Lancement des portes ouvertes nationales sur l’exportation des produits du terroir

ALGER – Le coup d’envoi des portes ouvertes nationales sur l’exportation des produits du terroir, qui s’étaleront jusqu’à jeudi prochain au niveau de toutes les wilayas, a été donné ce mardi à Alger, dans l’objectif de faire la promotion de cette filière et faire connaître ses différents produits.

Le coup d’envoi de cette manifestation a été donné par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, au siège de l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex), en présence de représentants de plusieurs départements ministériels, d’instances publiques, d’associations professionnelles et patronales.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Rezig a insisté sur l’impératif d’accorder un intérêt particulier à cette filière, et ce, à la faveur de la demande croissante du consommateur algérien sur les produits naturels sans additifs et sans produits chimiques, à l’origine de plusieurs maladies.

Il a plaidé, en outre, pour « la valorisation des produits du terroir, la préservation de leurs caractéristiques naturelles et valeurs nutritionnelles, ainsi que les conditions de leur production en vue d’augmenter leur valeur ajoutée, de soutenir cette filière avec tous les moyens disponibles et de réunir toutes les conditions nécessaires à son développement au double plans local et international ».

Plus de 60 produits agricoles du terroir pouvant être labellisés ont été recensés en Algérie, selon les chiffres fournis par le ministre qui a annoncé la création d’une commission nationale, de concert avec des associations locales en vue de valoriser et labelliser les produits agricoles dans chaque région du pays. « Une commission qui s’emploie à relancer l’espace rural qui recèle des produits agricoles variés cultivés et transformés par les habitants de chaque région dans un cadre familial, à même de permettre la création de postes d’emploi et de contribuer à la création de richesses ».

Le ministre a affirmé, dans ce cadre, que ses services travaillent en coordination avec les secteurs ministériels concernés, en vue d’arrêter une liste des produits du terroir à labelliser, selon des conditions données et des spécificités biologiques et géographiques, dans l’objectif de préserver leurs caractéristiques, d’autant plus que ce sont des produits 100% locaux qui ne nécessitent pas l’importation d’intrants de production et de matières premières et n’impliquent pas de charges supplémentaires.

Citant les produits du terroir que recèle l’Algérie, dont la figue sèche de Beni Maouche et d’autres du même genre dans les montagnes de Batna, Tipasa et Bejaïa, mais aussi les raisins et certains fromages et types de miel, le ministre a insisté sur l’impératif de protéger certains produits « oubliés » à l’instar des plantes naturelles et aromatiques comme l’armoise blanche, le romarin et l’huile de lentisque.

La valeur des exportations algériennes en produits du terroir s’est élevée à 44 millions USD au cours des 11e premiers mois de 2022, selon le ministre qui a qualifié ce montant de « très acceptable ».

Exportés vers 56 pays, ces produits agricoles sont le caroubier, la truffe, la figue, la figue sèche, les produits laitiers, les fromages, les épices, ainsi que d’autres produits alimentaires spécifiques à chaque région comme les gâteaux et les produits traditionnels, le miel naturel, les huiles essentielles et médicinales, la poterie, les bijoux et les habits traditionnels.

Le caroubier représente le plus grand produit du terroir exporté pour une valeur de 31,7 millions de dollars, suivi de la pâte de dattes (2 millions de dollars), la truffe (1 million de dollars) et les épices (91.000 dollars).

Ces portes ouvertes lors desquelles une journée d’étude sera organisée, constituent une opportunité de dialogue et de concertation et permettront ainsi de présenter les préoccupations et les obstacles rencontrés par les producteurs de cette filière, en sus de la présentation de propositions opérationnelles pour valoriser ce patrimoine naturel et le commercialiser dans les marchés mondiaux.

Cette manifestation économique comporte une exposition de plusieurs produits du terroir comme les produits laitiers, les fromages, le miel, les plantes aromatiques et médicinales et l’artisanat.

APS

Lancement d’un projet d’appui au commerce électronique pour les projets de la femme en Algérie

ALGER – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, a supervisé mardi à Alger le lancement officiel du programme d’appui au commerce électronique pour les petits et moyens projets dirigés par les femmes en Algérie, dans le but de former des femmes entrepreneures dans le domaine du numérique.

S’exprimant à cette occasion, M. Hamadi a affirmé que ce projet, lancé en coopération avec la Banque mondiale (BM), « intervient pour donner une nouvelle dynamique aux relations bilatérales entre l’Algérie et les institutions de Bretton Woods en général, et la Banque mondiale (BM) en particulier, afin de booster la croissance économique et sociale globale ».

