Rezig s’entretient avec l’ambassadrice d’Allemagne de la promotion de la coopération commerciale

ALGER- Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig s’est entretenu avec l’ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne à Alger, Mme Elisabeth Wolber, sur les « voies et moyens de promouvoir la coopération commerciale entre les deux pays », a indiqué, lundi, un communiqué du ministère.

Lors de la rencontre qui s’est déroulée dimanche au siège du ministère, en présence de la directrice générale de la Chambre algéro-allemande d’industrie et de commerce (AHK Algérie), Monika Erath, il a été question des relations algéro-allemandes et des mécanismes de leur promotion à « des domaines plus larges », à travers l’augmentation des échanges commerciaux bilatéraux », lit-on dans le communiqué.

L’importance de la coopération entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et AHK Algérie a été également soulignée lors de cette rencontre, selon la même source.

APS

Salon international à Alger des systèmes de sécurité, protection de l’environnement et anti-incendie

Salon international à Alger des systèmes de sécurité, protection de l’environnement et anti-incendie

ALGER – Le 4e Salon international des systèmes de sécurité, protection de l’environnement et anti-incendie (2SPRO), a ouvert ses portes, dimanche, au palais des expositions (Pins maritimes, Alger), avec la participation de plus de 50 exposants.

Le salon, inauguré par le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère de l’industrie,  Abdelaziz Guend, dure 4 jours (jusqu’au 1er mars), où 51 exposants locaux et étrangers de Tunisie, de France et d’Italie présentent des solutions liées à la prévention des risques industriels et à la protection anti-incendie.

En marge de la manifestation, une journée d’étude a été organisée sur la sécurité industrielle, au cours de laquelle M. Guend a affirmé que la sécurité industrielle dans les lieux d’activité industrielle est prioritaire dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques du secteur de l’Industrie, rappelant la mobilisation de nombreux textes législatifs et de mesures réglementaires et techniques nécessaires pour éviter les accidents et réduire leurs risques en insistant sur « l’amélioration continue du niveau de sécurité des installations économiques et la promotion et la consolidation de la culture de sécurité au travail ».

Dans ce cadre, le responsable a rappelé la loi 20/04 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable et le décret exécutif n 335-09 déterminant les modalités d’élaboration et de mise en œuvre des plans internes d’intervention, outre la création de la Délégation National Aux Risques Majeurs, le soutient et l’accompagnement des exploitants des installations industriels, et l’élaboration d’un système de gestion de la sécurité industrielle conformément à la norme internationale en vigueur dans ce domaine (ISO 45000).

Dans ce contexte, il a souligné l’importance du « strict respect » des mesures législatives et réglementaires relatives à la sécurité industrielle au sein des entreprises visant à assurer un niveau optimal de sécurité des installations économiques concernés afin de protéger au mieux le travail et les infrastructures de production.

Lors de cette rencontre, il a mis l’accent sur l’importance de l’échange d’expertises et de la concertation en matière de sécurité au travail, en vue de hisser le niveau de conscience sur les risques encourus par les installations industrielles, notamment celles qui utilisent des produits chimiques dangereux, mais aussi veiller sur l’organisation relative aux plans d’intervention et de sécurité internes.

Le responsable a également insisté sur l’impératif de faire montre « d’un comportement approprié, responsable et vigilant de la part des travailleurs, afin d’éviter tout éventuel accident ».

Les entreprises sujettes aux risques, dit-il, sont appelées à adopter, volontairement, un système de management de la santé et de la sécurité au travail (S&ST), incitant les établissements économiques à rejoindre cette opération en vue d’assurer un niveau adéquat de prévention et de protection des installations industrielles ».

Il a rappelé que le ministère de l’Industrie assumait environ 80% des coûts du S&ST « ISO 45.000″.

De son côté, le directeur central au ministère de l’Industrie, chargé de la sécurité industrielle et de la protection de l’environnement, Nehiti Yassine a fait savoir qu' »une grande partie des accidents est due à une erreur commise par l’élément humain, en plus de la problématique de la non conformité des équipements, électriques notamment, aux normes de sécurité ».

De plus, certaines entreprises n’incluent pas dans leur plan de management les règles de sécurité, constituant un autre facteur responsable de ces accidents.

Le Salon connait la participation des différentes instances concernées, à l’instar des Douanes, de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et de la Protection civile, en plus de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF).

APS

Le projet de loi relatif à la monnaie et au crédit répond aux exigences de la transition numérique

ALGER – Le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah Eddine Taleb a affirmé, dimanche à Alger, que le projet de loi relatif à la monnaie et au crédit répondait aux exigences de la transition numérique et à l’utilisation massive des technologies, précisant que le texte constituait la base fondamentale permettant de garantir un développement économique harmonieux et rationnel.

