L’Algérie appelle à une condamnation «publique» et «ferme» des ingérences étrangères au Soudan

L’Algérie appelle à une condamnation «publique» et «ferme» des ingérences étrangères au Soudan

L’Algérie a appelé, hier lundi la communauté internationale à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan, exigeant une condamnation «publique» et «ferme» des ingérences étrangères dans ce pays tout en appelant les parties soudanaises en conflit à accepter «sans plus attendre» un cessez-le-feu.

La réponse au conflit «doit respecter pleinement la souveraineté du Soudan, son indépendance et son intégrité territoriale», a déclaré le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, lors de son intervention au Conseil de sécurité, suite à l’échec de l’adoption d’un projet de résolution appelant à l’arrêt des hostilités au Soudan.

«Nous demandons à nouveau une condamnation publique et ferme des ingérences étrangères au Soudan et exigeons une nouvelle fois le plein respect du régime de sanctions établies et de l’embargo sur les armes (lié au conflit au Soudan) par tous les Etats», a-t-il enchaîné.

Le représentant de l’Algérie a insisté, en outre, sur la nécessité de la réouverture des passages frontaliers au Soudan, se félicitant de la souplesse dont a fait preuve récemment le gouvernement soudanais concernant cette question précise. Il a appelé tout particulièrement à faciliter les opérations humanitaires au profit de la région du Kordofan du Sud, au sud du pays, et a dit espérer voir davantage d’aides humanitaires parvenir aux populations civiles actuellement dans le besoin.

«Indéniablement, la situation est délicate au Soudan», a-t-il poursuivi, précisant que l’Algérie restait convaincue que le Conseil de sécurité devait jouer son rôle «pour trouver les solutions adéquates afin de protéger les civils au soudan», selon ce que prévoient «les dispositions du droits international humanitaire et du droit international».

  1. Bendjama a dit, sur un autre plan, que «la tentation qui consisterait à mettre sur un pied d’égalité le gouvernement internationalement reconnu du Soudan et les Forces de soutien rapide (FSR) me met mal à l’aise».

Le règlement du conflit au Soudan nécessite, a-t-il soutenu, «une démarche progressive (…) tenant compte des véritables conditions sur le terrain telles que décrites par le Secrétaire général des Nations unies et prenant en considération la volonté exprimée par le gouvernement soudanais».

Par ailleurs, le diplomate a affirmé que «l’Algérie continuera à apporter son soutien aux efforts déployés par le Secrétaire général de l’ONU et à son envoyé personnel (au Soudan) pour amener toutes les parties soudanaises à la table des négociations», appelant ces mêmes parties à «accepter sans plus attendre un cessez- le-feu».

Le projet de résolution préparé par le Royaume-Uni et la Sierra Leone appelle, entre autres, à respecter les engagements pris en 2023 pour protéger les civils et à permettre un accès «rapide, sûr et sans entrave» à l’aide humanitaire.

APS

Au moins 65 morts dans deux bombardements sionistes à Ghaz

Au moins 65 morts dans deux bombardements sionistes à Ghaz

Au moins soixante-cinq Palestiniens sont tombés en martyrs, ce dimanche dans deux nouveaux massacres perpétrés par l’occupation sioniste à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Ghaza, ont rapporté des médias.

«L’armée d’occupation a commis deux nouveaux massacres, à l’aide de ses avions de combat, contre des maisons habitées à Beit Lahia, dont l’un a fait 50 martyrs et l’autre 15 martyrs», selon les mêmes sources.

Plus tôt, les médias palestiniens ont rapporté que les forces d’occupation sionistes ont continué à faire exploser des maisons dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza, «en utilisant des robots et des barils explosifs, conduisant à la destruction de quartiers résidentiels entiers».

Pendant ce temps, 7 citoyens palestiniens, dont un enfant, sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés lorsque les forces d’occupation ont pris pour cible une maison dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de la bande de Ghaza.

Les forces d’occupation sionistes continuent de commettre un génocide dans la bande de Ghaza, depuis 408 jours, faisant 43 799 martyrs et 103 601 blessés, tandis que des milliers de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes.

APS

Liban: le bilan de l’agression sioniste s’élève à 3.445 martyrs et 14.599 blessés

Liban: le bilan de l’agression sioniste s’élève à 3.445 martyrs et 14.599 blessés

Le ministère libanais de la Santé a annoncé vendredi soir que le bilan de l’agression sioniste en cours contre le pays depuis le 8 octobre 2023 s’est alourdi à 3.445 martyrs et 14.599 blessés.