A la veille de la célébration de la Journée internationale des femmes, le ministre a souligné l’engagement de son secteur à « aller de l’avant dans l’accompagnement et le soutien à la femme pour accéder au monde de l’entrepreneuriat, et ce dans l’optique de soutenir l’économie nationale ».

Ce projet, lancé après deux ans d’arrêt en raison de la pandémie du Coronavirus (COVID-19), vise à « soutenir les porteuses de projets parmi les femmes artisanes, en élargissant l’accès aux biens et services financiers, en renforçant les capacités, en offrant des opportunités d’accès aux marchés mondiaux, et en améliorant l’intégration et la compétitivité économique de la femme en matière de commerce électronique et de marketing numérique », a-t-il précisé.

« Cette initiative est au centre des engagements du Président de la République, en vue d’exécuter une politique efficiente à même de promouvoir et d’autonomiser la femme, réalisant ainsi la transformation numérique », a-t-il ajouté.

De son côté, le représentant de la BM pour l’Algérie, Kamel Braham a affirmé que ce projet avait pour but d' »assurer l’appui numérique aux femmes entrepreneures en Algérie, en les formant dans l’utilisation des outils numériques en vue de faciliter leur accès aux marchés national et international ».

Le projet, dit-il, sera financé via l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi), qui « est une initiative internationale financée par 14 Etats donateurs et 8 banques de développement, avec une valeur totale estimée à 300 millions de dollars au profit de 60 Etats, dont 6 pays arabes ».

Concernant l’Algérie, le représentant de la BM a fait savoir que plus de 100 femmes entrepreneures algériennes seraient formées dans l’utilisation des plateformes du e-commerce par quelques 20 conseillers en la matière.

APS

Installation du groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Croatie »

ALGER – Le groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Croatie » a été installé, mardi au siège l’Assemblée nationale populaire (APN), dans le cadre du renforcement et de l’élargissement de la coopération entre les deux pays, indique un communiqué de l’APN.

La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence du président de la Commission des Affaires extérieures, de la coopération et de la communauté à l’APN, M. Salim Merah, du président de la commission des affaires étrangères du Parlement croate, Gari Capelli, de l’ambassadeur de Croatie à Alger, et du représentant du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

S’exprimant à cette occasion, M. Merah a fait savoir que cette installation intervient concomitamment avec la visite de la délégation parlementaire croate en Algérie, formant le vœux que cette rencontre puisse préparer le terrain à « des relations fructueuses, durables et exceptionnelles, fondées sur des bases solides de coopération, de confiance et de respect mutuel entre l’APN et le parlement croate ».

Il a rappelé, en outre, que « la Croatie partage avec l’Algérie les objectifs et les principes du Mouvement des non alignés (MNA), étant des pays fondateurs ».

Les relations bilatérales entre les deux pays « ont besoin d’appui à différents niveaux, notamment sur le plan de la coopération parlementaire entre les deux institutions législatives, tout en œuvrant à sa redynamisation à travers les concertations et le contact, notamment à travers les visioconférences et l’échange de visites entre les parlementaires et les fonctionnaires pour tirer profit des expériences des deux parties », a-t-il poursuivi.

De son côté, l’ambassadeur de Croate à Alger a exprimé sa satisfaction « quant aux relations bilatérales entre les deux pays qui ont atteint leur meilleur niveau », faisant part du souhait de son pays d' »élargir et approfondir sa coopération économique avec l’Algérie ».

Il a réitéré, en outre, « sa détermination à œuvrer avec le groupe parlementaire en vue du renforcement et de l’élargissement de la coopération entre les deux pays ».

aps

APN: adoption du projet de loi relatif à l’exercice du droit syndical

ALGER – Le projet de loi relatif à l’exercice du droit syndical a été adopté, mardi à la majorité, par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une séance plénière présidée par M. Brahim Boughali, président de l’APN, en présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, et de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar.

Le nombre des amendements soumis à la commission spécialisée s’élève à 56, dont 24 ont été retirés. La commission a introduit 4 amendements ayant touché les articles 12 modifié, 13, 23 modifié et 31.

A l’issue du vote, le ministre du Travail a affirmé que le projet de loi « devra donner une impulsion au projet sociétal de notre pays, encadrer l’action syndicale, renforcer le rôle des organisations syndicales dans la défense des droits et réaliser la justice sociale ».

La loi devra également fournir « une protection juridique aux représentants des travailleurs en permettant également l’émergence d’organisations syndicales fortes sur la scène nationale à travers leur adhésion aux fédérations et aux confédérations », a-t-il poursuivi.

De surcroit, la loi devra garantir « aux organisations syndicales leur place en tant que l’une des institutions les plus importantes de la société », en sus de renforcer « la liberté de l’action syndicale et d’activer son rôle dans la défense des droits fondamentaux des travailleurs et le développement de la société ».

aps