L’Algérie élue présidente du conseil d’administration de l’UPAP pour la période 2024-2025

ALGER – L’Algérie a été élue, à l’unanimité, présidente du conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes (UPAP) pour la période 2024-2025, lors des travaux de la 42e session ordinaire du conseil d’administration de l’organisation qui se tient à Arusha (Tanzanie), du 3 au 14 juin, indique, mercredi, un communiqué du ministère de la Poste et des Télécommunications.

Le nouveau bureau du conseil d’administration de l’UPAP, présidé par l’Algérie, comprend le Burkina Faso (premier vice-président), la Tanzanie (deuxième vice-président), en sus du Botswana et du Burundi en qualité de rapporteurs du bureau, précise la même source.

L’Algérie participe à cette session avec une délégation conduite par le secrétaire général du ministère, Bara Abdelouahab, en présence de l’ambassadeur d’Algérie en Tanzanie, Ahmed Djellal.

Des réunions des commissions stratégique, technique et administrative de l’UPAP et plusieurs forums et rencontres dans le domaine du développement et de la régulation des services postaux, sont au programme de cette session.

Le secrétaire général du ministère participe également à la table ronde organisée en marge des réunions du conseil d’administration sur la stratégie régionale de l’Union postale universelle (UPU) pour la région Afrique 2024, selon le même communiqué.

L’UPAP est une institution spécialisée de l’Union africaine (UA) chargée de coordonner les activités de développement des services postaux en Afrique.

APS

Formation professionnelle: présentation du bilan de la coopération algéro-allemande sur le développement des compétences

ALGER – Une rencontre a été organisée, mardi à l’Institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) de Rahmania (Alger), pour la présentation du bilan du programme de coopération entre le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) sur le développement des compétences.

Ce programme de coopération a pour objectif de tirer profit de l’expérience allemande en la matière, à travers l’appui technique des établissements de formation et le développement des programmes de formation modernes répondant aux besoins du marché de travail, a précisé le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, dans une allocution lue en son nom par le chef de cabinet au ministère, Aboubakr Kharfallah.

Le ministre a rappelé certains domaines de coopération à l’instar de « la formation dans le domaine de l’enseignement à distance dédiée aux formateurs » et « le lancement d’un laboratoire électronique au niveau de l’INSFP de Rahmania dans le domaine de la production des contenus pédagogiques numériques pour le développement du e-learning ».

Le programme prévoit également le développement des plateformes numériques dont certaines visent à renforcer la communication avec les entreprises économiques dans les différentes spécialités, a poursuivi M. Merabi.

Et d’ajouter que ce programme a pour objectif de renforcer les capacités des jeunes et de développer leurs compétences à travers les programmes de formation pratique qui comprend l’organisation d’ateliers de formation, l’amélioration des capacités des formateurs en matière d’utilisation des médias numériques à des fins éducatives y compris la production des contenus numériques dans le domaine pédagogique.

La coopération entre le secteur de la Formation professionnelle et la GIZ vise « la création des centres d’excellence dans diverses spécialités et filières professionnelles » à l’image de l’INSFP de Rahmania qui « sera érigé en centre d’excellence dans les métiers liés à la numérisation et la production des contenus pédagogiques numériques », a ajouté M. Merabi.

aps

Lancement d’un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe

ALGER – Un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe a été lancé, dimanche à Alger, dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de l’Arabe dans différents domaines.

La cérémonie de lancement de ce dictionnaire, élaboré dans le cadre d’une collaboration entre le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, s’est déroulée au siège de ce dernier, sous la supervision du ministre du secteur, Ali Aoun et du président du HCLA, Salah Belaid, en présence des cadres des deux instances, ainsi que des présidents et des directeurs des groupements industriels.

Cette œuvre trilingue (arabe-français-anglais) a été élaborée par une équipe conjointe entre le HCLA et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

L’œuvre contient 4.764 termes classés par ordre alphabétique, accompagnés d’une définition exhaustive de chaque terme, selon les explications fournies lors de la cérémonie de lancement.

