Réactivation du FDATIC en 2025 et création d’un orchestre symphonique international

ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a annoncé, samedi à Alger, la décision du président de la République de réactiver le Fonds national pour le développement de l’Art, de la Technique et de l’Industrie cinématographique et de la Promotion des Arts et des Lettres (FDATIC) dans le cadre de la loi de finances 2025, outre la création dans le cadre de l’implication de la communauté nationale à l’étranger, d’un orchestre symphonique international au service du rayonnement culturel en Algérie.

Lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats des différentes catégories de la 18e édition du prix du président de la République pour les jeunes créateurs « Ali Maachi », qui coïncide avec la Journée nationale de l’artiste, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger), Mme Mouloudji a annoncé « la décision judicieuse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de réactiver le FDATIC dans le cadre de la loi de finances 2025 », affirmant que « cela reflète l’intérêt qu’il accorde à la scène culturelle et artistique dans notre pays, et son attachement à répondre aux attentes et aspirations des cinéastes et artistes algériens ». Ce fonds avait été fermé à la fin de l’année 2021, a-t-elle rappelé.

Lors de cette cérémonie présidée par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la ministre a évoqué les différents acquis obtenus dans le secteur, notamment dans les domaines de l’écriture, du patrimoine, du cinéma, du théâtre et autres formes d’arts expressifs.

Elle a estimé que ce qui a été réalisé traduit « l’intérêt des dirigeants politiques de notre pays, à leur tête le président de la République, pour ce projet culturel intégré, permettant à notre pays d’accéder au niveau requis sur le plan international, ajoutant que cette démarche nous impose, aujourd’hui, de redoubler d’efforts pour concrétiser ce projet national ambitieux, en tenant compte des nouveaux enjeux et défis majeurs auxquels notre pays fait face, tant au niveau national, régional qu’international ».

Evoquant l’implication de la communauté nationale à l’étranger dans la chose culturelle, en application des instructions du président de la République, la ministre a annoncé « la création de l’Orchestre symphonique international d’Algérie avec la participation de musiciens algériens établis à l’étranger et de musiciens des plus grands orchestres du monde, lequel sera chargé de promouvoir la musique algérienne dans les fora internationaux et le monde entier ».

A cette occasion, un hommage a été rendu à la troupe artistique du FLN et un exemplaire symbolique du livre « Etoiles de la Révolution en marche de gloire » a été remis au Premier ministre par le moudjahid Mustapha Sahnoune et la moudjahida Halima Zarkaoui et ce dans le cadre des instructions du président de la République pour la réalisation de la biographie de la troupe artistique du FLN « en reconnaissance de son rôle pionnier dans la glorieuse guerre de Novembre et de sa lutte pour la patrie », a déclaré la ministre.

Les premiers prix ont été attribuées à Amouadj Douas et à Fatima Gharbi (roman), à Seif-Eddine Ben Dar (interprétation théâtrale), à Choaib Kouki (dramaturgie), à Mansour Touahria (musique), à Nia Mohamed Lamine (chorégraphie), à Maghith Mohamed Larbi Benothmane (arts plastiques) et à Youssef Debihi (cinéma et audiovisuel).

Les deuxième et troisième prix ont été décernés à Lyes Laarafa et Gharbi Abdelbasset (roman), à Abdelmonaim Amer et Khadidja Debba (poésie), à Asma Chikh et Belahcene Yamna (interprétation théâtrale), et à Walid Abdelahi et Hanane Maachou (dramaturgie).

Dans la catégorie oeuvres musicales, le prix a été décroché par Taleb Yanis et Zakaria Zajlou et dans la catégorie dance, à Khaled Gourinat et Yasmina Tinhinane Hadi. Dans la catégorie des arts plastiques, la deuxième place est revenue à Mehdi Milat et la troisième à Abdelkrim Bougrit. Pour la catégorie cinéma et audiovisuel, les prix ont été attribués à Oussama Khemadj et Louai Ouksil.

