ALGER – Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui a passé en revue, lors de sa participation aux travaux du Sommet de la jeunesse africaine tenu à Addis-Abeba (Ethiopie), l’expérience de l’Algérie en matière d’appui à la jeunesse à travers le développement de politiques visant à impliquer cette catégorie dans la prise de décision.
Intervenant aux travaux de ce sommet qui se sont déroulés les 15 et 16 novembre courant, M. Hidaoui a mis en exergue « l’intérêt et l’appui » qu’accordent les hautes autorités en Algérie à la jeunesse, mettant en avant « le modèle de jeunesse exemplaire à suivre dans divers domaines », ce qui s’est traduit, a-t-il dit, par plusieurs aspects à l’instar de l’installation du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), indique un communiqué du CSJ.
Dans ce sens, il a évoqué l’implication de la jeunesse algérienne dans les assemblées élues, tant au niveau local que national, en leur offrant l’opportunité d’y siéger, notamment après la révision de la loi organique relative aux élections.
Il s’agit également de la création d’un ministère chargé des startups, de la modernisation et de l’amélioration de la performance de l’université, de la prise de décisions cruciales au profit des jeunes, du développement de politiques appuyant leurs droits et leur participation à la prise de décision, outre la promulgation de lois soutenant les initiatives de jeunes dans divers domaines.
A l’ouverture officielle du Sommet, M. Hidaoui avait affirmé que la participation de l’Algérie à cette manifestation « vient en réponse à l’invitation adressée au CJS, après le succès du Forum de la jeunesse africaine, organisé récemment à Oran, où ce grand événement a mis en avant les capacités de l’Algérie à accueillir de telles manifestations régionales et internationales », ajoutant que cette participation « est l’occasion de rencontrer les jeunes leaders des différents pays africains, d’établir des liens avec eux, et de plaider en faveur des différentes questions intéressant notre continent, étant donné que les jeunes sont partie prenante du processus décisionnel ».
En marge du sommet, M. Hidaoui a rencontré Mme Chido Cleopatra Mbemba, envoyée spéciale du président de la Commission de l’Union africaine (UA) pour les affaires de la jeunesse.
Les deux parties ont examiné les principales conclusions de la quatrième édition du Forum de la jeunesse africaine organisé récemment à Oran, où les participants ont appelé à l’autonomisation des jeunes dans le processus décisionnel et à renforcer la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse.
Il a rencontré également Mme Charlene Chelagat Ruto, une pionnière de l’action de la jeunesse en Afrique et à l’origine de nombreuses initiatives réussies.
Les deux parties ont évoqué les moyens d’améliorer la coopération et la coordination entre les jeunes du continent africain, et de renforcer la collaboration bilatérale entre les jeunes algériens et kényans en particulier.
Quelque 200 jeunes de différents pays de l’Union africaine (UA) ont participé au Sommet de la jeunesse africaine 2024.
APS