Rezig et Zeghdar appellent à redoubler d’efforts pour relever le taux d’intégration dans les entreprises de production

Rezig et Zeghdar appellent à redoubler d’efforts pour relever le taux d’intégration dans les entreprises de production

BORDJ BOU ARRERIDJ – Les ministres du Commerce et de la Promotion des exportations et de l’Industrie, respectivement Kamel Rezig et Ahmed Zeghdar ont appelé mardi depuis la wilaya de Bordj Bou Arréridj à augmenter le taux d’intégration dans les entreprises de production en vue d’entrer dans le monde de l’exportation.

Dans une déclaration à la presse, en marge des « portes ouvertes sur l’exportation des produits électroménagers et les équipements électroniques » au siège de la wilaya sous le slogan « réalités et perspectives », le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations  a précisé que « l’Etat accompagnera les entreprises économiques spécialisées dans les équipements électroménagers et électroniques dans l’opération d’exportation, à condition d’élever le taux d’intégration devant dépasser les 40% ».

M.Rezig a ajouté que « le programme de son département ministériel, lancé à Alger, pour l’appui à la production nationale ayant les capacités d’exporter comme les filières de l’huile et des dattes, sera clôturé à la wilaya de Bordj Bou Arréridj » à travers les « portes ouvertes » sur les produits électroniques et électroménagers qui sont de bonne qualité et compétitifs sur les marchés européens et africains.

« Nous visons également l’augmentation du volume des exportations hors hydrocarbures jusqu’à ce que la valeur des exportations pour l’année 2023 atteigne les 250 millions de dollars », a affirmé le ministre.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie a indiqué que les produits algériens « sont de qualité et sont comparables aux produits importés. Le taux d’intégration de certains produits électroniques oscille entre 80% et 90% », ajoutant qu’il s’agit « d’expériences encourageantes et nous espérons que la production dans d’autres filières comme le textile, le cuir, l’acier et l’électricité sera de même ».

M.Zeghdar a indiqué, de son côté, que son département ministériel œuvre pour « l’actualisation d’un décret afin de préparer un réseau d’intégration idoine à travers la détermination du taux d’intégration minimal des produits des opérateurs économiques en vue de bénéficier des incitations et avantages fiscaux, ce qui va permettre de mettre le produit avec moins de coût et un prix convenable concurrençant les produits importés ».

S’agissant de l’équipement de détection des fuites de gaz devant être fabriqué par une société privée spécialisée dans l’industrie des équipements électroniques dans la wilaya, le ministre de l’Industrie a indiqué que « le produit sera présenté aux instances spécialisées et s’il décrochera la conformité, l’importation de ce produit sera suspendue à condition de garantir la couverture des besoins du marché national ».

A cette occasion, il a été procédé à l’organisation d’une rencontre de proximité avec les investisseurs et industriels de la wilaya qui a été ponctuée par des interventions des ministres avant d’organiser une cérémonie en l’honneur d’un groupe de producteurs.

Les ministres ont donné dans la zone industrielle Mechta Fatma le coup d’envoi d’une cargaison de produits électroménagers (réfrigérateurs et congélateurs) du groupe Condor exportée vers la Tunisie et ont visité également le port sec.

La manifestation économique devant se poursuivre jusqu’au 4 février avec la participation de 10 opérateurs économiques spécialisés dans l’industrie et le montage des équipements électroniques et électroménagers est organisée sous le patronage des ministres du Commerce et de la Promotion des exportations et de l’Industrie.

APS

Produits électroménagers et électroniques : un engagement de relever le défi de l’exportation et augmenter le taux d’intégration

Produits électroménagers et électroniques : un engagement de relever le défi de l’exportation et augmenter le taux d’intégration

ALGER – Un comité scientifique multidisciplinaire pour le développement de l’économie circulaire dans le secteur agricole a été créé, mardi à Alger, par la Chambre nationale d’agriculture (CNA) et le Centre algérien d’économie circulaire (CALEC).

Le comité « Economie circulaire & Agriculture » a pour principal objectif de présenter des propositions techniques et scientifiques pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie nationale relative à l’économie circulaire dans le secteur, a expliqué le professeur Krim Louhab, fondateur du CALEC, lors d’une rencontre scientifique tenue au siège de la CNA sous le thème « Economie circulaire: un gisement pour l’attractivité du secteur agricole et agro-industrie nationale ».

Pour ce scientifique, l’approche de l’économie circulaire dans l’agriculture permet de concilier entre la croissance économique et la protection de l’environnement, notamment à travers une utilisation rationnelle des ressources et une gestion optimale des déchets agricoles.

« Contrairement à l’économie linéaire basée sur la production, la consommation et le rejet des déchets, l’économie circulaire nous permettra de transformer les résidus agricoles en bio produits (pesticides et fertilisants), ce qui limitera l’utilisation massive des produits chimiques réputés pour leur impact néfaste sur l’environnement et la santé humaine et animale », a-t-il expliqué.

Pour sa part, le professeur Mohamed Amine Zenasni, de l’université de Tizi-Ouzou, a mis en exergue le rôle de l’agriculture urbaine dans le développement de l’économie verte.

« La plus forte concentration de population se trouve dans les villes qui deviennent un gisement pour le développement de l’économie circulaire », a-t-il affirmé.

Pour une meilleure optimisation de la ressource, cet expert a recommandé la collecte des déchets ménagers et leur tri à la source et leur traitement par la suite pour en extraire de l’énergie renouvelables et des produits organiques.

