Versement de plus de 408 mns DA au profit des auteurs, des ayants droit et des éditeurs de musique

Versement de plus de 408 mns DA au profit des auteurs, des ayants droit et des éditeurs de musique

ALGER – L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a procédé au versement d’un montant total de plus de 408 millions de dinars algériens au profit de 3.680 auteurs, ayants droit et éditeurs de musique au titre de l’exercice 2023, indique un communiqué de cet établissement public chargé de la gestion des droits d’auteur.

« L’opération de versement des redevances des droits d’auteur au titre de l’exercice 2023 qui a été finalisé, a inclus la distribution des droits relatifs au droit de reproduction des œuvres sur supports et leur exploitation publique à travers les médias audiovisuels (Radio et Télévision publique), pour un montant total s’élevant à 408.984.726 DA, dont ont bénéficié 3.680 auteurs, ayants droit et éditeurs de musique », selon le communiqué.

APS

Sonelgaz: approvisionnement du réseau tunisien en 1.000 MW d’électricité suite à une panne

Sonelgaz: approvisionnement du réseau tunisien en 1.000 MW d’électricité suite à une panne

ALGER – Le Groupe Sonelgaz a procédé à l’approvisionnement du réseau tunisien en 1.000 mégawatts d’électricité, suite à une panne survenue au niveau d’une centrale électrique relevant de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), permettant ainsi à la Tunisie d’assurer l’équilibre du système de transport d’énergie électrique, a indiqué un communiqué conjoint des deux sociétés.

« En application des instructions des Hautes autorités du pays, concernant le renforcement des liens de coopération avec la Tunisie, et dans le cadre de leur engagement à poursuivre l’approvisionnement de ce pays en énergie électrique, et suite à la panne ayant affecté, samedi 7 septembre 2024, une centrale électrique relevant de la STEG, d’une capacité de 400 Mégawatts, Sonelgaz a procédé à l’approvisionnement, en un temps record, le réseau tunisien, en 1.000 Mégawatts d’énergie électrique », précise le communiqué.

Il s’agit, selon la même source, d’un chiffre « record » par rapport aux exportations de la Sonelgaz vers la Tunisie, ce qui a permis de « maitriser la situation, d’assurer la continuité de l’approvisionnement de la Tunisie en électricité, et de l’équilibre du système de transport ».

A cette occasion, la STEG a présenté, « ses remerciements à la société algérienne Sonelgaz, pour sa collaboration permanente, notamment en cette conjoncture exceptionnelle », conclut le communiqué conjoint.

APS

Le comédien et membre fondateur de la Troupe artistique du FLN Taha El Amiri n’est plus

Le comédien et membre fondateur de la Troupe artistique du FLN Taha El Amiri n’est plus

ALGER – Le comédien et Moudjahid, Taha El Amiri, grande figure du théâtre et du cinéma algériens et membre fondateur de la Troupe artistique du FLN, est décédé, mardi à Alger, à l’âge de 97 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.

Né le 20 août 1927 à La Casbah d’Alger, le comédien et acteur engagé, Taha El-Amiri, Abderrahmane Bastandji de son vrai nom, était inscrit dès son enfance déjà, dans les rangs des Scouts musulmans algériens, où il s’était notamment initié au théâtre et au militantisme qu’il mûrira par la suite, au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), avant d’intégrer, en 1947, la troupe théâtrale de Mahieddine Bachtarzi.

Recherché par les autorités coloniales, après le déclenchement de la Révolution, il se rend en Suisse en 1956 où il rencontrera Mustapha Kateb, avant de rejoindre, la Tunisie, où il sera, en 1958, un des membres fondateurs de la Troupe artistique du FLN.

Après l’indépendance, l’artiste a participé à plusieurs longs métrages cinématographique et feuilletons télévisés, dont, « Le serment » (1963), « La nuit a peur du soleil » (1965), « Zone interdite » (1974), « Chronique des années de braises » (1975), « Le moulin de Monsieur Fabre » (1983), « Cri de pierre » (1987), ou encore, les feuilletons télévisés, « El Ouassia » et « El Qilada », entre autres.

Côté théâtre, il a notamment été distribué, dans plusieurs pièces, dont, « Othello », « Salah Eddine El Ayoubi », « Montserrat », ainsi que les trois spectacles révolutionnaires avec la Troupe historique du FLN, écrits par Abdelhalim Raïs, « Awlad El Qassaba », « Dem El Ahrar » et « El Khalidoun ».

Il a aussi occupé plusieurs postes de responsabilité dans l’audiovisuel, dont celui de directeur, du Théâtre national algérien de 1972 à 1975, de la télédiffusion, en 1976 et de la troupe théâtrale de la Radio et Télévision algériennes.

Plusieurs hommages ont été rendus au doyen des comédiens, notamment en 2022, lors du 15e Festival national du théâtre professionnel d’Alger (FNTP), et en 2023 par l’Agence algérienne pour le Rayonnement culturel (AARC), en reconnaissance de son parcours militant et artistique et de ses efforts en faveur de la préservation de la mémoire nationale.

