JO-2024: l’Algérienne Imane Khelif en quarts de finale

JO-2024: l’Algérienne Imane Khelif en quarts de finale

L’Algérienne Imane Khelif (66kg) a composté son billet pour les quarts de finale du tournoi de boxe des Jeux Olympiques 2024 de Paris, en s’imposant face à l’Italienne, Angela Carini, jeudi à l’Arena Paris Nord.

L’Algérienne de 25 ans, vice-championne du monde 2022, n’a laissé aucune chance à l’Italienne Angela Carini qui a abandonné à la 46e secondes du combat. Elle affrontera en quarts de finale, prévus samedi, la gagnante du combat opposant, cet après-midi (15h18, heure algérienne), l’Australienne, Willimason Marissa, à l’Hongroise, Hamori Anna Luca.

La native de Tiaret qui est à sa deuxième participation aux jeux olympiques compte 50 combats dont 37 victoires et neuf défaites. Quant à son adversaire, l’Italienne Angela Carini (25 ans) elle a cumulé 106 combats dont 84 victoires et 22 défaites.

Cette journée verra également l’entrée en lice de l’Algérienne Boualem Roumaïssa (28 ans) qui sera opposée, à partir de 15h15 (heure algérienne), à la Philippine Aira Villegas, pour le compte des huitièmes de finale de la catégorie moins de 50 kg.

Assassinat d’Ismaïl Haniyeh dans un raid sioniste à Téhéran: Bendjama condamne « un acte terroriste lâche et odieux »

Assassinat d’Ismaïl Haniyeh dans un raid sioniste à Téhéran: Bendjama condamne « un acte terroriste lâche et odieux »

NEW YORK (Nations unies) – Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama a qualifié, mercredi, l’assassinat, dans un raid sioniste à Téhéran, du chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique Hamas, Ismaïl Haniyeh, d' »acte terroriste lâche et odieux », condamnant cet acte avec « véhémence » et « dans les termes les plus forts ».

« Nous condamnons avec véhémence et dans les termes les plus forts cet acte terroriste lâche et odieux, perpétré par la puissance occupante » sioniste, a-t-il déclaré devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, réunis pour débattre de la situation au Moyen-Orient, y compris en Palestine.

Le représentant de l’Algérie auprès de l’ONU a souligné, à ce titre, que l' »acte terroriste » commis par l’entité sioniste en assassinant Ismaïl Haniyeh à Téhéran « viole le droit international et la souveraineté de l’Etat ».

Selon l’ambassadeur Amar Bendjama, « il ne s’agit pas seulement d’une attaque contre un seul homme », mais d' »une attaque vicieuse contre les fondements même des relations diplomatiques, contre le caractère sacré de la souveraineté de l’Etat et les principes qui sous-tendent notre ordre mondial ».

Présentant les sincères condoléances de l’Algérie au « peuple palestinien frère » face à cette épreuve, M. Bendjama a relevé que la réunion du Conseil de sécurité se déroule à un « moment grave ».

Il a dénoncé, dans ce contexte, « la politique de terre brûlée adoptée » par l’entité sioniste et « la vague de violence » qui déferle sur Ghaza, la Cisjordanie, le Yémen, le Liban, la Syrie et, aujourd’hui, l’Iran.

Déplorant « les bombardements sauvages de Ghaza, le ciblage délibéré des civils à Beyrouth, l’occupation étouffante des terres palestiniennes, syriennes et libanaises », le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU s’est interrogé « où s’arrêtera cette folie? ».

Pour M. Bendjama, « il ne s’agit pas seulement d’actes illégaux », mais d’une « abomination morale qui entache la conscience de l’humanité ».

Il a tenu, à ce propos, à souligner que les actes perpétrés par l’entité sioniste ne relèvent « pas de la légitime défense », mais d' »une agression brutale et d’un défi flagrant de la justice ».