Le dictionnaire concerne 18 domaines, dont les industries mécaniques, la sidérurgie, les spécialités chimiques, les appareils électriques, l’électro-ménager, l’électronique, les télécommunications, l’industrie et la distribution des matériaux de construction, l’hydraulique, les accessoires mobiliers et d’autres.

La version électronique du nouveau dictionnaire disponible sur le site électronique du ministère et du Conseil, contient des termes relatifs aux domaines de l’industrie agroalimentaire, de l’impression industrielle, du textile et du cuir, de l’investissement, du foncier industriel, des petites et moyennes entreprises (PME), de l’assurance financière, de la propriété industrielle, de la normalisation, de la métrologie, de la conformité et de l’accréditation, ainsi que de la formation.

Dans une allocution prononcée à l’occasion, M. Aoun a appelé à « l’utilisation de ce dictionnaire dans tous les métiers afin de promouvoir les secteurs industriels à travers la langue maternelle dans l’ambition de consacrer sa place et son rôle en tant que langue des sciences, de travail et de développement ».

Pour sa part, Mr. Belaid a estimé que ce projet était  « une opportunité pour promouvoir la langue arabe », saluant cette démarche qui, selon lui, « sera bénéfique pour l’Algérie nouvelle aspirant à la concrétisation des fondements de la mémoire nationale dont la langue arabe fait partie intégrante ».

Ce dictionnaire, intervient en concrétisation des missions supérieures du Conseil consistant en son ouverture sur les institutions de l’Etat mais aussi à donner à la langue arabe la place qui lui sied dans différents domaines.

A noter que ce dictionnaire s’inscrit dans le cadre d’une série de dictionnaires lancés auparavant sous la supervision du HCLA, dans les domaines de l’agriculture et le développement rural, de l’environnement et les énergies renouvelables, ainsi que d’autres dictionnaires élaborés en collaboration avec des différentes institutions de l’Etat.

APS

Lancement d’un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe

ALGER – Un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe a été lancé, dimanche à Alger, dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de l’Arabe dans différents domaines.

La cérémonie de lancement de ce dictionnaire, élaboré dans le cadre d’une collaboration entre le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, s’est déroulée au siège de ce dernier, sous la supervision du ministre du secteur, Ali Aoun et du président du HCLA, Salah Belaid, en présence des cadres des deux instances, ainsi que des présidents et des directeurs des groupements industriels.

Cette œuvre trilingue (arabe-français-anglais) a été élaborée par une équipe conjointe entre le HCLA et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

L’œuvre contient 4.764 termes classés par ordre alphabétique, accompagnés d’une définition exhaustive de chaque terme, selon les explications fournies lors de la cérémonie de lancement.

Le dictionnaire concerne 18 domaines, dont les industries mécaniques, la sidérurgie, les spécialités chimiques, les appareils électriques, l’électro-ménager, l’électronique, les télécommunications, l’industrie et la distribution des matériaux de construction, l’hydraulique, les accessoires mobiliers et d’autres.

La version électronique du nouveau dictionnaire disponible sur le site électronique du ministère et du Conseil, contient des termes relatifs aux domaines de l’industrie agroalimentaire, de l’impression industrielle, du textile et du cuir, de l’investissement, du foncier industriel, des petites et moyennes entreprises (PME), de l’assurance financière, de la propriété industrielle, de la normalisation, de la métrologie, de la conformité et de l’accréditation, ainsi que de la formation.

Dans une allocution prononcée à l’occasion, M. Aoun a appelé à « l’utilisation de ce dictionnaire dans tous les métiers afin de promouvoir les secteurs industriels à travers la langue maternelle dans l’ambition de consacrer sa place et son rôle en tant que langue des sciences, de travail et de développement ».

Pour sa part, Mr. Belaid a estimé que ce projet était  « une opportunité pour promouvoir la langue arabe », saluant cette démarche qui, selon lui, « sera bénéfique pour l’Algérie nouvelle aspirant à la concrétisation des fondements de la mémoire nationale dont la langue arabe fait partie intégrante ».

Ce dictionnaire, intervient en concrétisation des missions supérieures du Conseil consistant en son ouverture sur les institutions de l’Etat mais aussi à donner à la langue arabe la place qui lui sied dans différents domaines.

