Investissement: plus 1.175 projets inscrits entre novembre 2021 et février 2023

TIPASA – Le nombre d’investissements inscrits auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a atteint 1.175 projets, de novembre 2021 à la mi-février courant, a dévoilé, lundi à Tipasa, son directeur général, Omar Rekkache.

« Les projets inscrits auprès de l’AAPI, depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’investissement en novembre 2021, représentent une valeur d’investissement globale estimée à plus de 389 milliards DA, et ont permis la création de plus de 30.000 emplois », a indiqué M.Rekkache, lors du colloque régional sur l’investissement, organisé au Centre universitaire de Tipasa sous le titre « L’investissement pour consacrer une approche économique efficiente ».

Il a fait cas, à ce titre, de 29 projets d’investissements étrangers, dont 11 investissements directs étrangers et 18 projets dans le cadre de partenariats, soulignant que le climat de l’investissement en Algérie est « propice et encourageant pour les operateurs ».

« Il y a aussi des contacts avancés avec des investisseurs étrangers, dont de grandes sociétés, pour le lancement de nouveaux projets en Algérie », a-t-il ajouté.

M.Rekkache a estimé, par ailleurs, que « l’investissement en Algérie va devenir très attractif pour les projets », suite à la « révision et enrichissement du projet de loi sur le foncier économique définissant les conditions d’octroi du foncier économique relevant du domaine de l’Etat, comme dicté par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors du Conseil ministériel du 24 janvier dernier ».

Il a réitéré, à cette occasion, « l’engagement de l’AAPI à accompagner et à soutenir les investisseurs et porteurs de projets ».

A son tour , le wali de Tipasa, Aboubakr Seddik Boucetta a révélé que la stratégie mise au point depuis novembre 2021, a permis le recensement de 28 projets d’investissement d’une valeur globale de 18 milliards de DA, en phase d’exploitation à Tipasa, et ayant permis la création de 4.000 emplois.

La commission de wilaya en charge d’aplanir les obstacles pour les investisseurs, a régularisé 12 projets, d’une valeur estimée à 4 milliards de DA, et ayant permis la création de 2.000 emplois. Elle a, également, accordé 9 autorisations exceptionnelles d’exploitation à décembre 2022, pour un investissement global de plus de 3,5 milliards de DA, et ayant permis la création de 1.820 emplois.

En marge de ce colloque initié par les services de la wilaya, en coordination avec l’AAPI, une exposition a été organisée avec la participation de plus d’une quarantaine d’investisseurs et d’operateurs économiques des wilayas de Tipasa, Alger et Blida, en plus d’entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies des pesticides, l’extraction des huiles végétales, la production de fromage et autres.

Le directeur général du Fonds de financement des startups, Hachani Okba a, également, pris part à cette rencontre, aux cotés de cadres de la Direction générale des impôts, dans le but d’animer des communications sur le rôle de chaque organisme participant et sur les facilitations accordées aux investisseurs pour contribuer à l’édification d’une économie nationale forte.

« Cette rencontre vise à faire la promotion de la nouvelle loi sur l’investissement et les textes d’application l’accompagnant, au même titre que sur les organismes nationales à dimension stratégique, et la promotion de la production nationale, tout en constituant un espace pour un échange de contacts et d’expériences entre opérateurs économiques », ont indiqué les organisateurs.

APS

Arkab reçoit un groupe d’enseignants-chercheurs spécialisés dans le domaine minier

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu lundi à Alger, un groupe d’enseignants-chercheurs spécialisés dans le domaine minier, issus des universités d’Annaba, Khenchela, Bouira et Béjaia, a indiqué un communiqué du ministère.

Tenue en présence de cadres et de conseillers du ministre relevant du secteur minier, la rencontre a porté sur la valorisation des ressources minières et le développement du domaine minier en Algérie notamment en ce qui concerne les études et les recherches scientifiques en la matière.

Cette rencontre vise à « rapprocher l’université algérienne de son environnement économique à travers des partenariats et des coopérations scientifiques et de recherche avec les établissements du secteur des Mines, mais aussi pour la mise en place d’une stratégie de coopération entre l’université algérienne et les différents centres de recherche en vue de développer les études et recherches minières outre leur contribution au développement des projets économiques miniers », conclut le communiqué.

