« Lehwawi » de Salaheddine Triki, une adaptation de la pièce de théâtre « Le chant du cygne » de Tchekhov accroche le public de Béjaia

« Lehwawi » de Salaheddine Triki, une adaptation de la pièce de théâtre « Le chant du cygne » de Tchekhov accroche le public de Béjaia

BEJAIA- « Lehwawi », une adaptation de la pièce de théâtre russe « Le chant du cygne » d’Anton Tchekhov, produite par le Théâtre régional de Constantine, a accroché le public autant par la qualité du texte que par la performance des comédiens, lors de sa présentation samedi soir, au 3e jour du Festival international du théâtre de Bejaia.

Ecrite par Salaheddine Triki, cette œuvre dramatique met en scène, sous un ton grotesque et romantique, les déboires et la désespérance d’un artiste virtuose, mais qui, à défaut de se produire en scène, a fini par perdre son public et le désir de se réinventer. Il sombre dans l’ivresse et la nostalgie du passé perdu, pour se donner l’illusion de vivre encore.

Accablé de toute part, notamment sa condition de vie dans une loge de théâtre, et affligé par des pratiques parasitaires des gens qui l’entourent, il se résout à casser sa pipe et à quitter volontairement ce monde qui ne lui donne ni la satisfaction, ni la force de continuer.

Djamel Mezouari, qui a campé le rôle de Lehwawi, et ses deux acolytes,Salaheddine Triki et Kamel Eddine Ferrad, ont livré une prestation renversante et de haut vol, au grand bonheur des spectateurs.

Superbement déjà accueillie vendredi à la Maison de la culture en, version « Off », la pièce a eu le même impact samedi soir au Théâtre Abdelmalek-Bouguermouh.

aps

Projet de loi sur la gestion des déchets: la Commission de l’agriculture de l’APN écoute les représentants de plusieurs secteurs

Projet de loi sur la gestion des déchets: la Commission de l’agriculture de l’APN écoute les représentants de plusieurs secteurs

ALGER-La Commission de l’agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement, de l’Assemblée populaire nationale (APN), a poursuivi, dimanche, ces réunions pour écouter les représentants des ministères de la Santé et de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets, indique un communiqué de l’APN.

Le débat, qui s’est déroulé sous la présidence du président de la Commission, Mohamed Ouerti, a porté sur les risques des déchets médicaux et industriels, et leur impact sur la santé publique.

Ainsi, des propositions pour développer les stratégies de la gestion des déchets et renforcer la coopération entre les secteurs ont été formulées à cette occasion, selon la même source.

A l’entame de la rencontre, le président de la Commission a souligné l’importance d’écouter les représentants des secteurs de la Santé et de l’Industrie, pour l’évaluation de l’impact des déchets médicaux et industriels sur la santé publique, relevant que « l’implication des spécialistes à l’examen du projet de loi contribuera à son enrichissement et apportera des solutions efficaces ».

Par la même, les représentants des deux ministères ont présenté un exposé intégral sur la gestion des déchets médicaux et industriels, où ils ont précisé que les hôpitaux prennent en charge le traitement des déchets anatomiques, chimiques, infectieux et domestiques, tandis que des entreprises spécialisées prennent en charge l’élimination des déchets nucléaires, en raison de leur dangerosité.

Il a également été question de souligner l’impératif de trier les déchets médicaux, en particulier les déchets liés aux soins, afin d’assurer la sécurité de la gestion.

Les représentants des deux ministères ont exprimé leurs préoccupations au sujet de l’article 7 du projet de loi, qui oblige les producteurs à valoriser les déchets issus des produits qu’ils commercialisent ou fabriquent, indiquant que « la gestion des déchets dans les hôpitaux repose sur leur élimination plutôt que sur leur valorisation, ce qui constitue une spécificité pour ce secteur ».

A ce propos, le représentant du ministère de l’Industrie a salué le rôle que jouera le projet de loi dans le renforcement de l’économie circulaire, ce qui permettra, a-t-il dit, de « réduire la dépendance aux matières premières et de diminuer la quantité de déchets industriels, contribuant ainsi à la protection de l’environnement », en affirmant que cette loi « représente une démarche proactive encourageant l’utilisation de matériaux biodégradables ».

