M.Belmehdi donne le coup d’envoi de la nouvelle année scolaire d’enseignement coranique

M.Belmehdi donne le coup d’envoi de la nouvelle année scolaire d’enseignement coranique

ALGER – Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi a donné, samedi à l’Ecole coranique de la mosquée Errahmane aux Eucalyptus (Alger), le coup d’envoi de l’année scolaire d’enseignement coranique (2024-2025).

Plus de 1,2 million d’étudiants et d’étudiantes sont inscrits au titre de la nouvelle année dans les différentes structures d’enseignement coranique au niveau national.

A ce propos, M. Belmehdi a relevé que ce nombre de nouveaux inscrits reflétait l’efficacité des prestations proposées par les structures religieuses en Algérie, notamment pour ce qui est de l’aspect spirituel, ainsi que les efforts de l’Etat au service du Saint Coran.

aps

Focus sur un partenariat algéro-saoudien de production agricole dans la wilaya d’El-Meniaa

Focus sur un partenariat algéro-saoudien de production agricole dans la wilaya d’El-Meniaa

Le partenariat algéro-saoudien établi dans de le cadre de la mise en valeur agricole, à l’instar des cultures stratégiques à El-Meniaa, constitue une expérience novatrice, au regard des résultats obtenus et des objectifs tracés pour l’extension de cet important investissement dans la wilaya, en passe de se hisser en pôle agricole dans le Sud du pays, selon la direction locale des Services agricoles (DSA).

Fruit d’un partenariat fructueux via une société à responsabilité limitée (SARL) entre M. Abdelkrim Bounâama (partie algérienne) et l’Emir Mechaâl Bensaoud Ben Abdelaziz (partie saoudienne), le projet d’envergure, spécialisé dans le développement des cultures céréalière, fourragère et phoenicicole, revêt une valeur économique ajoutée à même de renforcer les capacités productrices agricoles de l’Algérie.

Parmi les segments agricoles développés figurent les céréales (semences de blé dur) sur une superficie de 800 ha, les cultures fourragères (maïs grains et fourrager, foin et luzerne) sur 500 ha, en sus de la production de dattes (variétés Deglet-Nour et Ghars) et de l’élevage, a-t-on expliqué à la DSA.

S’étendant sur une superficie globale de 5.000 ha au niveau du périmètre agricole dit Mechkardel, sur le territoire de la commune de Hassi El-Gara, cet ambitieux projet d’investissement, accordé au titre de la concession agricole, a vu le jour en 2018 avec le lancement des travaux d’aménagement et de terrassement, après avoir rempli les conditions et procédures administratives.

Ces dernières consistaient en l’établissement d’un titre de concession, l’octroi de 30 autorisations de forages d’irrigation, dont 20 forages déjà réalisés et les dix (10) restant devant l’être l’année prochaine, selon la fiche technique du projet.

Le projet est doté des équipements nécessaires, dont la mise en place de 20 pivots d’irrigation couvrant 40 ha chacun, d’un système d’irrigation par goutte-à-goutte sur une superficie de 20 ha peuplés d’arbres fruitiers et de palmiers dattiers, en sus d’un entrepôt de 1.600 m2 et d’une base de vie de 1.000 m2 dotée des commodités nécessaires.

Les explications fournies font état du raccordement du projet au réseau d’électrification à travers notamment la mise place de douze (12) transformateurs électriques de 160 kilovolts/ampères chacun, avant d’être renforcé prochainement de huit autres équipements similaires.

Les responsables du projet tablent sur l’extension des objectifs tracés, pour atteindre la réalisation d’une production de semences oscillant entre 125.000 et 150.000 quintaux (QX) de blé dur et tendre.

Une moisson de plus de 65.000 QX de semences de blé dur avait été engrangée la saison écoulée par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), rappellent les services de la DSA.

Vers une diversification des cultures

Le programme de partenariat ambitionne également de diversifier les cultures stratégiques par la délimitation des superficies dédiées à la culture des légumineuses, lentilles et pois-chiche notamment, et la mise en place de 80 pivots d’irrigation, ainsi que la réalisation d’étables d’élevage bovin, pour un cheptel de 500 vaches laitières, la réservation de 200 ha pour la culture du maïs-grains et plus de 3.000 ha pour les céréales, a indiqué le promoteur algérien, Abdelkrim Bounaâma.

L’investissement dans les cultures stratégiques a connu ces dernières années un développement notable dans la wilaya d’El-Meniaâ, à la faveur d’une batterie de mesures incitatives prévues par la loi algérienne de l’investissement permettant l’encouragement de l’investissement étranger et les opportunités de partenariat agricole dans la wilaya qui lui a consacré une superficie de 6.811 ha.

