La 4e édition du «Prix Cheikh Abdelkrim Dali» du 25 au 29 novembre à Alger

La 4e édition du «Prix Cheikh Abdelkrim Dali» du 25 au 29 novembre à Alger

La 4e édition du Concours national du «Prix Cheikh Abdelkrim Dali», récompensant la meilleure interprétation du chant andalou est prévue du 25 au 29 novembre à Alger, et un hommage sera rendu à cette occasion au défunt musicien Noureddine Saaoudi, ont annoncé, mercredi, les organisateurs.

Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Alger, la présidente de la Fondation «Cheikh Abdelkrim Dali», Wahiba Dali a affirmé que cette 4e édition sera organisée à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih ainsi qu’à l’Ecole de musique Abdelkrim-Dali de Kouba, sous la supervision du ministère de la Culture et des Arts, dans le cadre d’une démarche visant à assurer la continuité du travail artistique et à raffermir le rapprochement intergénérationnel et à encourager les jeunes talents dans le but de protéger et de valoriser l’art andalou algérien.

Cette 4e édition est dédiée à la mémoire du musicien algérien Noureddine Saaoudi, décédé en juillet dernier, dont le parcours artistique sera célébré à l’occasion, en présence de sa famille et de ses amis, a-t-elle ajouté.

Quant au concours, il est prévu du 26 au 28 novembre au siège de l’Ecole Abdelkrim-Dali de musique à Kouba, avec la participation de 8 artistes du répertoire andalou retenus pour la finale.

Organisé depuis 2016, le «Prix cheikh Abdelkrim Dali» qui porte le nom de l’illustre artiste Abdelkrim Dali (1914-1978), figure emblématique éminente du chant andalou en Algérie, vise à promouvoir les jeunes talents et à enrichir le registre de cette musique patrimoniale ancestrale.

APS

Ballalou prend ses fonctions de ministre de la Culture et des Arts

Ballalou prend ses fonctions de ministre de la Culture et des Arts

ALGER- M. Zouhir Ballalou a pris, mardi, ses fonctions de ministre de la Culture et des Arts, en remplacement de Mme Soraya Mouloudji, suite au remaniement du Gouvernement opéré lundi par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, qui s’est déroulée au siège du ministère en présence de ses cadres, M. Ballalou a adressé ses remerciements et exprimé sa gratitude pour la confiance placée en lui par la président de la République, assurant qu’il ne ménagera aucun effort pour développer ce secteur important, au moment où l’Algérie connaît une dynamique positive.

M. Ballalou a promis d’assurer un climat favorable aux intellectuels, artistes et acteurs dans divers domaines de la culture et des arts et de « leur accorder un intérêt particulier pour qu’ils puissent déployer leurs talents et représenter au mieux l’Algérie aux niveaux local, national et international ».

« Le ministère doit être un rempart de la souveraineté culturelle de l’Algérie et un gardien fidèle de sa sécurité culturelle, artistique et intellectuelle », a-t-il insisté, appelant les cadres du ministère à travailler avec dévouement aux côtés de toutes les parties prenantes pour préserver le patrimoine culturel matériel et immatériel de l’Algérie, le protéger contre toutes formes de négligence, de pillage et d’usurpation et veiller à l’intégrer dans la dynamique de développement.

Pour sa part, Mme Mouloudji a remercié le président de la République d’avoir renouvelé sa confiance en sa personne en lui confiant la gestion du secteur de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.

M. Ballalou, qui est architecte des biens culturels, a occupé plusieurs postes au cours de son parcours professionnel.

Il a été Secrétaire général au ministère de la Culture et des Arts en 2023. Il a occupé également le poste de directeur du programme de sauvegarde du patrimoine culturel algérien dans le cadre du partenariat avec l’Union européenne (UE) et celui de coordinateur de projets en Algérie avec l’ONU et l’UNESCO. Il a aussi supervisé des études et des projets dans le domaine du patrimoine dans la wilaya de Ghardaïa.

APS

SILA: le front éditorial, une « tribune » pour dénoncer les tortures coloniales en Algérie

SILA: le front éditorial, une « tribune » pour dénoncer les tortures coloniales en Algérie

ALGER – Le front éditorial a joué un rôle crucial dans la révélation des tortures coloniales durant la Guerre de libération et la dénonciation de la colonisation, a affirmé vendredi à Alger l’éditeur suisse et militant anticolonialiste, Nils Andersson.

S’exprimant lors d’une rencontre, en marge du 27e Salon international du livre d’Alger (Sila), cet éditeur qui a publié en Suisse des textes engagés pour la cause algérienne, a souligné que l’édition était « un choix » conçu et pensé par les dirigeants du Front de libération nationale (FLN).

Ces livres, témoignages et brochures, écrits par des intellectuels militants anticolonialistes, « rendaient compte des tortures subies par les Algériens » durant l’occupation française, et dénonçaient la colonisation.

Le front éditorial, a-t-il poursuivi, qui n’a pas pu exister en Algérie à cause de la répression et la censure, était un « instrument » pour faire connaitre la cause algérienne à l’étranger à travers le livre qui, même saisi, peut circuler « clandestinement ».

Selon lui, les livres, à l’inverse de la presse écrite et la radio-étroitement contrôlés par les autorités coloniales-, avaient l’avantage de contourner la censure », a expliqué cet éditeur qui publie en 1958 « La question » d’Henri Alleg (interdit en France) qui dénonce la torture que l’auteur a subie par des militaires français.

L’invité du Sila a également évoqué l’impact de la Guerre d’Algérie sur les autres peuples colonisés, considérant que cette lutte de libération contre l’occupation française est « la plus importante du XXe siècle ».