Le ministre des Moudjahidines et des Ayants droit, Laïd Rebiga a, en cette douloureuse circonstance, adressé ses sincères condoléances à la famille du défunt, à ses compagnons de lutte et à la grande famille culturelle et artistique, faisant part de « sa grande tristesse » suite à la disparition de ce « Grand artiste et moudjahid, symbole du militantisme », rappelant que le défunt appartenait à cette « catégorie de militants exceptionnels qui ont œuvré à mettre en valeur la face militante de la Culture algérienne au service de la Révolution du 1er Novembre et contribué activement à faire retentir la voix de l’Algérie indépendante sur la scène internationale ».

Taha El Amiri sera inhumé demain, mercredi au cimetière de Sidi M’Hamed (commune de Mohamed-Belouizdad – Alger), après la prière du Dohr.

aps

Finances : M. Faid souligne l’engagement du secteur à améliorer la fiabilité des prévisions économiques

Finances : M. Faid souligne l’engagement du secteur à améliorer la fiabilité des prévisions économiques

ALGER – Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a souligné mardi à Alger l’engagement de son secteur à améliorer la précision et la fiabilité des prévisions économiques, afin de réunir les conditions à même de renforcer la résilience de l’économie nationale face aux défis globaux.

Lors d’une réunion de coordination au siège du ministère, consacrée au cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2025-2027, M. Faid a mis en exergue « l’importance de maintenir une approche rigoureuse et cohérente dans l’élaboration des politiques économiques, tout en s’appuyant sur des analyses précises et des données statistiques fiables », selon un communiqué du ministère.

Un exposé a été présenté, à l’occasion de cette réunion regroupant les hauts responsables des structures en charge de la prévision et des politiques, des impôts, du budget, ainsi que du trésor et de la comptabilité, détaillant le contexte national et international ainsi que le comportement de l’économie en 2023 et sur une base infra-annuelle pour 2024.

Ces prévisions ont été établies à partir d’un modèle de prévision construit sur trois blocs principaux : les finances publiques, la sphère réelle et les secteurs extérieurs, selon la même source.

Les points débattus lors de la réunion ont porté sur les principaux indicateurs macroéconomiques, les prévisions de croissance, les perspectives budgétaires, ainsi que les défis auxquels l’économie nationale pourrait être confrontée durant cette période.

A cette occasion, M. Faid a exhorté les responsables de la prévision à intégrer dans leurs modèles toutes les hypothèses d’évolution de la conjoncture tant domestique qu’internationale.

Le ministre a également rappelé la nécessité d’une coordination étroite entre les différentes entités du ministère des Finances, notamment avec l’Office national des statistiques (ONS) pour produire des analyses étayées par des données fiables et pertinentes à même d’orienter efficacement les choix stratégiques du gouvernement.

Par ailleurs, M. Faid a insisté sur « la nécessité d’investir dans la formation des équipes en charge de la prévision et des statistiques pour renforcer leurs capacités et assurer une production statistique de haute qualité ».

Selon lui, « les efforts doivent être concentrés sur la stabilité économique du pays, la maîtrise des finances publiques, et la promotion d’une croissance inclusive et durable ».

Par ailleurs, le ministre a rappelé « l’importance de s’inspirer des meilleures pratiques internationales en matière d’amplitude des horizons temporels des prévisions et du nombre élevé et de la multiplicité des données qui alimentent leurs modèles économétriques ».

Le ministre des Finances a instruit également tous les acteurs concernés à travailler sur l’élaboration d’un modèle capable de produire des prévisions à plus long terme, afin de mieux anticiper et préparer l’avenir économique du pays, ajoute le communiqué.

APS

« Dar El Bachtarzi », un lieu culturel chargé d’histoire rouvre ses portes à Alger

« Dar El Bachtarzi », un lieu culturel chargé d’histoire rouvre ses portes à Alger

ALGER- « Dar El Bachtarzi », un lieu ainsi rebaptisé, chargé d’histoire qui avait, servi depuis les années 1920 de local de répétitions à Mahieddine Bachtarzi et El Hadj M’Hamed El Anka, a rouvert ses portes, vendredi à Alger, avec un concert inaugural animé par le chanteur andalou Mahmoud Hadj Ali.

Sous tutelle de l’Etablissement Arts et Culture de la Wilaya d’Alger, « Dar El Bachtarzi », aujourd’hui destiné à être un lieu de rencontres des artistes, se situe au niveau inférieur d’un immeuble, entièrement restauré par la Wilaya d’Alger, sis à la rue des frères Ouslimani à la basse Casbah d’Alger, sur le prolongement de la façade latérale gauche de la Mosquée Ketchaoua.

