Le HCLA présente ses nouvelles publications à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre

Le HCLA présente ses nouvelles publications à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre

ALGER – Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA), a organisé, lundi à Alger, une conférence de presse pour présenter ses contributions à la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution de novembre 1954, à savoir une série de publications liées à notre glorieuse Histoire nationale.

Le président du HCLA, Salah Belaid, a ouvert la conférence au siège du HCLA, en présence du président du Haut Conseil Islamique (HCI), Mabrouk Zeid El Kheir, du président de l’Académie algérienne de la langue arabe (AALA), Cherif Meribai, du Secrétaire général de l’Organisation nationale des Moudjahidines (ONM), Hamza Laoufi, du directeur de la Revue « 1er novembre », Abdessalem Maeifi, ainsi que de nombre de moudjahidine et de représentants de la société civile.

A cette occasion, M. Belaid a souligné que le 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution de novembre était l’opportunité de « raviver la mémoire collective », soulignant que la guerre de libération était une révolution à « référence universelle ».

Il a également évoqué « les leaders et artisans ayant opéré le changement de par des idées éclairées n’acceptant aucun compromis avec l’occupant », à l’instar de Larbi Ben M’hidi, Didouche Mourad, Rabah Bitat, Krim Belkacem, Mohamed Boudiaf, et Mustapha Ben Boulaïd.

Aussi, le président du HCLA a affirmé que « l’Algérie commémore aujourd’hui le 70e de la Révolution du 1er novembre 1954 dans une Algérie nouvelle, empruntant le chemin des ancêtres pour le développement et la prospérité », ajoutant que son instance « s’engage, dans cette Algérie triomphante, à être à la hauteur de notre Grand pays, de par ses hommes et ses institutions ».

Par la même occasion, deux nouvelles publications du Conseil relatives à la Révolution de libération ont été exposées.

M.Belaïd a indiqué à propos d’une œuvre sur la Proclamation du 1er Novembre, qu’il s’agissait d’un « ouvrage national symbolisant le chiffre 54 (la Révolution de novembre 54) dans 54 articles de haute qualité (…) ».

Quant à la deuxième publication, il a précisé qu’il s’agissait un guide pour les chercheurs s’intéressant au contenu de la revue : « 1er Novembre (1972-2023) », éditée par l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), depuis la création de la revue en 1972 et la publication du N 0, et jusqu’à la publication du N 195 en 2023.

Un exposé a également été organisé, comprenant des livres, des dictionnaires, des revues et autres publication édités par le HCLA.

aps

Médéa: ouverture de la 12e édition du festival international de la calligraphie arabe

Médéa: ouverture de la 12e édition du festival international de la calligraphie arabe

MEDEA – La 12e édition du festival international de la calligraphie arabe à laquelle prennent part de nombreux calligraphes nationaux et étrangers, s’est ouverte lundi à la maison de la culture Hassan-El-Hassani de Médéa.

Soixante-deux calligraphes, dont une quarante issus de vingt-et-une wilaya, et vingt-deux autres calligraphes étrangers venus, entre autre, de Syrie, Egypte, Tunisie, Turquie, Jordanie, Lybie et d’Arabie Saoudite, participent à cette édition, a fait savoir le commissaire du festival, Abderrazak Karabernou.

Une exposition renfermant pas moins de 120 œuvres calligraphiques de style classique et en lettrisme réalisées par les calligraphes présents, est accessible au public jusqu’au 31 octobre courant.

Approchés par l’APS à l’ouverture du festival, des participants ont mis en exergue le haut degré de créativité qu’a connue la calligraphie arabe, notamment en Algérie, au cours des dernières années, soulignant les efforts déployés par les calligraphes, tant en Algérie qu’à travers le monde arabe, pour en faire un art à part entière.

Selon le calligraphe jordanien, Rifaet Mohamed Bouize, « la calligraphie arabe a évolué de façon très remarquable et a réussi à se frayer une place parmi les autres arts, et cette évolution a été couronnée, en 2021, par son classement par l’Unesco en tant que patrimoine immatériel mondiale ».

« L’évolution de la calligraphie arabe a contribué à perpétuer cet art ancestral et a  permis l’émergence de nombreux jeunes talents qui vont, à leur tour, transmettre leur savoir-faire à d’autres génération et assurer la pérennité de cet art », a-t-il ajouté.

Le calligraphe algérien, Mustapha Meche, a estimé, pour sa part, que « la calligraphie arabe a réalisé un bond significatif grâce au travail artistique accompli par des générations de calligraphes et leur quête constante de créativité et d’originalité ».

