Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr inspecte l’Ecole nationale supérieure des sciences islamiques « Dar El-Coran »

Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr inspecte l’Ecole nationale supérieure des sciences islamiques « Dar El-Coran »

ALGER – Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a inspecté lundi, l’Ecole nationale supérieure des sciences islamiques « Dar El-Coran », où il s’est enquis des préparatifs en cours, en prévision de l’ouverture de l’année universitaire, indique un communiqué du rectorat de Djamâa El Djazaïr.

A cette occasion, le directeur de l’école, Abdelkader Benazzouz, a fourni des explications exhaustives sur les préparatifs pédagogiques et logistiques en cours, pour accueillir les étudiants dans les meilleures conditions, précise la même source.

Tout en se félicitant « des mesures prises afin d’assurer le succès de cette année universitaire », le recteur de Djamaâ El-Djazaïr a « donné des orientations pour optimiser l’apprentissage et réunir les meilleures conditions de scolarité et d’hébergement en faveur des étudiants ».

Le recteur, a également inspecté, lors de cette visite, les différents départements pédagogiques, en sus de quelques chambres d’étudiants, où il a instruit les responsables d’ériger cette école en vivier à même de former une élite d’érudits imbus des valeurs du référent national unificateur ».

L’Ecole nationale supérieure des sciences islamiques « Dar El Coran », est l’une des structures intégrées de Djamaa El Djazair, chargée d’assurer une formation alliant sciences religieuses et sciences cosmiques.

La formation au sein de cette école avait débuté après l’inauguration officielle de cet édifice religieux par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

APS

Des perspectives prometteuses pour développer l’agriculture de précision à l’aide de l’IA

Des perspectives prometteuses pour développer l’agriculture de précision à l’aide de l’IA

ALGER – L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes dans le domaine de l’agriculture de précision.

D’après les études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles de 25%.

Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres et utilise l’intelligence artificielle pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée ou avec l’intervention humaine.

Selon l’agroéconomiste et formateur en IA, Brahim Lekfal, « il existe des expériences réussies dans le cadre de l’agriculture de précision basée sur l’IA dans le domaine de l’horticulture en Algérie ».

« Ces expériences ont permis de quadrupler voire quintupler le rendement de certains légumes », a-t-il déclaré à l’APS, soulignant l’importance de l’intelligence artificielle dans la prévention contre les maladies des plantes.

Et d’ajouter que l’irrigation à distance est également un domaine utile, car le programme intelligent reconnait la température du sol et envoie une notification à une application téléphonique à distance, que l’agriculteur reçoit instantanément pour décide de lancer ou non le processus d’irrigation.

 

Expériences encourageantes

 

Parmi les expériences prometteuses dans le domaine de l’agriculture de précision, le projet  « Sakai » lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique établis à l’étranger. Il s’agit de robots autonomes utilisant l’énergie solaire pour générer leur propre carburant et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais.

Ce projet innovant a suscité l’intérêt de la NASA et de plusieurs centres de recherche chinois, qui ont proposé de contribuer à son développement », ajoute le chercheur.

Les deux chercheurs considèrent que l’adoption d’un système similaire à « Sakai » au lieu de l’irrigation goutte-à-goutte et de la fertilisation de surface pourrait réduire le taux de mortalité précoce des arbres de 45 % à 15 %, d’autant plus que la fertilisation profonde est respectueuse de l’environnement et permet d’économiser l’eau.

Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares.

L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole.

Parmi les projets prometteurs dans ce domaine, il y a les fermes modernes que le Groupe « Souakri » s’apprête à lancer prochainement en Algérie, avec un partenaire turc pour créer un système d’automatisation complet doté de l’intelligence artificielle, contrôlant toutes les étapes de production de la tomate cerise destinée à l’exportation, a indiqué dans une déclaration à l’APS, Mourad Faci, responsable des projets auprès du Groupe.

Il s’agit également de l’expérience « Farm AI », une startup algérienne classée en 2023, deuxième meilleure startup dans la compétition internationale Tech 4 Good en Chine, pour avoir développé un système de détection des maladies de plantes à l’aide de drones.

