« La Garantita », meilleure cuisine de Street Food, selon « TasteAtlas »

« La Garantita », meilleure cuisine de Street Food, selon « TasteAtlas »

ALGER- La « Garantita », plat algérien de restauration rapide, a été classé numéro un mondial, avec le label de, « meilleure cuisine de rue (Street Food) au monde », par TasteAtlas, un site web spécialisé dans la cuisine traditionnelle mondiale, a-t-on annoncé sur ce même site web.

La « Garantita » arrive « en tête de la liste des plats de rue les plus populaires au monde », de l’avis des nombreux visiteurs du Site web TasteAtlas, d’experts en nutrition et des recettes de cuisine.

Sur les dix premières places, d’autres mets de rue à travers le monde, ont également été retenus derrière celui de la Garantita, parmi lesquels, « le Guotie » (Chine), le Siomay (Indonésie), la Birria Tacos ou Tacobirria (Mexique) et le Parotta (Inde).

Généralement préparée à base de farine de pois chiches, huile, eau, œufs et quelques épices, la Garantita est une collation populaire très prisée dans toutes les régions d’Algérie, un mets servi chaud et qui se consomme avec de la harissa (sauce piquante) et du cumin.

Ce plat, également populaire à l’étranger, notamment dans les pays comptant une importante communauté algérienne, tire ses origines, selon les chercheurs spécialisés dans l’Art culinaire algérien, de la ville d’Oran, avant de se répandre au fil du temps, dans toutes les régions d’Algérie, ce qui a conduit à son appellation de différentes manières, selon les régions, « karantika », « karen », « hami » et « karantita ».

A la fin de l’année 2024, le site TasteAtlas a classé la cuisine algérienne à la première place dans le Monde arabe et en Afrique, et au 21e rang au niveau mondial, en se basant sur ses nombreux plats traditionnels entre salés et sucrés, célèbres et variés, tels que la « rechta », « chekhchoukha », « makrout aux amandes », « chorba béida », ou encore, la « h’rira », « couscous », « chorba frik », « m’hajeb », « merguez », « tajine zitoun », l »‘ham lahlou », « baghrir », « kh’faf » et la « garantita ».

Dans l’élan de ce classement, le plat de la « rechta » occupe la quatrième place au monde sur la liste des 100 meilleurs plats. C’est un plat traditionnel, exclusivement social, composé de pâtes longues et fines servies avec du poulet et une sauce blanche parfumée à la cannelle, ainsi que des pois chiches et un certain nombre de légumes, notamment des navets et des courgettes.

Le guide culinaire mondial TasteAtlas est considéré comme « une encyclopédie des goûts, une carte mondiale des plats traditionnels, des ingrédients alimentaires locaux et des restaurants authentiques », peut-on lire sur le Site web de TasteAtlas.

Sa base de données « contient désormais plus de 10.000 plats, boissons et ingrédients alimentaires provenant de différents pays du monde ». Son objectif est, entre autres, de faire connaître ces aliments traditionnels « en dehors de leur contexte local, de les préserver et de les protéger de l’extinction ».

APS

Concours des meilleurs travaux scolaires « L’Algérie et les causes justes »: installation du jury

Concours des meilleurs travaux scolaires « L’Algérie et les causes justes »: installation du jury

ALGER – Le jury du concours national lancé par l’Assemblée populaire nationale (APN) pour choisir les meilleurs travaux scolaires sur le thème « L’Algérie et les causes justes » a été installée, lundi au siège de l’APN, indique un communiqué de la chambre basse du Parlement.

La cérémonie d’installation du jury de ce concours national, organisé par l’APN sous la supervision et le patronage de M. Brahim Boughali, président de l’APN, en collaboration avec les ministères de l’Education nationale, de la Culture et des Moudjahidine et des Ayants droit, ainsi que le Haut commissariat à l’amazighité (HCA), a été présidée par le président de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses, Afif Bleila.

A cette occasion, M. Bleila a souligné « l’importance de cette initiative qui porte des objectifs nobles, visant d’une part, à faire connaître l’institution législative et, d’autre part, à ancrer les valeurs de justice et d’égalité entre les peuples et à renforcer les constantes de l’identité nationale chez les jeunes ».

Le concours vise également à « valoriser les positions constantes de l’Algérie envers les causes justes dans le monde, notamment les causes palestinienne et sahraouie ».

De son côté, le président du jury, le député Halim Bencherif, a assuré que « le jury ne ménagera aucun effort pour la réussite de cette première édition du concours, en œuvrant avec transparence et intégrité à sélectionner les meilleurs travaux ».

Les membres de la commission de l’éducation ont procédé à « la formation de groupes spécialisés en fonction du type de travaux pour entamer l’opération de sélection et d’examen », note le communiqué.