« Ces actes visent à saper les efforts déployés par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis pour la mise en œuvre de la résolution 2735 et l’instauration d’un cessez-le-feu », a-t-il soutenu, appelant la communauté internationale à ne « pas rester silencieuse » et « indifférente » pendant que le droit international est violé et le sang des innocents est coulé.

Par ailleurs, l’ambassadeur Amar Bendjama a appelé de « toute urgence » à « un cessez-le-feu immédiat et sans conditions à Ghaza » et à « la levée du blocus inhumain » imposé à l’enclave palestinienne, affirmant qu' »un cessez-le-feu à Ghaza reste la clé de la stabilité au Moyen-Orient ».

Il a appelé également à mettre fin définitivement à l’occupation sioniste des territoires palestiniens, syriens et libanais, et à contraindre l’entité sioniste à répondre de ses crimes de guerre odieux et des violations flagrantes des droits de l’homme commis par la puissance occupante.

Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU a plaidé, en outre, pour « le respect total et permanent de toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».

« Nous devons agir de manière décisive pour mettre fin à cette violence et construire une paix durable dans la région », a-t-il conclu.

APS

Participation algérienne aux JO de 1964 à 2024: « l’Algérie dispose de tous les moyens pour jouer un rôle prépondérant dans le sport mondial »

Participation algérienne aux JO de 1964 à 2024: « l’Algérie dispose de tous les moyens pour jouer un rôle prépondérant dans le sport mondial »

ALGER – Le sport algérien dispose de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour jouer un rôle prépondérant sur le plan international, a assuré mercredi à Alger Saïd Bouamra, cadre en sport et ancien président de la Fédération algérienne de handball.

« L’Algérie peut jouer un rôle prépondérant dans le sport mondial, car disposant d’importantes infrastructures et dans l’ensemble des disciplines existantes. Les pouvoirs publics n’ont pas lésiné sur les moyens pour permettre aux athlètes algériens de se préparer dans les meilleures conditions en vue des Jeux olympiques 2024 », a indiqué Bouamra, au Forum de La Mémoire, organisé mercredi par le quotidien El Moudjahid et l’Association Mechaal Echahid.

« En sport, les Jeux olympiques sont considérés comme le très haut niveau et c’est pour cela qu’ils peuvent être pris comme référence pour évaluer notre vrai niveau par rapport aux autres nations. D’où la nécessité de dresser un bilan détaillé après chaque olympiade pour savoir ce qui a bien marché, et ce qui est utile de corriger », a ajouté l’homme aux douze olympiades en tant que responsable sportif au sein des différentes délégations algériennes depuis 1964.

D’après lui, « le sport est un projet social » et consécutivement à chaque évaluation, « toutes les compétences qui y sont rattachées doivent se concerter, pour élaborer une stratégie susceptible de le développer et lui permettre d’atteindre les objectifs escomptés ».

De son côté, Mokhtar Boudina, le Directeur de l’Observatoire National du Sport a qualifié le sport en général, et les Jeux olympiques en particulier de « grand champ pour tous les paris », en attirant l’attention sur l’apport de ces derniers en matière de développement, notamment, à travers le contact avec d’autres athlètes et l’esprit de compétition.

« Mais bien au-delà du sport, il existe des enjeux cachés, qui ne sautent pas forcément aux yeux, car de nos jours, certaines grandes puissances économiques utilisent des évènements sportifs majeurs, comme les JO, pour exhiber leurs muscles. Pour eux, le sport est aussi un moyen d’influence diplomatique et de Soft-power » a-t-il ajouté.

Pour sa part, Azzedine Brahmi, qui fut médaillé de bronze sur le 3000 mètres/steeple aux mondiaux d’athlétisme Tokyo 1991, a insisté sur le fait qu’on « ne doit pas minimiser les exploits réalisés par les médaillés algériens lors des différentes participations aux olympiades, et ce, malgré une certaine irrégularité dans les résultats obtenus d’une édition à une autre ».

D’après lui, « le sport national a besoin d’une vision novatrice dans sa quête de développement », en se basant notamment sur « une bonne planification et les mobilisations de toutes les compétences présentes ».