APS

Fatiha Meziani décroche le 1er prix du concours national « Oum Siham » du récit

Fatiha Meziani décroche le 1er prix du concours national « Oum Siham » du récit

ORAN – L’écrivaine Fatiha Meziani de Tiaret a décroché le premier prix du Concours littéraire national « Oum Siham » pour le récit, dans sa quatrième édition (2024), a-t-on appris, lundi, auprès de l’Association culturelle « Athar El Abririne », initiatrice de cette manifestation culturelle annuelle.

Le récit « Le chant de l’espoir » de la conteuse Fatiha Meziani de Tiaret a remporté la première place de ce concours, tandis que les deuxième et troisième places ont respectivement été décernées au récit « L’aliénation de l’âme » de l’écrivaine Benamara Nabila d’Oran et le récit « l’auteure du journal de la liberté » au créateur Abdelbassit Bani de Ain Defla, a déclaré à l’APS le président de l’association Rouane Cherif.

L’écrivain Kouider Mimouni d’Oran, qui a remporté la 4ème place pour son récit « Tara » et l’écrivaine Khaoula Saidani de Tébessa pour sa nouvelle « Trauma », qui a remporté la 5ème place de ce concours, seront les invités d’honneur de la cérémonie de remise des prix, a ajouté le romancier Rouane.

Les prix de la quatrième édition du concours national « Oum Siham », organisé sous le slogan « L’écriture est engagement et responsabilité », seront remis, le 1er novembre prochain, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération, 1er novembre 1954, selon la même source.

Plus de 80 écrivains du genre littéraire du récit venant de différentes wilayas du pays ont participé à cette édition organisée par l’association « Athar El Abirine », en collaboration avec la maison de la culture d’Oran, en août dernier.

La regrettée écrivaine Amaria Bilal, connue sous le nom littéraire d’Oum Siham (1939-2021), a laissé un répertoire littéraire diversifié en prose et en poésie, comme « L’Alphabet de novembre », « Témoin de l’époque », « Palestine » et dans le récit « Le trottoir de Beyrouth » et « Le journal d’Oum Ali », entre autres ouvrages qui ornent les étagères des bibliothèques.

APS

Attaf s’entretient avec nombre de ses homologues et des responsables d’organisations internationales

Attaf s’entretient avec nombre de ses homologues et des responsables d’organisations internationales

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a eu, lundi à New York, des entretiens bilatéraux avec nombre de ses homologues de pays frères et amis et des responsables d’organisations internationales, en marge de sa participation aux travaux du Sommet de l’avenir, indique un communiqué du ministère.

M. Attaf s’est entretenu avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Taye Atske Selassie, le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, Albert Shingiro, le ministre cap-verdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares, le ministre chypriote des Affaires étrangères, Konstantinos Kombos, et la Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), Rola Abdulla Dashti.

La rencontre de M. Attaf avec son homologue tunisien a permis de passer en revue « la dynamique exceptionnelle marquant les relations de fraternité et de coopération entre les deux pays et peuples frères » et d' »examiner les moyens de les renforcer, conformément à la volonté du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et de son frère le président Kaïs Saïed, de les hisser au rang de l’excellence ». Les deux parties ont également discuté des « prochaines échéances bilatérales au niveau ministériel », précise le communiqué.

Les entretiens avec le ministre éthiopien des Affaires étrangères ont été l’occasion pour les deux parties de se concerter et de procéder à un échange de vues sur nombre de questions dans le cadre de l’Union africaine (UA) et sur les préparatifs en prévision de la tenue de la Commission mixte algéro-éthiopienne, selon la même source.

Lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères du Burundi, M. Attaf a discuté des perspectives de renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, ainsi que de plusieurs dossiers et questions d’intérêt commun au niveau continental, indique le communiqué.

Par ailleurs, l’entretien avec le ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert a permis d’examiner les échéances à venir dans le cadre de l’UA et de discuter des moyens de renforcer la coopération bilatérale.

Les entretiens entre M. Attaf et son homologue chypriote ont permis aux deux parties de « procéder à un échange de vues et d’analyses sur les principales questions internationales et régionales, ainsi que sur les perspectives de promotion des relations bilatérales entre les deux pays ».

La rencontre du ministre Ahmed Attaf avec la Secrétaire exécutive de la CESAO a permis d' »examiner les moyens de renforcer la coopération dans les domaines liés à la réalisation des objectifs de développement durable, à la lumière des résultats de la visite effectuée par cette responsable onusienne en Algérie » en mai dernier, conclut le communiqué.

APS