« La réouverture de ce repère historique entre dans le cadre de l’action entreprise par la Wilaya d’Alger de réhabiliter et de valoriser l’héritage culturel et civilisationnel de la capitale Alger, la cité millénaire de la Casbah notamment », explique le responsable de la programmation à l’établissement de tutelle, Fodhil Hammouch.

Cet espace mythique devrait également accueillir dans les locaux des deux étages supérieurs sous tutelle de la Chambre de l’Artisanat et des Métiers d’Alger, différents exposants de l’Industrie traditionnelle et des métiers de l’artisanat.

Une vingtaine de plateaux en cuivre sculpté servant de tables, entourés de sièges rembourrés et couvert de soie rouge, s’étendent sur la surface rectangulaire de la salle aux cloisons latérales en formes d’arcades érigées en pierres de taille pour venir s’échouer au pied d’une petite scène en demi cercle, restituant ainsi le passé glorieux de nos cheikhs et les atmosphères d’antan.

Pour redonner vie à ce bel endroit mythique, Mahmoud Hadj Ali, par ailleurs, chef d’orchestre de l’Ensemble El Mossiliya, accompagné par les musiciens, Krimou Meghzifène au banjo, Hichem Hassani au violon alto, Krimou Chikhi au oud, Sofiane Haddad à la derbouka et Fouad Tebib au tar, a enchanté l’assistance une heure et demie durant, avec la nouba Sika et quelques classiques dans le genre Hawzi.

 

 

 

Avec une voix présente et étoffée, le chanteur au mandole a rendu les pièces, « Ya sahib el wadjh el djamil », « Hibbi elladhi rani naâchaqou », « Ya chabih dheï el hilal », « Hilaloun bane », « Ya loun el âssel », « ya men dara men naâchaqou », « Lemta yahna qalbi », « Anaya fi hmek » et quelques kh’lasset R’haoui.

A l’issue de cette cérémonie d’ouverture consacrant ce « Café-concert » que la Wilaya d’Alger a restitué à la Culture algérienne, « Le Maître » Mahieddine Bachtarzi a été au centre de toutes les discussions qui sont revenues sur le parcours atypique et hors du commun de cet homme de Culture et d’Histoire.

Natif de la Casbah d’Alger, Mahieddine Bachtarzi (1897-1986) avait embrassé, dès les années 1920, plusieurs carrières, toutes motivées par le souci de sensibiliser ses compatriotes sur leur condition sociale qui posait alors l’impératif d’une prise de conscience sur la nécessité de changer le cours des choses.

D’abord muezzin, puis chanteur andalou, il enregistre, à 24 ans, 60 disques qui le conduiront à donner plusieurs concerts à Alger, avant de partir en tournée internationale, et prendre en 1923 la direction de la Société musicale « El Moutribia », une institution de formation et de sauvegarde du patrimoine musical andalou.

Intellectuel éclairé, il prend conscience des limites de la musique comme moyen de communication dans le contexte colonial, ce qui le conduira, durant les années 1930, à s’intéresser au 4e Art avec Allalou (Ali Sellali) et Rachid Ksentini.

En 1947, il avait assuré avec Mustapha Kateb des représentations théâtrales hebdomadaires à l’Opéra d’Alger (actuel TNA) en intégrant un grand nombre de jeunes talents, dont une grande partie ira rejoindre la troupe artistique du Front de libération nationale (FLN) et faire les beaux jours du théâtre et du cinéma algériens après le recouvrement de l’indépendance.

Artisan de nombreuses carrières artistiques fulgurantes, Mahieddine Bachtarzi a été, dans le sens le plus large, « un véritable Chef d’orchestre », d’une scène culturelle alors naissante et aujourd’hui bien confirmée.

« Dar El Bachtarzi » accueillera des artistes toutes les fins de semaines, s’adjugeant pour la soirée de ce samedi, le privilège d’accueillir le chanteur andalou, Karim Semmar et son orchestre.

APS

ONDA: allègement des demandes d’aide sociale au profit des artistes

ONDA: allègement des demandes d’aide sociale au profit des artistes

ALGER – L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne permettant aux créateurs et artistes membres de l’Office de demander à distance de « l’aide sociale », a indiqué l’organisme public dans un communiqué.

L’ONDA rappelle ce service s’inscrit dans le cadre de sa « stratégie visant à moderniser les services fournis à ses adhérents et à alléger les démarches administratives… ».

L’aide sociale est une prestation couvrant les frais de santé du membre cotisant, notamment le transport (en ambulance ou en avion), les analyses et explorations biologiques et radiologiques, la mise à disposition de matériel spécialisé ainsi que les frais d’hospitalisation, plafonnés à 100.000 DA par an.

Cette aide peut couvrir d’autres dépenses « exceptionnelles » et peut être accordée sous forme d’aide « directe », ne dépassant pas 200.000 DA par an, précise l’ONDA, qui appelle ses membres à accéder à la plateforme via son site officiel: www.onda.dz.

APS