Les ambassadeurs d’Espagne et de Palestine saluent les efforts de l’Algérie pour l’arrêt de l’agression contre Ghaza

ALGER – Les ambassadeurs d’Espagne et de Palestine en Algérie, MM. Fernando Mor?n et Fayez Abu Aita, ont salué, mercredi, les efforts consentis par l’Algérie au sein du Conseil de sécurité onusien pour cesser l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et ancrer la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat membre de plein droit à l’Organisation des Nations unies (ONU).

Lors d’une rencontre organisée à Alger par les deux ambassadeurs, à l’occasion de la reconnaissance de l’Espagne de l’Etat de Palestine, M. Mor?n a mis en exergue l’action « valeureuse et louable » de l’Algérie entant que membre non permanent au Conseil de sécurité onusien, visant à réaliser un cessez-le-feu permanent à Ghaza, devenu désormais « une exigence collective », sur fond de « crise humanitaire » que subit le peuple palestinien.

En outre, le diplomate espagnol a affirmé que la reconnaissance par Madrid de l’Etat de Palestine est un pas qui vient couronner la longue histoire de son pays en tant que « défenseur et porte-étendard » du processus de paix au Proche-Orient, rappelant que « depuis la Conférence de Madrid de 1991, la Palestine a toujours été au cœur de notre activité diplomatique, et une priorité constante dans notre coopération pour le développement, mais aussi en vue de réaliser le principal objectif qui n’est autre qu’apporter de l’aide aux Palestiniens pour l’édification de leur Etat ».

« La reconnaissance de l’Etat de Palestine n’est pas qu’une question de justice historique en lien avec les aspirations légitimes du peuple palestinien, il s’agit, également, d’une nécessité impérieuse de réaliser la paix dans la région », a-t-il soutenu.

L’ambassadeur palestinien a, à son tour, adressé ses remerciements à l’Algérie, représentant du Groupe arabe au Conseil de sécurité onusien, en reconnaissance à « tous les efforts consentis en vue d’ancrer la reconnaissance de l’Etat de Palestine en tant que membre de plein droit de l’ONU ».

M.Abu Aita a, également, adressé ses remerciements et sa reconnaissance envers l’Espagne pour avoir reconnu l’Etat de Palestine.

« Il s’agit d’un acte non négligeable au regard de l’obstination de l’entité sioniste en ce qui concerne la reconnaissance de l’Etat de Palestine ou toute action visant à instaurer la paix dans la région », a-t-il poursuivi.

« En tant que peuple et dirigeants palestiniens, nous croyons en la paix et que la solution à deux Etats demeure la meilleure possible », a-t-il soutenu, ajoutant que « l’entrave de cette solution par le gouvernement de l’occupant vise à freiner le processus d’établissement d’un Etat Palestinien indépendant, sur les territoires palestiniens, conformément aux résolutions de la légalité internationale », a ajouté l’ambassadeur palestinien.

A la lumière de la guerre génocidaire acharnée menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, notamment les enfants, les femmes, les personnes âgées et les civils sans armes, « la conscience mondiale doit se réveiller. L’Espagne a, en effet, exprimé cette prise de conscience, en

reconnaissant l’Etat de Palestine, un pas nécessaire pour faire valoir l’option de paix dans la région, mais aussi pour préserver la solution à deux Etats ».

« En dépit de sa souffrance et de la guerre génocidaire menée contre lui, le peuple palestinien est profondément convaincu de l’instauration de la justice et de la paix, en poursuivant sa lutte légitime jusqu’à la réalisation de son rêve d’établir son Etat, avec El Qods pour capitale », a affirmé Abu Ait.

Le gouvernement espagnol avait adopté, le 28 mai dernier, lors d’une réunion du conseil des ministres, un décret reconnaissant officiellement l’Etat de Palestine.

Cette rencontre a vu la présence de représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, et de membres du corps diplomatiques accrédité en Algérie.

APS

Ghaza: des dizaines de martyrs et blessés au 243e jour de l’agression sioniste

GHAZA – Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés mardi soir et mercredi matin dans des tirs de missiles et d’artillerie de l’occupant sioniste contre diverses zones de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire depuis 243 jours, a rapporté l’agence de presse Wafa.

Dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Ghaza, au moins 11 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés dans des frappes aériennes de l’entité sioniste ayant visé plusieurs maisons du camp d’al-Maghazi.