Militant anticolonialiste convaincu, Nils Andersson a été décoré en 2013 de la médaille « Achir » du mérite national en reconnaissance pour son soutien à la Révolution algérienne à travers l’édition et l’écriture.

aps

Sila 2024: la contribution de l’Algérie à l’élaboration de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine immatériel soulignée à Alger

Sila 2024: la contribution de l’Algérie à l’élaboration de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine immatériel soulignée à Alger

ALGER – L’Algérie a participé activement à la rédaction de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003, a indiqué mardi à Alger le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), Slimane Hachi.

Intervenant à une rencontre intitulée « Le patrimoine algérien à l’UNESCO », en marge du 27e Salon international du livre d’Alger (Sila), M. Hachi a souligné que l’Algérie, premier Etat à ratifier la Convention onusienne sur la sauvegarde du patrimoine immatériel, avait contribué de manière « significative » à la rédaction de ce traité de l’UNESCO, adopté le 17 octobre 2003.

L’Algérie, a-t-il mentionné, était « en avance » sur d’autres pays en matière de sauvegarde et de protection du patrimoine, en promulguant en 1998, la loi 98-04 sur la protection du patrimoine, qui fournit un « cadre juridique » pour la sauvegarde du patrimoine culturel, dans sa composante matérielle et immatérielle.

Des experts algériens, dépêchés par l’Etat algérien, ont participé à toutes les réunions du comité de rédaction aux côtés d’autres experts internationaux de haut niveau, a encore rappelé ce chercheur.

L’Algérie avait ratifié la convention de l’UNESCO sur la sauvegarde du patrimoine immatériel qui, a-t-il relevé, contient d' »étranges similitudes » avec la loi algérienne « 98-04 ».

Le directeur du CNRPAH, est revenu également sur la convention de l’UNESCO de 1972 portant sur la protection du patrimoine mondial culturel matériel qui, selon lui, « n’avait pas pris en considération tous les aspects du patrimoine » notamment immatériel.

Evoquant les éléments du patrimoine immatériel algérien, classés au Patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, M. Hachi, a soutenu que l’inscription constitue un « atout » qui augmente la visibilité de notre héritage culturel et une « ressource » pour le développement.

Pour sa part, Mebarka Belahacène, chercheuse en sociologie, a focalisé sa communication sur le patrimoine algérien « non inscrit », notamment le patrimoine « Hassani » de Tindouf.

Appelant à la valorisation du patrimoine algérien « hassani, comme la poésie, l’artisanat, et le bijou traditionnel, à travers son inscription au niveau local et international, cette enseignante à l’université d’Oran, estime que Tindouf possède un « héritage culturel de valeur exceptionnelle » et de « dimension africaine » que l’Algérie partage avec des pays voisins comme le Mali, la Mauritanie et le Sahara Occidental.

Le 27e Sila se poursuit jusqu’au 16 novembre, au Palais des expositions des Pins Maritimes, avec un programme culturel incluant des activités marquant la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, en plus des rencontres-débats sur de nombreux sujets liés à la littérature, au patrimoine, à l’histoire et au cinéma.

APS

« Les textes fondateurs de la Révolution de libération », thème d’une conférence à Alger

« Les textes fondateurs de la Révolution de libération », thème d’une conférence à Alger

Une conférence sur « Les textes fondateurs de la Révolution de libération », a été organisée, dimanche, en marge de la 27e édition du Salon international du livre d’Alger (SILA), au Palais des expositions d’Alger.

A cette occasion, les participants ont passé en revue les textes fondateurs de la Révolution de libération, notamment la Déclaration du 1er Novembre 1954, le procès-verbal du Congrès de la Soummam (20 août 1956) et le document du Congrès de Tripoli (1962), tenu après les accords d’Evian, ainsi que d’autres textes.

Les intervenants ont estimé que ces textes partagent un contenu essentiel, à savoir « la définition du parcours de la glorieuse Révolution de libération de 1954 à 1962, bien que ces documents se distinguent par les rôles importants liés au contexte de chaque période de leur publication ».

Concernant la Déclaration du 1er Novembre, les participants ont précisé qu’il s’agit de « l’annonce du début de la lutte armée, présentant les grandes lignes de la Révolution de libération et marquant la transition de la période du mouvement national et de la lutte politique à la phase de lutte armée contre le colonialisme ».

Les participants ont souligné que les initiateurs de la Révolution du 1er Novembre ont rédigé un texte pour annoncer le déclenchement de la Révolution et jouissaient d’une formation politique qui les a aidés à le rédiger, dans l’objectif de parvenir à l’indépendance et « de fonder l’Etat algérien démocratique, social et souverain dans le cadre des principes de l’Islam ».

APS

Larbaoui: Le président de la République porte un intérêt particulier à la culture, aux intellectuels et aux écrivains

Larbaoui: Le président de la République porte un intérêt particulier à la culture, aux intellectuels et aux écrivains

Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a affirmé dans une déclaration à l’APS, que le Salon international du livre d’Alger (SILA), organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, constituait «un lieu de foisonnement culturel et littéraire et un rendez-vous incontournable qui éclaire les esprits et contribue à forger la pensée de générations fières de leur identité nationale».

«L’Etat a mobilisé les moyens nécessaires pour assurer le succès de cet événement culturel, partant de l’intérêt particulier que porte le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la culture, aux intellectuels et aux écrivains, et de son soutien constant aux créateurs et aux maisons d’édition, en tant que soft power du pays», a ajouté le Premier ministre, soulignant que cela «s’inscrit en droite ligne avec la vision de l’Algérie nouvelle et triomphante visant à construire l’homme et les générations».