Les lauréats du prix « Ali-Mâachi » ont exprimé leur fierté d’avoir remporté ce prix décerné par le président de la République aux jeunes créateurs, affirmant que cette victoire les encourage à innover et à travailler davantage dans les domaines des arts, de la culture et des lettres.

La lauréate du premier prix dans la catégorie Roman, Douas Amouadj, a souligné avoir réalisé son rêve de décrocher ce prix, et qu’elle se sentait, après cette distinction, « plus engagée et déterminée à fournir davantage d’efforts en matière d’écriture romanesque ».

Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui a procédé à la remise des prix aux lauréats de chaque catégorie.

La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence du Conseiller du président de la République chargé de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle et de la Culture, Mohamed Seghir Saâdaoui, de représentants des présidents de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation et des figures de la scène  artistique et culturelle.

Le jury, présidé par l’universitaire et écrivain Waciny Laredj, était composé de romanciers, de poètes, d’académiciens et d’artistes.

APS

Archéologie: conférence à Alger sur l’évolution de l’espèce humaine

ALGER – Une conférence sur l’évolution de l’espèce humaine a été animée, mardi à Alger, par le chercheur et archéologue, Djillali Hadjouis, spécialiste également en plusieurs autres disciplines scientifiques, en lien avec l’évolution de l’espèce humaine à travers le temps.

Accueillie au Musée national du Bardo de préhistoire et d’ethnographie, cette première conférence et celle prévue mercredi à l’Institut d’Archéologie de l’Université Alger II, rendent compte entre autre, de « l’évolution de la recherche archéologique en Algérie ».

Ces deux rencontres scientifiques qui interviennent en préparation d’un « séminaire international sur le sujet », prévu « à la fin de l’année en cours, ou en début de l’année 2025″, découlent du projet  » Le Sahara et ses marges », conjointement préparé par le professeur-chercheur et docteur en préhistoire, Iddir Amara, l’expert international, Djillali Hadjouis et l’universitaire, Bio-géochimiste, Ilhem Bentaleb, a précisé Iddir Amara, également archéologue.

Après de longues recherches aux résultats probants et pertinents, ce projet restitue « les incidences qui ont affecté l’homme et impacté son environnement à différentes époques », explique encore Iddir Amara, initiateur du projet avec Djillali Hadjouis, le musée national du Bardo et l’Institut d’Archéologie de l’université Alger II.

Dans une conférence intitulée, « Postures comparées entre l’homme de Neanderthal et l’homme moderne, nouvelles lectures bio-mécaniques », le professeur Djillali Hadjouis, également spécialiste en paléoanthropologie, paléopathotologie et paléontologie, a éxposé ses recherches qu’il mène depuis « une quarantaine d’années ».

« Dans l’os qui concerne toutes les spécialités du quaternaire de la préhistoire, il y a l’os animal, l’os humain et l’état sanitaire des populations humaines, il s’agira, en partie, de découvrir quelles sont les maladies qui ont été exposées à l’organisme fossile », explique Djillali Hadjouis.

Constituant en soi, un complexe évolutif, anatomique, adaptatif, environnemental et postural, le squelette (ou les restes même fragmentaires d’un squelette animal ou humain), permet de reconstituer son environnement à partir « des surfaces articulaires d’adaptation au sol », a encore indiqué l’expert, qui a appuyé son propos avec une projection qui a restitué en images les résultats de ses longues recherches.

« Si dans nos recherches, on a la chance de tomber sur un squelette complet, on va reconstituer toute son histoire anthropologique », explique encore, Djillali Hadjouis, avant d’ajouter, « ce qui m’intéresse, c’est la posture comparée entre différentes espèces d’hominidés (hommes de la préhistoire) qui ont précédé l’homme moderne ou l’Homo sapiens que nous sommes aujourd’hui ».

