Inscriptions universitaires: Plus de 70% des nouveaux bacheliers orientés selon leurs trois premiers choix

Inscriptions universitaires: Plus de 70% des nouveaux bacheliers orientés selon leurs trois premiers choix

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, lundi à Alger, que 70,22 % des nouveaux bacheliers (session 2024) avaient été orientés selon leurs trois premiers choix.

Animant une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats d’orientation des nouveaux bacheliers (session 2024), M. Baddari a annoncé que seuls 2,16% des nouveaux bacheliers n’avaient pas obtenu leurs choix et auxquels « une seconde chance sera accordée à partir de ce lundi (aujourd’hui) afin qu’ils puissent choisir une spécialité en fonction des notes obtenues au baccalauréat ».

Le total des nouveaux bacheliers ayant effectué leurs préinscriptions est de 381.428, soit 97,84 % des nouveaux bacheliers (session 2024), dont 65,3 % des inscrits ont choisi des spécialités scientifiques et technologiques, tandis que 34,7% ont opté pour des spécialités dans les sciences humaines et sociales, a précisé le ministre.

Concernant l’orientation des étudiants dans les sciences médicales, le nombre des inscrits a connu une hausse, atteignant ainsi 20.015 étudiants contre 14.513 inscrits l’année dernière, selon M. Baddari.

Par ailleurs, 16.155 étudiants ont été orientés vers les écoles supérieures, soit une hausse de 4,23 % par rapport à l’année dernière, tandis que 10.303 nouveaux bacheliers ont été orientés vers les écoles normales supérieures des enseignants, soit une hausse de 2,70 %.

Le ministre a, en outre, fait savoir que le nombre des nouveaux bacheliers orientés vers les cursus de formation pour l’obtention d’un double diplôme avait atteint 2.143 étudiants, en plus de 564 étudiants inscrits aux offres de formation pour l’obtention d’un diplôme à double compétence.

S’agissant des étudiants orientés vers les écoles supérieures relevant du pôle technologique de Sidi Abdallah, 308 étudiants ont été orientés vers l’Ecole supérieure des mathématiques (NHSM), 303 vers l’Ecole nationale de l’Intelligence artificielle (ENSIA), 222 vers l’Ecole nationale supérieure des Systèmes autonomes (ENSSA), 219 vers l’Ecole nationale de la nanoscience et la nanotechnologie (ENSNN), et 223 vers l’Ecole nationale supérieure de cybersécurité.

APS

Education nationale: 604 nouveaux établissements à la rentrée scolaire 2024/2025

Education nationale: 604 nouveaux établissements à la rentrée scolaire 2024/2025

BOUIRA  – Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a annoncé lundi à Bouira la réception de 604 établissements scolaires à travers le pays, dont 354 écoles primaires, en prévision de la prochaine rentrée scolaire.

S’exprimant lors d’un point de presse tenu en marge de sa visite à Bouira, où il a inauguré deux groupes scolaires et un collège d’enseignement moyen (CEM), M. Belaabed a expliqué qu’en prévision de la prochaine rentrée scolaire, 354 nouvelles écoles primaires seront ouvertes, outre 162 CEM et 88 lycées.

Il a également annoncé la réception de 459 cantines scolaires en prévision de la prochaine rentrée sociale à travers les différentes wilayas du pays.     

Le ministre a loué, à l’occasion, les « gros efforts » fournis pour le développement du secteur de l’éducation nationale dans la wilaya de Bouira, mais aussi dans les autres wilayas du pays.

 « Toutes les wilayas sont devenues des chantiers qui avancent à un rythme très acceptable. Ca va nous permettre de réceptionner ce grand nombre d’établissements au niveau national », a-t-il dit, affirmant que son département œuvrait à améliorer et à rationnaliser davantage la gestion des établissements scolaires.

Abordant le dossier de la numérisation, le ministre de l’Education nationale s’est réjoui du rôle de la technologie dans le développement de son secteur.

« La numérisation nous a beaucoup aidé à préparer la prochaine rentrée scolaire, notamment en ce qui concerne les inscriptions en ligne pour les élèves de la première classe du primaire », a-t-il souligné.

Et de préciser: « nous avons réussi à inscrire un grand nombre d’élève en première année primaire et à atteindre à la fin juin dernier un taux de plus de 98,9 % en un temps record grâce à la numérisation ».

Le ministre a souligné dans ce contexte, que 1700 écoles primaires seront dotées progressivement de tablettes numériques en prévision de la prochaine rentrée scolaire à travers le pays.