A noter que ce dictionnaire s’inscrit dans le cadre d’une série de dictionnaires lancés auparavant sous la supervision du HCLA, dans les domaines de l’agriculture et le développement rural, de l’environnement et les énergies renouvelables, ainsi que d’autres dictionnaires élaborés en collaboration avec des différentes institutions de l’Etat.

APS

Saihi: Tamanrasset, futur pôle de santé par excellence

ALGER – La wilaya de Tamanrasset est en passe de devenir « un pôle de santé par excellence » grâce au renforcement de ses structures sanitaires par plusieurs spécialités et la prise en charge totale de ses habitants, qui n’auront plus à se déplacer dans d’autres wilayas, a affirmé, samedi depuis Tamanrasset, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi.

Lors d’une visite de travail et d’inspection dans cette wilaya du grand Sud, accompagné du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari , M. Saihi a précisé que Tamanrasset sera bientôt dotée de plusieurs structures de santé, dont certaines sont déjà en cours d’équipement, tandis que d’autres seront prochainement lancées, ce qui permettra à la wilaya, a-t-il dit, de devenir « un pôle de santé par excellence ».

Dans une déclaration à la presse en marge de cette visite, le ministre de la Santé a indiqué qu’au cours des quatre (4) dernières années, l’Etat avait consenti de grands efforts dans tous les secteurs, citant à titre d’exemple, après avoir inspecté l’hôpital de 240 lits en cours d’équipement, l’Institut de formation en paramédical, d’une capacité de 300 places pédagogiques, qui sera prochainement équipé, et la réalisation et l’équipement d’un établissement hospitalier spécialisé, d’une capacité de 60 lits, d’un centre de référence dans la vaccination et d’un centre d’oncologie.

Il a aussi évoqué l’éventuelle ouverture d’une formation en médecine dans cette wilaya, ainsi que dans d’autres spécialités dont le secteur de la santé a besoin, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le ministre a, par ailleurs, fait état de la relance de tous les projets en suspens, dont la réalisation d’un centre d’hémodialyse et d’une polyclinique à Tazrouk, l’acquisition d’équipements d’imagerie médicale pour l’établissement public hospitalier du chef-lieu de wilaya, l’acquisition de 14 ambulances médicalisées pour l’établissement public de santé de proximité et l’acquisition du reste des lots d’équipements pour l’établissement spécialisé en psychiatrie et pour les blocs opératoires de l’établissement hospitalier public et de l’établissement hospitalier spécialisé mère et enfant.

Pour sa part, lors de l’inspection des projets de réalisation de 2.000 places pédagogiques et d’une résidence universitaire de 1.000 lits, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé que ces installations, qui renforceront l’infrastructure de l’Université de Tamanrasset, contribueront à promouvoir l’enseignement et permettront aux étudiants de s’orienter vers l’innovation, conformément au Plan d’action du Gouvernement, et de transformer leurs idées en projets et produits commercialisables.

Ces efforts profiteront in fine aux citoyens aux niveaux local et national, a estimé M. Baddari, soulignant le souci de son département ministériel de développer ce type de projets pour apporter une valeur ajoutée au pays.

APS

Appel à des stratégies d’urgence pour préserver la sécurité environnementale

ALGER – Les experts et universitaires participant à la conférence nationale sur le thème « Enjeux et défis environnementaux de l’Algérie : une approche globale, des espaces sahariens au littoral », organisé mercredi à Alger, ont mis l’accent sur l’urgence d’accorder une attention particulière aux questions liées à la sécurité environnementale, à travers des stratégies multidisciplinaires.

Lors de cette conférence initiée par l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG) en collaboration avec l’Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l’aménagement du littoral (ENSSMAL), à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, qui coïncide avec le 5 juin de chaque année, les participants ont été unanimes à souligner l’impératif d’élaborer une nouvelle vision permettant de faire face aux défis environnementaux majeurs, notamment les changements climatiques induisant des catastrophes naturelles, tels que les incendies, les inondations, la sécheresse et l’avancée du désert.