Lors de son exposé devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), réunie pour débattre dudit projet de loi, sous la présidence de Lakhdar Salmi, président de la commission, M. Taleb a fait savoir que le texte « est l’une des lois fondatrices de l’économie et du système financier qui fixe les principes fondamentaux régissant le fonctionnement du système bancaire, sa gouvernance, les procédures du contrôle interne et les règles de gestion des risques auxquels il fait face ».

Le projet de loi porte également sur les responsabilités des autorités compétentes pour le contrôle et l’organisation de ce système, a poursuivi le même responsable, insistant sur l’impératif pour le secteur des Finances de suivre le rythme de la nouvelle dynamique reposant sur l’économie du savoir et le numérique, et de s’ouvrir à de nouveaux acteurs pour se mettre au diapason des nouvelles orientations et des nouveaux besoins du consommateur en termes de prestations financières.

Evoquant les mesures les plus importantes énoncées dans le projet de loi, le gouverneur de la BA a affirmé qu’il s’agit, en premier lieu, de renforcer la gouvernance de la BA, du Conseil de la monnaie et du crédit et de la Commission bancaire, soulignant que « les modifications ayant touché la composante du conseil d’administration de la BA et l’adoption du système de mandat pour l’exercice de la fonction de gouverneur de la BA et de vice-gouverneurs, visent à apporter plus d’efficacité à l’exercice de ces fonctions en tant qu’autorité monétaire et de contrôle, notamment à la lumière de ses prérogatives dans le cadre de la stabilité financière et la mise en place d’une stratégie nationale pour le développement des moyens de paiement ».

L’élargissement des prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit vise à « lui permettre d’accompagner les mutations que connait la scène bancaire et d’organiser l’action des nouveaux acteurs sur la scène bancaire en les autorisant à exercer les activités qui leur sont confiées », a-t-il poursuivi.

Taleb a précisé, dans ce sens, que le projet de loi consacrait une plus grande flexibilité à l’organisation de l’activité des nouveaux acteurs, à l’instar des banques numériques, des banques d’investissement et des prestataires des services de paiement en confiant cette mission au Conseil de la monnaie et du crédit qui se chargera de la mise en place des règles d’organisation pour leur développement.

Le projet de loi consacre, également, le rôle de la commission bancaire « en tant qu’autorité de supervision chargée de contrôler l’ensemble des établissements soumis à la loi sur la monnaie et le crédit « , selon les explications avancées par le gouverneur.

Il a également évoqué la proposition de créer la Commission de stabilité financière avec une composante élargie à toutes les instances du secteur financier dans le cadre des missions assignées aux banques centrales depuis la crise financière mondiale de 2008, étant « un mécanisme préventif pour faire face aux crises financières et les gérer lors de leur survenue ».

Evoquant les nouveaux outils de la politique monétaire créée en vertu du projet de loi, dont la possibilité « d’émettre des titres de créance par la Banque d’Algérie et d’effectuer des opérations de change à des fins de politique monétaire », M. Taleb a expliqué que le texte permettait l’adaptation des outils de la politique monétaire pour encourager la finance verte et le développement durable.

Par ailleurs, le texte permettra à la BA d’émettre une forme numérique de monnaie appelée « le dinar numérique algérien », une mesure devant préserver et consolider le rôle de la Banque centrale en tant qu’autorité monétaire, avance le gouverneur, ajoutant que le maintien de la stabilité financière, exige de la Banque d’Algérie, dans le cadre de la loi, à titre exceptionnel et en dernier ressort, de présenter une liquidité d’urgence en faveur d’une banque solvable confrontée à un problème de liquidité temporaire ».

Le texte consacre également la finance islamique dont les services et produits peuvent être commercialisés par les guichets des banques et établissements financiers traditionnels. Ce projet permet, en outre, l’ouverture de banques spécialisées exclusivement dans la commercialisation de tels produits, précise M. Taleb.

Il a expliqué, à ce propos, que ces démarches « pourraient contribuer au développement de l’inclusion financière et contrôler la circulation fonds thésaurisés pour les mettre au service de l’économie nationale ».

APS

ANGEM: porter la valeur des investissements dédiés à l’artisanat à 1 milliard Da

ALGER – Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, a annoncé, dimanche à Alger, l’augmentation de la valeur des investissements dédiés à l’artisanat par l’Agence nationale de gestion des micros crédits (ANGEM) de 500 millions Da à 1 milliard de Da.