« Les résultats de ce concours seront annoncés le 20 février prochain, où les auteurs de 39 travaux parmi les meilleures participations seront récompensés lors d’une cérémonie qui sera organisée à cette occasion », conclut le communiqué.

APS

Président de la BID : « l’Algérie est l’un des contributeurs majeurs de la Banque et nous contribuerons à son développement économique »

Président de la BID : « l’Algérie est l’un des contributeurs majeurs de la Banque et nous contribuerons à son développement économique »

ALGER- Le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Muhammed Ben Sulaiman Al-Jasser, a affirmé, dimanche, que l’Algérie est l’un des contributeurs majeurs de la banque, réitérant la volonté du Groupe de contribuer au développement économique du pays.

Au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Al-Jasser a déclaré : « L’Algérie est parmi les Etats fondateurs de la BID et l’un de ses contributeurs majeurs, et c’est pourquoi il est de notre devoir d’être présents en Algérie et de fournir tous les efforts possibles pour aider à accélérer son développement économique ».

Al-Jasser a adressé ses sincères remerciements au président de la République pour « l’exposé détaillé qu’il a présenté sur le développement économique de l’Algérie qui nous est si chère ».

« J’ai été profondément rassuré par la volonté et la détermination qui caractérisent les programmes de développement économique à moyen et long terme en Algérie », a-t-il dit.

Concernant les assemblées annuelles de la Banque, prévues en Algérie du 19 au 22 mai prochain, le président de la BID s’est dit satisfait du déroulement des préparatifs.

« Le président de la République m’a rassuré qu’il présidera la cérémonie d’ouverture de ces assemblées qui rassembleront 57 Etats membres représentés par les ministres des Finances et de l’Economie ainsi que des gouverneurs des banques centrales, pour débattre de toutes les questions économiques auxquelles sont confrontés les pays membres et des plans visant à accélérer le développement économique dans ces pays », a-t-il déclaré.

« Je suis en visite en Algérie pour deux jours, une occasion pour rencontrer le ministre des Finances et le gouverneur de la BID, Abdelkrim Bouzred pour passer en revue les préparatifs liées aux assemblées annuelles, afin qu’elles se déroulent dans des conditions dignes d’un grand pays comme l’Algérie, mais aussi à la hauteur de la BID dans le but d’attirer les investissements vers l’Algérie à l’avenir ».

Al-Jasser s’est réjoui des réalisations accomplies par l’Algérie, faisant part de son espoir « lors de sa prochaine visite en mai, de voir de nouvelles réalisations dans divers domaines, notamment les chemins de fer dont Monsieur le président de la République m’a longuement parlé. Ce sont là des projets ambitieux qui augurent d’un avenir prometteur pour ce pays généreux ».

« Qu’Allah préserve l’Algérie pour son peuple et accorde réussite à ses dirigeants pour réaliser les aspirations de ce peuple ambitieux », a-t-il conclu.

APS

Journée du manuscrit arabe: Ballalou se félicite des opérations de restauration et de numérisation des manuscrits en Algérie

Journée du manuscrit arabe: Ballalou se félicite des opérations de restauration et de numérisation des manuscrits en Algérie

ALGER – Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, s’est félicité, dimanche à Alger, du déroulement des opérations de restauration et de numérisation des manuscrits en Algérie, les qualifiant d’essentielles pour la protection et la conservation de ces trésors qui font partie intégrante du patrimoine national.

A l’occasion de la Journée arabe du manuscrit arabe (4 avril), M. Bellalou a visité le service des manuscrits et le laboratoire de restauration et de conservation de la Bibliothèque nationale d’Algérie (BNA), où il a pu découvrir de précieux manuscrits et s’enquérir du déroulement des opérations de restauration et de conservation.

Selon le ministre, « ces opérations se déroulent grâce aux techniques de pointe, sous la supervision de techniciens et d’experts qui veillent à assurer une restauration et une numérisation régulières ayant concerné à ce jour le tiers de ces trésors ».

« La restauration et la numérisation du tiers de ces manuscrits est en lui même un exploit dont nous sommes fiers », s’est réjoui le ministre, citant « un programme de restauration de 30000 documents manuscrits durant l’année en cours ».

« La BNA et le Centre national des manuscrits (CNM) d’Adrar ont procédé, l’année dernière, à la restauration de 17000 documents et l’opération se poursuit toujours », a-t-il ajouté.

Les opérations de restauration et de numérisation se poursuivent grâce à la conjugaison des efforts du ministère de la Culture et des Arts, du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et du Centre national des archives, a souligné le ministre, saluant le rôle des responsables des armoires qui « veillent à protéger leurs ouvrages et lutter contre la vente illicite et le pillage de ces manuscrits qui font partie intégrante du patrimoine national ».

