ALGER – Les films algériens, « Halim Er’Raâd », long métrage de Mohamed Benabdellah, « Akennaw », documentaire de Houria Hamadouche et « Irréparable », court métrage de Djamel Bacha, entrent en compétition officielle du 7 Festival international du cinéma d’El Qods, prévu du 29 novembre au 6 décembre prochains, dans la ville de Ghaza, annoncent les organisateurs.

Les trois films algériens figurent dans différentes catégories compétitives de cette édition placée sous le slogan, « Notre patrimoine, notre identité », aux côtés des films de plusieurs pays, à l’instar de « Tadh’kiret qatl » (Irak), « El Ghaba El Mouqaddassa » (Qatar-Tunisie), « Et’Tali » (Syrie) et « Ibra wa kheyt » (Soudan).

D’une durée de 100 mn, « Halim Er’Raâd » traite des difficultés au quotidien du jeune Halim, âgé de 25 ans et atteint d’autisme, confronté aux regards obliques de la société, et des souffrances qu’endure sa mère, face à la complexité de la prise en charge de son fils.

D’un autre côté, « Akennaw », documentaire de 60 mn, aborde la musique diwan, tentant de décrypter les codes qui régissent ce genre authentique en mettant en valeur les rites qui entourent la pratique de ce patrimoine musical ancien.

Par ailleurs, le film de Djamel Bacha, « Irréparable » entre à son tour en compétition dans la catégorie du court métrage.

D’autre part des films algériens dans la catégorie « amateurs et Mobile », entrent également en compétition de cette 7e édition, à l’instar de, « El âoubour el oustouri » (le passage épique) de Abdelkader Sellami et « Chohra » (célébrité) de Rabah Bendris.

Créé par le ministère palestinien de la Culture, en collaboration avec des établissements palestiniens et arabes de la culture, le Festival international du cinéma d’El Qods verra la participation de 148 films, issus de 23 pays.

aps