ALGER – Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille du défunt moudjahid Abdelhak Ben Badis, frère de l’érudit Abdelhamid Ben Badis, décédé mardi, à l’âge de 103 ans.

Né le 15 septembre 1920 à Constantine, le défunt a grandi au sein d’une famille conservatrice, attachée aux principes de l’arabité et de l’Islam.

Il était connu, dès son jeune âge, pour sa défense acharnée de la liberté et de l’émancipation.

Frère cadet de l’érudit Abdelhamid Ben Badis, leader du mouvement réformiste en Algérie chez qui il a appris les principes de la religion et de la langue arabe, le défunt était actif au sein de l’Association des Ulémas musulmans algériens à travers la sensibilisation des jeunes au patriotisme.

En 1955, il a rejoint les rangs de la Glorieuse guerre de libération nationale dans la wilaya II historique et précisément à Constantine, où il a poursuivi la lutte avec détermination et abnégation au sein des cellules d’organisation révolutionnaire dans la ville jusqu’à l’indépendance.

Au lendemain de l’indépendance, feu Abdelhak Ben Badis a occupé plusieurs postes de responsabilité dans le corps de l’éducation et de l’enseignement, le dernier étant président de la Fondation cheikh Abdelhamid Ben Badis.

Son combat s’est poursuivi pour le savoir à travers ses écrits et ses recherches pour enrichir la bibliothèque en documents en histoire ainsi que ses témoignages et ses interventions dans plusieurs manifestations pour faire connaître la personnalité de son frère aîné l’érudit Abdelhamid Ben Badis, préservant la voie et la pensée de l’Association des Ulémas musulmans algériens lors de la révolution du 1er Novembre.

APS