Le Conseil de sécurité des Nations unies a examiné, jeudi, à la demande de l’Algérie, les deux attaques aériennes menées, mercredi, par l’entité sioniste contre une école dans le camp de réfugiés de Nusseirat à Ghaza, faisant 18 morts, dont des femmes, des enfants et six membres de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
La demande de l’Algérie pour la tenue cette réunion intervient dans le cadre des multiples condamnations internationales de cette attaque, d’autant que plusieurs pays et organisations ont dénoncé l’attaque délibérée de l’entité sioniste contre des centres d’hébergement, qui constitue, en effet, un crime de guerre selon le Droit international, étant donné que les infrastructures et les travailleurs humanitaires jouissent d’une protection spéciale en vertu du Droit international humanitaire.
Face à ces condamnations internationales qui s’intensifient de plus en plus, l’entité sioniste a tenté d’altérer la vérité en prétendant que les factions palestiniennes utilisent les civils comme boucliers, entraînant, ainsi, des pertes tragiques parmi eux.
Il s’agit des mêmes arguments que brandit l’entité sioniste à chaque fois que l’étau se resserre sur elle, dans l’objectif d’échapper aux appels incessant à mettre fin à l’impunité et à poursuivre en justice les responsables de ces crimes devant les instances compétentes.
Le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies avait rendu public un communiqué condamnant l’assassinat de ces innocents, appelant à une enquête indépendante et approfondie pour garantir que les responsables soient poursuivis. Il avait également renouvelé l’appel du Secrétaire général des Nations unies à un cessez-le-feu immédiat.
A noter que cette attaque contre l’école de l’UNRWA, qui abrite des déplacés dans le camp de Nusseirat, a porté le nombre de victimes de l’agence onusienne à plus de 220 employés depuis le début de l’agression sioniste contre le peuple palestinien.
APS