Juin 19, 2024 | Monde
GHAZA – L’armée d’occupation de l’entité sioniste poursuit son agression terrestre, aérienne et maritime contre la bande de Ghaza, faisant plusieurs martyrs et blessés dans de nouveaux bombardements ayant visé diverses zones de l’enclave palestinienne, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Au 257e jour de l’agression sioniste, au moins 7 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés dans un violent bombardement qui a visé des tentes de personnes déplacées dans la région d’Al-Mawasi, au nord-ouest de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, souligne Wafa.
L’occupant sioniste a également ouvert le feu sur plusieurs maisons dans le quartier saoudien, à l’ouest de la ville de Rafah où une incursion de véhicules militaires a également été signalée, ajoute la même source.
Par ailleurs, les avions de combat de l’entité sioniste ont lancé des missiles sur les zones ouest de Rafah, et ont ciblé avec des tirs d’artillerie les environs de l’hôpital émirati à l’ouest de la ville.
Des médecins ont notamment mis en garde contre la détérioration catastrophique de la situation sanitaire à Rafah, en raison du ciblage des hôpitaux par l’armée d’occupation, signale également Wafa, relevant que plusieurs patients tombent en martyrs faute de médicaments.
Dans la ville de Ghaza, des sources médicales ont rapporté que 6 Palestiniens sont tombés en martyr et d’autres ont été blessés à la suite du bombardement d’une maison.
Dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza, des équipes médicales ont récupéré les corps de 3 martyrs après des bombardements de l’occupant sioniste ayant ciblé la région nord-ouest du camp, tandis que dans le centre de l’enclave palestinienne, des drones de l’occupant sioniste ont tiré des balles sur des maisons à l’est de la ville de Deir al-Balah.
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi mardi à 37.372 martyrs et 85.452 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.
APS
Juin 18, 2024 | Monde
GHAZA – Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 37.372 martyrs et 85.452 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 25 martyrs et 80 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
APS
Juin 13, 2024 | Monde
GHAZA – Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre dernier, s’est élevé mercredi à 37.202 martyrs et 84.932 blessés, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé.
Un précédent bilan donné par la même source faisait état de 37.164 martyrs et 84.832 blessés.
L’armée d’occupation a commis trois massacres au cours de ces dernières 24 heures faisant 38 martyrs et 100 blessés, ont précisé les autorités palestiniennes de la Santé, ajoutant que plusieurs victimes sont toujours ensevelies sous les décombres du fait des raids et bombardements sionistes incessants contre l’enclave palestinienne.
Outre le bilan humain, cette agression génocidaire contre la bande de Ghaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, se déroule dans un contexte de famine et de destruction massive.
APS
Juin 12, 2024 | Monde
ALGER – L’Offre publique d’achat (OPA) prévue pour le rachat du groupe énergétique espagnol Naturgy par l’émirati Taqa est « avortée », après « l’abandon » de l’opération par ce dernier, rapporte le quotidien espagnol El Mundo, citant des sources proches des négociations.
« Des sources proches des négociations attribuent à Taqa la décision d’abandonner l’OPA, affirmant que celle-ci est totalement enterrée », rapporte le quotidien.
« Elle ne se fera plus », affirment ces sources citées par le journal, évoquant « le refus catégorique de l’entreprise étatique émiratie » de poursuivre l’opération.
C’est ainsi que « la plus grande OPA prévue sur le marché espagnol, d’une valeur supérieure à 25 milliards d’euros, est avortée », soutient El Mundo, en avançant que « le conseil d’administration du groupe énergétique émirati Taqa s’est retiré par surprise des négociations pour lancer une OPA sur Naturgy.
L’opération, menée conjointement avec Criteria, visait à céder les parts des fonds CVC et GIP, qui détiennent plus de 40% de la société gazière espagnole, et à assurer la stabilité du groupe énergétique, rappelle le journal.
« Le président de Taqa, le ministre des Investissements des Emirats, Mohamed Hassan AlSuwaidi, et son conseil d’administration ont finalement rejeté l’OPA négociée par son PDG, Jasim Husain Thabet, avec son homologue chez Criteria, Ángel Simón », écrit le journal.
Taqa avait déjà montré des « signes de réticence ces derniers jours dans une longue négociation où les promoteurs de l’OPA ont également affronté le fonds CVC », dévoile-t-il, soulignant que « des sources proches de ce fonds nient être à l’origine de la rupture ».
