Plusieurs organisations et associations activant dans le domaine du transport et de la sécurité routière ont salué, lundi, les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives au projet du code de la route, les qualifiant de véritable amorce du processus de réforme du système de circulation routière national.
Dans une déclaration à l’APS, la présidente de l’Association nationale des moniteurs professionnels de conduite, Mme Nabila Ferhat a indiqué que les orientations du président de la République sur les nouvelles mesures introduites dans le projet de loi traduisent » la volonté de responsabiliser l’ensemble des acteurs concernés par la sécurité routière, amorçant ainsi une réforme effective du système de circulation en Algérie ».
Le code de la route, tel que présenté dans l’avant-projet, constituera « un mécanisme efficace de lutte contre l’insécurité routière à même de garantir la protection des vies humaines et le maintien de l’ordre public sur les routes », a-t-elle rappelé.
Selon elle, les orientations du président de la République reflètent « une vision stratégique globale visant à mettre en place un système national inclusif de sécurité routière fondé sur la loi, la formation et le contrôle ».
La prévention des accidents de la route relève d’une responsabilité collective entre l’Etat et la société, a-t-elle ajouté, soulignant l’importance de la création du conseil national consultatif de prévention des accidents de la route.
De son côté, le président de la Fédération nationale de transport des voyageurs et marchandises (FNTVM), affiliée à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Abdelkader Boucherit a salué les orientations données par le président de la République dans le cadre du nouveau projet de loi relatif au code de la
route, visant à limiter les accidents de la circulation en tenant compte des éléments de la chaîne de régulation et de contrôle du système de circulation en Algérie.
Le respect de ces orientations contribuera, sans nul doute, à réduire les accidents de la route ainsi que les dommages qui en découlent, a-t-il affirmé, appelant à l’application stricte de la loi pour atteindre les objectifs escomptés.
La chaîne de contrôle attendue dans ce domaine doit prendre en considération tous les facteurs à l’origine de ces accidents, à l’instar de l’aménagement des routes, la disponibilité de pièces de rechange d’origine, ainsi que l’instauration d’examens médicaux périodiques et inopinés pour les conducteurs de tous types de transports.
Pour sa part, le président de la Fédération nationale des chauffeurs de taxis, M. Benzineb Mohamed, considère que les orientations du président de la République dans le cadre du projet relatif au code de la route sont à même de servir le secteur des transports en Algérie, y compris le transport collectif, car définissant les responsabilités de manière adéquate dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation et les pertes humaines qui en découlent.
Il a souligné l’importance de la sensibilisation qui constitue une responsabilité partagée entre tous, ajoutant que la réduction des drames liés aux accidents de la route exige également « de remédier à toutes les insuffisances constatées au niveau des routes et à celles liées aux pièces de rechange ».
De son côté, le président de l’Académie nationale de la sécurité routière, Ali Chekian, a salué les orientations du président de la République, les qualifiant de « véritable tournant dans le processus de réforme du système de sécurité routière en Algérie, du fait des mesures précises et globales qu’elles comportent pour renforcer la culture de la sécurité et protéger les vies et les biens ».
Le nouveau projet portant code de la route « prend effectivement en charge tous les éléments de la chaîne routière, y compris les dispositifs de contrôle concernant toute personne dont la responsabilité peut être engagée dans un accident de la route, en élargissant le champ de la responsabilité juridique », a-t-il ajouté.
Il a précisé que cette orientation « reflète la forte volonté politique de l’Etat algérien de lutter contre les accidents de la route, un enjeu désormais national nécessitant la mobilisation de tout un chacun ».