APS

Assises nationales de l’agriculture: les ateliers préparatoires sanctionnés par des recommandations

ALGER – Les ateliers préparatoires aux Assises nationales de l’agriculture ont été sanctionnés lundi à Alger par une série de recommandations formulées par des représentants de divers acteurs en la matière pour promouvoir le secteur et réaliser la sécurité alimentaire durable.

Ces recommandations constituent le fruit de plusieurs mois de travail en préparation des Assises nationales de l’agriculture qui seront organisées ce mardi, à travers quatre ateliers portant sur « les moyens et les facteurs de production », « la promotion des filières stratégiques », « l’organisation et l’accompagnement » et « l’économie forestière et le barrage vert », selon les explications fournies lors de la clôture de ces rencontres.

Ces ateliers ont été organisés au niveau de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), de l’Institut national algérien de la recherche agronomique (INRAA), du Centre national de contrôle et de certification des semences et plants et de la Direction générale des forêts (DGF).

Ils ont permis de mettre l’accent sur les aspirations des paysans et des experts et de cerner les obstacles entravant la réalisation des objectifs escomptés du secteur.

Le foncier industriel, l’irrigation complémentaire et le financement étaient au cœur des débats du premier atelier abrité par l’INRAA, où les participants ont souligné la nécessité de renforcer le secteur de l’agriculture à travers le plan du cadastre, la numérisation du secteur et la facilitation de l’accès au financement.

A cet effet, le directeur du foncier agricole et de la mise en valeur des terres au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Wahid Tefiani, a insisté sur la nécessité d’assainir le foncier agricole, soulignant que « la révision des mécanismes d’accès est devenu plus qu’impératif à l’heure actuelle ».

« Nous avons essayé d’attirer le plus grand nombre possible de secteurs et d’organes à cet atelier pour dégager des solutions adéquates, ce qui a donné lieu à une série de propositions qui seront présentées mardi lors des assises nationales sur l’agriculture avant d’être soumises aux autorités compétentes », a-t-il poursuivi.

Concernant le deuxième atelier sur « la promotion des filières stratégiques », la directrice de la promotion et de la valorisation des produits agricoles, Bouchra Boudaoud, a fait savoir que ces discussions avaient permis d’élaborer une série de mesures visant le développement et le renforcement des différentes filières pour une sécurité alimentaire durable.

Ces ateliers organisés par le Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (CNCC) ont porté sur l’importance d’adopter un système national des statistiques pour l’identification du cheptel, a-t-elle poursuivi.

Elle a insisté, en outre, sur l’impératif de « mettre en place toutes les incitations financières au profit des projets relatifs à l’industrie manufacturière afin d’absorber l’excédent de la production agricole et de réguler le marché local, en sus d’encourager la création de coopératives de services spécialisées dans la machinerie et le matériel agricole, lesquels joueront un rôle dans le développement agricole et rural durable ».

APS

Importation des véhicules de moins de 3 ans: le texte d’application publié au JO

ALGER – Les conditions et modalités de dédouanement et du contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d’occasion, de moins de 3 ans, acquis par les particuliers résidents, ont été fixées par un décret exécutif publié au Journal officiel n 11.

Selon ce décret exécutif n 23-74 signé le 20 février en cours par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le particulier résident (toute personne physique résidente en Algérie) est autorisé à acquérir auprès des personnes physiques ou morales un véhicule d’occasion pour sa mise en circulation en Algérie, « une seule fois tous les trois ans », à compter de la date de la déclaration de sa mise à la consommation.

Il est entendu par véhicule d’occasion tout véhicule, de tourisme ou utilitaire, usagé dont l’âge « ne dépasse pas les trois ans », entre la date de sa première mise en circulation et la date de la souscription de la déclaration de sa mise à la consommation.

Toutefois, il est autorisé d’importer uniquement les véhicules particuliers, de tourisme ou utilitaire, électrique ou à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybride (essence et électrique), selon le texte excluant ainsi les véhicules roulant au diesel.