En plus de l’exposition, la 12e édition du festival international de calligraphie arabe verra l’organisation d’ateliers de formation et la présentation de communications animées par des calligraphes professionnels, a indiqué Karabernou.

Déclinée sous le slogan « A la Palestine, victoire et fidélité », cette édition rend hommage au parcours de l’artiste plasticien et ancien directeur du Musée public national de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie, Mustapha Belkahla, décédé en 2023, a fait savoir le commissaire du festival.

Un concours sera organisé durant ce festival et les trois meilleures œuvres en calligraphie classique et en lettrisme seront récompensées au terme de la compétition, a-t-il conclu.

APS

Plus de 50 artistes attendus au 8ème symposium international «Lamassate» des arts plastiques

Plus de 50 artistes attendus au 8ème symposium international «Lamassate» des arts plastiques

Pas moins de 52 artistes algériens et étrangers sont attendus au 8ème symposium international des arts plastiques, de l’association «Lamassate» (touches), qui se tiendra au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, à Alger, du 27 au 31 octobre, a-t-on appris, hier mardi à Khenchela, auprès des organisateurs.

Ils seront 52 artistes algériens et étrangers à participer à cette nouvelle édition, placée sous le slogan «Des toiles traduisant l’histoire et l’identité», selon les organisateurs de cette manifestation internationale qui se tiendra sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, en coordination avec la direction locale de ce secteur à Khenchela.

Cette manifestation culturelle internationale, qui coïncide avec le 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution, verra la participation de 32 artistes étrangers issus de plusieurs pays dont l’Australie, le Canada, l’Allemagne, la Suède, l’Irlande, la Turquie, l’Iran, la Palestine, la Tunisie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Syrie, le Sultanat Oman et la Libye, en plus de 20 artistes algériens issus de différentes wilayas, a souligné Fouad Balaâ, président de l’association «Lamassate» pour les arts plastiques de Khenchela, organisatrice de l’événement.

L’ouverture officielle de cette manifestation internationale sera marquée par le lancement d’ateliers qui se poursuivront durant 3 jours au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, au cours desquels les artistes travailleront à la création de leurs propres tableaux dans une atmosphère d’échange de techniques et de compétences et de présentation du patrimoine artistique et culturel de chaque pays, a indiqué la même source .

Les artistes se déplaceront ensuite au complexe touristique de Zeralda, où ils réaliseront, ensemble, des fresques murales pour décorer les alentours, en plus d’organiser des conférences et des séminaires artistiques et de participer à des visites culturelles, avant d’exposer, au 5ème jour, leurs œuvres réalisées dans les ateliers à Riadh El Feth (Alger), avec distribution de prix aux participants.

«Ce symposium sera une occasion importante pour soutenir la créativité et la communication culturelle, arabe et internationale, et constituera un espace de dialogue qu’offrira l’Algérie à une élite de créateurs afin de jeter des passerelles culturelles fécondes entre les différents pays», a déclaré le président de l’association Lamassate de Khenchela, qui organise chaque année cette rencontre internationale.

Le symposium international des beaux-arts de l’association Lamassate, fondé en 2016 par un groupe d’artistes, «vise à réaliser des échanges culturels fructueux entre les artistes participants, venus de différents horizons», «à faire connaître le patrimoine artistique algérien» et à «inculquer des valeurs esthétiques à la société», a conclu M. Balaâ.

APS

Tizi-Ouzou: le 18e Festival culturel national du film amazigh du 26 au 30 octobre

Tizi-Ouzou: le 18e Festival culturel national du film amazigh du 26 au 30 octobre

TIZI-OUZOU – La 18e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) se tiendra du 26 au 30 octobre courant à Tizi-Ouzou, a annoncé lundi, le commissariat du festival dans un communiqué.

Placé sous le patronage de la ministre de la Culture et des arts et sous l’égide du wali de Tizi-Ouzou, ce rendez-vous culturel, qui avait connu une rupture de plus de quatre ans en raison de la pandémie de la Covid-19, la 17e édition ayant eu lieu début 2019, revient cette année pour mettre à l’honneur des productions cinématographiques produites dans les différentes variantes de tamazight.

En prévision de ce festival très attendu par les cinéphiles, les organisateurs ont informé de l’ouverture des inscriptions aux ateliers de formation au profit des cinéastes, comédiens, amateurs et étudiants qui auront lieu durant le festival, à la maison de la culture Mouloud Mammeri.

Les intéressés peuvent s’inscrire pour les master class « Produire un film » encadré par le producteur Nasser Yahmi, « assistant réalisateur » encadré par Nadir Hadef (réalisateur), ou aux ateliers « écriture de scénario et réalisation » encadré par Yazid Arab (réalisateur), ou bien « initiation aux techniques de cinéma au profit des jeunes » encadré par Hakim Abdelfatah (Directeur production réalisateur).