Dans une allocution prononcée à l’occasion d’une exposition sur l’exportation des produits artisanaux, organisé à Dar El-Djazair, Palais des expositions d’Alger, M. Oualid a fait savoir que ces financements permettront de donner une impulsion au secteur de l’artisanat au niveau national afin de les aider à exporter.

Parallèlement à l’augmentation de la valeur des financements, l’ANGEM devra lancer de nouveaux mécanismes pour accompagner les artisans à même de leur permettre de faire la promotion de leurs produits au niveaux national et international, selon le ministre.

Ces mécanismes portent, entre autres, sur la facilitation de la commercialisation de leurs produits sur les plateformes numériques, notamment celles créées par les start-up et la promotion de l’exportation via des colis postaux notamment par l’intermédiaire de l’entreprise EMS, filiale d’Algérie Poste, précise le ministre.

Pour sa part, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, a affirmé, dans une allocution prononcée à cette occasion, qu’il sera procédé, en coordination avec tous les secteurs concernés, à la suggestion de solutions adéquates et la prise de mesures nécessaires pour prendre en charge des préoccupations des artisans, notamment celles ayant trait aux transactions bancaires, les procédures douanières et les facteurs de développement du produit et d’amélioration de sa qualité à travers la fourniture des matières premières et la facilitation de leur acquisition de manière collective.

Ces mesures qui seront examinées, comprennent l’exemption des procédures de transit à l’exportation pour les produits artisanaux dans la limite d’un certain montant, la réduction des prix de stockage des produits de l’artisanat pendant le processus de transit en se contentant de l’obligation de domiciliation bancaire, ainsi que l’augmentation du plafond de la valeur des exportations autorisées par la poste, et l’octroi de prêts bancaires à court terme destinés à l’exportation et des facilités pour les transactions financières dans le cadre de la commercialisation électronique.

A la protection des produits de l’artisanat de la contrefaçon et l’octroi de financements dans le cadre des dispositifs de soutien pour la participation permanente des artisans aux expositions et salons internationaux spécialisés à l’étranger, s’ajoute l’implication des membres de la communauté nationale intéressés par la commercialisation des produits de l’artisanat à l’étranger, selon le ministre.

Hamadi a souligné l’importance du secteur de l’artisanat, sur lequel « le gouvernement mise comme l’une des alternatives qui contribuent à la diversification des sources de revenu national à travers la création d’activités, la création d’emplois et la résorption du chômage, en créant des entreprises artisanales productives et peu coûteuses par rapport à d’autres activités économiques ».

Lors de cette exposition, les deux ministres ont écouté les expériences et les préoccupations de certains artisans dans le domaine de l’exportation, ainsi que certaines des difficultés et défis auxquels ils sont confrontés.

Cette exposition, organisée par les deux ministères, vise à mettre en valeur le grand potentiel des artisans algériens.

Ainsi, de nombreux produits ont été exposés tels que la décoration traditionnelle, la fabrication de pièces d’art, les gravures sur bois et sur cuivre, les bijoux traditionnels, le textile, le cuir et la poterie.

APS

 

APN: La commission des affaires juridiques poursuit les auditions d’experts sur la loi de prévention contre les stupéfiants

ALGER – La Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par M. Khelladi Zoheir, président de la commission, a poursuivi, dimanche, l’audition des experts et spécialistes dans le cadre de l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicite de stupéfiants et de psychotropes, a indiqué un communiqué de l’APN.

La commission a repris sa série de réunions avec des experts et des spécialistes, « dans le cadre de l’examen de la loi modifiant et complétant la loi n  04-18 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicite de stupéfiants et de psychotropes, en auditionnant le représentant du Conseil national de déontologie pharmaceutique, Pr  Marzouk Mamou, ainsi que des pharmaciens professionnels, a précisé le communiqué.

Le président de la commission a souligné lors de cette rencontre que « l’objectif de la promulgation de ce texte de loi est la mise en place par l’Etat d’une stratégie nationale de prévention contre de tels crimes, en impliquant les différentes institutions de l’Etat et la société civile en coordination avec tous les acteurs dans ce domaine », a ajouté la même source.

De son côté, ajoute le communiqué, « le représentant du Conseil national de déontologie pharmaceutique a salué le projet de loi soumis à la commission, exprimant sa profonde satisfaction quant aux articles directement liés à la pratique pharmaceutique ».

Lors de l’examen de cette loi devant les membres de la commission, souligne le communiqué, « nombre de questions et de propositions ont été soulevées, notamment sur la nécessité de mettre en place  des mécanismes de prévention contre l’usage et le trafic de drogue et de psychotropes et d’encourager le citoyen à signaler ces pratiques aux autorités ».

aps