A ce propos, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Bentellis, a mis en avant l’importance de ce thème en relevant que « l’Algérie est un pays continent et vulnérable au phénomène du réchauffement, avec une variété de climats qui nécessitent la mise en place de stratégies et de programmes pour préserver l’environnement ».

Tout en rappelant l’importance accordée à la préservation de l’environnement en Algérie, il a appelé les chercheurs universitaires à se rapprocher du tissu socio-économique pour contribuer au « développement d’une Algérie durable et résiliente ».

Pour sa part, la directrice de l’ENSSMAL, Lynda Boutekrabt, a insisté sur l’insertion de l’éducation environnementale et du développement durable (EEDD) dans les programmes d’enseignement et dans le secteur de la formation professionnelle, ainsi que l’ensemble des acteurs publics, privés et mouvements associatifs.

Selon l’intervenante, un projet national collectif fédérateur porteur d’exemplarité s’impose.

De son côté, le directeur du laboratoire de recherche au sein de l’ENSSMAL, Samir Grimes, a mis l’accent, dans sa communication, sur la gestion environnementale des grands projets économiques, affirmant que les études d’impact environnemental exigées pour la réalisation de ces projets devraient être accompagnées de programmes complémentaires de suivi et d’évaluation dans la phase d’exploitation.

Outre cet aspect, M. Grimes a soulevé la question de la gestion des centres d’enfouissement technique des déchets (CET), qui devaient être, selon lui, soutenus par des projets d’unités de tri, de recyclage et de valorisation.

Lors de cette conférence, il a été question de se focaliser sur les projets inscrits dans le cadre de développement de l’axe In Salah – Tamanrasset, présenté par le président du Conseil scientifique de l’INESG, Djoudi Bouras, dans lequel il a évoqué les divers enjeux dans ce territoire qui regorge de ressources et de richesses.

Il s’agit, selon lui, des projets énergétiques avec les connexions de gazoducs et des lignes électriques, la route transsaharienne, le transfert d’eau, le projet du chemin de fer, ainsi les activités aurifères et agricoles.

Ces projets impliquent, selon M. Bouras, de concevoir une « nouvelle stratégie multipolaire de développement de cet axe pour impulser une dynamique transfrontalière » appelée à être un centre « focal majeur » et une « porte ouverte » sur la zone de libre-échange économique africaine (ZLECAF).

Cette conférence, qui vu la participation des représentants d’institutions nationales, de la société civile, de la sphère économique et des experts universitaires, a été organisée en quatre principaux panels, consacrés aux thèmes de « questions de l’eau, l’agriculture », « économie circulaire, consommation responsable et gestion des déchets », « risques majeurs, adaptation et résilience du territoire », ainsi qu’un panel consacré à la question de « l’habitat durable et transition énergétique et conscience environnementale ».

Ces panels ont permis d’engager des débats riches et des échanges d’idées, ainsi que la présentation d’expériences sur les questions inhérentes à la préservation de l’environnement en l’Algérie, notamment l’équation de préservation des ressources hydriques et le développement des filières agricoles dans le Sud du pays, les enjeux de développer l’économie circulaire, la consommation des énergies, ainsi que la prise en charge des risques majeurs.

Aussi, les problématiques de l’habitat durable et de la transition énergétique ont fait l’objet de discussions et de présentations des projets lancés par divers organismes publics et privés en vue d’amorcer un changement dans la consommation énergétique de manière à réduire le gaspillage et d’encourager des énergies nouvelles et alternatives aux hydrocarbures.

Les intervenants ont insisté, à cette occasion, sur l’élaboration de procédures et de textes réglementaires visant à instaurer la culture de  rationalisation des ressources naturelles, ainsi que leur préservation.

Les recommandations émises lors de cette conférence feront l’objet d’une feuille de route qui sera transmise prochainement aux autorités publiques, a assuré, par ailleurs, la directrice de l’ENSSMAL faisant état de lancement prochain d’un projet de pôle d’excellence au sein de l’Ecole dédié à la formation continue des hauts cadres de l’Etat sur les questions de l’environnement.

APS