Les équipes médicales ont également récupéré les corps de deux martyrs et plusieurs blessés dans une maison du quartier d’Abou al-Ajen, au sud-est de Deir al-Balah, ciblée par des bombardements d’artillerie.

Dans le camp d’Al-Bureij, au moins deux Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés après qu’une maison a été bombardée par les forces d’occupation.

Au sud-est de la ville de Ghaza, sept Palestiniens ont été blessés suite à un bombardement de l’entité sioniste ayant visé une maison dans le quartier d’Al-Zaytoun.

Par ailleurs, l’artillerie de l’occupant sioniste a ciblé les quartiers de Tal Al-Hawa et Sheikh Adjlin dans la ville de Ghaza, au moment où des tirs nourris ont également été signalés, tandis que des drones militaires ont ouvert le feu à proximité de la 20e rue, à l’est du camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Ghaza.

Dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, l’artillerie de l’entité sioniste a tiré plusieurs obus en direction de quartiers résidentiels et sur les zones est de la ville d’Al-Qarara, au nord-est de la ville de Khan Younes.

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi mardi à 36.550 martyrs et 82.959 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.

APS

L’Organisation nationale des journalistes algériens condamne la poursuite du ciblage des journalistes à Ghaza par l’entité sioniste

L’Organisation nationale des journalistes algériens a condamné la poursuite du ciblage des journalistes dans la bande de Ghaza par l’occupation sioniste, qui a assassiné samedi la journaliste Oula Al-Dahdouh.

L’Organisation a souligné, dimanche dans un communiqué, qu’en ciblant les journalistes, l’entité sioniste «tente de couvrir ses crimes et d’imposer un black-out médiatique sur la bande de Ghaza et Rafah», rappelant que 148 journalistes avaient été assassinés depuis le début de l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne.

Exprimant sa solidarité pleine et entière avec les journalistes palestiniens, l’Organisation a affirmé que l’entité sioniste avait atteint le summum de la criminalité contre les journalistes qu’elle soumet à une politique de terreur et d’intimidation.

Aussi, l’Organisation nationale des journalistes algériens a-t-elle appelé à l’ouverture d’enquêtes internationales sur les violations quotidiennes et systématiques contre les journalistes palestiniens, exigeant la libération de tous les journalistes détenus.

L’Organisation a, par ailleurs, salué les positions de la diplomatie algérienne en faveur de la cause palestinienne et ses efforts pour faire cesser l’agression sioniste, œuvrer à l’ouverture d’enquêtes internationales et suivre la mise en œuvre des décisions de la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste, mais aussi son action héroïque et continue pour l’admission de plein droit de la Palestine à l’ONU.

«Ces efforts internationaux de la diplomatie algérienne sont menés sur instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, conformément aux principes de l’Etat algérien consacrés dans la Déclaration du 1er Novembre rejetant toutes les formes de colonialisme», a soutenu l’Organisation.

APS

 

Le Chili «se joint» à l’Afrique du Sud dans sa requête contre l’entité sioniste à la CIJ

Le président chilien, Gabriel Boric, a annoncé samedi que son pays allait se joindre à l’Afrique du Sud, dans la requête contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de justice (CIJ).

 «J’ai décidé que le Chili allait soutenir et se joindre à la requête présentée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice de La Haye, dans le cadre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide», a déclaré M. Boric dans un message au Congrès de son pays.

La cour, saisie fin décembre par l’Afrique du Sud, a ordonné en janvier à l’entité sioniste de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza.

De nouveau saisie par Pretoria, la CIJ a ordonné le 24 mai à l’entité sioniste de stopper «immédiatement» son agression militaire à Rafah.

Dans son allocution, le président chilien a évoqué la «situation humanitaire catastrophique» à Ghaza et appelé à «une réponse ferme de la communauté internationale».

Le gouvernement chilien avait déjà condamné la récente attaque sioniste dans un camp de déplacés de Rafah, qui a provoqué un incendie dans lequel 45 personnes sont tombées en martyrs.

A plusieurs reprises, le président Boric, dont le pays reconnaît l’Etat de Palestine depuis 2011, a estimé que l’agression sioniste à Ghaza n’avait «aucune justification» et était «simplement inacceptable».

APS

Lazzarini : les attaques sionistes contre l’UNRWA sont un mépris pour la mission onusienne

Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations-unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré que les attaques répétitives de l’entité sioniste contre les personnels et les installations de l’UNRWA « sont un mépris flagrant pour la mission des Nations-unies ».