En 1983, Djillali Hadjouis est l’un des trois chercheurs qui ont découvert « les premiers ossements remontant à trente cinq mille ans avant notre ère, à la cité Melki à Alger, dans le site atérien des phacochères (mammifère ongulé d’Afrique) », a encore indiqué l’auteur de cette découverte.

En hommage à Mohamed Melki, postier-facteur assassiné par les résidus de l’armée coloniale française le 22 avril 1962 dans ce quartier qui porte aujourd’hui son nom, Djillali Hadjouis a baptisé sa nouvelle découverte d' »Equus melkiensis », a témoigné Iddir Amara.

« Les nouvelles recherches en archéologie, effectuées en Algérie, ont mis en évidence un grand nombre de sites dans les différentes régions du pays », qui ont ouvert de « nouveaux champs féconds de recherche à nombre de chercheurs », a affirmé Iddir Amara, un des auteurs de ces découvertes et passionné de l’Atlas Saharien, du Sahara central et des peuples qui l’ont occupé.

Avec son équipe de chercheurs en préhistoire et en archéologie, Iddir Amara, poursuit-il, a découvert « plusieurs sites dont certains se sont avérés très importants », à l’instar « des grottes inédites dans le grand Sahara et dans l’Atlas saharien pour lesquelles il dirige deux fouilles principales et consacre beaucoup de temps ».

« Les projets que nous présentons vont enrichir l’archéologie nationale », car permettant de comprendre les conditions environnementales dans lesquelles l’homme évoluait, par rapport à l’écologie, le climat et autres facteurs influents qui trouveront leurs réponses dans des domaines d’études pluridisciplinaires », a-t-il encore expliqué.

Les résultats obtenus de toutes ces recherches seront mis à la disposition de la communauté scientifique et du grand public, a conclu Iddir Amara.

APS

Journées Irathen de la marionnette: la troupe Erricha décroche le grand prix

TIZI-OUZOU – Le grand prix de la 3e édition des journées Irathen du théâtre de la marionnette a été attribué samedi au Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou (TRTO) à la troupe Erricha de Relizane pour sa pièce « Errahiq » (Nectar).

Le prix de la meilleure mise en scène est revenu à la troupe Skalma du théâtre de Bousmail dans la wilaya de Tipaza pour sa pièce « Hikayates » (Contes), alors que le prix du jury a été attribué à la troupe poupée d’or de Sidi Bel Abbès pour sa pièce « Trésor de mon pays ».

La cérémonie de remise des prix organisée au TRTO a été marquée par une présence massive de familles et d’enfants qui ont assisté à un grand spectacle de clôture, de magie et clowns, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfant (1er juin).

Six (6) troupes théâtrales de plusieurs wilayas ont pris part à la 3e édition des journées Irathen de la marionnette qu’organise l’association culturelle Irathen avec le concours du théâtre régional « Kateb Yacine » de Tizi-Ouzou (TRTO), et dont le coup d’envoi a été donné mercredi.

Une dizaine de spectacles et un carnaval de marionnettes étaient au programme de ces journées qui se sont étalées sur quatre (4) jours, du 29 mai au 1er juin, auxquelles ont prit part des troupes théâtrales des wilayas de Sidi-Bel-Abbès, Relizane, Chlef et Tipasa.

Des débats entre les participants autour du théâtre de la marionnette, sa réalité et ses perspectives ont été, également, organisés en soirées lors de ces journées.

« L’organisation de pareilles manifestations est encourageante pour le développement et la promotion du théâtre de la marionnette », a estimé Lynda Ghenam, membre du jury de ces journées.

Mme Ghenam a également plaidé pour le lancement de formations dans l’art du théâtre de la marionnette au niveau des établissements culturels à travers tout le territoire national.

APS

Prix du générique d’Or: « El Batha » et « H’dech H’dech » sacrées meilleures œuvres comiques et dramatiques pour 2024

ALGER – L’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, a abrité, dans la soirée de mercredi, une cérémonie de remise des prix de la 2e édition du concours Le générique d’Or (Edition Palestine), pour les meilleures œuvres dramatiques et comiques diffusées pendant le mois de Ramadhan 2024, « el Batha » et « H’dech H’dech » ayant raflé la majorité des prix.

