Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue égyptien

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue égyptien

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu, mardi, un appel téléphonique de son homologue égyptien, Badr Abdel Atty, indique un communiqué du ministère.

« Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu, ce jour, un appel téléphonique du ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Affaires des expatriés égyptiens, Badr Abdel Atty », lit-on dans le communiqué.

L’appel a été l’occasion de « passer en revue les questions d’intérêt commun aux niveaux continental et international, notamment la cause palestinienne suite à l’escalade tous azimuts provoquée par l’entité sioniste », précise la même source.

Les deux ministres ont, en outre, « salué les relations de fraternité et de coopération liant les deux pays frères », soulignant leur « engagement commun à continuer d’œuvrer à leur consolidation selon les capacités complémentaires dont ils disposent », conclut le communiqué.

aps

Merad désigné directeur de campagne du candidat Abdelmadjid Tebboune

Merad désigné directeur de campagne du candidat Abdelmadjid Tebboune

Brahim Merad a été désigné, ce lundi, en qualité de directeur de campagne du candidat à la présidentielle du 7 septembre prochain, Abdelmadjid Tebboune.

Diplômé de l’Ecole nationale de l’administration (ENA), M. Merad a occupé plusieurs fonctions avant d’être nommé ministre de l’Intérieur, des Collectivités locale set de l’Aménagement du territoire.

En effet, après avoir assuré la fonction de wali dans plusieurs wilayas du pays, dont Ain Defla, Tizi Ouzou, Tindouf, Tiaret, Bechar, Oum El Bouaghi et Médéa, M. Merad a occupé le poste de médiateur de la République.

Radio Algérie Multimédia

Attaf reçoit la cheffe par intérim de la MANUL Stéphanie Khoury

Attaf reçoit la cheffe par intérim de la MANUL Stéphanie Khoury

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a reçu, lundi à Alger, la cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Stéphanie Khoury, en visite en Algérie dans le cadre de la concertation et de la coordination Algérie-ONU sur l’évolution de la situation en Libye.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de la rencontre, M. Attaf a indiqué que cette réunion avait constitué « une occasion pour s’enquérir des démarches et des efforts entrepris par les Nations Unies pour faire avancer le processus politique en vue de résoudre la  crise libyenne ».

« Ces efforts bénéficient du soutien total et inconditionnel de l’Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité et à travers ses positions au sein de différents organisations et groupes régionaux, en tête desquels l’Union africaine (UA) », a-t-il expliqué.

Après avoir réaffirmé le soutien de l’Algérie à l’ONU, car confiante en son aptitude à réaliser l’objectif escompté, le ministre a exprimé son regret de voir « la crise libyenne boucler sa treizième année, il y a de cela quelques mois. Avec sa persistance, cette crise devient de plus en plus complexe, tandis que les perspectives d’un règlement politique pour lequel l’Algérie a de tout temps œuvrer à réaliser et à consolider avec sincérité, s’amenuisent au fur et à mesure », a-t-il déploré.

M. Attaf a imputé la persistance de la crise libyenne, en premier lieu, à l’accroissement et à la complexité des interventions étrangères dans les affaires internes de ce pays frère. C’est pourquoi, a-t-il affirmé, « la solution à cette crise consiste essentiellement à écarter et à mettre fin à ces interventions, quelles que soient leurs formes ou leur fins, politiques, militaires ou sécuritaires ».

En sa qualité de pays frère et voisin de la Libye, l’Algérie appelle encore une fois, a-t-il rappelé, toutes les parties étrangères à ne pas s’immiscer dans les affaires de la Libye et à mettre un terme aux politiques, aux pratiques et aux agissements susceptibles de semer la division et de creuser davantage le fossé entre les enfants du même pays ».

L’Algérie « demeure profondément convaincue que mettre fin à ces interventions aura un impact majeur permettant aux frères libyens de dépasser les tiraillements actuels et de parvenir à un terrain d’entente permettant à tous de contribuer à un processus inter-libyen, à tourner la page des différends et à mettre fin définitivement à la crise », a-t-il martelé.

Ce terrain d’entente devra déboucher sur « l’organisation d’élections libres et intègres, à travers lesquelles le peuple libyen donnera la légitimité aux plus compétents à ses yeux et en mesure de le représenter et de défendre ses intérêts », a-t-il ajouté.

La tenue de ces élections, poursuit M. Attaf, verra naître des institutions unifiées, fortes et capables de contrecarrer toute éventuelle ingérence, mais également de redorer le blason de l’Etat libyen de manière à retrouver la place naturelle qui lui sied sur l’échiquier régional et international ».

Le ministre a, en outre, dénombré quatre priorités à l’heure actuelle, la première étant « d’éviter de faire de l’échéance électorale en Libye une fin en soi, car l’objectif demeure plus large et plus inclusif », précisant que le succès de cette échéance « dépendra de les préparatifs à mener à bien de la meilleure façon qui soit ».

Si la deuxième priorité consiste à « maintenir et à consolider l’accord de cessez-le-feu », la troisième est liée aux démarches qu’il serait plus judicieux, selon M. Attaf, qui soient « un prolongement et un soutien aux efforts onusiens, considérés comme étant un référentiel dans lequel fusionnement les fondements du règlement de la crise libyenne ».

« Il ne faudra pas abandonner le projet de réconciliation nationale libyenne », a-t-il classé comme quatrième priorité, expliquant dans quelle mesure « ce projet demeure prépondérant, malgré les difficultés qui entravent sa mise en place », en ce sens qu' »il permettra d’offrir sans aucun doute un terrain fédérateur pour l’ensemble des Libyens; un terrain en mesure de les prévenir de la division et de la logique du vainqueur et du vaincu ».