APS

Algérie-Italie : Sonelgaz et Sonatrach signent un protocole d’entente avec ENI concernant le projet d’interconnexion électrique

Algérie-Italie : Sonelgaz et Sonatrach signent un protocole d’entente avec ENI concernant le projet d’interconnexion électrique

ALGER – Sonelgaz et Sonatrach ont signé, mercredi à Milan (Italie), un protocole d’entente (MoU) avec la compagnie italienne ENI, afin de conduire conjointement des études de faisabilité d’un projet d’interconnexion électrique entre les réseaux électriques algérien et italien, à travers la réalisation d’un câble sous-marin reliant les deux pays, ont indiqué les deux groupes publics.

Ce protocole d’entente a été signé par le PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi et celui de la compagnie italienne ENI, Claudio Descalzi.

L‘accord vise « à définir le cadre général et à établir les bases et principes en vertu desquels les parties concernées conviennent de conduire conjointement des études de faisabilité d’un projet d’interconnexion électrique entre les réseaux électriques algérien et italien, en vue de l’échange ou de la fourniture d’électricité au marché italien et européen, à travers la réalisation d’un câble sous-marin reliant l’Algérie et l’Italie », selon un communiqué de Sonelgaz.

Ces études comprennent la réalisation d’une évaluation technique, environnementale, juridique, économique, financière et de marché, dans le but ultime de produire, transporter et commercialiser de l’électricité décarbonée à partir de sources renouvelables, ainsi qu’un calendrier détaillé des phases du projet, de la conception à l’exploitation et mise en service, a ajouté la même source.

« S’inscrivant dans le cadre de l’exécution des instructions de Monsieur le président de la République, cette coopération stratégique se veut un pas supplémentaire pour renforcer les ambitions de l’Algérie de se positionner en tant que fournisseur majeur de l’Europe en matière d’énergie notamment verte », et ce compte tenu de « l’excédent de la production électrique grâce aux importants investissements injectés dans ce secteur au cours des dernières années, faisant de l’Algérie l’un des plus grands producteurs de cette énergie sur le continent », note Sonelgaz.

Cela intervient parallèlement avec la mise en oeuvre du programme de 15.000 Mégawatts d’énergies renouvelables à l’horizon 2035, dont Sonelgaz a lancé la première phase de 3.200 Mégawatts, qui est « en cours de réalisation et s’ajoutera aux capacités de production disponibles actuellement », est-il souligné dans le communiqué.

De son côté, le groupe Sonatrach a affirmé dans un communiqué, que ce projet « à dimension hautement stratégique », constituera « une première », et permettra de créer « un hub énergétique reliant l’Algérie à l’Europe ».

Ce protocole d’entente signé mercredi, vient renforcer la coopération existante entre ce groupe publique et la compagnie ENI, dans le cadre des deux protocoles d’intention stratégiques signés le 23 janvier 2023 à Alger, et qui avaient pour objectif de définir les futurs projets communs portant sur l’approvisionnement énergétique, la transition énergétique et la décarbonisation.

La conclusion de ce protocole confirme « les ambitions de l’Algérie de renforcer sa position de fournisseur majeur de l’Europe en matière d’énergie en incluant l’électricité », conclut le communiqué de Sonatrach.

APS

Retrait de l’ambassadeur d’Algérie en France: le Conseil de la nation exprime son soutien

Retrait de l’ambassadeur d’Algérie en France: le Conseil de la nation exprime son soutien

ALGER – Le bureau du Conseil de la nation, présidé par M. Salah Goudjil, président du Conseil a rendu public, mercredi, un communiqué dans lequel il a salué et exprimé son soutien à la décision de l’Etat algérien de retirer son ambassadeur auprès de la République française, suite à la reconnaissance par cette dernière du plan d’autonomie marocain comme seule base de règlement du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc.

« L’Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, adopte une politique conforme à ses principes », a affirmé le bureau du Conseil de la nation qui a « soutenu et salué la décision de l’Etat algérien de retirer son ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat, suite à la reconnaissance par la France du plan d’autonomie marocain comme seule base de règlement du conflit au Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc ».