La cérémonie s’est déroulée en présence du conseiller auprès du président de la République chargé de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la culture, Mohamed Seghir Saâdaoui, du président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj, de la ministre de la Culture et des Arts, Mme Soraya Mouloudji, et du ministre de la Communication, M. Mohamed Laagab, outre des représentants du Conseil de la nation et de l’Assemblée populaire nationale (APN), et des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, dont l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, M. Fayez Abu Aïta.

Ce prix « prestigieux est un plus pour notre scène culturelle arabe en générale et algérienne en particulier, d’autant qu’il contribue à consacrer une valeur esthétique importante en termes de compétition, d’évaluation et de la recherche continue de la qualité et du professionnalisme, dans le but de promouvoir la créativité et la qualité artistique des œuvres télévisées », a estimé Mme Mouloudji.

Elle a ajouté qu’une telle rencontre « est à même de rapprocher les liens non seulement sur le plan artistique, mais aussi concernant de nombreuses questions liées au monde arabe, ainsi que les grandes causes à leur tête la Palestine, pays frère, notamment face à l’agression barbare contre nos frères palestiniens, faisant fi de toutes les chartes internationales et toutes les valeurs humanitaires ».

De son côté, le ministre de la Communication a affirmé que la consécration de la 2e édition du concours du « générique d’Or » à l’Etat de Palestine, « est une démarche en cohésion avec la position du peuple algérien et avec les fortes positions prises et proclamées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de ses différentes rencontres avec les présidents et de ses visites à l’étranger », ajoutant que ce concours dédié à la production dramatique télévisée « intervient dans un contexte marqué par la promulgation de la loi sur l’industrie cinématographique et du décret présidentiel relatif au statut de l’artiste ».

Dans la catégorie comédie, le feuilleton « el batha » a remporté le prix de la meilleure œuvre complète, le prix du meilleur rôle féminin revenu à l’actrice Yasmine Abdelmoumen, pour son personnage « Rabiaa », le prix du meilleur rôle masculin décroché par Nabil Asli pour son personnage « Laz », et le prix de la meilleure réalisation décroché par Walid Bouchbah, réalisateur de cette œuvre.

S’agissant de la catégorie séries dramatiques, le feuilleton « hdach hdach 11/11 », a été élu meilleur feuilleton dramatique, son réalisateur Oussma Kobi s’est, également, vu décerner le prix de la meilleure réalisation. L’actrice Djamila Arres, a pour sa part, été primé du prix meilleur rôle féminin, pour son rôle dans le feuilleton « El Rihane », du réalisateur égyptien Mahmoud Kamil.

Cette édition a été dédiée à l’Etat de Palestine et à la lutte héroïque de son peuple contre l’entité sioniste et ses crimes génocidaires perpétrés contre les Palestiniens. Elle a également été l’occasion de réaffirmer les liens historiques profonds qui unissent les peuples algérien et palestinien.

Un court métrage illustrant le génocide subi par les Palestiniens et rappelant la position ferme de l’Algérie dans les fora internationaux et l’engagement indéfectible du gouvernement et du peuple algériens, en faveur de la cause palestinienne a été projeté à cette occasion.

La cérémonie a été marquée par un hommage à la mémoire de la réalisatrice et actrice algérienne Rim Ghazali, ainsi qu’à l’acteur égyptien Tarek Abdelaziz, ami de l’Algérie.

En outre, plusieurs créateurs algériens et stars arabes, invités d’honneur de l’Algérie ont été distingués, en reconnaissance de leurs parcours artistiques remarquables, notamment le réalisateur Djaffar Gacem, l’acteur syrien Abbas Al Nouri, le réalisateur tunisien Nasreddine Sehili, l’acteur égyptien Ahmed Salama, l’actrice et réalisatrice saoudienne Maryam Al Ghamedi et l’actrice libanaise Nadine Al Rassi.

