ALGER – Des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont estimé, mardi, que le projet de loi relatif aux modalités d’exercice du droit syndical tendait à renforcer l’action syndicale et à protéger les droits et libertés fondamentales des travailleurs.

Lors du débat autour de ce texte de loi, présenté par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, lors d’une plénière de l’APN, présidée par Brahim Boughali, président de l’instance parlementaire, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, des députés ont salué la teneur dudit projet de loi qui intervient, selon eux, pour renforcer l’action syndicale et insister sur le respect et la protection des libertés et droits fondamentaux des travailleurs.

A ce titre, le député Benaouda Omar a indiqué que le projet de loi visait à renforcer l’action syndicale et à être au diapason des développements survenus dans ce domaine, notamment ceux relatifs à « l’élargissement de la base ouvrière et à l’augmentation du nombre d’organisations syndicales », ajoutant que ce texte de loi est à même de contribuer à « la promotion du dialogue social et à la protection des droits et libertés fondamentales du travailleur, consacrés par la Constitution de 2020 ».

L’intervenant a en outre relevé la nécessité de « promouvoir » et de faire connaître ce projet de loi en vue d’informer le travailleur lambda de son contenu et de ses dispositions.

Après avoir souligné que ce texte tendait à renforcer « les droits et devoirs » du travailleur, le député a salué ses dispositions, notamment celles liées à la formation qu’il convient de garantir au profit des syndicalistes pour améliorer leurs connaissances et optimiser leur action syndicale.

De son côté, le député Boubaker Ahmed a précisé que ledit projet de loi « renferme plusieurs articles positifs », dont les principes consacrant « l’autonomie syndicale », « la séparation entre l’action politique et l’action syndicale » et « la fixation des mandats de l’action syndicale ».

Pour sa part, le député Cherrid Madjed a estimé que le projet de loi relatif à l’exercice du droit syndical constituait « un jalon supplémentaire dans le domaine législatif » visant à protéger les droits et devoirs ».

Les membres de l’APN ont saisi cette occasion pour exprimer leurs préoccupations liées, notamment, à l’intégration définitive des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle et sociale (DAIP).

APS