Le bureau a également « condamné cette démarche irréfléchie ».

« La position de la France constitue une grave déviation de l’éthique politique et diplomatique et des b.a-ba de la légalité internationale, voire des Chartes des Nations Unies claires concernant la décolonisation à travers le monde », déplore la même source, ajoutant que cette position « bafoue également les décisions de la Cour internationale de justice (CJI) et de ses organes consultatifs ».

Il a rappelé, dans ce contexte, que la Cause sahraouie « concerne la décolonisation de la dernière colonie en Afrique ».

Il a ajouté, dans ce sens, que le bureau du Conseil de la nation affirme que « le néocolonialisme, tout comme l’impérialisme traditionnel, est un mauvais élève, et confirme l’exactitude de la citation du général Giap, héro de la bataille de +Dien Bien Phu+ au Vietnam, car il ne tire pas de leçons de l’histoire, ni d’enseignements du passé et ne profite nullement des pratiques et des expériences du présent, alors qu’il s’efforce de reproduire ses atrocités contre les peuples opprimés aspirant à un avenir meilleur et à exercer leur droit à l’autodétermination en toute souveraineté ».

Après avoir rappelé que la décision du gouvernement français « s’oppose à la tendance mondiale recrudescente vers la décolonisation entière de l’Afrique, et repose sur des calculs politiques étroits et des données historiques falsifiées », le document a indiqué que « la France officielle, à travers cette décision, se jette, aujourd’hui, dans les bras d’une oligarchie qui ne comprend en politique que les intérêts et les avantages à travers des méthodes machiavéliques, opportunistes, dévoilant, ainsi, une vulnérabilité et une a fragilité qui ne devraient pas caractériser un Etat membre du Conseil de sécurité des Nations unies ».

Cette décision, poursuit la même source, a confirmé « la soumission de la France aux thèses fictives présentées par le Maroc en vue de réaliser des intérêts douteux. La France a accepté ce deal entaché du sang du peuple sahraoui comme ce fut le cas de l’Etat d’occupation marocain ayant scellé, par le passé, une alliance avec une entité d’occupation ».

Il s’agit-là d’une décision « contre le cours de l’histoire. Elle marque la fin de la diplomatie car reconnaissant le prétendu plan d’autonomie comme seule et unique solution », a ajouté le Bureau du Conseil de la nation.

« A travers cette décision de troquer la cause juste du peuple sahraoui et ses droits légitimes, la France officielle a décidé de rompre tout lien avec la philosophie et les valeurs des droits de l’Homme dont elle a toujours défendu. Aujourd’hui, elle incarne la politique de deux poids deux mesures et celle du double standard », lit-on dans le communiqué du Bureau de la chambre haute du Parlement.

« La France a officialisé le renoncement à ses principes en recourant à la diplomatie ‘‘d’échange de bons procédés’’ au détriment de la cause et de l’avenir d’un peuple », a ajouté la même source.

Et de souligner que cette décision constitue « une violation de la légalité internationale, des résolutions onusiennes relatives à la cause sahraouie contraire et de la doctrine de l’ONU concernant la décolonisation ». La France s’échappe ainsi de « tous ses engagements et devoirs en tant que membre permanent au Conseil de sécurité relevant de l’ONU et manque de manière flagrante à sa responsabilité envers les objectifs et les principes de l’ONU », a conclu le Bureau du Conseil de la nation.

APS

Retrait de l’Ambassadeur d’Algérie en France: des partis et des organisations nationales soutiennent la décision de l’Algérie

Retrait de l’Ambassadeur d’Algérie en France: des partis et des organisations nationales soutiennent la décision de l’Algérie

ALGER – Des partis politiques et des organisations nationales ont exprimé, mercredi, leur soutien à la décision souveraine de l’Algérie de retirer immédiatement son ambassadeur en France, suite à la reconnaissance par la France, du plan marocain d’autonomie comme seule base de règlement du conflit au Sahara occidental.