Cette édition a connu la participation de neuf pays arabes: la Palestine, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Syrie, le Liban, l’Irak, la Jordanie et l’Arabie saoudite, en présence d’invités d’honneur arabes, héros des comédies télévisées dont la scénariste syrienne Rym Hana, l’actrice jordanienne Diana Rahmeh et l’acteur libanais Pierre Dagher.

La deuxième édition du concours « Générique d’Or », organisée par la Ligue nationale des professionnels de l’audiovisuel sous le slogan « Une nouvelle vision », a également vu la présence d’un public nombreux, composé d’artistes, de critiques et de journalistes.

APS

Lancement officiel de l’incubateur des industries culturelles et créatives « Initiative Art »

ALGER – L’incubateur des industries culturelles et créatives « Initiative Art », une nouvelle initiative visant à soutenir et à promouvoir les industries créatives en Algérie, a été officiellement lancé lundi à Alger lors d’une rencontre consacrée aux industries créatives et à la protection de la propriété intellectuelle, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.

La cérémonie de lancement de ce programme, réalisé en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), et l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), s’est déroulée en présence du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, du directeur général de l’ONDA, Samir Thaalbi, du directeur du bureau de l’OMPI en Algérie, Mohamed Saleck Ahmed Ethmane, et du secrétaire d’Etat chargé des Sports de la République du Mozambique, ainsi que de représentants et dirigeants d’institutions et d’organismes publics.

Dans son allocution d’ouverture, la ministre de la Culture et des Arts a souligné que l’incubateur « Initiative Art », officiellement lancé, « est un programme ambitieux » qui vise à offrir un « soutien stratégique et opérationnel » aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux startups dans les industries créatives.

Le programme assure un « soutien personnalisé » aux participants, notamment des ateliers de travail interactifs, des séances de formations collectives, et des consultations individuelles animées par des experts algériens et internationaux, a ajouté la ministre.

Mme Mouloudji, a fait savoir que la signature de plusieurs accords visant à protéger la propriété intellectuelle en Algérie, coïncidait avec la célébration du 50e anniversaire de la création de l’Office nationale des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), un engagement continu pour faire de l’Algérie un environnement fertile à la création et à l’innovation tout en œuvrant à fournir tous les moyens pour la préservation et la protection des produits déposés ».

Evoquant les défis complexes liés à la sauvegarde du patrimoine culturel, et au renforcement des industries innovantes et de l’identité culturelle, la ministre a affirmé que « l’Algérie tend, conformément à la vision de ses dirigeants politiques, à leur tête le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à être un partenaire actif dans la préservation et la protection du patrimoine culturel et dans la promotion des domaines de créativité et d’excellence ». 

La ministre a réaffirmé « l’engagement de l’Etat » à soutenir toutes les formes d’expression artistique, notamment les arts de la scène, l’édition, la conception artistique et ce dans le cadre d' »une démarche laborieuse de valorisation de la créativité et de  protection des droits d’auteur et des droits voisins.

La ministre a relevé que son secteur veille à « promouvoir l’émergence des talents et la création d’emplois » à travers le renforcement des industries créatives comme moteur essentiel du développement durable, conformément aux directives portant intégration de la culture en tant que valeur essentielle dans le développement de l’économie.

De son côté, le directeur du bureau de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) en Algérie, Mohamed Saleck Ahmed Ethmane, a mis l’accent sur l’importance des industries créatives et culturelles qui contribuent au « développement de l’économie nationale ». Ces industries ont représenté un taux de contribution de 23 % en 2020, selon un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le  développement (CNUCED), outre la création de 50 millions d’emplois dans le monde, a-t-il dit.