Par ailleurs, M. Belaabed a annoncé l’organisation d’une conférence nationale le 8 aout prochain à Mostaganem pour discuter des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire.     

S’agissant de la distribution de la prime scolaire de 5000 DA aux élèves démunis, le ministre a fait savoir que l’opération « tire à sa fin et a atteint un taux de 99% ».

aps

Benmouloud: le projet de Stratégie nationale de transformation numérique fin prêt

Benmouloud: le projet de Stratégie nationale de transformation numérique fin prêt

ALGER- La Haut-commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud, a indiqué, que le projet de Stratégie nationale de transformation numérique qui est fin prêt visait « le changement des modes de gestion, l’instauration des principes de transparence et la lutte contre la bureaucratie et la corruption ».

Dans un entretien à la Télévision algérienne diffusé lundi soir, Mme Benmouloud a indiqué que ses services avaient achevé l’élaboration du projet de la stratégie nationale de transformation numérique, qui « a été approuvé par le Conseil d’Orientation du Commissariat le 28 mai dernier », affirmant que cette stratégie visait à « changer le mode de gestion, à instaurer les principes de transparence, à lutter contre la bureaucratie et la corruption, à assurer un accès équitable à l’information et à améliorer les prestations ».

Rappelant que l’élaboration de ce projet était passée par plusieurs étapes, dont des consultations avec des experts et acteurs activant dans le domaine du numérique, l’intervenante a fait état de « 14 ateliers organisés en novembre 2023, ayant permis l’adoption de 300 recommandations dans la première mouture de ladite stratégie », lesquelles ont été soumises aux différents secteurs concernés.

Cette mouture a fait, poursuit-elle, l’objet de cinq modifications dont la dernière version a été soumise, depuis un mois, à la Présidence de la République.

Première du genre depuis l’indépendance, cette stratégie nationale qui intervient en réponse aux exigences socio-économiques et culturelles actuelles, repose sur « 5 axes et 25 objectifs stratégiques » a-t-elle précisé, soulignant que ces axes comprenaient « les infrastructures, la formation de la ressource humaine, la société numérique, l’économie numérique et la gouvernance numérique ».

En vue de concrétiser l’axe relatif aux infrastructures, la Haut-commissaire à la numérisation a rappelé la signature, avril dernier, de la convention relative au projet de réalisation du Centre national algérien des prestations numériques (DATA CENTER) entre le Haut-Commissariat à la Numérisation et Huawei Consortium.

L’objectif de la création de ce Data Center, qui comprend deux centres de données à Alger et Blida, est d’atteindre « la souveraineté numérique et d’œuvrer à la domiciliation des données nationales, ce qui incitera les investisseurs à promouvoir les services à l’intérieur du pays en recourant aux mêmes technologies qui existent à l’étranger ».

Le centre s’attèlera également à l’élaboration d’une base de données nationale et à la coordination entre les différents départements  ministériels ayant « enregistré un progrès dans le processus de numérisation mais n’ont pas encore échangé d’informations et n’ont pas encore réalisé l’intégration souhaitée entre eux », selon Mme Benmouloud.

Le centre dispose d’ « un système informatique national contenant la plateforme nationale d’interopérabilité qui interconnectera les systèmes informatiques sectoriels », outre « une base de données nationale et un portail national interactif des services numériques, prévoyant 40 services publics numériques au profit du citoyen et de l’entreprise ».

Mme Benmouloud a souligné que la stratégie nationale de transformation numérique reposait sur deux bases essentielles, la loi sur la numérisation en cours d’élaboration et la sécurité informatique et cybernétique objet d’une collaboration avec le ministère de la Défense nationale (MDN).

Pour ce qui est de la loi sur la numérisation, « il s’agit d’une loi cadre, régissant, encadrant et régulant le domaine numérique » et visant « à lever les obstacles, à faciliter les mesures administratives et à remédier aux failles induites par l’évolution technologique », a-t-elle précisé.

Le texte de loi « sera valable pour une longue durée, en ce sens qu’il sera valide pour une durée de 10 ans au moins », a-t-elle ajouté.

La dite loi comprend, selon la même responsable, « 9 axes présentés récemment devant des experts nationaux et internationaux dans les domaines du numérique et de la législation », et ce lors d’ateliers sanctionnés par « plus de 200 recommandations actuellement en cours d’examen avant l’élaboration du texte de loi qui sera présenté au secrétariat général du Gouvernement (SGG) ».

