Sep 30, 2024 | Culture
Le secrétaire général (SG) du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, a souligné, hier dimanche à Tamanrasset, l’importance de l’usage de la langue amazighe, dans sa variante targuie en particulier, en tant que facteur de consolidation de l’unité nationale.
S’exprimant à l’université Amenokal Hadj Moussa Akhamoukh, dans le cadre d’une visite de travail dans la wilaya, M. Assad a indiqué que le renforcement de l’usage de la langue amazighe «enrichit l’identité linguistique, facilite la communication, et préserve et consolide l’unité nationale», contribuant ainsi à «l’édification d’une société et d’une Nation sûres».
Assad a évoqué, dans ce contexte, les dernières recherches en sciences économiques qui ont démontré que «les sociétés jouissant d’une diversité culturelle sont plus enclines à la créativité et à la capacité à faire face aux multiples défis», ajoutant que «la sécurité sociale et identitaire est le socle de toute prospérité économique nécessaire à un environnement attractif de l’investissement et du développement, dans le cadre d’un projet civilisationnel national intégré».
Poursuivant son intervention, le SG du HCA a salué le discours du Président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, et sa vision pour une Algérie triomphante, en vue de définir des perspectives prometteuses dans tous les domaines vitaux du pays, à l’instar de la consolidation des composantes de l’identité nationale, entière, telle que préservée et incluse dans la loi suprême de l’Etat (Constitution).
Il a souligné, en outre, l’intérêt de «poursuivre le travail en vue de trouver les meilleurs moyens de valoriser le patrimoine immatériel amazigh, dans sa variante locale targuie».
S’agissant du projet de dictionnaire propre à la variante targuie de la langue amazighe, M. Assad a annoncé «l’installation prochaine d’un groupe de travail spécialisé pour ce projet, encadré par des compétences locales, dont des universitaires, enseignants et étudiants en langue et culture amazighes de l’université de Tamanrasset, et soutenu par des linguistes et épistémologues».
Une démarche qui sera, dit-il, accompagnée de «l’organisation d’une rencontre de formation en direction de ce groupe de travail, à l’effet de donner forme à ce projet selon les objectifs escomptés».
Le SG du HCA a visité, lors de sa tournée dans la wilaya, la bibliothèque de l’université de Tamanrasset et le département de langue amazighe, où il a mis en avant l’importante coordination avec la bibliothèque nationale, en vue d’échanger les données inhérentes aux publications en Tamazight.
Il s’est également enquis, au niveau de l’école primaire «Amenokal Hadj Moussa Akhamoukh», des efforts déployés par l’Etat dans le cadre de la généralisation progressive de l’enseignement de la langue amazighe.
Le programme du SG du HCA prévoit, en outre, la tenue d’une rencontre avec 53 enseignants de la langue amazighe, des trois paliers scolaires, en vue d’examiner les voies et moyens de perfectionnement de la didactique de la langue et l’adaptation de programmes d’enseignement en variante targuie, avant de procéder au lancement des activités des ateliers de lecture et écriture de la langue amazighe.
Assad visitera, ce lundi, des sites et monuments archéologiques et touristiques au niveau du parc national culturel de l’Ahaggar.
R A
Sep 29, 2024 | Culture
MOSTAGANEM – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a insisté, samedi soir à Mostaganem, sur l’intérêt accordé par l’Etat pour la protection préservation du patrimoine culturel national matériel et immatériel et sa protection pour les générations montantes.
A l’ouverture de 11e édition du Festival culturel national de la poésie Melhoun, Mme Mouloudji a déclaré « le grand intérêt que nous accordons à la poésie Melhoun en Algérie est une expression du grand souci de l’Etat algérien, à sa tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de préserver le patrimoine culturel matériel et immatériel national, en tant que legs essentiel de notre civilisation et un rempart solide pour la protection de l’identité et de la mémoire culturelle ».
« Face aux nombreuses tentatives malveillantes visant à porter atteinte à notre patrimoine, il est nécessaire de rappeler, notamment aux jeunes générations, que la poésie Melhoun est une créativité algérienne pure et authentique et un signe culturel algérien par excellence », a-t-elle souligné, rappelant l’oeuvre du poète Sidi Lakhdar Benkhelouf, fondateur de ce genre poétique en langage dialectal algérien du 16e siècle.
Après avoir affirmé la prédominance de ce genre littéraire, la ministre a indiqué que la primauté dans ce domaine revient, témoignages à l’appui, à Sidi Lakhdar Benkhelouf qui, avec son observation et son expérience, décrit parfaitement la situation, notamment politique, militaire, sociale et économique au 16e siècle, balisant le chemin aux poètes suivant son exemple dans toute l’Afrique du Nord.