Les actions de Naturgy ont clôturé lundi à 24,86 euros, loin du prix nécessaire pour racheter les 40% détenus par les fonds GIP et CVC.
Une fois le marché fermé, le bras investisseur de la Caixa a confirmé la fin de l’opération dans un communiqué, déclarant qu’il chercherait d’autres solutions.
CriteriaCaixa, holding qui gère le patrimoine d’entreprise de la Fondation « la Caixa », a communiqué à la Commission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV) que les discussions entamées avec la société Taqa, visant à parvenir à un accord de partenariat pour stabiliser l’actionnariat de Naturgy, « sont terminées, faute d’avoir abouti », indique le communiqué.
« CriteriaCaixa continuera d’explorer des alternatives pour assurer le projet industriel de Naturgy et accélérer sa croissance, par des options qui stabilisent l’actionnariat de la société, et qui permettent à CriteriaCaixa de maintenir sa position en tant que principal actionnaire espagnol de référence dans la société », ajoute-t-il.
La société conclut en réaffirmant que sa position en tant que premier actionnaire n’est pas de vendre, mais au contraire: « CriteriaCaixa réitère son engagement en tant qu’investisseur de long terme avec le projet industriel de Naturgy, dont elle est le premier actionnaire depuis des décennies, et réaffirme sa volonté de défendre les intérêts de la société énergétique afin de contribuer à maintenir l’entreprise cotée en Espagne, assurer un plan industriel cohérent avec la transition énergétique, et maintenir la sécurité de l’approvisionnement énergétique en Espagne ».
APS
Juin 11, 2024 | Monde
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf a affirmé, lundi à Alger, que l’Afrique veut une réforme du Conseil de sécurité qui lève l’injustice historique qui lui est imposée et place cet organe onusien à l’abri des tiraillements et des divisions qui ont occulté son rôle, soulignant que c’est tout le système international qui est lésé à travers la marginalisation de l’Afrique au sein de ce conseil.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de la 11e Réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger), M. Attaf a indiqué que cette rencontre « se tient, aujourd’hui, dans un contexte international d’une gravité et d’une complexité extrêmes, un contexte qui a remis au premier plan des priorités impérieuses, le dossier de la réforme de l’organe central de notre organisation onusienne, à savoir le Conseil de sécurité. »
Le ministre a également indiqué que la réforme du Conseil de sécurité international « est souhaitée et revendiquée par tous, mais pas avec la même mesure ni avec les mêmes objectifs nobles et constructifs sur lesquels repose la position africaine commune », soulignant que « l’Afrique veut une réforme qui élimine l’injustice historique qui lui est imposée, étant le seul absent aux sièges permanents du Conseil, et le moins représenté aux sièges non permanents au sein du même Conseil ».
Et d’ajouter: « L’Afrique veut une réforme qui redonne au Conseil son rôle et son efficacité dans le sillage des crises et des conflits successifs qui s’accumulent, aux niveaux régional et international et face à la stérilité des initiatives diplomatiques pour l’élaboration des solutions et règlements escomptés ». « l’Afrique, a-t-il insisté, veut une réforme qui place le Conseil à l’abri des tiraillements, des divisions et des polarisations qui ont occulté son rôle à un moment où l’on peut dire que le monde entier a besoin, plus que jamais, de ce mécanisme onusien central, en tant que garant de la légitimité internationale et des principes du droit international et en sa qualité de premier responsable de la sécurité du monde.
- Attaf a rappelé qu’il y a de nombreux exemples qui témoignent de la situation grave et exceptionnelle que traversent les relations internationales à l’heure actuelle, soulignant que « Ghaza, résistante et résiliente, fait face à une guerre génocidaire depuis plus de huit mois, sans que le Conseil de sécurité puisse mettre fin à l’agression israélienne féroce qui lui est infligée, ou tout au moins lui fournir les moyens de secours et de survie ».
« Notre continent connaît une recrudescence inquiétante des foyers de tension et de conflit qui affectent ses cinq régions, sans exception, au milieu des risques croissants d’ingérence étrangère devenue désormais un élément clé pour attiser les conflits et nourrir les divisions entre les enfants d’une même nation et d’une même organisation », a-t-il dit, soulignant que « le monde dans sa globalité connaît un déséquilibre des forces, un recul des valeurs et un recours croissant et préoccupant à la force au détriment des intérêts communs et du respect mutuel selon les principes de +l’intérêt général international+ ».
