Jeux Paralympiques-2024: l’Algérie sera représentée par 26 athlètes à Paris

Jeux Paralympiques-2024: l’Algérie sera représentée par 26 athlètes à Paris

ALGER – L’Algérie sera représentée par 26 athlètes aux Jeux Paralympiques, qui auront lieu dans la capitale française Paris (28 août- 8 septembre 2024), a annoncé le chef de la délégation, au cours d’une conférence de presse animée, lundi au siège du Comité olympique et sportif algérien (COA).

 » La participation algérienne sera de 26 athlètes, répartis en trois disciplines, le para-athlétisme (20), le para-powerlifting (3), le para-judo (2) et le para-canoé (1), en plus des différents staffs technique, médical et administratif, pour un total de 73 personnes », a déclaré le chef de délégation et président de la fédération algérienne handisport (FAH), Sid Ahmed Elasri.

Le 1er groupe composé du chef de la délégation et du directeur technique national (DTN) se rendra à Paris le mercredi 21 août, afin de préparer l’arrivée des athlètes algériens au village paralympique, ainsi que leurs différents staffs technique et médical dont le départ est programmée deux jours après, tandis que le staff administratif et de la logistique ralliera Paris le 26 août.

« Je serais accompagné du directeur technique national (DTN), Salim Boutebcha. Sur place une réunion de travail est prévue avec le comité d’organisation local (COJPP), avec à l’ordre du jour le réglage des derniers détails avant l’arrivée du reste de la délégation (athlètes et différents staffs) », a indiqué Elasri, informant au passage qu’il y aura deux autres départs, les 23 et 26 août, alors que le retour de toute la délégation algérienne est prévue pour le 10 septembre. M. Elasri a parlé également des différents aspects liés à la participation algérienne: l’hébergement, le programme des entraînements, les dates d’entrée en lice des athlètes algériens et les objectifs assignés.

« Nous avons établi un programme permettant aux athlètes algériens de s’acclimater avec les lieux d’entraînements avant d’entrer dans le bain de la compétition à partir du 3 août », a-t-il dit.

Interrogé sur les objectifs assignés à la participation algérienne aux Jeux paralympiques 2024, le même responsable s’est dit, « optimiste » quant à une participation positive des sportifs algériens, surtout que l’Algérie à souvent remporté des médailles dans les différentes éditions de cette manifestation sportive planétaire,qui interviendra quelques jours après les Jeux olympiques.

 » On tentera d’abord de préserver la moisson de Tokyo (4 or, 4 argent et 4 bronze), ensuite on cherchera à l’améliorer. C’est une mission qui reste dans les cordes de nos athlètes, à condition de rester performant le jour J », a expliqué le chef de la délégation.

Cet optimisme est motivé aussi par les dernières performances des sportifs lors de la dernière édition de championnat du monde du para-athlétisme tenu, il y a quelques semaines au Japon, et au terme de laquelle l’Algérie avait remporté 13 médailles de différentes couleurs.

 » Cette performance nous pousse à aborder ces JP-2024 avec une meilleure détermination. Certes, c’est une autre paire de manches, mais nous restons tout de même optimistes, et nos athlètes, qui ont habitué le peuple algérien à lui offrir des médailles lors de chaque rendez-vous international, ne devraient pas déroger à la règle », a-t-il affirmé.

Le conférencier a assuré que les athlètes ont bénéficié d’une préparation adéquate grâce au soutien indéfectible et à l’accompagnement du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) qui a mis les moyens nécessaires pour leur permettre de se préparer convenablement à ce rendez-vous.

 » Tous les moyens demandés par les athlètes et leurs staffs ont été mobilisés grâce à la contribution de la tutelle qui a insisté sur le fait de mettre nos athlètes dans de bonnes conditions de préparation.

Lors de la période durant laquelle j’avais présidé la fédération (2008-2012), j’aurais aimé bénéficier des mêmes moyens, c’est dire que cette fois-ci, les pouvoirs publics sont derrières nos athlètes et les encouragent à aller de l’avant », a souligné Sid Ahmed Elasri. Pour le directeur technique national (DTN), Salim Boutebcha, la planification de la préparation des athlètes algériens en prévision des qualifications aux JP-2024 a était difficile.

 » Je vous assure qu’il n’était pas facile du tout de planifier la préparation de nos athlètes et équipes nationales, car chaque discipline avait un système de qualification compliqué qui nécessitait un suivi minutieux pour ne pas rater un grand prix, une compétition, un tournoi, et respecter les délais d’engagement de nos athlètes au programme de l’IPC, IBSA et l’IWBF », a-t-il fait savoir.

Concernant les athlètes sur lesquels les espoirs de médailles sont fondés, il a cité entre autres :  » Les Djelal, Saifi, Boudjadar et Skander-Djamil qui ne sont plus à présenter, mais il y aura d’autres, même parmi les athlètes qui participent pour la première fois à des JP, à l’image de Moussouni, Khelaifia, Mehideb », a relevé le chef de mission.