« Notre patrimoine Melhoun nécessite un grand travail pour le collecter et le classer. Ce qui a été transmis et ce qui se trouve dans les horizons est un patrimoine dans la balance poétique arabe dialectale. On ne peut donc pas admettre que ce foisonnement poétique est né du jour au lendemain. Il est le produit de siècles entiers de contemplation, d’expériences et de communication, entre différents grands poètes algériens », a soutenu la ministre, déclarant que « c’est un choix artistique où tous les auteurs étaient des théologiens, des ulémas et des sages qui avaient excellé dans la poésie classique ».
En visitant le sanctuaire du saint-patron Sidi Lakhdar Benkhelouf dans la commune éponyme située à l’Est de la wilaya de Mostaganem, Mme Mouloudji a fait part d’une proposition d’inscrire un projet de restauration et de réhabilitation de ce site, dans le cadre du projet de Loi de finances 2025.
Elle a également annoncé d’autres projets dont le secteur bénéficiera, notamment ceux de la salle de spectacles de la maison de la culture « Ould Abderrahmane Kaki », de l’ancienne Mosquée, de Dar El Kaid, du vieux Sour et de la Casbah de Mostaganem, dotés d’une enveloppe de 500 millions DA.
APS
Sep 25, 2024 | Culture
ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a présidé, mardi à Alger, l’installation de la commission multisectorielle chargée de la mise en place d’une feuille de route pour la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel de l’Algérie contre les tentatives d’usurpation et d’appropriation de ce pan de la mémoire nationale.
Chargée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, la ministre de la Culture et des Arts a procédé, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, à l’installation de la Commission nationale multisectorielle chargée de « la mise en place d’une feuille de route pour la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel contre les tentatives d’usurpation et d’appropriation illégales de ce pan de la mémoire nationale qui fait partie intégrante de la sécurité nationale ».
Cette commission « s’attèlera, à travers les grands axes de la stratégie qui entrera en vigueur dans les plus brefs délais, à l’actualisation de l’arsenal juridique », a précisé Mme Mouloudji, soulignant que « la mouture actualisée de la loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel est quasi prête ».
« Le texte ayant été modifié à plus de 50%, nous allons sortir avec une nouvelle loi selon les normes législatives », a-t-elle dit, évoquant « plusieurs décrets exécutifs pour la protection du patrimoine et des biens culturels, la création de secteurs protégés et la récente demande de classification de 45 sites archéologiques et historiques ».
La commission compte plusieurs secteurs ministériels, dont les Affaires étrangères, l’Education, l’Enseignement supérieur, la Communication et le Tourisme, le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), l’Observatoire national de la société civile (ONSC), ainsi que les corps sécuritaires et militaires.
La commission « s’emploiera à contrecarrer toutes les tentatives d’usurpation et d’appropriation illégales de notre patrimoine culturel et œuvrera à le récupérer à travers la coopération internationale, l’adhésion de l’Algérie aux conventions internationales auxquelles elle n’a pas encore adhéré et l’étroite coordination avec le ministère des Affaires étrangères pour renforcer le rôle de la communauté nationale à l’étranger dans la valorisation du patrimoine culturel algérien dans les fêtes religieuses et nationales et les événements culturels », a souligné la ministre.
Rappelant que ces deux dernières années, « l’Algérie a déposé deux dossiers par an auprès de l’UNESCO », Mme Mouloudji a fait savoir que le dossier relatif à la tenue traditionnelle de l’Est algérien sera tranché en décembre 2024 et celui relatif au zellige en 2025.
Elle a également fait état de la préparation de plus de 10 autres dossiers concernant le patrimoine culturel immatériel, et ce, prospectivement pour les dix prochaines années.
Et d’ajouter que « le dossier consacré à l’art de la confection de la tenue kabyle et de la fabrication des bijoux kabyles sera déposé en 2025 ».
Concernant la classification du patrimoine culturel matériel au niveau international, la ministre a précisé que son secteur « travaillera de manière proactive afin de rattraper le retard en matière d’inscription », annonçant « l’organisation, le 30 septembre prochain, d’un atelier national, avec l’installation d’équipes techniques chargées de l’actualisation de la liste indicative de l’UNESCO relative au patrimoine culturel matériel ».
Mme Mouloudji a, par ailleurs, souligné l’importance de la collaboration avec les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’intégration du patrimoine culturel dans les programmes scolaires, l’activation des laboratoires de recherche en matière de patrimoine culturel en général et l’ouverture d’instituts de recherche au niveau des wilayas ».