 

Le ministère a indiqué, dans un communiqué, que « les raids de l’ennemi (sioniste) de mardi ont fait 30 martyrs et 30 blessés », portant ainsi le nombre total de martyrs et de blessés depuis le début de l’agression jusqu’au 15 novembre à 3.445 martyrs et 14.599 blessés.

 

Pendant ce temps, l’armée sioniste a ciblé 88 centres médicaux, 40 hôpitaux et 244 véhicules du secteur de la santé, et a mené des attaques contre 65 hôpitaux et 218 associations de secours, selon le ministère.

 

APS

L’Algérie appelle le CS à imposer un cessez-le-feu à Ghaza

L’Algérie appelle le CS à imposer un cessez-le-feu à Ghaza

Le Conseil de sécurité doit agir «de manière résolue» pour imposer un cessez-le-feu à Ghaza afin de mettre un terme au châtiment collectif dont est victime la population à Ghaza, a affirmé mardi soir, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama.

«Le Conseil de sécurité doit agir maintenant, de manière résolue afin d’imposer un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel, permanent pour mettre un terme au châtiment collectif dont est victime la population palestinienne à Ghaza et pour honorer notre engagement en faveur du droit international humanitaire», a-t-il déclaré lors de son intervention à la séance consacrée la question de la famine dans le nord de Ghaza.

«La dégradation de la situation à Ghaza était prévisible. La famine fait maintenant souffrir la population palestinienne qui souffrait déjà», a-t-il assuré lors de cette réunion du Conseil de sécurité, tenue à la demande de l’Algérie, du Guyana, de la Slovénie et de la Suisse. Elle fait suite au dernier rapport publié par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) qui fait état d’une «probabilité imminente et substantielle de famine» à Ghaza.

«Les organisations humanitaires ont à plusieurs reprises tiré la sonnette d’alarme (au sujet de la situation dans le nord de Ghaza) alors que la communauté internationale reste incapable de mettre un terme à l’agression sioniste», a déploré M. Bendjama. «Comme l’a dit le président Abdelmadjid Tebboune: cette agression démontre clairement l’échec de la communauté internationale à faire respecter des règles universellement applicables», a-t-il rappelé.

«La situation humanitaire catastrophique à Ghaza n’est pas un hasard, au contraire, il s’agit de la conséquence d’une politique délibérée de privation imposée par la puissance occupante», a martelé le représentant de l’Algérie.

Il a cité le Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation qui a dit qu’au mois de décembre 2023, «les Palestiniens à Ghaza représentait 80% des personnes dans le monde qui souffraient de famine ou de faim catastrophique».

Pour l’entité sioniste, «il s’agit de vider le nord de Ghaza de ses habitants», a souligné M. Bendjama.

«C’est une politique établie et reconnue par «l’entité sioniste» et qui vise de manière systématique à déplacer les Palestiniens depuis cette zone», a-t-il ajouté. Il citera les autorités sionistes qui «ont clairement dit (que) les Palestiniens ne seront pas autorisés à revenir dans leurs foyers dans le nord de Ghaza».

Il a rappelé que cette décision «représente une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité y compris la résolution 2735 qui garantit le droit des personnes déplacées à revenir dans leurs foyers».

«Malgré des appels répétés de la communauté internationale, malgré les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité et les mécanismes mis en place par l’ONU, seuls 37 camions d’aides humanitaires sont entrés quotidiennement à Ghaza en octobre dernier», a-t-il noté, signalant qu’une année plus tôt, le nombre de camions était de 500.

«Au milieu de cette crise, les autorités d’occupation ont décidé de mettre un terme aux activités de l’UNRWA (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) dans les territoires palestiniens occupés. Cette décision représente un nouvel acte de châtiment collectif contre la population palestinienne», a-t-il fait savoir.

«Le «ministre» sioniste des Finances a dit qu’il pourrait être juste et moral d’affamer deux millions d’habitants de Ghaza», s’est-il insurgé. «Et nous, membres du Conseil de sécurité, devons respecter nos obligations morales et juridiques (…) Les vies des enfants, des femmes, de personnes âgées, en fait, de tous les civils sont en danger. On ne peut pas laisser ces personnes faire face seules à une puissance occupante qui méprise (…) la vie humaine», a-t-il insisté.

APS

Bendjama préside une réunion de l’AG de l’ONU sur la réforme du Conseil de sécurité

Bendjama préside une réunion de l’AG de l’ONU sur la réforme du Conseil de sécurité

NEW YORK – Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, l’ambassadeur Amar Bendjama, a présidé, lundi, les travaux d’une réunion de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies, pour débattre de la représentation équitable au Conseil de sécurité et d’autres questions liées au Conseil.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’élection par acclamation de l’Algérie en juin dernier, comme vice-présidente de la 79e session de l’AG de l’ONU.

