Le président chilien, Gabriel Boric, a annoncé samedi que son pays allait se joindre à l’Afrique du Sud, dans la requête contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de justice (CIJ).

 «J’ai décidé que le Chili allait soutenir et se joindre à la requête présentée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice de La Haye, dans le cadre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide», a déclaré M. Boric dans un message au Congrès de son pays.

La cour, saisie fin décembre par l’Afrique du Sud, a ordonné en janvier à l’entité sioniste de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza.

De nouveau saisie par Pretoria, la CIJ a ordonné le 24 mai à l’entité sioniste de stopper «immédiatement» son agression militaire à Rafah.

Dans son allocution, le président chilien a évoqué la «situation humanitaire catastrophique» à Ghaza et appelé à «une réponse ferme de la communauté internationale».

Le gouvernement chilien avait déjà condamné la récente attaque sioniste dans un camp de déplacés de Rafah, qui a provoqué un incendie dans lequel 45 personnes sont tombées en martyrs.

A plusieurs reprises, le président Boric, dont le pays reconnaît l’Etat de Palestine depuis 2011, a estimé que l’agression sioniste à Ghaza n’avait «aucune justification» et était «simplement inacceptable».

APS