M. Attaf a, enfin, exprimé ses remerciements pour l’attachement de l’ONU à la concertation et à la coordination avec l’Algérie, affirmant que notre pays ne cessera jamais « d’appuyer les efforts onusiens constants et ses démarches visant à garantir un avenir meilleur pour la Libye, pays frère, ainsi que pour le peuple libyen vaillant qui mérite notre solidarité et notre soutien ».

Pour sa part, Mme Stéphanie Khoury a tenu à préciser que l’Algérie jouait « un rôle primordial dans le soutien des efforts des Libyens en vue de parvenir à un règlement de la crise libyenne », relevant que ses entretiens profonds et si fructueux » avec M. Attaf avaient porté essentiellement sur les défis à relever en matière de division (dans les volets sécuritaire et économique), ainsi qu’en matière de stabilité de toute la région.

La rencontre a permis également, poursuit Mme Khoury, d’examiner « les objectifs communs entre l’Algérie et l’ONU, lesquels s’inscrivent dans l’intérêt du peuple libyen, l’objectif étant de parvenir à un Etat libyen uni et indivisible, mais également de garantir la stabilité de la région toute entière ».

APS

Appel à agir d’urgence pour éviter un conflit plus large au Moyen-Orient

Appel à agir d’urgence pour éviter un conflit plus large au Moyen-Orient

GENEVE – Le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a appelé, lundi, à « agir d’urgence » pour éviter un conflit « plus large » au Moyen-Orient, face aux craintes d’une escalade militaire dans la région.

« Je suis profondément préoccupé par le risque croissant d’un conflit plus large au Moyen-Orient et j’exhorte toutes les parties, ainsi que les Etats ayant une influence, à agir d’urgence pour désamorcer ce qui est devenu une situation très précaire », a déclaré dans un communiqué, Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.

Cette sortie du chef des droits de l’homme de l’ONU intervient alors que les tensions sont montées d’un cran après l’assassinat par l’entité sioniste du chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique Hamas, Ismaïl Haniyeh à Téhéran, en Iran.

« Tout, et je dis bien tout, doit être fait pour éviter que cette situation ne s’enlise davantage dans un abîme qui n’aura que des conséquences encore plus terribles pour les civils », a insisté M. Türk, relevant que les droits de l’homme – et en premier lieu la protection des civils – doivent être la priorité absolue.

D’autant qu’au cours des dix derniers mois, « des civils – principalement des femmes et des enfants – ont déjà enduré des douleurs et des souffrances insupportables à cause des bombes et des armes à feu », a-t-il ajouté.

Vendredi dernier déjà, le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, avait annoncé s’être engagé ces derniers jours dans des discussions critiques avec les parties concernées et les Etats membres de la région, dans l’optique d’une désescalade régionale.

Tor Wennesland avait souligné l’urgence de faire face au risque croissant d’une grave escalade, qui constitue une menace importante pour la stabilité régionale.

Le Coordonnateur spécial et ses interlocuteurs ont examiné les efforts en cours pour négocier et désamorcer la situation, tout en explorant les moyens d’empêcher une propagation du conflit.

M. Wennesland a réaffirmé la nécessité d’une action urgente et coordonnée pour éviter une nouvelle détérioration de la situation. « Il est crucial que nous agissions de manière décisive et collective pour faire face aux menaces immédiates et jeter les bases d’une paix durable », avait dit M. Wennesland.

APS

Inscriptions universitaires: Plus de 70% des nouveaux bacheliers orientés selon leurs trois premiers choix

Inscriptions universitaires: Plus de 70% des nouveaux bacheliers orientés selon leurs trois premiers choix

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, lundi à Alger, que 70,22 % des nouveaux bacheliers (session 2024) avaient été orientés selon leurs trois premiers choix.

Animant une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats d’orientation des nouveaux bacheliers (session 2024), M. Baddari a annoncé que seuls 2,16% des nouveaux bacheliers n’avaient pas obtenu leurs choix et auxquels « une seconde chance sera accordée à partir de ce lundi (aujourd’hui) afin qu’ils puissent choisir une spécialité en fonction des notes obtenues au baccalauréat ».

Le total des nouveaux bacheliers ayant effectué leurs préinscriptions est de 381.428, soit 97,84 % des nouveaux bacheliers (session 2024), dont 65,3 % des inscrits ont choisi des spécialités scientifiques et technologiques, tandis que 34,7% ont opté pour des spécialités dans les sciences humaines et sociales, a précisé le ministre.

Concernant l’orientation des étudiants dans les sciences médicales, le nombre des inscrits a connu une hausse, atteignant ainsi 20.015 étudiants contre 14.513 inscrits l’année dernière, selon M. Baddari.

Par ailleurs, 16.155 étudiants ont été orientés vers les écoles supérieures, soit une hausse de 4,23 % par rapport à l’année dernière, tandis que 10.303 nouveaux bacheliers ont été orientés vers les écoles normales supérieures des enseignants, soit une hausse de 2,70 %.

Le ministre a, en outre, fait savoir que le nombre des nouveaux bacheliers orientés vers les cursus de formation pour l’obtention d’un double diplôme avait atteint 2.143 étudiants, en plus de 564 étudiants inscrits aux offres de formation pour l’obtention d’un diplôme à double compétence.

S’agissant des étudiants orientés vers les écoles supérieures relevant du pôle technologique de Sidi Abdallah, 308 étudiants ont été orientés vers l’Ecole supérieure des mathématiques (NHSM), 303 vers l’Ecole nationale de l’Intelligence artificielle (ENSIA), 222 vers l’Ecole nationale supérieure des Systèmes autonomes (ENSSA), 219 vers l’Ecole nationale de la nanoscience et la nanotechnologie (ENSNN), et 223 vers l’Ecole nationale supérieure de cybersécurité.

APS