Dans un message posté vendredi sur son compte sur la plateforme X, M. Lazzarini a ajouté que « ces attaques doivent cesser, et le monde doit agir pour tenir les auteurs responsables ».

Mardi, l’UNRWA a indiqué qu’environ un million de Palestiniens ont été contraints de quitter la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, au cours des trois dernières semaines, en raison de l’agression et des bombardements de l’entité sioniste.

« Au cours des trois dernières semaines, environ un million de personnes » ont été contraintes de quitter Rafah, a écrit l’UNRWA dans un post publié sur son compte X, relevant que, « cela s’est produit alors qu’il n’existe aucun endroit où aller et au milieu des bombardements, du manque de nourriture et d’eau, de l’accumulation d’un tas de déchets et des conditions de vie inadaptées ».

« Jour après jour, apporter assistance et protection devient presque impossible », a déploré également l’agence de l’ONU pour les réfugiés Palestiniens, appelant de nouveau à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza.

APS

L’Algérie appelle le Conseil de sécurité à contraindre l’entité sioniste à respecter le droit international

L’Algérie, par la voie de son représentant permanent à l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama, a appelé mercredi le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités en contraignant l’entité sioniste à se plier à ses résolutions et aux décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) relatives aux territoires palestiniens.

Lors de son intervention à la séance du Conseil de sécurité consacrée à «la situation au Moyen-Orient y compris la question palestinienne», M. Bendjama a insisté sur l’obligation du Conseil de faire appliquer les dernières décisions de la CIJ, à savoir, imposer à l’entité sioniste de stopper son agression contre Rafah et de permettre le passage de l’aide humanitaire.

Plus généralement, le représentant de l’Algérie a rappelé que le Conseil de sécurité devait aussi appliquer ses propres résolutions relatives à la politique illégale de colonisation dans les territoires palestiniens par l’entité sioniste.

«Le Conseil de sécurité doit pleinement appliquer ses résolutions pertinentes (dont) la résolution 23/34, par exemple, qui stipule clairement que les colonies (sionistes dans les territoires palestiniens) sont illégales et représentent une violation flagrante du droit international», a-t-il affirmé.

«Pourtant quelque 800.000 colons résident actuellement illégalement en Cisjordanie et transforment la vie des Palestiniens en un véritable cauchemar», a ajouté M. Bendjama, rappelant que les autorités sionistes avaient également approuvé récemment la construction de 10.000 unités d’habitation dans les territoires palestiniens au profit des colons sionistes et ont décidé d’augmenter les financements alloués aux colonies déjà existantes.

Parallèlement, «la puissance occupante poursuit sa politique de démolition de maisons et des constructions palestiniennes», a-t-il dit, précisant que, depuis le début de l’année en cours, 470 démolitions ont été supervisées par les autorités sionistes dans les territoires palestiniens occupés, en plus, a-t-il ajouté, «des efforts visant à judaïser El Qods et ses lieux saints».

La sombre réalité en Cisjordanie, a-t-il rappelé, est aggravée par la situation à Ghaza, affirmant que «le bilan humain des massacres sionistes dans la bande de Ghaza se passe de tout commentaire».

M. Bendjama a assuré, en outre, que «la souffrance des Palestiniens, qui a commencé avec l’occupation sioniste, ne disparaîtra qu’avec la fin de cette occupation». Pour cela, a-t-il martelé, il ne faudra pas attendre que l’entité sioniste applique d’elle-même les résolutions du Conseil de sécurité.

«Sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, et avec le soutien du groupe arabe, a décidé de présenter un projet de résolution exhortant chacun dans ce conseil à assumer ses responsabilités. Nous espérons que ce projet de résolution pourra recueillir le soutien de chaque membre du conseil. Il nous faut un conseil uni car attendre que la puissance occupante respecte volontairement le droit international (…) n’aura pas de sens», a-t-il soutenu.

Il a rappelé, à ce propos, la volonté affichée de l’entité sioniste de poursuivre ses crimes à Ghaza et sa tentative de discréditer l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) et de faire passer cette agence onusienne chargée d’aider les réfugiés palestiniens pour une organisation terroriste. «Nous appelons le Conseil de sécurité à défendre cette organisation essentielle pour la stabilité du Moyen-Orient», a conclu le représentant de l’Algérie à l’ONU.

aps