D’autre part, les responsables de la fédération algérienne handisport (FAH) ont lancé un appel à la communauté algérienne à Paris, pour venir nombreux encourager les athlètes algériens à l’occasion des JP2024. « Comme chez les valides, nos athlètes souhaitent un soutien massif de la part de la communauté algérienne à Paris. Nos athlètes ont besoin de l’énergie positive pour se transcender notamment dans les moment difficiles et cruciaux ». a souhaité Sid Ahmed Elasri.

APS

Le rôle des imams et des oulémas dans l’ancrage des valeurs nationales salué

Le rôle des imams et des oulémas dans l’ancrage des valeurs nationales salué

DJELFA – Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi a salué, mardi à Djelfa, le rôle des imams et des oulémas dans l’ancrage et la préservation des valeurs nationales.

M. Belmehdi qui présidait une rencontre avec les imams et les cadres de son secteur à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du Moudjahid commémorant le double anniversaire de l’Offensive du Nord-Constantinois (20 août 1955) et du Congrès de la Soummam (20 août 1956), a affirmé que les imams et les oulémas « jouent un rôle majeur dans la sensibilisation des générations à la préservation de leur pays et de ses acquis ainsi que les valeurs historiques ».

Accompagné du conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires religieuses, des zaouïas et des écoles coraniques, Mohamed Hassouni, le ministre a mis en avant le rôle des oulémas algériens durant la colonisation française dans la défense du pays et leur grande contribution à la préservation de l’identité nationale et le référent religieux auquel ils sont restés fidèles ».

Pour M. Belmehdi, les imams sont appelés, aujourd’hui plus que jamais, à faire face aux campagnes de dénigrement ciblant l’Algérie notamment à l’occasion de chaque échéance importante, car « ces tentatives visent à dévaloriser la place pivot qu’occupe l’Algérie grâce à ses enfants moudjahidine et chouhada ».

S’adressant aux imams et aux cheikhs de zaouïas, le ministre a soutenu que « l’Algérie a une histoire dont nous devons être fiers, de même qu’elle a une présence internationale en faveur de plusieurs causes pour lesquelles elle a lutté pour rendre justice, dont la cause palestinienne, ajoutant que ces acquis sont enviés par les ennemis de la patrie, d’où l’impératif de faire preuve de vigilance pour protéger la terre pure de la patrie imprégnée du sang des chouhada ».

La visite du ministre était une occasion pour procéder à l’inauguration de l’école coranique Aïcha Oum Al Mouminine au sein de la mosquée Tariq Ibn Ziyad à la cité Chaâbani dans la ville de Djelfa, avant de poser la première pierre du projet de construction de la mosquée Chahid Baid El Koul à la cité Ain Chih.

A la commune de Charef (50km à l’ouest de Djelfa), le ministre a inauguré les deux mosquée Ali Ibn Abi Talib et Abdel-Hamid Ibn Badis.

A l’entame de sa visite dans la wilaya, M. Belmehdi avait présidé la cérémonie de distinction de plusieurs imams parmi lesquels des moudjahidine, en reconnaissance pour leurs efforts consentis au service du secteur.

Il a salué les acquis réalisés par les enfants de cette wilaya au double plan national et international à l’occasion de leur participation à plusieurs concours religieux.

APS

La foi des Moudjahidine en la victoire les a motivé à affronter le colonialisme odieux

La foi des Moudjahidine en la victoire les a motivé à affronter le colonialisme odieux

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebiga, a souligné, dimanche soir à Oran, que la foi des Moudjahidine et des dirigeants de la glorieuse guerre de libération en la victoire les a incité à affronter le colonialisme odieux et à le vaincre dans de nombreux domaines militaires et politiques, jusqu’au recouvrement de l’indépendance nationale.

Le ministre a souligné, dans un discours prononcé lors d’un séminaire historique organisé par l’Association nationale des Grands Invalides de la Guerre de Libération Nationale, à l’occasion du double anniversaire de l’offensive du Nord-Constantinois et du Congrès de la Soummam, que «la foi des Moudjahidine en la victoire inévitable sur le colonialisme a permis à des hommes comme Zighoud Youssef d’organiser et de diriger l’attaque sur le Nord Constantinois et de faire preuve d’un héroïsme qui a permis d’atteindre les objectifs souhaités, à savoir de lever le siège sur des unités de l’Armée de Libération Nationale dans la région des Aurès et la confirmation du rassemblement du peuple algérien dans diverses régions autour de la guerre de libération, de ses hommes et de ses dirigeants».