Evoquant l’importance du projet de transformation numérique, placé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, parmi ses priorités, Mme Benmouloud a salué « la volonté politique forte et sincère » du président de la République pour la concrétisation de ce projet.

Le président de la République « suit personnellement le dossier de la numérisation et présente lors de chaque réunion du Conseil des ministres un bilan sur l’avancement des projets de numérisation dans différents secteurs », a-t-elle ajouté.

Il convient de noter que le Haut-commissariat à la numérisation a été créé en vertu du décret présidentiel n 23-314 publié au Journal officiel en septembre 2023. En tant qu’établissement public à caractère spécifique, placé sous la tutelle de la Présidence de la République, le Haut-commissariat à la numérisation est chargé du suivi et de la mise en œuvre de la stratégie nationale de numérisation.

APS

Signature d’une convention entre la Faculté de Pharmacie d’Alger et « Iqvia Algérie »

Signature d’une convention entre la Faculté de Pharmacie d’Alger et « Iqvia Algérie »

ALGER – Une convention de partenariat a été signée, mardi à Alger, entre la Faculté de Pharmacie d’Alger et « Iqvia Algérie », filiale du leader mondial en consulting et données en santé, portant sur le renforcement de la qualité de la formation et l’orientation professionnelle des étudiants de cet établissement.

La convention a été signée par le doyen de la Faculté de Pharmacie, Pr Réda Djidjik, et le Directeur Sénior et Général manager d' »Iqvia » pour la région NEW Afrique (Nord-Est-Ouest), Hocine Mahdi, en présence du responsable d »Iqvia Algérie », Rafik Zenati, du vice-président Sénior et Général manager pour la région Afrique, Moyen-Orient et Asie du Sud (AMESA) de la compagnie américaine, Paterne Lane, ainsi que des cadres et enseignants de la Faculté.

A l’issue de cette signature, qui sera effective dès septembre prochain, le professeur Djidjik a souligné que cette convention « aidera les étudiants dans leurs projets à venir, en particulier ceux en Master », mettant en avant « la stratégie de la Faculté consistant à s’ouvrir au monde socio-économique ».

« Cette convention a un double intérêt pour nous », a-t-il dit, précisant qu' »elle permettra d’aider les étudiants, notamment en pharmaco-économie dans leurs thèses, et d’identifier parmi eux de futurs talents qui rejoindront les différents secteurs ».

De son côté, M. Zenati, a indiqué que ce partenariat devra permettre aux étudiants en pharmacie l’expertise d’Iqvia, de sorte à ce que « les futures compétences puissent apporter un plus au développement du domaine de la pharmacie ».

APS

Enseignement supérieur: sortie de la première promotion de l’Ecole normale supérieure pour les sourds-muets

Enseignement supérieur: sortie de la première promotion de l’Ecole normale supérieure pour les sourds-muets

ALGER – La cérémonie de sortie de la première promotion de 292 enseignants de l’Ecole normale supérieure pour les sourds-muets (ENSSM) a été organisée, samedi à Alger.

Baptisée du nom du professeur Tayeb Belarbi, la cérémonie de sortie de ces 292 enseignants qui rejoindront les lycées dès l’année prochaine a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, et le conseiller du président de la République chargé de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la culture, Mohamed Seghir Saâdaoui.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Baddari a souligné que la sortie de cette promotion « constitue un acquis pour l’Algérie nouvelle en faveur de l’égalité de tous en matière d’éducation et d’enseignement », ajoutant que « ces réalisations permettront à l’Algérie de devenir une locomotive de développement dans divers domaines ».

De son côté, Mme Krikou a estimé que cette réalisation « est le résultat de la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune relative à la création de cette école dans le but d’assurer un enseignement de qualité au profit des sourds-muets », précisant que « la formation d’encadreurs est le moyen d’atteindre cet objectif et de permettre à cette catégorie de parachever son cursus scolaire avec un accompagnement qualifié ».

Pour sa part, M. Belaabed a souligné que son secteur accueillera, à partir de la prochaine année scolaire, la première promotion de diplômés de l’Ecole normale supérieure pour les sourds-muets, ce qui constitue, a-t-il dit, « un grand exploit qui témoigne de l’attachement du président de la République à assurer les meilleures conditions de scolarité à toutes les catégories ».