Ces efforts ont pour objectif de booster le secteur agricole dans la région, de développer les cultures stratégiques, susceptibles de générer des emplois, d’acquérir l’expérience et d’atteindre les objectifs de sécurité alimentaire.

APS

 

L’élargissement des prérogatives du Conseil de la nation lui a permis d’accomplir parfaitement ses missions

L’élargissement des prérogatives du Conseil de la nation lui a permis d’accomplir parfaitement ses missions

ALGER- Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a affirmé lors du Colloque des Sénats d’Afrique qui se tient à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), que l’élargissement des prérogatives du Conseil de la nation et la promotion de son statut en tant qu » »institution clé » dans la gestion des affaires du pays dans la Constitution de 2020, lui a permis d’exercer pleinement sa mission législative et de contrôle depuis sa création, a indiqué vendredi un communiqué de cette institution législative.

Dans une allocution prononcée en son nom par le sénateur Mouloud M’barek Flouti, lors d’une session de débat consacrée au thème « Fonctions et missions des Sénats », M. Goudjil a présenté l’expérience de l’Algérie dans le système bicaméral qu’elle a adopté depuis un quart de siècle et consacré dans la Constitution comme « article intangible », stipulant que le pouvoir législatif est exercé par un parlement composé de deux chambres : l’Assemblée populaire nationale (APN) et le Conseil de la nation.

Il a expliqué que ce changement dans la structure du système parlementaire algérien avait fait l’objet d’une « évolution permanente de sa composition et de ses fonctions, visant à renforcer la démocratie participative et à garantir une plus grande stabilité et un meilleur équilibre », soulignant la « particularité de l’expérience algérienne en matière de bicamérisme qui est dictée par la nature des motifs ayant encouragé le choix de cette voie démocratique judicieuse et la révision de l’édifice institutionnel de l’Etat ».

Pour M. Goudjil, la création du Conseil de la nation « a constitué un événement national majeur », « annonciateur d’une nouvelle étape en phase avec l’inévitabilité du changement et la nécessité de remédier aux lacunes, afin de protéger les institutions de l’Etat et son système républicain, et de consacrer la démocratie participative », ainsi que d »‘améliorer la performance parlementaire et d’élargir la représentation du peuple au sein de l’institution législative et de contrôle ».

Goudjil a également évoqué la composante, les missions, et les prérogatives de la Haute chambre du Parlement ainsi que les mécanismes de son fonctionnement dans le cadre d’une relation de « complémentarité avec l’APN, outre la coopération et la coordination avec le Gouvernement ».

Dans ce sillage, le président du Conseil de la nation a estimé que le bicamérisme avait contribué à la maturité de l’expérience démocratique en Algérie, et consacré dans la Constitution de 2020 initiée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, étant « le système le plus démocratique et le plus répandu parmi les systèmes constitutionnels du monde ».

L’élargissement des prérogatives du Conseil de la nation et la promotion de son statut « en tant qu’institution clé » dans la gestion des affaires du pays, lui a permis d' »accomplir parfaitement ses missions législative et de contrôle depuis sa création », a expliqué M. Goudjil, rappelant que le Conseil de la nation est « capable de s’adapter aux mutations induites par le processus d’édification de l’Algérie nouvelle ».

Et d’ajouter dans ce sens que « le bilan des activités de cette institution prouve qu’elle est l’autre face de la volonté populaire et un outil constitutionnel pour la démocratie qui favorise le renforcement de l’institution de contrôle parlementaire ».

Le Conseil « a œuvré, à travers la diplomatie parlementaire, à défendre sans cesse les intérêts de l’Afrique et son droit au développement, à la paix, à la stabilité et à l’indépendance décisionnelle, en luttant et en appelant à la décolonisation du continent ».

Dans le même contexte, M. Goudjil s’est dit satisfait de voir « le bicamérisme s’étendre parmi les pays africains », appelant à « son renforcement et à l’élargissement de la représentation populaire dans leurs parlements en opérant les réformes requises pour répartir les responsabilités entre les institutions et relever les défis grâce à la conjugaison des efforts des Africains ».

APS

Situation au Liban: début du rapatriement des ressortissants algériens

Situation au Liban: début du rapatriement des ressortissants algériens

ALGER – L’opération de rapatriement des ressortissants algériens au Liban, a débuté vendredi, en application des hautes instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la prise en charge des membres de la communauté algérienne établie dans ce pays.

L’opération de rapatriement des ressortissants algériens a été entamée suivant un plan mis en place à cet effet. Ainsi, les ressortissants algériens ont été transférés de l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth vers l’aéroport international du Caire à bord de deux vols spécialement mobilisés pour cette opération. La compagnie aérienne Air Algérie assurera ultérieurement leur transport vers l’Algérie, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

L’arrivée des ressortissants algériens, au nombre de 306, en Algérie, est prévue vendredi tôt le matin, selon la même source.