Le Mouvement de l’entente nationale (MEN) a affirmé avoir reçu « avec fierté et honneur la décision souveraine de retirer immédiatement l’ambassadeur algérien en France, en réponse à la position déshonorante de cette dernière qui a reconnu le plan marocain d’autonomie comme seule base de règlement du conflit au Sahara occidental ».

Qualifiant la nouvelle position française d' »irresponsable et dangereuse », le MEN a indiqué que cette démarche « confirme la mentalité coloniale et se veut une autre tentative désespérée de passer outre les réalités historiques et le droit des peuples à s’affranchir de l’occupation », réitérant « son soutien absolu à toutes les décisions prises par les autorités algériennes pour défendre leurs positions immuables en soutien aux causes de libération à travers le monde ».

De son côté, le parti « El Wassit Essiyassi » a exprimé son « soutien absolu à la décision prise par l’Algérie de retirer son ambassadeur à Paris », condamnant toutes les tentatives du régime français de « déstabiliser la région ».

Par ailleurs, le parti El-Fadjr El-Djadid a estimé que les récents développements provoqués par la France en prenant la décision de consacrer la colonisation des territoires du Sahara occidental « ont dépassé » toutes les positions internationales considérant cette cause comme « question de décolonisation ».

Le parti a affirmé « le soutien de ses cadres et militants à la décision prise par l’Algérie, à savoir le retrait de son ambassadeur en France », condamnant énergiquement « ce dérapage dangereux qui aura des répercussions sur les relations bilatérales ».

Dans le même contexte, le parti du Rassemblement algérien (RA) a affiché « son soutien absolu » à la position de l’Algérie qui a retiré immédiatement son ambassadeur en France, se disant « fier de cette décision ».

« La France a violé la légalité internationale et ignoré le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a souligné la même formation politique, relevant que la position du gouvernement français « est à même de compliquer davantage la situation dans le territoire et d’entraver le processus d’un règlement pacifique et équitable conformément aux résolutions internationales ».

S’exprimant à cette occasion, l’Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC) est « indignée par l’attitude française en soutien à la thèse marocaine », soulignant que « le retrait par l’Algérie de son ambassadeur est en soi une condamnation à ces positions instables que les autorités françaises ont l’habitude d’adopter en échange de la réalisation de leurs intérêts au détriment du peuple sahraoui ».

L’organisation a exprimé son soutien absolu à la décision souveraine des autorités algériennes », ajoutant que « le droit du peuple sahraoui à l’indépendance est une question de décolonisation ».

APS

La réponse du président de la République à la position de la France sur la question sahraouie a été « ferme, résolue et précise »

La réponse du président de la République à la position de la France sur la question sahraouie a été « ferme, résolue et précise »

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a affirmé, mercredi à Alger, que la réponse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la nouvelle position de la France sur la question du Sahara occidental, « a été ferme, résolue et précise », estimant que la démarche française ne contribuera pas à la relance du processus diplomatique, mais alimentera plutôt l’impasse dans lequel le plan d’autonomie a plongé la question sahraouie depuis plus de 17 ans.

Répondant aux questions des journalistes, lors d’une conférence de presse au siège du ministère sur les dossiers d’actualité inhérents à la politique étrangère, M. Attaf a fait savoir que le président de la République avait été informé, préalablement, de la démarche française par son homologue français qui a tenté de justifier cette décision, lors de leur rencontre, le 13 juin dernier, à Bari (Italie) en marge de la Réunion du G7.

A cette occasion, M. Attaf a estimé que les différents données et arguments avancés par le président français pour justifier le changement qu’il préparait, n’avait apporté aucune nouveauté, d’autant plus qu’il s’agit d’un rappel de la position française déjà exprimée en 2007 lors de la présentation du plan d’autonomie par le royaume marocain.

Cette démarche est à même de « contribuer à la relance du processus politique pour le règlement du conflit au Sahara Occidental, selon les justifications du président français qui a également souligné que la France demeurait fidèle à ses engagements et à ses obligations d’appuyer les efforts du Secrétaire général (SG) de l’ONU et à soutenir les efforts de son envoyé personnel ».

