ALGER- Un total de 120.000 déclarations douanières ont été traitées, jusqu’à fin juillet, par les services des Douanes algériennes via le nouveau système d’information « ALCES », a indiqué la Direction générale des Douanes (DGD).
Dans son 2e numéro de la revue « El Djamarik », la DGD a précisé que le nombre de déclarations douanières enregistrées au niveau de son nouveau système depuis son lancement en novembre 2023 « a atteint 120.000, le nombre des opérateurs économiques y inscrits étant à plus de 6.000 ».
Le système « ALCES » vise à simplifier les procédures douanières pour davantage de transparence dans les opérations du commerce extérieur, ainsi qu’à renforcer l’efficacité des mécanismes de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et douanière, et à sécuriser les données relatives aux échanges commerciaux internationaux.
La plateforme « ALCES » comprend plusieurs systèmes, dont le système de suivi des opérations de fret et celui de la gestion des risques et d’autres systèmes pour les déclarations douanières électroniques, le dédouanement électronique et la gestion comptable des recettes, ainsi qu’un système de veille et de contrôle.
Ainsi, les services douaniers « ont pu généraliser l’utilisation de ce nouveau système dans tous les bureaux et centres terrestres, maritimes et aériens répartis sur l’ensemble du territoire national », outre « la prise en charge de toutes les opérations liées au dédouanement des marchandises à caractère commercial », selon la revue.
Les équipes du projet s’attellent actuellement au développement de la deuxième phase du système « ALCES » comprenant les logiciels de contentieux, de recherche, de télésurveillance, de gestion des ressources humaines et de dédouanement des voyageurs, dont la mise en service est prévue « progressivement avant la fin du premier trimestre 2025 ».
L’équipe du projet œuvre également au « développement d’une plateforme numérique permettant de relier le système ALCES aux systèmes d’information des différents ministères et organismes gouvernementaux concernés par la délivrance d’autorisations et d’attestations administratives ayant trait aux opérations import-export », selon les explications recueillies dans la revue « El Djamarik ».
Juillet dernier, il a été procédé au lancement des premières expérimentations pour les documents administratifs délivrés par les ministères du Commerce, de l’Agriculture et de l’Industrie, avant d’être étendues aux autres administrations au cours du premier semestre 2025.
D’après la revue, cette interconnexion offrira « un environnement numérique intégré devant accélérer les procédures et promouvoir la qualité du service public dans le cadre de la contribution à la promotion de l’économie numérique en Algérie ».
Par ailleurs, les Douanes algériennes comptent activer un système de traitement de toutes les questions liées aux voyageurs au cours du dernier trimestre de cette année, lequel comprend l’élaboration des titres de transit automobile, les déclarations électroniques de devises et l’ensemble des systèmes douaniers relatifs aux voyageurs, y compris le dédouanement automobile.
APS