Dans son allocution prononcée lors de cette réunion au nom de l’Algérie, l’ambassadeur Amar Bendjama, a réaffirmé le soutien total de notre pays, en sa qualité de membre du Groupe des dix, à la position africaine commune, comme établi par le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte, rappelant que les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont approuvé en septembre dernier, à travers l’adoption du Pacte pour l’avenir, un critère fondamental pour la réforme du Conseil de sécurité, à savoir la nécessité de lever, en priorité, l’injustice historique imposée à l’Afrique et de traiter le continent comme un cas particulier.

Le représentant de l’Algérie a souligné, dans son allocution, que le monde a beaucoup changé depuis la création du Conseil de sécurité en 1945, ajoutant que la composition du Conseil ne reflète plus la réalité du système mondial actuel, et sa légitimité et son efficacité sont de plus en plus remises en question, y compris le droit de veto dont disposent les cinq membres permanents.

L’ambassadeur Bendjama a déploré l’échec du Conseil à remplir son mandat, faisant référence au génocide subi par les Palestiniens depuis plus d’une année, et à l’intensification et l’élargissement des agressions sans que le Conseil parvienne à y mettre fin.

L’Algérie, en sa qualité de membre de cet organe, est témoin de près des manquements de ce système notamment en matière de transparence et de l’obligation de demander des comptes, a-t-il dit précisant que ce système permet à un petit groupe de pays de dicter l’ordre du jour du Conseil et de prendre les décisions.

L’absence de transparence lors des consultations et des négociations, notamment celles menées par les porte-plumes, exacerbe l’ambiguïté et l’exclusivité, a-t-il ajouté.

« La réforme n’aura peut être pas lieu de sitôt, pour des raisons que nous connaissons tous. Cependant, il faut qu’il y ait un point de départ », a-t-il souligné, insistant sur l’impératif de renforcer la transparence et d’exiger la reddition des comptes au sein du Conseil sans plus tarder.

Il a mis l’accent également sur la nécessité de responsabiliser les porte-plumes et de leur demander des comptes.

La réforme du Conseil de sécurité ne fera que lui conférer davantage de légitimité, et lui permettra de faire face aux défis sécuritaires pressants du 21e siècle tout en assurant que l’ONU puisse continuer à assumer son rôle essentiel comme ce fut le cas à sa création.

APS

Ghaza: le bilan des journalistes martyrs s’élève à 188 depuis le 7 octobre 2023

Ghaza: le bilan des journalistes martyrs s’élève à 188 depuis le 7 octobre 2023

GHAZA – Le nombre de journalistes palestiniens tombés en martyrs est passé à 188 depuis le début de l’agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, a déclaré le Bureau des médias de l’enclave sous blocus.

« Les deux journalistes Ahmed Abu Suheil et sa soeur Al-Zahraa Abu Suheil, qui travaillaient pour le News Media Network, ont été tués samedi dans une frappe aérienne (sioniste) qui visait une école abritant des personnes déplacées dans la ville de Ghaza », a indiqué le Bureau.

Selon la source, deux autres victimes ont été identifiées comme étant Mustafa Bahar et Abdulrahman Bahar, qui travaillaient pour l’agence de presse locale Ajel Palestine. Mustafa, un journaliste, a été tué le 31 mars près du rond-point de Koweït, au sud de la ville de Ghaza, tandis qu’Abdulrahman, un photographe, a été tué le 6 octobre dans le quartier d’Al-Karama, au nord-ouest de la ville de Ghaza.

Ces nouvelles victimes identifiées portent le bilan total des morts (au sein de la corporation) depuis l’année dernière, à 184, d’après le bureau des médias.

Ce dernier a condamné les attaques contre les journalistes palestiniens, en tenant l’entité sioniste pour « pleinement responsable ». Il a exhorté la communauté internationale à « faire pression (sur l’occupation) pour qu’elle mette un terme aux assassinats de journalistes ».

Les journalistes palestiniens sont confrontés à des risques particulièrement élevés lorsqu’ils tentent de couvrir le génocide en cours à Ghaza. Selon le Comité pour la protection des journalistes, basé aux Etats-Unis, la guerre sioniste contre Ghaza « a tué plus de journalistes au cours de l’année écoulée que tout autre conflit au cours des trois dernières décennies ».

APS