Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebiga, a souligné, dimanche soir à Oran, que la foi des Moudjahidine et des dirigeants de la glorieuse guerre de libération en la victoire les a incité à affronter le colonialisme odieux et à le vaincre dans de nombreux domaines militaires et politiques, jusqu’au recouvrement de l’indépendance nationale.

Le ministre a souligné, dans un discours prononcé lors d’un séminaire historique organisé par l’Association nationale des Grands Invalides de la Guerre de Libération Nationale, à l’occasion du double anniversaire de l’offensive du Nord-Constantinois et du Congrès de la Soummam, que «la foi des Moudjahidine en la victoire inévitable sur le colonialisme a permis à des hommes comme Zighoud Youssef d’organiser et de diriger l’attaque sur le Nord Constantinois et de faire preuve d’un héroïsme qui a permis d’atteindre les objectifs souhaités, à savoir de lever le siège sur des unités de l’Armée de Libération Nationale dans la région des Aurès et la confirmation du rassemblement du peuple algérien dans diverses régions autour de la guerre de libération, de ses hommes et de ses dirigeants».

  1. Rebiga a ajouté, lors de la rencontre à laquelle assistaient les Secrétaires généraux des organisations de la famille révolutionnaire, les Moudjahidine et les Ayants-droit et les autorités locales, que «la même foi en la victoire a poussé les dirigeants de la révolution à organiser le Congrès de la Soummam, afin de sortir avec une organisation militaire et politique unifiée pour la guerre de libération, ce qui décuplé la force et la vigueur de la révolution, au cours des années suivantes, jusqu’à ce que l’indépendance nationale soit arrachée».

Il a, en outre, souligné que «le peuple algérien a pu faire face à un colonialisme odieux que le continent africain n’a pas connu pareille, car il a pratiqué toutes les formes d’agression contre le peuple algérien et a tenté de l’éradiquer et essayé d’effacer son identité et d’éliminer sa personnalité».

De son côté, le président de l’Association Nationale des Grands Invalides de la Guerre de Libération Nationale, Haï Abdennebi, a souligné que «l’offensive du Nord Constantinois a permis de lever le siège sur des  unités de l’Armée de libération nationale dans la région des Aurès, d’une part, et a introduire la question algérienne dans de nombreux fora et réfuter la propagande française sur la révolution.

Le même intervenant a déclaré que «Le Congrès de la Soummam a été une seconde émergence de la guerre de libération, car elle a permis, grâce aux systèmes qu’elle a établis, de faire avancer la guerre de libération et de l’étendre à diverses régions, et d’intensifier les opérations de l’Armée de libération nationale jusqu’à l’indépendance».