L’importation des véhicules d’occasion par des particuliers résidents « s’effectue sur leurs devises propres », d’après le même décret précisant par ailleurs que le dédouanement pour la mise à la consommation des véhicules d’occasion est soumis au paiement des droits et taxes exigibles, conformément à la législation en vigueur.

S’agissant des conditions d’éligibilité pour les véhicules d’occasion, « ils doivent être en bon état de marche, ne doivent présenter aucun défaut majeur ou critique et doivent satisfaire aux exigences réglementaires en matière de sécurité et d’environnement et, le cas échéant, aux normes du constructeur », souligne la même source ajoutant qu’en cas de non-conformité du véhicule constatée par l’expert agréé par le ministère chargé des mines, « le véhicule doit être réexporté à la charge du particulier résident importateur, le cas échéant, le véhicule est pris en charge conformément à la législation et à la réglementation douanières ».

Les véhicules d’occasion importés sont admis, temporairement, sur le territoire national moyennant la délivrance d’un titre de passage en douane valable pour une durée d’un mois, non prorogeable, lit-on dans le même texte.

Concernant le dossier de dédouanement pour la mise à la consommation du véhicule, le décret exécutif stipule qu’il doit être introduit au niveau du bureau de douane d’entrée ou du bureau de douane territorialement compétent, par rapport à la résidence du particulier résident.

Le dossier doit contenir une copie de la pièce d’identité du particulier résident ou une copie de la carte de résident pour les étrangers, un certificat de résidence du particulier résident, un certificat d’immatriculation du véhicule à l’étranger ou tout autre document équivalent, un document attestant le transfert de la propriété du véhicule, facture d’achat et/ou contrat de vente, un document datant de moins de trois mois, justifiant le bon état de marche du véhicule, établi par un organisme habilité du pays de son immatriculation et le rapport d’expertise de conformité établi par l’expert agréé par le ministère chargé des mines.

Par ailleurs, il est indiqué que, sous réserve des règles de réciprocité, les dispositions du présent décret s’appliquent aussi aux véhicules de tourisme cédés à des particuliers résidents, par les représentations diplomatiques ou consulaires étrangères et les représentations des organisations internationales accréditées en Algérie, ainsi que leurs agents.

En vertu de ce décret, un fichier national doit être créé au niveau de l’administration des douanes, relative aux opérations d’importation et d’acquisition des véhicules d’occasion, effectuées par les particuliers résidents.

Quant aux véhicules d’occasion introduits sur le territoire national pour un séjour temporaire dans un cadre touristique,  il est indiqué qu' »ils sont exclus du bénéfice des dispositions du présent décret ».

APS

Versement des revalorisations salariales des fonctionnaires de l’Education: Belaabed insiste sur l’impératif de respecter les délais impartis

ALGER – Le ministre de l’Education nationale, M. Abdelhakim Belaabed a insisté, lundi sur l’impératif de respecter les délais impartis dans le versement des revalorisations salariales pour les fonctionnaires du secteur, à savoir avant le mois de Ramadhan, tout en faisant preuve de rigueur dans la gestion de ce dossier, indique un communiqué du ministère.

Le ministre a présidé une conférence nationale en visioconférence consacré à l’examen de la disposition des directions de l’Education à prendre en charge les augmentations de salaires décidées par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et leur versement avant le mois de Ramadhan, ainsi que l’évaluation de la mise en œuvre des opérations liées à la gestion.

Lors de cette conférence qui a vu la présence de cadres de l’Administration centrale et des directeurs de l’Education, M. Belaabed a souligné l’impératif de « respecter les délais impartis tout en faisant preuve de rigueur nécessaire dans la gestion de ce dossier ».  

Le ministre a suivi dans ce cadre un exposé présenté par le directeur des ressources financières et matérielles.

Il a souligné la nécessité « de finaliser la validation des listes nominatives arrêtées au 31 décembre 2022, sachant que la majorité des directions avait finalisé cette opération ».

Il a mis l’accent en outre sur la nécessité « de poursuivre les opérations de contrôle et la maintenance continue des équipements de chauffage, tout en sensibilisant les directeurs des établissements de l’Education à l’importance de veiller personnellement à ce sujet' ».

APS