Quant à la collaboration et à la coopération avec les corps sécuritaires et militaires, la ministre a affirmé que ces corps « sont nos partenaires dans le processus de récupération de plusieurs biens spoliés ».
« Ces quatre dernières années, nous avons récupéré plus de 30.000 biens culturels à l’intérieur de l’Algérie et 11 biens de l’extérieur, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères », a précisé la ministre.
aps
Sep 24, 2024 | Culture
ORAN – L’écrivaine Fatiha Meziani de Tiaret a décroché le premier prix du Concours littéraire national « Oum Siham » pour le récit, dans sa quatrième édition (2024), a-t-on appris, lundi, auprès de l’Association culturelle « Athar El Abririne », initiatrice de cette manifestation culturelle annuelle.
Le récit « Le chant de l’espoir » de la conteuse Fatiha Meziani de Tiaret a remporté la première place de ce concours, tandis que les deuxième et troisième places ont respectivement été décernées au récit « L’aliénation de l’âme » de l’écrivaine Benamara Nabila d’Oran et le récit « l’auteure du journal de la liberté » au créateur Abdelbassit Bani de Ain Defla, a déclaré à l’APS le président de l’association Rouane Cherif.
L’écrivain Kouider Mimouni d’Oran, qui a remporté la 4ème place pour son récit « Tara » et l’écrivaine Khaoula Saidani de Tébessa pour sa nouvelle « Trauma », qui a remporté la 5ème place de ce concours, seront les invités d’honneur de la cérémonie de remise des prix, a ajouté le romancier Rouane.
Les prix de la quatrième édition du concours national « Oum Siham », organisé sous le slogan « L’écriture est engagement et responsabilité », seront remis, le 1er novembre prochain, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération, 1er novembre 1954, selon la même source.
Plus de 80 écrivains du genre littéraire du récit venant de différentes wilayas du pays ont participé à cette édition organisée par l’association « Athar El Abirine », en collaboration avec la maison de la culture d’Oran, en août dernier.
La regrettée écrivaine Amaria Bilal, connue sous le nom littéraire d’Oum Siham (1939-2021), a laissé un répertoire littéraire diversifié en prose et en poésie, comme « L’Alphabet de novembre », « Témoin de l’époque », « Palestine » et dans le récit « Le trottoir de Beyrouth » et « Le journal d’Oum Ali », entre autres ouvrages qui ornent les étagères des bibliothèques.
APS
Sep 17, 2024 | Culture
Huit troupes théâtrales étrangères représentant autant de pays, sont attendues pour animer la 13e édition du festival international du théâtre de Bejaia, prévue du 10 au 18 octobre prochain, a annoncé, ce lundi auprès du commissariat de l’événement.
Un programme varié et éclectique, alternant les représentations, la formation, les conférences et les rencontres, a été concocté pour la nouvelle édition de cette manifestation culturelle, a souligné le directeur de la communication du festival, Boualem Chouali.
«Au cœur de la manifestation figurent des expériences, des résonances, des performances, regroupées autour d’une trentaine de rendez-vous, déclinés de façon à célébrer l’art dramatique dans toutes ses variations mais aussi, à satisfaire un public large et surtout exigeant», a-t-il précisé.
Pour la circonstance, «plusieurs spectacles et animations de rue» sont prévus pour donner au festival théâtral «une tonalité populaire», a ajouté M. Chouali.
La manifestation se déroulera dans une double version, à la fois en «In» et en «Off», l’une domiciliée au théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh et l’autre à la maison de la culture de Bejaia.
La première version verra «défiler» les troupes étrangères, composées notamment, de celles de Russie, d’Italie, de l’Egypte, la Cote d’ivoire, la Jordanie, la Palestine et le Sahara Occidental. La seconde version sera ouverte pour accueillir exclusivement les troupes nationales qui s’étaient distinguées en 2023 et 2024 dans diverses manifestations et compétitions nationales, a expliqué la même source.
Huit spectacles sont ainsi retenus, dont celui du récipiendaire du festival du théâtre professionnel d’Alger, celui de «Ethawra» (La révolution), du théâtre de Sdi-Bel-Abbès, qui livre une relecture mordante et tragique du «Cadavre encerclé» de Kateb Yacine, que la critique a jugé, à sa sortie, en décembre 2023, «éclatante».
Le cas vaut aussi pour la pièce «le barbier de Séville», produite par la troupe du théâtre régional de Annaba (TRA), une tragi-comédie adaptée de l’œuvre de Pierre Beaumarchais, accueillie avec beaucoup d’enthousiasme au théâtre national d’Alger (TNA) en mars dernier, dans le sillage de la célébration de la journée internationale du théâtre.