Qualifiant la réponse du président de la République de « ferme, résolue et précise », M. Attaf a indiqué que le président de la République, estimait que « la nouvelle position française n’est qu’une reproduction des positions exprimées auparavant, voir même les dépasse de très loin, car considérant le plan d’autonomie comme base exclusive pour le règlement du conflit au Sahara Occidental, reconnaissant expressément la prétendue +marocanité du Sahara Occidental+ et incluant clairement le présent et l’avenir du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté marocaine ».

Comme première mesure, souligne M. Attaf , l’Algérie a décidé, donc, de réduire sa représentation diplomatique en France, en retirant son ambassadeur auprès de la République française, avec effet immédiat, et en confiant la représentation diplomatique algérienne en France, dorénavant, à un chargé d’affaires conformément aux traditions et us internationaux, pour exprimer la dénonciation algérienne de la démarche des autorités françaises.

« Nous allons prendre les mesures nécessaires, pour exprimer notre rejet de la démarche française dangereuse, qui menace la stabilité de la région et sape les efforts déployés, en cette conjoncture, pour parvenir à une solution pacifique et politique à la question du Sahara Occidental ».

A une question sur la visite qui était prévue par le président de la République en France, le ministre a affirmé que « toutes les conclusions seront tirées dans le cadre de la préparation de la réponse à la démarche entreprise par la France », ajoutant que « le visite d’Etat qui était prévue s’inscrira, sans nul doute, dans le cadre de ces conclusions ». « Je ne serai pas surpris si je dis que la décision française n’a pas contribué positivement à la concrétisation de cette visite, compte tenu des conséquences dangereuses qui découlent de la décision française qui est à même de compromettre non seulement, la résolution pacifique et politique de la question, mais aussi la sécurité et la stabilité de la région ».

En outre, le ministre s’est dit surpris que la France ait choisi ce moment pour annoncer sa décision, d’autant plus que la conjoncture connait des mutations devant permettre aux Nations unies de relancer, via son envoyé spécial au Sahara Occidental, le processus de paix dans la région, ajoutant que l’ONU s’attèle à réactiver le mécanisme de relance des négociations de paix entre les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario.

Décès de l’ancien ministre des Finances Abdelkrim Harchaoui : le président de la République présente ses condoléances

Décès de l’ancien ministre des Finances Abdelkrim Harchaoui : le président de la République présente ses condoléances

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présenté, mercredi, ses sincères condoléances suite au décès de l’ancien ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui, assurant la famille du défunt de sa profonde compassion.

« C’est avec une grande tristesse et une profonde affliction que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a appris la nouvelle du décès de l’ancien ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui », lit-on dans le message de condoléances.

En cette douloureuse épreuve, le président de la République présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, l’assurant de sa profonde compassion et « priant Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde, de l’accueillir en Son vaste paradis et de prêter patience et réconfort aux siens. +A Allah nous appartenons, à Lui nous retournons..

Présidentielle du 7 septembre: la Cour constitutionnelle annonce la liste définitive des candidats

Présidentielle du 7 septembre: la Cour constitutionnelle annonce la liste définitive des candidats

ALGER – La Cour constitutionnelle a annoncé, mercredi, la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 7 septembre après avoir examiné les dossiers de candidature et les recours.

Il s’agit de M. Youcef Aouchiche (Front des Forces socialistes-FFS), M. Abdelmadjid Tebboune (candidat indépendant) et M. Abdelaali Hassani Cherif (Mouvement de la société pour la paix-MSP).

aps

Assassinat d’Ismail Haniyeh : grève générale et marches en Palestine

Assassinat d’Ismail Haniyeh : grève générale et marches en Palestine

Les forces nationales et islamiques palestiniennes ont annoncé, ce mercredi, une grève générale et des marches pour dénoncer l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas Ismail Haniyeh lors d’un raid sioniste dans la capitale iranienne, Téhéran, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa.