Décès du Commandant du Secteur militaire de Timimoune: condoléances du président de la République

Décès du Commandant du Secteur militaire de Timimoune: condoléances du président de la République

ALGER – Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, a présenté, vendredi, ses sincères condoléances à la famille du Commandant du Secteur militaire de la wilaya de Timimoune, le Colonel Betaouaf Rabî, suite à son décès, ainsi qu’aux personnels de l’Armée nationale populaire (ANP).

« C’est avec une immense tristesse et une profonde affliction, avec le cœur résigné devant la volonté d’Allah que le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, a appris la nouvelle du décès du Colonel Betaouaf Rabî, Commandant du Secteur militaire de la wilaya de Timimoune », lit-on dans le message de condoléances.

« En cette pénible épreuve, Monsieur le Président présente ses sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu’aux personnels de l’ANP, priant Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde, de l’accueillir en Son vaste paradis et de prêter patience et réconfort à ses proches… A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons ».

APS

Sommet PAN-AFRICAN Youth Leadership: Hidaoui s’entretient avec plusieurs responsables de l’UA chargés de la jeunesse

Sommet PAN-AFRICAN Youth Leadership: Hidaoui s’entretient avec plusieurs responsables de l’UA chargés de la jeunesse

ALGER – Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Hidaoui, s’est entretenu, vendredi, avec plusieurs responsables de l’Union africaine (UA) chargés des affaires de la jeunesse, et ce lors de sa participation aux travaux du « Sommet PAN-AFRICAN Youth Leadership », organisé du 3 au 5 avril à Addis-Abeba (Ethiopie).

Lors de sa participation à ce Sommet organisé sous le slogan: « Libérer le potentiel des jeunes pour une Afrique prospère », M. Hidaoui a effectué une visite au siège de l’UA, où il s’est entretenu avec la Commissaire de l’UA à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social, Amma Twum Amoah, la directrice du Département femmes, genre et jeunesse de la Commission de l’UA, Prudence Nonkululeko Ngwenya et l’Envoyée spéciale du secrétaire général (SG) de l’UA, chargée de la jeunesse, Chido Cleopatra Mpemba.

Ces rencontres ont porté sur « les moyens d’enrichir les discussions, d’échanger les expériences et d’établir des partenariats efficaces qui contribuent à soutenir les aspirations des jeunes à un avenir plus radieux pour le continent africain, à travers l’autonomisation de cette catégorie pour lui permettre de jouer un rôle actif dans la construction de l’avenir du continent en renforçant son esprit d’innovation et de leadership ».

Dans une déclaration à cette occasion, M. Hidaoui a tenu à souligner les efforts consentis par les hautes autorités en Algérie en faveur des jeunes dans les domaines politique, économique et social, à travers « des mesures courageuses et sans précédent prises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Ces mesures, ajoute-t-il, « consacrent une véritable dynamique visant à permettre aux jeunes de contribuer à la prise de décision, en témoigne la dynamique sans précédent des jeunes sur la scène nationale, en faisant d’eux un pilier essentiel dans la définition des contours de l’Algérie victorieuse ».

M. Hidaoui a en outre souligné « l’attachement des hautes autorités du pays à contribuer à l’élaboration de stratégies renforçant le rôle de la jeunesse africaine dans la réalisation du développement global et consolidant les fondements d’un leadership efficace ouvrant la voie à un avenir plus stable et plus prospère pour le continent grâce aux efforts de sa jeunesse, tout en œuvrant à la préparer à jouer un rôle actif dans la confrontation des défis auxquels fait face le continent africain et dans l’élaboration et l’enrichissement des politiques garantissant son avenir, à travers les mesures entreprises pour renforcer la diplomatie de la jeunesse dans sa dimension africaine ».

APS

Keltoum, la doyenne de l’interprétation féminine au théâtre et au cinéma algériens

Keltoum, la doyenne de l’interprétation féminine au théâtre et au cinéma algériens

ALGER – Célèbre auprès du public algérien pour ses nombreux rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision, Keltoum est considérée comme une artiste pionnière et parmi les premières femmes algériennes à se produire sur une scène et passer devant une caméra, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses carrières féminines marquantes.

Ayant résisté à divers préjugés familiaux et sociétaux de son époque afin d’intégrer le monde de l’art, Keltoum, de son vrai nom Aisha Adjouri, aura ainsi permis à d’autres femmes artistes à lui succéder, contribuant à changer la vision du monde de l’art et de la société, jusque là hostile à la présence des femmes dans le théâtre et l’art en général.

Née à Blida le 4 avril 1916, Keltoum fit ses premiers pas dans les Arts de la scène, sous l’aile du regretté Mahieddine Bachtarzi, pionnier et doyen de l’Art en Algérie et premier à découvrir ses talents d’artiste polyvalente, après lui avoir suggéré, en 1935, de s’essayer au chant, à la danse et au théâtre, bravant ses réticences et ses peurs de sa famille et envers la société algérienne.

Après une tournée en France, Keltoum se tourne essentiellement vers le théâtre, confirmant son talent dans des pièces de Mahieddine Bachtarzi, Rachid Ksentini et Habib Reda, pour rejoindre ensuite, la première saison arabe de l’Opéra d’Algérie en 1947.

Au fil des années, la plupart des rôles féminins lui sont confiés, et sa voix entre au répertoire du théâtre radiophonique, où elle s’investira également dans la chanson avec notamment, l’enregistrement de cinq disques durant la période allant de 1940 à 1950, avant de revenir au théâtre avec une adaptation d' »Othello » de William Shakespeare.

 

Créativité cinématographique et théâtrale prolifique

 

Après le recouvrement de la souveraineté nationale, Keltoum reprend son activité artistique et rejoint en 1963 le Théâtre national algérien, première institution culturelle à être nationalisée après l’indépendance, où elle prend son premier rôle dans la pièce intitulée, « Mariage par téléphone », de Mahieddine Bachtarzi et Rachid Ksentini.

Ses débuts dans le septième art se font en 1966 avec le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina qui la distribuera dans son film « Le Vents des Aurès », où elle incarne la souffrance des femmes rurales algériennes pendant la période coloniale.

Dans cette œuvre, qui a mis en vedette des acteurs de premier plan tels que Hassan El Hassani, Mustapha Kateb et Mohamed Chouikh, Keltoum joue le rôle d’une femme désespérée, errante entre les prisons et les camps de concentrations, à la recherche de son fils emprisonné par l’armée coloniale.

Son image iconique, dans ses vêtements miteux, tenant un panier dans sa main gauche et un poulet dans sa main droite, constitue une scène d’anthologie dans l’histoire du cinéma algérien, qui a rehaussé « Le vent des Aurès », un chef d’œuvre réaliste aux accents épiques, distingué en 1967 du prix de la Première Œuvre au Festival de Cannes (France).

L’icône du cinéma algérien a continué sa collaboration avec Hamina dans d’autres œuvres, telles que « Décembre », « Hassan Terro » et « Chronique des années de braise », distingué en 1975 de la Palme d’Or au Festival de Cannes, ainsi que dans d’autres œuvres à l’image de, « Beni Handel » de Lamine Merbah, « Les Années folles du Twist » de Mahmoud Zemmouri, « Hassan Taxi » de Mohamed Slim Riad et « Hassan Niya » de Ghaouti Bendedouche.

Incarnant les rôles principaux d’une vingtaine de films et plus de soixante-dix œuvres théâtrales, Keltoum a laissé une empreinte indélébile dans le monde du théâtre et du cinéma.

En 1991 elle avait donné la réplique au grand Rouiched dans, « Les Concierges », pièce de théâtre qu’il a lui même écrite et qui constitue la dernière représentation théâtrale de Keltoum, avant d’annoncer sa retraite.

Keltoum tire sa révérence le 11 novembre 2010, après une longue et riche carrière créative jalonnée de réussites et de succès.

APS

Hidaoui prend part au Sommet de la jeunesse africaine à Addis-Abeba

Hidaoui prend part au Sommet de la jeunesse africaine à Addis-Abeba

ALGER – Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, prendra part au Sommet de la jeunesse africaine, prévu à Addis-Abeba (Ethiopie) du 3 au 5 avril, indique mercredi un communiqué du ministère.

Organisé par l’Union africaine (UA) sous le slogan « Libérer le potentiel de la jeunesse pour une Afrique prospère », ce sommet vise à « renforcer la participation des jeunes aux efforts en faveur de la paix et du développement durable dans le continent » et à « promouvoir l’unité au sein de la jeunesse africaine » à travers l’examen de questions essentielles, telles que « la diplomatie et le rôle de la jeunesse dans la protection des intérêts africains au niveau international », précise la même source.

Le sommet, qui verra la participation de « près de 1.000 jeunes », sera marqué par l’organisation d’une exposition de start-up et de diverses activités culturelles.

A cette occasion, M. Hidaoui présentera « l’expérience de l’Algérie en matière d’autonomisation des jeunes et dans le développement de politiques favorisant leur participation à la prise de décision, grâce à l’attention et au soutien considérables accordés à cette catégorie par les hautes autorités du pays », selon le communiqué.

Mettant en avant le modèle algérien en faveur de la jeunesse, le communiqué a rappelé « la création d’un ministère dédié à la jeunesse, l’installation du Conseil supérieur de la jeunesse, la participation des jeunes aux assemblées élues aux niveaux local et national suite à la modification de la loi organique relative au régime électoral, la création d’un ministère dédié aux start-up et la modernisation de l’université et l’amélioration de ses performances ».

Parmi les autres mesures décidées dans le cadre de cette démarche, la même source a cité « l’élaboration de politiques qui renforcent les droits des jeunes et leur participation à la prise de décision » et « la promulgation de lois encourageant les initiatives des jeunes dans différents domaines ».

Par ailleurs, M. Hidaoui tiendra une série de rencontres bilatérales avec de jeunes leaders africains dans le but de « renforcer l’action commune à travers l’échange d’expériences entre conseils africains de la jeunesse, comme préconisé par les participants au Forum de la jeunesse africaine organisé à Oran en novembre 2024 », conclut le communiqué.

APS

Projet de réhabilitation des forêts de chêne-liège: achèvement des phases de diagnostic et recensement de la biodiversité

Projet de réhabilitation des forêts de chêne-liège: achèvement des phases de diagnostic et recensement de la biodiversité

ALGER – Les deux premières phases du projet de  »réhabilitation et développement durable intégré des paysages naturels en vue de la production des forêts de chêne-liège en Algérie », relatives à la réalisation de diagnostics et le recensement de la biodiversité, ont été achevées, a indiqué un cadre de la Direction générale des forêts (DGF).

Ce projet pilote est concrétisé dans le cadre d’un partenariat entre la Direction générale des forêts (DGF) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cofinancé par le fond pour l’environnement mondial (FEM) et le gouvernement algérien et concerne une superficie globale de plus de 22.500 hectares, répartie sur la forêt de Beni Iddir à Jijel, celle de Taourirt Ighil à Béjaia et celle de Hafir à Tlemcen.

Les études de ces deux premières phases de ce projet, lancé en 2022, effectuées par des experts nationaux ont été remises et validées, a déclaré à l’APS, le sous-directeur des aménagements et inventaires forestiers à la DGF, M. Mouloud Ikene Nait relevant que ces phases devront servir de  »fondements à une gestion durable de la subéraie en Algérie ».

 »L’objectif est de créer des systèmes de gestion durable des forêts tenant compte de la conservation de la biodiversité et des possibilités de générer des revenus durables pour les populations locales et les résultats obtenus seront exploités et dupliqués pour les autres wilayas disposant de forêts de chêne-liège », a-t-il soutenu.

Dans ce contexte, le recensement de la biodiversité dans les sites ciblés, l’évaluation des services éco systémiques, ainsi que l’analyse des chaines de valeurs des produits forestiers non ligneux (PFNL) des plantes aromatiques et médicinales (PAM) ont été réalisés par les experts et consultants nationaux dans le cadre d’enquêtes menées auprès de la population locale.

Ces actions ont fait ressortir des potentialités en matière de PFNL et PAM à promouvoir et autour desquelles des chaînes de valeurs peuvent être créées, dans le cadre du développement durable intégré des paysages naturels notamment en ce qui concerne la verveine, le romarin, la lavande et le lentisque, a détaillé le responsable.

 

Création attendue de 60 PME dans la promotion des métiers de liégeur, des PFNL et PAM

 

Selon M. Nait Ikene, l’étape de promotion des potentialités des sites, objets d’études, sera concrétisée en collaboration avec les associations versées dans la préservation des forêts et la promotion de ses produits, et ce à travers la création des PME pour mener à bien cette phase.

Un travail de sensibilisation a été effectué ciblant les riverains, les associations et les femmes notamment pour se constituer en groupement et coopératives et se lancer dans la promotion de ces plantes aromatiques et médicinales et la relance des métiers de liégeur, affirme-t-on.

 »Il est attendu la mise en place d’un mécanisme participatif de gouvernance et de gestion des trois sites à travers la création de 60 PME, à raison de 20 PME sur chaque site dont 30% seront constitués par des femmes », a-t-il indiqué.

En parallèle, le Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDR) s’emploie à l’élaboration du plan de gestion pour la réhabilitation de la subéraie.

Ce plan englobera la mise à niveau du Réseau de défense des forêts contre les incendies (DFCI) à travers la réhabilitation des infrastructures forestières telles que les pistes, captages et aménagements des points d’eau, des postes de vigie, des tranchées pare-feu, tout comme les travaux préventifs contre les incendies de forêts.

Il est également question, dans cette phase, de réhabilitation des pépinières de l’administration des forêts à travers l’évaluation des leurs besoins pour pouvoir assurer leur mission dans la réhabilitation des écosystèmes en état de dégradation.

Un plan de travail sera ensuite élaboré avec les budgets nécessaires pour la concrétisation de ce chapitre, souligne-t-on, relevant que l’action va permettre de développer  »un cadre de gestion des chaînes de valeur des PFNL et de PAM ».

D’une dimension économique, sociale et écologique, le projet de  »réhabilitation et de développement durable intégré des paysages naturels en vue de la production des forêts de chêne-liège en Algérie » est financé à hauteur de 27 millions USD sur cinq (5) ans.

Il est inscrit de le cadre de la politique de développement forestier du secteur à l’horizon 2035, s’agissant du développement durable du chêne-liège, et la gestion durable des richesses forestières, dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) prévus dans l’Agenda 2030 de l’ONU.

Le liège couvre 11% des forêts en Algérie avec une superficie globale de 440.000 hectares, dont 150.000 h comme zone productive.

 

MDN: saisie de 41 kg de cocaïne à Adrar

MDN: saisie de 41 kg de cocaïne à Adrar

ALGER – Une quantité de cocaïne estimée à 41 kg a été saisie, mercredi à Adrar (3e Région militaire), lors d’une opération qualitative menée par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP), des Douanes et de la Sûreté nationale, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre des efforts continus visant à lutter contre la criminalité organisée sous toutes ses formes et lors d’une opération qualitative, des détachements combinés de l’ANP, des Douanes et de la Sûreté nationale, relevant du Secteur militaire d’Adrar (3e Région militaire), ont procédé, mercredi 2 avril 2025, à la saisie d’une quantité de drogue dure (cocaïne) estimée à 41 kilogrammes, ainsi qu’un véhicule utilitaire », précise la même source.

« Cette opération illustre, une fois de plus, la détermination des unités de l’ANP et des différents services de sécurité à lutter contre toutes les formes de criminalité organisée et de préserver la sécurité et la stabilité du pays », ajoute le communiqué.

APS

Classement Fifa: l’Algérie 36e mondial, gagne une place

Classement Fifa: l’Algérie 36e mondial, gagne une place

ZURICH – La sélection algérienne de football a gagné une place et occupe la 36e position au classement mondial de la FIFA du mois d’avril, publié jeudi par l’instance internationale sur son site officiel.

Cette progression des protégés du sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a été rendue possible grâce à leur parcours sans faute, lors de la cinquième et de la sixième journée des qualifications pour le Mondial 2026.

La sélection algérienne avait d’abord dominé le Botswana à l’extérieur sur le score de 3-1, avant d’écraser le Mozambique à domicile par 5-1, des résultats qui la positionnent comme favorite pour la qualification à la prochaine Coupe du Monde.

Sur le plan continental, la sélection algérienne a conservé sa quatrième place africaine, devant la Côte d’Ivoire (41e mondial), le Nigeria (43e), la Tunisie (49e) et le Cameroun (50e).

En haut du classement mondial, l’Argentine a conservé sa place de leader après ses victoires contre l’Uruguay (1-0) et le Brésil (4-1), l’Espagne, championne d’Europe en titre, a profité de la défaite de la France en Croatie (lors du quart de finale de la Ligue des Nations aller) pour prendre la deuxième place mondiale.

Les Français restent sur le podium (3e) et sont désormais menacés par l’Angleterre (4e). Le Brésil est toujours cinquième, tandis que les Pays-Bas ont chipé la sixième place au Portugal (7e). La Belgique (8e), l’Italie (9e) et l’Allemagne (10e) complètent le top 10.

aps

L’Algérie dépose un dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la Kabylie » auprès de l’UNESCO

L’Algérie dépose un dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la Kabylie » auprès de l’UNESCO

ALGER – L’Algérie a déposé par envoi électronique un dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la région de Kabylie : fabrication, conception et port » sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.

Cette démarche intervient dans le cadre « des efforts constants de l’Etat algérien visant à protéger et à valoriser son patrimoine culturel matériel et immatériel », précise le texte.

Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a, ainsi, présidé, dimanche dernier au siège du Centre national des recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH) à Alger, la cérémonie de l’envoi électronique du dossier de candidature de l’Algérie pour l’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la région de Kabylie: fabrication, conception et port » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, et ce, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines conformément aux procédures en vigueur, ajoute le communiqué.

Cette nouvelle candidature intervient « en parachèvement des succès obtenus par l’Algérie dans le domaine de l’inscription d’éléments de son patrimoine culturel immatériel auprès de l’UNESCO, au nombre de 8 éléments nationaux, le dernier en date étant le « costume festif féminin de l’Est algérien » dans toute sa composante gandoura, melhfa et caftan et les bijoux traditionnels assortis », selon la même source.

L’Algérie a également inscrit cinq éléments patrimoniaux communs avec des pays arabes et africains, se plaçant ainsi parmi « les pays leaders en matière d’inscription du patrimoine culturel vivant », ce qui confirme son engagement à préserver son identité culturelle et à mettre en avant son patrimoine séculaire à l’échelle mondiale.

Le présent dossier a été préparé à travers la mobilisation d’une équipe de travail élargie regroupant les directions de la Culture et des Arts, les établissements culturels, les musées relevant du ministère de la Culture et des Arts, des chercheurs universitaires, des artistes, des artisans, des ateliers de couture et de confection de bijoux et des associations de la société civile avec la coordination du CNRPAH, l’objectif étant d’assurer l’opérationnalité de l’Algérie pour le rendez-vous annuel fixé par l’UNESCO le 31 mars de chaque année ».

Le ministère de tutelle veille à parachever le recensement général d’autres éléments patrimoniaux proposés à l’inscription, englobant les genres musicaux algériens des différentes régions du pays, les costumes traditionnels féminins et masculins de la région centre et du Grand sud, a-t-on précisé.

Ces dossiers sont actuellement soumis à l’examen et à la préparation, en prévision de leur dépôt lors des prochaines sessions du comité intergouvernemental du patrimoine immatériel de l’humanité, et ce conformément au système adopté par l’UNESCO, permettant à chaque pays de soumettre un seul dossier par an.

APS

Aïd El-Fitr: des traditions qui résistent à la déferlante technologique

Aïd El-Fitr: des traditions qui résistent à la déferlante technologique

 

ALGER – A l’occasion de l’Aïd El-Fitr, les Algériens renouent avec les traditions et coutumes, qui constituent l’un des aspects authentiques du patrimoine culturel et religieux accompagnant les familles des siècles durant, quand bien même ces pratiques ont pris une nouvelle forme sous l’effet des mutations socioéconomiques et de la déferlante technologique.

Avec la démocratisation des applications technologiques et leur facilité d’usage, de nombreuses coutumes qui caractérisaient autrefois la fête de l’Aïd El-Fitr ont perdu du terrain. Désormais, WhatsApp, Messenger et autres applications supplantent les visites familiales, jadis essentielles pour renforcer les liens.

Aujourd’hui encore, beaucoup de gens se contentent d’un simple message écrit ou vocal pour transmettre les vœux contrairement à autrefois où les maisons ne désemplissaient pas de visiteurs tout au long de l’Aïd.

Même l’achat des vêtements de l’Aïd, source de joie pour les enfants, n’échappe pas à cette tendance, car de plus en plus de parents préfèrent désormais faire leurs emplettes en ligne, invoquant le manque de temps.

Les gâteaux de l’Aïd subissent également les effets de cette transformation technologique. Alors que la préparation des gâteaux était incontournable dans les foyers, nombres de femmes optent aujourd’hui pour des commandes auprès d’artisanes qui exposent leurs créations sur les réseaux sociaux.

Commentant cette transformation, le chercheur en sociologie à l’Université d’Alger 2 (Bouzareah), Abdelkarim Hamzaoui, estime que l’accélération numérique « a bouleversé la communication interpersonnelle », aussi bien lors des fêtes religieuses que dans la vie quotidienne.

Selon lui, l’évolution des médias numériques a conduit à « une nouvelle forme dans les relations humaines, fondées sur la rapidité », ce qui constitue à la fois « un avantage et un inconvénient ». Bien qu’elles facilitent les échanges, ces technologies ont également conduit à une baisse des contacts directs et des liens sociaux.

Face à cette situation, le sociologue insiste sur la nécessité « d’inculquer aux jeunes générations les valeurs de solidarité », en préservant ces occasions religieuses marquées par les visites familiales et la visite des malades.

 

Traditions de l’Aïd : un héritage transmis de génération en génération

 

Toutefois, certaines familles restent attachées aux traditions ancestrales en veillant à les transmettre aux générations futures, malgré les facilités offertes par les moyens de communication modernes.

Pour Mme Nabila, ces fêtes sont avant tout une occasion pour « raffermir les valeurs de cohésion ». C’est pourquoi, a-t-elle dit, elle passe, depuis des années, l’Aïd El-Fitr dans son village natal à Tizi Ouzou, entourée de ses proches.

Pour immortaliser ce moment, elle veille à prendre une photo de famille, un souvenir qu’elle partage avec ses proches vivant à l’étranger.

De son côté, Mme Sara perpétue les traditions héritées de sa famille, notamment la préparation des gâteaux traditionnelles de l’Aïd. « Rien ne remplace l’odeur envoûtante des gâteaux cuits dans les foyers algériens », a-t-elle dit.

Elle préfère également accompagner ses deux filles dans les magasins pour choisir leurs tenues de l’Aïd, plutôt que de recourir aux achats en ligne.

Pour Mme Selma, elle aussi très attachée aux traditions, les visites familiales ne sont pas négociables, les deuxième et troisième jours de l’Aïd étant consacrés aux retrouvailles avec les frères et sœurs résidant dans les wilayas de Médéa et Blida.

Evoquant les souvenirs d’antan, elle se remémore lorsque son père l’emmenait, en compagnie de ses frères et sœurs, prendre des photos souvenirs devant la statue de l’Emir Abdelkader ou la fontaine de la Place 1er Mai.

A l’époque, un photographe ambulant proposait ses services aux passants, qui obtenaient en quelque minutes des photos en couleur, se souvient-elle.

Un propriétaire de studio photo de la rue Mohamed Belouizdad assure que, malgré tous les outils technologiques permettant de prendre aisément des photos, plusieurs parents continuent encore aujourd’hui d’emmener leurs enfants chez le photographe pour immortaliser ces instants de fête par des photos professionnelles à garder dans les albums de famille.

APS

Qualifs-Mondial 2026: large victoire de l’Algérie devant le Mozambique (5-1)

Qualifs-Mondial 2026: large victoire de l’Algérie devant le Mozambique (5-1)

 La sélection algérienne de football s’est largement imposée devant son homologue mozambicaine sur le score de 5 à 1, (mi-temps : 3-1), en match comptant pour la sixième journée du groupe G des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, disputé mardi soir au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou.

Les buts de l’Algérie ont été inscrits par Amoura (8e, 30e, 80e), Mandi (24e) et Hadjam (65e), alors que Catamo (39e) a réduit le score pour le Mozambique.

Dans les deux autres rencontres du groupe G, jouées plus tôt ce mardi, l’Ouganda a battu la Guinée (1-0), alors que le Botswana s’est imposé devant la Somalie (2-0).

A l’issue des rencontres de cette sixième journée du groupe G, l’Algérie s’empare de la première place du classement avec 15 points, devant le Mozambique (12 pts), le Botswana et l’Ouganda (9 pts), la Guinée (7 pts), alors que la Somalie est dernière avec un point.

Les rencontres de la septième journée du groupe G des éliminatoires du Mondial 2026, prévues début septembre 2025, mettrons aux prises l’Algérie au Botswana, la Somalie à la Guinée et l’Ouganda au Mozambique.

Pour rappel, les premiers des neuf groupes en lice seront directement qualifiés pour la phase finale du Mondial 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes (des groupes) joueront dans un tournoi de barrage de la CAF. Le vainqueur du tournoi de barrage de la CAF participera au tournoi de barrage de la Fédération internationale (FIFA).