Les fiches d’inscription sont disponibles à la maison de la culture Mouloud Mammeri, a-t-on indiqué.

Pour rappel, le dépôt des films en prévision de la participation à la 18e édition du FCNAFA, a été ouvert en janvier 2023 et le festival devait se tenir l’été de la même année avant d’être reporté.

Les différentes productions cinématographiques (long et court métrage, films d’animation et documentaires) dans toutes les variantes amazighes (kabyle, chaoui, chenoui, mozabite et targui…) sont concernées par la compétition pour l’obtention de l’Olivier d’or, la plus haute distinction de ce festival.

Sont concernés par la compétition les films produits en tamazight (version originale) et le réalisateur doit être de nationalité algérienne.

En outre, la production du film ne doit pas dépasser quatre ans à la date du festival et ne doit pas avoir déjà concouru dans une précédente édition du FCNAFA, selon le règlement intérieur du festival.

APS

CANEX WKND 2024: résultats « fructueux » en termes d’accords conclus et de définition des voies de coopération

CANEX WKND 2024: résultats « fructueux » en termes d’accords conclus et de définition des voies de coopération

ALGER – La Vice-présidente exécutive de la Banque africaine d’import-export « Afreximbank » en charge de la Banque du commerce intra-africaine, Kanayo Awani, a affirmé, samedi à Alger, que les résultats préliminaires des Journées créatives africaines « CANEX WKND 2024 » étaient « fructueux », notamment en termes d’accords conclus, de réseautage, de définition des voies de la coopération et de l’action commune.

Dressant le bilan des Journées « CANEX WKND 2024 » qui prendront fin samedi soir, en présence des représentants de la ministre de la Culture et des Arts, en l’occurrence le Directeur de la coopération et des échanges, Nassim Mohand Amar, et le Directeur de l’organisation et de la distribution de la production culturelle et artistique, Smail Inezarene, Mme Awani a évoqué l’importance de cet évènement dans le développement et le renforcement des industries créatives, soulignant que « les résultats préliminaires de ces rencontres étaient fructueux ».

A cet effet, « des accords ont été conclus et un réseautage a été réalisé, outre une entente entre les parties concernées par la créativité culturelle et artistique africaine », en sus de « la définition des voies de la coopération et de l’action commune », a précisé Mme Awani, indiquant que « ces accords sont applicables sur le terrain, en attendant de nouveaux accords avec d’autres producteurs, en vue d’appuyer nos projets d’investissement dans ce domaine vital ».

Pour la responsable, le secteur des industries créatives en Afrique « fait face à plusieurs défis et a besoin d’aide et d’assistance afin de renforcer les capacités des professionnels et des créateurs africains, de les encourager à acquérir davantage de savoir-faire, de leur fournir les aides et les ressources nécessaires pour la réussite de leurs projets créatifs, et de leur ouvrir la voie pour accéder à des débouchés commerciaux à l’échelle mondiale ».

A cet effet, Mme Awani a appelé à la nécessaire adhésion de tous les créateurs africains à la plateforme numérique « CANEX AFRICA », qui sera lancée par Afreximbank, dans le cadre des démarches de soutien et de promotion des talents créatifs, en les incitant à devenir une valeur ajoutée pour le Produit intérieur brut (PIB) ».

Pour l’édition algérienne du « CANEX 2024 », l’intervenante a affirmé qu’elle « est l’occasion pour les participants des différents pays africains de connaître l’Algérie, son patrimoine culturel et ses avantages économiques », à travers laquelle « les participants locaux ont enrichi le débat et établi des contacts afin de dévoiler la profondeur et la diversité de la culture algérienne ».

Elle a également été « une expérience sur le terrain pour prendre connaissance des capacités de l’Algérie, et œuvrer à la bonne préparation de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue en septembre 2025, où 200 exposants et plus de 5.000 visiteurs sont attendus, outre l’organisation de plusieurs activités et rencontres multisectorielles », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le responsable en charge de l’organisation de cette manifestation, Temwa Gondwe, a présenté un bilan préliminaire de l’édition « CANEX 2024 » en Algérie, rappelant notamment l’organisation d’une conférence ministérielle, en présence de 18 pays et de représentants de pays africains et des Caraïbes, en sus de plus de 300 membres participants aux différents programmes et activités, de 108 exposants et artisans et 10 sessions de formation (Master Class) dans le domaine de l’intelligence artificielle, de la musique, de la mode et du sport, outre la formation de 100 musiciens, et la consécration de plus de 140 millions d’euros à l’achat d’équipements de projection à travers les différents pays africains ainsi que d’autres aides pour la réalisation de films et d’investissements dans le domaine de la mode, de la musique et autres.