Dans ce lot, figurent également à titre d’encouragement, trois œuvres de théâtre d’expression amazighe, apanage de troupes des wilayas de Bouira et de Tizi-ouzou, a relevé Boualem Chouali.
Il a expliqué qu’entre les espaces du «In» et «Off», une place de choix a été faite pour «le conte» dont la forme semble séduire grands et petits, comme en témoigne l’afflux du public de plus en plus nombreux et de plus en plus enthousiaste à chacune des représentations, a-t-il fait remarquer.
Les contes sont prévus à la maison de la culture, et des conteurs sont également programmés dans plusieurs établissements scolaires à travers toute la wilaya.
Les spectacles des troupes étrangères qui constituent «la grande attente et la grande attraction», seront aussi «porteurs de beaucoup d’éclats de par leur diversité. Certains constituent de grands classiques et référents universels, comme c’est le cas pour la troupe russe qui va jouer les charmes et la puissance d’une farce dramatique de Tchekov (1884), qui porte un regard dérisoire et drolatique sur la condition humaine et qui promet d’ores et déjà un moment de grand théâtre», selon M. Chaouli.
Le cas vaut aussi pour la troupe Italienne qui veut se poser en plongeon dans la matrice de la mafia qu’elle croque sans modération dans un humour caustique.
En marge du festival, il est prévu au centre national de recherche en langue et culture amazighes, l’organisation d’un colloque académique sur l’adaptation dans le théâtre amazigh, qui sera focalisé sur la transécriture et son impact sur la promotion de la langue et culture amazighes.
APS
Sep 17, 2024 | Culture
Le président-directeur général de Sonatrach, Rachid Hachichi, accompagné d’une délégation de haut niveau, participe, ce mardi, à la Conférence mondiale sur l’énergie « Gastech » qui se tiendra jusqu’au 20 septembre à Houston, aux États-Unis d’Amérique.
Selon un communiqué rendu public ce mardi par le Groupe Sonatrach, « la Conférence mondiale sur l’énergie est l’un des plus importants rassemblements mondiaux sur les questions liées au gaz naturel, au GNL, à l’hydrogène, aux technologies climatiques, à l’intelligence artificielle, à l’industrie de l’énergie et aux solutions à faible émission de carbone, avec plus de 50 000 participants de 125 pays ».
« Ce rassemblement mondial des principaux acteurs internationaux de l’énergie, des entrepreneurs mondiaux et des innovateurs se concentre sur le besoin urgent de faire face aux transformations énergétiques rapides, de développer des stratégies, d’adopter des technologies climatiques pour fournir une énergie sûre et durable, et de prendre des mesures décisives pour accélérer une vision mondiale partagée pour l’industrie de l’énergie », explique Sonatrach.
La participation de Sonatrach à Gastech souligne « sa position de leader en tant que fournisseur fiable et partenaire stratégique mondial dans l’industrie du gaz naturel », pilier essentiel de la politique de transition énergétique, et son « engagement en faveur de l’innovation et des solutions technologiques pour une industrie énergétique à faible émission de carbone, en adoptant une nouvelle stratégie climatique basée sur plusieurs piliers ».
« Cette participation reflète les efforts de Sonatrach pour promouvoir une transition énergétique durable dans ses installations industrielles, ainsi que son engagement en faveur de l’innovation et du développement de solutions technologiques pour une industrie énergétique à faible émission de carbone, et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, accroître l’intégration des énergies renouvelables et développer des solutions naturelles et technologiques de capture du carbone », ajoute la même source.
Sonatrach et Chevron sur la voie de consolider leur partenariat
Pour rappel, M. Hachichi a tenu, hier lundi, une réunion de travail avec une délégation de la société américaine Chevron conduite par la vice-présidente en charge de l’exploration internationale, Mme Liz Schwarz, à Houston.
Selon le Groupe Sonatrach, « les entretiens ont essentiellement porté sur les moyens de consolider les relations de coopération bilatérale basées sur le développement dans le domaine des hydrocarbures et l’exploration de nouvelles opportunités qui pourraient renforcer le futur partenariat avec Chevron ».
A noter que le groupe Sonatrach a signé, le 11 juin dernier, un mémorandum d’entente avec la société américaine « Chevron F II International Limited », en vue de développer les ressources en hydrocarbures au niveau des bassins d’Ahnet et de Berkine.
Ce mémorandum d’entente constitue une plateforme pour prospecter les opportunités de développement des ressources en hydrocarbures dans les deux bassins, en mettant l’accent sur l’efficacité opérationnelle, les technologies de pointe et les meilleures pratiques en matière de durabilité et de protection de l’environnement.