« Si une telle situation, avec tout ce qu’elle peut entrainer comme risques et conséquences, ne nécessite pas une réforme du Conseil de sécurité, alors quand et pour quelles autres raisons devrait-elle avoir lieu? », s’est interrogé le ministre, précisant que l’Algérie « croit fermement qu’une réforme du Conseil de sécurité s’impose aujourd’hui et pas demain, et que cette réforme n’aura de sens que si elle place au cœur de ses objectifs la satisfaction des revendications de l’Afrique, en distinguant le prioritaire de l’accessoire ».
- Attaf a précisé que « ce que l’Afrique revendique à travers le consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte revêt un caractère prioritaire clair et indiscutable », estimant que « les revendications africaines ne doivent pas rester otages de l’impasse actuelle dans les négociations gouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité en raison des positions divergentes des autres blocs, qu’il est difficile voire impossible de concilier ».
« Avec autant de confiance et d’assurance, poursuit le ministre, nous estimons, en Algérie, que ce n’est pas seulement le continent qui est lésé à travers la marginalisation de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité mais c’est tout le système international, soulignant que la voix de l’Afrique est connue pour ses positions équilibrées et judicieuses, pour son engagement total en conformité avec les règles régissant les relations internationales, et pour sa pleine adhésion à l’action internationale multilatérale dans tous ses volets, dimensions et objectifs ».
Et de rappeler que « les précédentes expériences avaient prouvé que la force de notre continent n’est pas seulement dans ses richesses naturelles considérables et ses ressources humaines extraordinaires, mais elle réside particulièrement dans l’unité de ses positions et de ses rangs, et le ralliement de ses membres autour des valeurs, des principes et des objectifs communs ».
Les derniers développements ont, selon le ministre, démontré « un élan international renouvelé qui atteste de la justesse et de la légitimité des revendications africaines relatives à sa représentation au Conseil de sécurité », un élan, a-t-il dit, que « nous devons renforcer pour consolider la position africaine commune ».
« Ainsi, tout comme il a décroché récemment la représentation permanente au sein du G20, notre continent parviendra, sans nul doute, grâce aux efforts conjoints de l’ensemble de ses enfants, à réparer l’injustice qui lui est imposée depuis longtemps », a encore souligné M. Attaf ajoutant qu' »il est grand temps de mettre un terme à cette injustice de sorte à permettre à l’Afrique de se positionner comme acteur influent qui contribue en toute responsabilité à la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».
APS
Juin 9, 2024 | Monde
Le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a salué l’ajout par l’ONU de l’entité sioniste à «la liste de la honte» pour les violations des droits des enfants, y voyant «un pas important dans la bonne direction pour mettre fin à la culture d’impunité» dont a bénéficié l’occupant pendant trop longtemps.
Cela «ne ramènera pas les dizaines de milliers de nos enfants tués par (l’entité sioniste) en plusieurs décennies, mais c’est un pas important dans la bonne direction pour mettre fin au deux poids, deux mesures, et à la culture d’impunité dont a bénéficié (l’occupant) pendant trop longtemps», a réagi sur la plateforme X l’ambassadeur palestinien à l’ONU.
Selon Riyad Mansour, l’occupant sioniste «a échappé aux sanctions et à la responsabilité pour ses crimes contre les enfants palestiniens pendant de nombreuses décennies, ce qui l’a encouragé à continuer à cibler nos enfants et à leur faire du mal, en violation flagrante de toutes les normes humanitaires, éthiques et juridiques».
Le diplomate a, en outre, souligné que «la vie de nos enfants n’a pas moins de valeur que celle des enfants du monde» et que «la communauté internationale ne peut plus faire d’exceptions (pour l’entité sioniste) dont les crimes contre notre peuple sont devenus plus brutaux au point de faire honte à toute l’humanité».
Et de conclure: «Nous poursuivrons nos efforts juridiques et politiques jusqu’à ce que justice soit rendue et que les crimes de l’occupation contre une génération palestinienne cessent les uns après les autres».
APS