Pour sa part, M. Nassim Mohand Amar a mis l’accent sur l’importance « d’encourager la diffusion de la création africaine à travers le continent et de faciliter l’accès aux marchés locaux et internationaux ».

Pour ce faire, le directeur de la coopération a appelé à « renforcer la coopération intra-africaine et favoriser la consommation des produits de l’industrie créative africaine ».

Pour M. Mohand Amar, il est impératif « d’instaurer un climat institutionnel pour aplanir les difficultésE faciliter l’accès aux fonds, relancer la dynamique des artistes, renforcer les opportunités de rencontre, de dialogue, de consultation et de coopération et assurer une protection juridique aux produits créatifs africains ». « l’Algérie s’attelle, à travers l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), à accompagner les artistes afin de s’inscrire dans une stratégie de protection globale et organisée », a-t-il assuré.

A cette occasion, M. Ismail Inzarene a souligné l’importance de cet évènement pour la valorisation des industries créatives africaines et la relance des rencontres bilatérales et des partenariats culturel et artistique en Afrique, relevant qu’il reflète l’ouverture de l’Etat algérien sur l’autre et le renforcement de l’action commune dans le cadre d’une vision d’avenir unifiée.

Le dernier jour de la « CANEX 2024 », qui se déroule depuis le 16 octobre au Palais des exposition Pins-maritimes, a vu l’organisation de plusieurs activités interactives, juvéniles, culturelles et sportives, en sus de rencontres professionnelles dans les domaines du cinéma, du théâtre, de l’édition et des droits d’auteur.

APS

Clap de fin tout en émotion sur le 13e Festival international du théâtre de Bejaia

Clap de fin tout en émotion sur le 13e Festival international du théâtre de Bejaia

Le rideau s’est refermé vendredi soir sur la 13e édition du Festival international du théâtre de Bejaia, clôturée par une animation aussi émouvante que festive, en présence d’un public record et de nombreux professionnels étrangers ou issus de diverses structures culturelles nationales.

Le moment, qui a duré plus de trois heures, a été marqué par plusieurs hommages, dont un très fort, rendu à la comédienne Fatima Hlilou, célébrée pour tout ce qu’elle a donné durant cinquante longues années au théâtre, à la télévision et au cinéma, laissant déjà un legs impressionnant.

Dans son allocution, le commissaire du Festival, Slimane Benaïssa, a estimé que la carrière de Fatima Hlilou est « un exemple pour tous les artistes du 4e art tant par sa rigueur que son répertoire aussi riche que flamboyant ».

Des mots qui ont, visiblement, ému l’artiste, qui a pris la parole pour remercier tout ceux qui l’ont aidée durant son parcours, notamment durant ses débuts aux théâtres de Annaba et Constantine.

Lors de la cérémonie, un film sur sa vie artistique a été projeté au grand bonheur du public qui s’est levé dans un même élan pour la saluer et lui rendre hommage à son tour, suscitant de nouvelles émotions qui manifestement l’ont davantage troublée.

« Cet hommage va rester gravé à jamais dans ma mémoire », a-t-elle opiné.

Plusieurs autres hommages ont suivi, notamment à la presse nationale pour son engagement à promouvoir la culture en générale et le théâtre en particulier, célébrant à ce propos deux journalistes, l’un de l’APS, l’autre du quotidien El-Watan, d’un côté, et de l’autre, les encadreurs des master class de cette 13e édition dont le travail a été jugé « fort probant » par les organisateurs.

La dernière soirée du Festival a été clôturée par la présentation d’une pièce de théâtre, écrite et mise en scène par le jordanien Ziad Saâd, qui traite des rapports complexes d’un couple aimant mais en bute à des conflits intérieurs dont l’expression n’est en fait qu’une extrapolation des contradictions de la société dans sa quête identitaire et de la place qui revient à chacun, notamment dans le contexte culturel du monde Arabe.

Une œuvre bien enjouée et plaisante, dont la programmation achève en beauté un Festival qui selon son commissaire, aura été « un succès à tout point de vue », autant au plan organisationnel qu’artistique.

Une trentaine de spectacles, une centaine de représentations, des master class pour une cinquantaine de stagiaires, ont rythmé cette manifestation, qui par ailleurs a valu par son essaimage à travers plusieurs quartiers de la ville et plusieurs communes de la wilaya.

APS