  1. Rebiga a ajouté, lors de la rencontre à laquelle assistaient les Secrétaires généraux des organisations de la famille révolutionnaire, les Moudjahidine et les Ayants-droit et les autorités locales, que «la même foi en la victoire a poussé les dirigeants de la révolution à organiser le Congrès de la Soummam, afin de sortir avec une organisation militaire et politique unifiée pour la guerre de libération, ce qui décuplé la force et la vigueur de la révolution, au cours des années suivantes, jusqu’à ce que l’indépendance nationale soit arrachée».

Il a, en outre, souligné que «le peuple algérien a pu faire face à un colonialisme odieux que le continent africain n’a pas connu pareille, car il a pratiqué toutes les formes d’agression contre le peuple algérien et a tenté de l’éradiquer et essayé d’effacer son identité et d’éliminer sa personnalité».

De son côté, le président de l’Association Nationale des Grands Invalides de la Guerre de Libération Nationale, Haï Abdennebi, a souligné que «l’offensive du Nord Constantinois a permis de lever le siège sur des  unités de l’Armée de libération nationale dans la région des Aurès, d’une part, et a introduire la question algérienne dans de nombreux fora et réfuter la propagande française sur la révolution.

Le même intervenant a déclaré que «Le Congrès de la Soummam a été une seconde émergence de la guerre de libération, car elle a permis, grâce aux systèmes qu’elle a établis, de faire avancer la guerre de libération et de l’étendre à diverses régions, et d’intensifier les opérations de l’Armée de libération nationale jusqu’à l’indépendance».

OMS : « le mpox n’est pas le nouveau Covid»

OMS : « le mpox n’est pas le nouveau Covid»

Le monde en sait «déjà beaucoup» sur le mpox et l’on ne peut donc pas le considérer comme «le nouveau Covid», a affirmé ce mardi le directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Hans Kluge.

«Le mpox n’est pas le nouveau Covid. Qu’il s’agisse du clade 1 du mpox, à l’origine de l’épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2 du mpox, à l’origine de l’épidémie de 2022» dans le monde, a déclaré M. Kluge, lors d’un point de presse des agences de l’ONU.

«Nous en savons déjà beaucoup sur le clade 2. Il nous reste à en apprendre davantage sur le clade 1», a-t-il affirmé, en relevant que «nous savons comment lutter contre le mpox».

La recrudescence du mpox en République démocratique du Congo (RDC), portée par le clade 1b qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a incité l’OMS à décréter le 14 août une urgence de santé publique de portée internationale, l’alerte sanitaire du niveau le plus élevé.

L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022 lorsqu’une épidémie de mpox, portée alors par le clade 2b, s’était étendue à travers le monde.

L’alerte avait été levée en mai 2023. Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l’homme dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), précédemment connu sous le nom de clade du bassin du Congo puis sous le nom de clade 1, et désormais clade 1a suite à la récente découverte du variant 1b en RDC.

«Le clade 1a est ce que l’on appelait autrefois le clade du bassin du Congo» et les malades sont généralement contaminés par des animaux infectés, a indiqué la Dr Catherine Smallwood, du bureau européen de l’OMS.

En revanche, a-t-elle dit, «nous n’avons pas isolé ou détecté de transmission zoonotique du clade 1b». Selon l’experte, «il semble donc s’agir d’une souche du virus qui circule exclusivement au sein de la population humaine, et certains des changements viraux identifiés par les virologues nous montrent qu’il est probable qu’elle se transmette plus efficacement entre humains».

«Nous savons que le clade 1 est plus dangereux que le clade 2», a renchéri un porte-parole de l’OMS à Genève, Tarik Jasarevic, mais les spécialistes cherchent maintenant à savoir s’il existe une réelle différence entre le clade 1a et le clade 1b, en termes de gravité.

«Ce n’est que récemment que nous avons découvert le clade 1b, qui se propage rapidement (…) mais nous ne sommes pas encore sûrs de sa gravité», a-t-il ajouté.

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue libanais

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue libanais

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a reçu, mardi, un appel téléphonique du ministre des Affaires étrangères et des Expatriés de la République libanaise, pays frère, M. Abdallah Bou Habib, indique un communiqué du ministère.

A cette occasion, le ministre libanais a réitéré « les remerciements et la reconnaissance des autorités de son pays au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour sa solidarité et son soutien au Liban dans la conjoncture difficile qu’il traverse », à travers sa décision de l’approvisionner en fioul pour faire fonctionner les centrales électriques, soulignant que « cette précieuse initiative a été très appréciée et a eu un grand écho auprès de toutes les composantes du peuple libanais », selon le communiqué.

Le ministre Abdallah Bou Habib a également exprimé « ses sincères remerciements et sa reconnaissance pour les efforts de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies dans la défense des positions, des intérêts vitaux et de la souveraineté territoriale du Liban face aux agressions israéliennes répétées sur son territoire », a conclu le communiqué.