Il s’agit de la deuxième opération du genre, après celle réalisée en août 2024, ayant permis le rapatriement de plus de 125 citoyens algériens.

Tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour assurer le succès de cette opération et permettre aux membres de notre communauté de regagner le pays dans les meilleures conditions, a assuré le ministère des Affaires étrangères, ajoutant que d’autres opérations de rapatriement seront organisées, si besoin est.

En application des instructions des hautes autorités du pays concernant la prise en charge de la communauté à l’étranger, l’Etat algérien, à travers le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, ne ménagera aucun effort pour se tenir aux côtés de ses enfants à l’étranger dans les moments de joie ou de peine, selon le communiqué.

« L’Algérie espère sincèrement que la situation en Palestine et au Liban connaîtra prochainement un dénouement positif et que la paix et la stabilité reviendront dans ces régions chères à tous les Algériens », souligne la même source.

aps

Assurances : lancement du projet d’Appui aux parties prenantes pour une assurance inclusive en Algérie

Assurances : lancement du projet d’Appui aux parties prenantes pour une assurance inclusive en Algérie

ALGER – Le projet d’Appui aux parties prenantes pour une assurance inclusive en Algérie a été lancé, jeudi, dans le cadre de l’initiative globale relative aux facilités d’assurance et de financement des risques (IRFF), lancée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier dédié au lancement du projet, le ministre des Finances, Laaziz Faid a souligné que ce projet vise à renforcer les capacités des intervenants dans le domaine des assurances, de développer des solutions d’assurance inclusives, de sensibiliser les citoyens à l’importance de ce domaine et de promouvoir des mécanismes adaptés au financement des risques.

Le ministre a, dans ce cadre, indiqué que l’Etat attend de cette initiative qu’elle représente une large contribution au développement de l’activité d’assurance en Algérie, qui demeure en deçà des grandes potentialités de l’économie algérienne.

Par ailleurs, M. Faid a déploré la faible part du secteur dans le produit intérieur brut (PIB), qui ne dépasse pas 1%, malgré la croissance continue  de l’activité des assurances en Algérie et l’augmentation du chiffre d’affaires du secteur, passant de 23 milliards de DA en 2006 à 162 milliards de DA en 2023, grâce à plusieurs réformes, pour ne citer que la libéralisation de l’activité d’assurance et l’adoption de l’assurance Takaful.

Selon les explications données, cette initiative fait suite à une étude diagnostique du marché des assurances en Algérie, réalisée par le PNUD et le ministère des Finances en 2021, qui a révélé que l’activité ne couvrait pas toutes les catégories, notamment les citoyens et les investisseurs dans le domaine agricole, qui sont touchés par les changements climatiques et les catastrophes naturelles (seulement 10% des agriculteurs ont des contrats d’assurance).

Plusieurs facteurs ont induit à cette situation, notamment les tarifs élevés, la limite des offres, le manque de confiance entre l’assuré et l’assureur, en sus d’autres raisons d’ordre culturel et religieux qui empêchent une partie d’Algériens d’adopter des offres d’assurance, ainsi que le cadre juridique qui couvre partiellement les risques climatiques.

Selon l’étude, l’Etat supporte des charges financières importantes pour la couverture des risques majeurs à travers des fonds spéciaux pour financer ces risques, la couverture des compagnies d’assurance restant « limitée ».

Pour sa part, le directeur des assurances au ministère des Finances, Kamel Marami a déclaré à l’APS que ce projet comprend trois principaux axes, à savoir la sensibilisation des citoyens et des opérateurs économiques à l’importance des assurances, la formation des cadres des compagnies d’assurance sur l’obligation de l’assurance inclusive en sus de la formation des contrôleurs de l’activité d’assurances parmi les cadres du ministère des Finances afin de réguler l’activité.

Ce projet, dont la valeur s’élève à 500.000 USD et financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, bénéficiera « de l’accompagnement d’institutions internationales réputées et expérimentées en la matière, afin d’insuffler une dynamique positive et de hisser la performance du secteur des assurances en Algérie », a expliqué la représentante résidente du PNUD en Algérie, Natasha Van Rijn.

De son côté, l’ambassadeur allemand à Alger, M. Georg Felsheim a souligné que le projet auquel son pays contribue, devrait créer d’importants mécanismes de solidarité, notamment avec les catégories vulnérables de la société.

Intervenant à cette occasion, la représentante du ministère des Affaires étrangères, Manel Ayoubi a relevé que les risques climatiques ont coûté à l’Etat un lourd fardeau financier, faisant de son engagement aux initiatives internationales dans le domaine des assurances, l’une des options efficaces en termes de gestion des risques financiers liés aux changements climatiques.

aps