APS

L’intelligence artificielle et le numérique au service de la santé

ALGER – L’Algérie s’emploie, ces dernières années, à adapter son système de santé aux avancées technologiques accélérées que connaît la médecine, notamment en encourageant les chercheurs qui travaillent sur l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et de la technologie numérique dans le domaine de la santé en vue d’améliorer les diagnostics et les soins.

Des chercheurs ont indiqué à l’APS travailler essentiellement sur les moyens permettant de tirer parti des progrès technologiques au service de la santé en vue d’améliorer les diagnostics et d’optimiser la prise en charge des patients.

Parmi eux, le Directeur de la Division « Systèmes d’information et systèmes multimédia » au Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), Abdelkrim Meziane, qui a précisé que les chercheurs algériens œuvraient en permanence à « intégrer la technologie numérique dans les services de santé » conformément à ce qui se fait à l’échelle mondiale.

Pour illustrer son propos, il a évoqué un projet de système technologique, développé au niveau du Centre, pour la rééducation des membres supérieurs après un AVC. En associant leurs mouvements à ceux des avatars créés par ce système, les patients peuvent retrouver leurs fonctions motrices grâce aux Serious Games, qui ont pour objectif d’améliorer la motivation des patients, a expliqué le chercheur.

Les Serious Games comprennent plusieurs niveaux, qui dépendent du degré d’interaction du patient et du temps qu’il met à accomplir les tâches qui lui sont assignées, a-t-il précisé, soulignant que le recours à la réalité virtuelle permettait aux patients d’effectuer leurs exercices à distance sans avoir à se déplacer dans des structures spécialisées.

Ce système technologique s’inscrit dans le cadre du projet de doctorat d’une étudiante de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB).

Toujours au niveau du CERIST, l’équipe de la Division « Théories et ingénierie des systèmes informatiques » a travaillé sur le projet DIAG, sous la direction du chercheur Saïd Yahiaoui, en collaboration avec des étudiants de la faculté de médecine de l’Université d’Alger 1.

Ce projet permet de diagnostiquer les maladies pulmonaires à l’aide de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle et augmentée, qui offrent la possibilité de visualiser les images médicales en 3D.

L’intérêt du programme DIAG est qu' »il permet de détecter avec précision les parties touchées du poumon (indétectables à l’œil nu) et de déterminer le taux d’atteinte en moins de 30 secondes ».

Autre projet, celui développé par l’équipe « Interaction homme-système et réalité virtuelle et augmentée » (IRVA) de la Division « Productique et Robotique » au Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Il consiste en la mise au point d’une application permettant de détecter avec précision les tumeurs au cerveau en s’appuyant sur les techniques de la réalité virtuelle et augmentée, a fait savoir la chercheuse Kahina Amara, ajoutant que la modélisation 3D obtenue grâce à cette application facilitait la tâche des médecins.

De son côté, l’enseignante-chercheuse Fatiha Alim Ferhat de l’équipe de recherche « Algorithmes d’analyse d’image » a précisé qu’il s’agissait pour les chercheurs du Centre de « développer un outil d’aide à la décision médicale permettant d’accélérer l’analyse des IRM avec une précision remarquable », rappelant la création, par son équipe, d’une application qui aide à la détection précoce du cancer de sein.

Le responsable de la Division « Télécom » au CDTA, Farid Harizi, a, quant à lui, passé en revue, un ensemble de systèmes et d’applications visant à contribuer à l’amélioration de l’état du malade, dont une application qui aide à lire les électrocardiogrammes (ECG) et un système d’assistance aux personnes âgées, qui scrute leurs mouvements et envoie automatiquement un SMS d’alerte à leurs proches en cas de détection d’une chute.

Pour sa part, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Pr. Kamel Sanhadji, a souligné l’importance cruciale de la collecte et du partage des données de santé pour un déploiement efficace de l’IA dans le domaine de la santé en Algérie qui permette l’amélioration des diagnostics, la détection précoce des maladies et la mise en place de plans de prévention et de traitement personnalisés.

Et de préciser, à ce propos, que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, qui compte des ingénieurs de différentes spécialités, s’attelait à « la création d’un centre de données et d’une plateforme technologique moderne de collecte, d’analyse et d’échange des données algériennes sur la santé des citoyens et des données liées aux facteurs impactant la sécurité sanitaire », expliquant que « l’analyse des données recueillies permettra de révéler les interactions entre les différentes variables, de surveiller le développement de certaines maladies et d’anticiper les crises sanitaires ».

APS