Ainsi, la BNA abrite « un trésor d’ouvrages rares dans le monde, qui font partie du patrimoine détenu par les établissements du secteur de la culture, avec 10000 manuscrits répartis entre la BNA et le CNM d’Adrar », a-t-il fait savoir.

Il a souligné la « nécessité de soutenir ces efforts en invitant les étudiants de l’Ecole nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels (ENSCRBC) à travailler avec la BNA pour former des techniciens dans le domaine ».

A cette occasion, il a appelé tous les propriétaires des manuscrits à se rapprocher de la BNA et du CNM d’Adrar afin de protéger et de numériser ce patrimoine, car ce sont des trésors qui reflètent l’histoire de l’Algérie », rappelant que « pendant la période coloniale, il y a eu une hémorragie de manuscrits dont une importante collection a été transférée à l’étranger et se trouve aujourd’hui aux enchères publiques et privées ».

M. Ballalou a annoncé, par ailleurs, que l’Algérie avait inscrit deux manuscrits au Registre Mémoire du monde de l’UNESCO, à savoir « Al-Mustamlah min Kitab Al-Takmila » d’Ibn Ahmad Ibn Uthman Ibn Qaymaz Al-Dhahabi, et « Al-Qanun fi Al-Tibb » d’Ibn Sina.

Le service des manuscrits de la BNA « compte 6902 manuscrits, dont le plus ancien remonte au IIe siècle de l’Hégire », a indiqué Mme Benyahia Fatouma, responsable du service des manuscrits et ouvrages rares à la Bibliothèque, précisant que « ce manuscrit comporte quelques versets coraniques écrits sur du peau de gazelle en calligraphie Kufi irakienne », en sus d’autres manuscrits en calligraphie arabe.

Rappelant que l’Algérie avait déposé récemment le dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la région de Kabylie : fabrication, conception et port » sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, le ministre a affirmé que cette démarche constitue « un pas important en matière de diplomatie culturelle algérienne ».

M. Ballalou a indiqué que l’Algérie a désormais déposé sur la table de l’UNESCO, « deux dossiers relatifs au patrimoine culturel immatériel, à savoir le zellige et l’habit et bijoux kabyles, pour examen lors des prochaines sessions ».

Le ministère compte également « déposer 12 dossiers concernant le patrimoine culturel matériel afin de mettre à jour la liste indicative inscrite au nom de l’Algérie auprès de l’UNESCO », a-t-il ajouté.

Le ministre de la Culture et des Arts a affirmé que cette opération ayant insufflé « une dynamique très importante », s’inscrit dans le cadre de « la sécurité culturelle et de la protection du patrimoine national algérien authentique », ainsi que « la valorisation et l’intégration de ce patrimoine dans la dynamique socioéconomique du pays ».

APS

Keltoum, la doyenne de l’interprétation féminine au théâtre et au cinéma algériens

Keltoum, la doyenne de l’interprétation féminine au théâtre et au cinéma algériens

ALGER – Célèbre auprès du public algérien pour ses nombreux rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision, Keltoum est considérée comme une artiste pionnière et parmi les premières femmes algériennes à se produire sur une scène et passer devant une caméra, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses carrières féminines marquantes.

Ayant résisté à divers préjugés familiaux et sociétaux de son époque afin d’intégrer le monde de l’art, Keltoum, de son vrai nom Aisha Adjouri, aura ainsi permis à d’autres femmes artistes à lui succéder, contribuant à changer la vision du monde de l’art et de la société, jusque là hostile à la présence des femmes dans le théâtre et l’art en général.

Née à Blida le 4 avril 1916, Keltoum fit ses premiers pas dans les Arts de la scène, sous l’aile du regretté Mahieddine Bachtarzi, pionnier et doyen de l’Art en Algérie et premier à découvrir ses talents d’artiste polyvalente, après lui avoir suggéré, en 1935, de s’essayer au chant, à la danse et au théâtre, bravant ses réticences et ses peurs de sa famille et envers la société algérienne.

Après une tournée en France, Keltoum se tourne essentiellement vers le théâtre, confirmant son talent dans des pièces de Mahieddine Bachtarzi, Rachid Ksentini et Habib Reda, pour rejoindre ensuite, la première saison arabe de l’Opéra d’Algérie en 1947.

Au fil des années, la plupart des rôles féminins lui sont confiés, et sa voix entre au répertoire du théâtre radiophonique, où elle s’investira également dans la chanson avec notamment, l’enregistrement de cinq disques durant la période allant de 1940 à 1950, avant de revenir au théâtre avec une adaptation d' »Othello » de William Shakespeare.