Par ailleurs, les représentants des deux ministères ont formulé des observations sur « l’absence de mention de la provenance des déchets dans le projet de loi », demandant à ce titre l’implication des secteurs concernés dans l’élaboration des décrets exécutifs nécessaires pour assurer l’application effective de la loi.

De leur côté, les membres de la commission ont évoqué plusieurs questions importantes, dont notamment la nécessité d’accompagner le projet de loi par des décrets réglementaires clairs.

Les députés ont également exprimé des inquiétudes concernant les équipements utilisés dans le traitement des maladies cancéreuses et l’élimination des substances radioactives et des liquides associés, appelant à la nécessité d’imposer des normes strictes aux laboratoires pharmaceutiques pour protéger la santé publique des dangers des déchets médicaux, selon le communiqué.

De plus, ils se sont interrogés sur les mesures prises par les deux ministères de la Santé et de l’Industrie pour suivre les évolutions des mécanismes de contrôle des déchets, et relevé l’importance de mettre en place des stratégies proactives avant l’accumulation des déchets, conclut la source.

aps

Importation des viandes blanches et rouges : les avantages douaniers et fiscaux maintenus pour l’année 2025

Importation des viandes blanches et rouges : les avantages douaniers et fiscaux maintenus pour l’année 2025

ALGER-Les avantages douaniers et fiscaux relatifs à l’importation des viandes rouges et blanches seront maintenus pour l’année 2025, en vue d’assurer l’approvisionnement régulier du marché et de protéger le pouvoir d’achat du citoyen, ont annoncé, dimanche, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, et celui du Commerce et de la Promotion des exportations dans un communiqué conjoint. 

La décision du maintien a été prise lors d’une réunion de coordination coprésidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Youcef Cherfa et le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, M. Tayeb Zitouni, consacrée à l’organisation de l’opération d’importation des viandes rouges et blanches en vue d’assurer l’approvisionnement régulier du marché et en prévision du mois sacré de Ramadhan, a précisé le communiqué.

Tenue ce dimanche, la réunion s’est déroulée en présence d’opérateurs importateurs privés et publics, en application des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à protéger le pouvoir d’achat du citoyen, lit-on dans le communiqué.

Première du genre, la réunion a permis l’évaluation du système d’importation des viandes rouges et blanches depuis son entrée en vigueur début octobre 2023, outre la présentation de la nouvelle approche adoptée par les pouvoirs publics en matière d’importation et d’approvisionnement du marché en différentes variétés de viande (bovines, ovines et volailles) en quantités suffisantes.

A cette occasion, les deux ministres ont affirmé que ce système avait été validé pour l’année 2025 en maintenant les mêmes avantages (réduction des droits douaniers et suppression de la TVA), a ajouté la même source, relevant la poursuite de l’opération d’importation des viandes rouges sous toutes ses formes (viandes emballées sous vide et cheptel destiné à l’abatage et à l’engraissement), outre les viandes blanches congelées.

En sus de l’approvisionnement du marché et la stabilisation des prix de ces denrées, les deux ministères soulignent l’importance de « revoir la méthode d’exploitation des licences d’importation par les opérateurs, et ce en fixant au préalable les délais de leur exploitation en fonction des objectifs fixés par les pouvoirs publics et des besoins du marché ».

aps

Douanes: 171 affaires de lutte contre la contrebande et le commerce illicite transfrontalier traitées du 4 au 10 octobre

Douanes: 171 affaires de lutte contre la contrebande et le commerce illicite transfrontalier traitées du 4 au 10 octobre

ALGER – Les services des Douanes ont enregistré, durant la période allant du 4 au 10 octobre en cours, 171 affaires liées à la lutte contre la contrebande et le commerce illicite transfrontalier, impliquant 92 contrevenants, a indiqué, dimanche, un communiqué de la Direction générale des Douanes.

« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le commerce illicite transfrontalier, les brigades opérationnelles des Douanes, activant sur l’ensemble du territoire douanier, y compris les postes frontaliers terrestres, maritimes et aériens, en étroite coordination avec les différents corps de sécurité, ont enregistré une saisie importante, durant la période allant du 4 au 10 octobre 2024 », lit-on dans le communiqué.

Le bilan fait état de la saisie de 637,7 kg de kif traité, de 14.034 unités de comprimés psychotropes, de 310.000 dinars tunisiens, de 10.200 euros, de 4.000 dollars canadiens et de 600 dollars américains.

Il s’agit également de la saisie de 59,175 tonnes de semoule et de farine, 21.960 litres de carburant, 863 téléphones mobiles et 2.396 unités de pièces de rechange pour véhicules.

Les services des Douanes ont également saisi d’autres produits, à l’instar de produits cosmétiques et soins corporels, de produits pharmaceutiques, d’équipements sensibles, d’accessoires de téléphones mobiles, d’appareils électroménagers, de denrées alimentaires pour la consommation humaine et animale, des boissons alcoolisées, de fruits exotiques, de vaisselles, de vêtements, de matériaux de construction, des vélos et de véhicules et autres, selon la même source.

Quelque 92 contrevenants sont impliqués dans ces affaires, ayant utilisé 18 véhicules dans le cadre de la contrebande (des motos, des véhicules de tourisme et utilitaires, des camions, des tracteurs, des remorques), ainsi que des conteneurs, indique le communiqué, soulignant que le montant total des amendes infligées s’élève à près de 2 milliards de dinars algériens, conclut le communiqué.

aps

Batna: le Forum culturel Aurésien de retour après une interruption de cinq ans

Batna: le Forum culturel Aurésien de retour après une interruption de cinq ans

BATNA- L’auditorium du Centre de recherche scientifique de l’Université Mostefa-Benboulaïd de Batna a abrité, en présence d’intellectuels, d’artistes et de passionnés de littérature, une nouvelle édition du Forum culturel Aurésien, qui fait son retour après 5 ans d’absence.

Cette édition, organisée hier samedi par l’Association des  »Amis d’Imedghassen », est consacrée à la mise en lumière du livre  »Impressions Aurésiennes d’un fils d’Amentane » du regretté Saïd Merzougui (1940-2020), nouvellement édité, selon des avis recueillis par l’APS auprès des participants.

Le livre, « caractérisé par un style attachant et des tournures élégantes », évoque des personnalités connues dans la région des Aurès et d’anciens élèves de l’ancienne école batnéenne, à l’image du Cheikh réformiste Omar Dardour, du médecin moudjahid Belkacem Hamdiken, des artistes plasticiens Abderrahmane Tamine, dit Abdou, et Cherif Merzougui, entre autres.

Les témoignages des compagnons du défunt Saïd Merzougui se sont attardés sur sa passion pour l’écriture et sa maîtrise des techniques littéraires, lui qui a été, jusqu’à sa retraite, enseignant de physique, avant d’occuper plusieurs postes administratifs, des fonctions assumées avec engagement sans jamais le détourner de sa passion, l’écriture et, surtout, de son immense intérêt pour le patrimoine de la région.

Le responsable du département de Langue et de littérature françaises de l’université Batna 2, dira, dans une allocution prononcée à cette occasion, que le livre  »Impressions Aurésiennes d’un fils d’Amentane » reflète  »l’ampleur de l’attachement de Saïd Merzougui à sa terre natale et sa grande passion pour le patrimoine de la région des Aurès ».

Un attachement, a-t-il souligné, qui s’est traduit par la place importante qu’il a accordée à la description de son village natal d’Amentane, situédans la commune de Tigharghar, et de ses caractéristiques uniques. Un village magnifiquement immortalisé sur toile par son défunt frère,l’artiste plasticien Cherif Merzougui.

De son côté, l’organisateur du Forum, Kamel Guerfi, a considéré que la publication du livre est un hommage à son auteur, Saïd Merzougui, qui était un farouche défenseur du patrimoine de la région et l’un des membres fondateurs de l’Association des  »Amis d’Imedghassen » ainsi que du Forum culturel Aurésien pour lequel il avait signé plusieurs contributions.

 

APS