, en outre, évoqué la révision du mode de fonctionnement du conseil d’administration de l’AAPI, constitué des secteurs concernés par les procédures d’investissement, et ce en relevant le taux de représentation.

Ce conseil est chargé d’identifier les activités prioritaires dans chaque région et d’allouer les assiettes foncières en conséquence, tout en veillant à ce que chaque wilaya bénéficie équitablement de l’implantation des projets, en harmonie avec ses spécificités.

Le directeur général a, en outre, salué la restauration de la confiance des investisseurs locaux et étrangers, grâce à « une forte volonté politique traduite par des mesures concrètes sur le terrain ».

Après avoir réussi à « remettre le train sur les rails », l’AAPI a relevé le niveau de ses ambitions en visant la réalisation effective de 20.000 projets d’investissement au cours des cinq (5) prochaines années, à travers le renforcement continu de la confiance des investisseurs et des porteurs de projets, a ajouté M. Rekkache.

« Cet objectif sera atteint grâce à une écoute attentive et une prise en charge effective de leurs préoccupations et la mise à disposition d’assiettes foncières, notamment après les prérogatives accordées par le président de la République à l’agence pour explorer les assiettes foncières et créer de nouvelles zones industrielles et d’activités, la réalisation de cet objectif nécessitant en moyenne 5.000 hectares aménagés par an », a-t-il précisé.

Par ailleurs, et « dans le cadre de la politique de concertation adoptée, l’agence a mis l’accent sur le rôle central des collectivités locales dans l’attraction de projets d’investissement adaptés aux spécificités de chaque wilaya. Des projets structurants pilotes ont ainsi été orientés vers plusieurs wilayas », a conclu le DG de l’AAPI.

APS

La famine progresse au Soudan, selon un rapport de l’ONU

La famine progresse au Soudan, selon un rapport de l’ONU

PORT-SOUDAN (Soudan) – La famine s’est installée dans cinq nouvelles régions du Soudan déchiré par la guerre, indique mardi un rapport du système de classification de la sécurité alimentaire (IPC), utilisé par les agences de l’ONU, prévoyant une nouvelle propagation dans la région du Darfour d’ici le mois de mai.

Au total, 638.000 personnes sont désormais confrontées à la famine dans trois camps de réfugiés du Darfour du Nord et dans les monts Nouba, dans le sud du Soudan, selon le rapport.

En août, l’IPC avait déclaré l’état de famine dans le camp de déplacés de Zamzam, au nord du Darfour. Depuis avril 2023, un conflit opposant au Soudan l’armée gouvernementale aux Forces de soutien rapide (FSR) a fait des milliers de morts et plus de 11 millions de déplacés, selon l’ONU.

APS