 

Créativité cinématographique et théâtrale prolifique

 

Après le recouvrement de la souveraineté nationale, Keltoum reprend son activité artistique et rejoint en 1963 le Théâtre national algérien, première institution culturelle à être nationalisée après l’indépendance, où elle prend son premier rôle dans la pièce intitulée, « Mariage par téléphone », de Mahieddine Bachtarzi et Rachid Ksentini.

Ses débuts dans le septième art se font en 1966 avec le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina qui la distribuera dans son film « Le Vents des Aurès », où elle incarne la souffrance des femmes rurales algériennes pendant la période coloniale.

Dans cette œuvre, qui a mis en vedette des acteurs de premier plan tels que Hassan El Hassani, Mustapha Kateb et Mohamed Chouikh, Keltoum joue le rôle d’une femme désespérée, errante entre les prisons et les camps de concentrations, à la recherche de son fils emprisonné par l’armée coloniale.

Son image iconique, dans ses vêtements miteux, tenant un panier dans sa main gauche et un poulet dans sa main droite, constitue une scène d’anthologie dans l’histoire du cinéma algérien, qui a rehaussé « Le vent des Aurès », un chef d’œuvre réaliste aux accents épiques, distingué en 1967 du prix de la Première Œuvre au Festival de Cannes (France).

L’icône du cinéma algérien a continué sa collaboration avec Hamina dans d’autres œuvres, telles que « Décembre », « Hassan Terro » et « Chronique des années de braise », distingué en 1975 de la Palme d’Or au Festival de Cannes, ainsi que dans d’autres œuvres à l’image de, « Beni Handel » de Lamine Merbah, « Les Années folles du Twist » de Mahmoud Zemmouri, « Hassan Taxi » de Mohamed Slim Riad et « Hassan Niya » de Ghaouti Bendedouche.

Incarnant les rôles principaux d’une vingtaine de films et plus de soixante-dix œuvres théâtrales, Keltoum a laissé une empreinte indélébile dans le monde du théâtre et du cinéma.

En 1991 elle avait donné la réplique au grand Rouiched dans, « Les Concierges », pièce de théâtre qu’il a lui même écrite et qui constitue la dernière représentation théâtrale de Keltoum, avant d’annoncer sa retraite.

Keltoum tire sa révérence le 11 novembre 2010, après une longue et riche carrière créative jalonnée de réussites et de succès.

APS

L’Algérie dépose un dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la Kabylie » auprès de l’UNESCO

L’Algérie dépose un dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la Kabylie » auprès de l’UNESCO

ALGER – L’Algérie a déposé par envoi électronique un dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la région de Kabylie : fabrication, conception et port » sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.

Cette démarche intervient dans le cadre « des efforts constants de l’Etat algérien visant à protéger et à valoriser son patrimoine culturel matériel et immatériel », précise le texte.

Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a, ainsi, présidé, dimanche dernier au siège du Centre national des recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH) à Alger, la cérémonie de l’envoi électronique du dossier de candidature de l’Algérie pour l’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la région de Kabylie: fabrication, conception et port » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, et ce, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines conformément aux procédures en vigueur, ajoute le communiqué.

Cette nouvelle candidature intervient « en parachèvement des succès obtenus par l’Algérie dans le domaine de l’inscription d’éléments de son patrimoine culturel immatériel auprès de l’UNESCO, au nombre de 8 éléments nationaux, le dernier en date étant le « costume festif féminin de l’Est algérien » dans toute sa composante gandoura, melhfa et caftan et les bijoux traditionnels assortis », selon la même source.

L’Algérie a également inscrit cinq éléments patrimoniaux communs avec des pays arabes et africains, se plaçant ainsi parmi « les pays leaders en matière d’inscription du patrimoine culturel vivant », ce qui confirme son engagement à préserver son identité culturelle et à mettre en avant son patrimoine séculaire à l’échelle mondiale.

Le présent dossier a été préparé à travers la mobilisation d’une équipe de travail élargie regroupant les directions de la Culture et des Arts, les établissements culturels, les musées relevant du ministère de la Culture et des Arts, des chercheurs universitaires, des artistes, des artisans, des ateliers de couture et de confection de bijoux et des associations de la société civile avec la coordination du CNRPAH, l’objectif étant d’assurer l’opérationnalité de l’Algérie pour le rendez-vous annuel fixé par l’UNESCO le 31 mars de chaque année ».

Le ministère de tutelle veille à parachever le recensement général d’autres éléments patrimoniaux proposés à l’inscription, englobant les genres musicaux algériens des différentes régions du pays, les costumes traditionnels féminins et masculins de la région centre et du Grand sud, a-t-on précisé.

Ces dossiers sont actuellement soumis à l’examen et à la préparation, en prévision de leur dépôt lors des prochaines sessions du comité intergouvernemental du patrimoine immatériel de l’humanité, et ce conformément au système adopté par l’UNESCO, permettant à chaque pays de soumettre un seul dossier par an.

APS