Le responsable a fait observer que l’Algérie était le « premier pays » africain et arabe parmi 20 pays, à bénéficier du programme « Initiative Art » visant principalement à encourager et à promouvoir l’investissement dans les industries créatives, précisant que 16 projets ont été retenus sur plus de 200 projets soumis pour bénéficier de ce programme qui englobe différents domaines comme l’architecture, le cinéma, l’édition, la musique, l’art, le théâtre et la mode.

De son côté, le directeur général de l’ONDA a évoqué la « nouvelle » vision de l’Office mise en œuvre depuis début 2023, visant essentiellement à créer un environnement propice « à l’épanouissement des créateurs et des artistes algériens, et garantissant la protection de leur œuvres »‘.

Le représentant de la ministère de la Culture et des Arts, M. Meissoum Laaroussi a affirmé que le secteur culturel a été renforce récemment avec la promulgation du décret présidentiel relatif au statut de l’artiste et de la loi sur l’industrie cinématographique, dans le but de « soutenir les industries créatives » en encourageant l’investissement dans les activités créatives, qui comprennent actuellement 221 activités.

Quatre accords ont été signés, en marge de la rencontre, entre l’ONDA et des organisme liés à la propriété intellectuelle, à l’innovation, à la création et au développement économique en Algérie.

Le DG de l’ONDA, a signé un accord avec l’institut national de la propriété industrielle (INAPI), en présence de son DG, Abdelhafid Belmehdi, dans le but de développer une approche pour la protection de la propriété intellectuelle, et élaborer des stratégies communes pour la lutte contre la contrefaçon et les violations des droits de la propriété intellectuelle.

Avec l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), représentée par son DG, Rabah Ferragua, les deux parties se sont engagées à respecter les droits d’auteur dans le domaine de la recherche scientifique, à accompagner les porteurs de projets innovants, outre l’échange d’expertises techniques dans les domaines des droits d’auteur et de la recherche scientifique et des technologies.

Dans le domaine audiovisuel, un accord de coopération a été signé avec l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA), et ce, en présence de son DG par intérim, M. Amar Bendjedda, en vue de coordonner et échanger les expertises dans le domaine de la propriété intellectuelle et le domaine de l’audiovisuel, et pour soutenir et protéger les droits d’auteur dans le domaine audiovisuel pour garantir la qualité.

Thaalbi a également signé un accord avec le Directeur de la Bibliothèque nationale, Mounir Behadi, dans le but de renforcer la coopération et la sensibilisation en matière des droits d’auteur et des droits voisins, pour protéger le patrimoine culturel et créer des opportunités et des approches communes dans la gestion des droits d’auteur.

aps

Tlemcen: ouverture du 4e salon national de la photographie

TLEMCEN – Le coup d’envoi de la quatrième édition du salon national de la photographie, placée sous le slogan « Mon identité à travers le zoom », a été donné lundi à la maison de la culture « Abdelkader Alloula » de Tlemcen.

Cette manifestation culturelle, organisée par le Centre des arts et des expositions de Tlemcen, expose une vingtaine de photos d’habits et de joaillerie traditionnels au hall « Abdelhalim Hemch » de l’établissement culturel sus-indiqué.

Elle enregistre la participation de 20 photographes des wilayas de Tlemcen, Ghardaïa, Laghouat, Adrar, Setif et Annaba, a indiqué, à l’APS, la directrice Centre des arts et des expositions de Tlemcen, Samira Embouazza.

Le salon qui s’étalera jusqu’au 30 mai courant, qui suscite l’engouement d’un nombre considérable de photographes professionnels et amateurs, a pour objectif de faire connaître, notamment, les techniques de prise de photos.

Il est prévu, dans le cadre de cette manifestation, l’organisation d’ateliers sur le publi-reportage photographique, rassemblant des académiciens et de détenteurs de pages sur les réseaux sociaux consacrées à la photo, ainsi qu’un autre atelier dédié à l’habit et à la joaillerie traditionnels et les sites archéologiques de Tlemcen, selon la même source.

En marge du salon, le programme prévoit un concours national de la meilleure photo mettant en exergue l’habit et la joaillerie traditionnels.

APS