Outre la préservation des ressources, l’économie circulaire permet également d’éviter, ou du moins minimiser le recours à l’incinération ou l’enfouissement des déchets et leur impact désastreux sur l’environnement, a-t-il fait valoir.

Abondant dans le même sens, le professeur Hassan Chadjaa, agronome et consultant en agroalimentaire et agrobiotech a considéré que l’économie circulaire dans le secteur agricole présente un avantage pour réduire la consommation de l’énergie et minimiser l’épuisement des ressources, tout en améliorant les rendements et la qualité des produits.

Par ailleurs, « elle génère des emplois et de nouveau produits sur la marché national et réduits par conséquent les importations des intrants et du matériel agricole ».

Le professeur Chadjaa propose, afin d’optimiser cette économie, de l’organiser en plusieurs filières. A titre d’exemple, il a cité le groupe des plastiques agricoles, qui compte notamment des plastiques utilisés dans les serres, les tuyaux d’irrigation en fin de vie et les sacs plastiques contenant des fertilisant et de pesticides.

« Recycler ces matières par filières industrielles en leur donnant une seconde vie évite d’une part, la pollution de l’environnement et d’autres part il permet de réduire les coûts, car les produits recyclés reviennent moins chers que les produits neufs ».

De son côté, le professeur Fatma Halouane de l’université de Boumerdès, a souligné l’importance de l’économie circulaire dans le développement d’une agriculture résiliente et durable grâce à des pratiques comme la rotation des cultures et l’utilisation des engrais et les pesticides verts.

Dans sa présentation, elle a avancé que l’Algérie utilise annuellement entre 6.000 et 10.000 tonnes de pesticides chimiques par an, « une quantité importante qui devrait être remplacé progressivement par des intrants naturels ».

APS

Energie et mines: Arkab reçoit le président du Parlement panafricain

Energie et mines: Arkab reçoit le président du Parlement panafricain

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a reçu, mardi à Alger, une délégation du Parlement panafricain (PAP), conduite par son président, Fortune Charumbira avec lequel il a évoqué les moyens de renforcer la coopération à travers une coordination plus efficace, a indiqué un communiqué du ministère.

Les entretiens qui se sont déroulés en présence de cadres du ministère, ont porté principalement sur « les voies et moyens de renforcer la coopération, par une coordination plus efficace et avec le soutien de l’Algérie, à travers le ministère de l’Energie et des Mines, aux commissions du PAP », précise le communiqué.

Le ministre de l’Energie et des Mines a présenté un aperçu sur son secteur en évoquant « les relations de coopération entre l’Algérie et les organisations africaines dans le domaine de l’énergie et des mines, à l’instar de la Commission africaine de l’énergie (AFREC), un des organismes de l’Union africaine (UA) et dont le siège est à Alger, et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) ».

Les deux parties ont aussi échangé sur les relations de coopération entre l’Algérie et les Etats africains, concernant de nombreux projets dans les domaines des hydrocarbures avec le Groupe Sonatrach, de production, de transport et de maintenance électrique avec le Groupe Sonelgaz, et ce dans le cadre de la stratégie des entreprises du secteur pour accéder aux marchés africains », ajoute la même source.

« Le projet du gazoduc trans-saharien, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme NEPAD, a été également évoqué. Il s’agit d’un projet qui illustre la volonté des pays concernés à la mise en place d’une infrastructure régionale à portée internationale, outre le développement socioéconomique qui sera réalisé pour les populations des zones de transit ».

M. Arkab a fait part de « la disposition de son secteur à soutenir l’action des commissions du PAP et ses initiatives au profit des peuples africains, notamment à travers l’échange de connaissances, d’expertises, de formation et de coopération technologique », conclut le communiqué du ministère.

APS

Agriculture: création d’un comité scientifique pour le développement de l’économie circulaire

Agriculture: création d’un comité scientifique pour le développement de l’économie circulaire

ALGER – Un comité scientifique multidisciplinaire pour le développement de l’économie circulaire dans le secteur agricole a été créé, mardi à Alger, par la Chambre nationale d’agriculture (CNA) et le Centre algérien d’économie circulaire (CALEC).

Le comité « Economie circulaire & Agriculture » a pour principal objectif de présenter des propositions techniques et scientifiques pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie nationale relative à l’économie circulaire dans le secteur, a expliqué le professeur Krim Louhab, fondateur du CALEC, lors d’une rencontre scientifique tenue au siège de la CNA sous le thème « Economie circulaire: un gisement pour l’attractivité du secteur agricole et agro-industrie nationale ».

Pour ce scientifique, l’approche de l’économie circulaire dans l’agriculture permet de concilier entre la croissance économique et la protection de l’environnement, notamment à travers une utilisation rationnelle des ressources et une gestion optimale des déchets agricoles.

« Contrairement à l’économie linéaire basée sur la production, la consommation et le rejet des déchets, l’économie circulaire nous permettra de transformer les résidus agricoles en bio produits (pesticides et fertilisants), ce qui limitera l’utilisation massive des produits chimiques réputés pour leur impact néfaste sur l’environnement et la santé humaine et animale », a-t-il expliqué.

Pour sa part, le professeur Mohamed Amine Zenasni, de l’université de Tizi-Ouzou, a mis en exergue le rôle de l’agriculture urbaine dans le développement de l’économie verte.

« La plus forte concentration de population se trouve dans les villes qui deviennent un gisement pour le développement de l’économie circulaire », a-t-il affirmé.

Pour une meilleure optimisation de la ressource, cet expert a recommandé la collecte des déchets ménagers et leur tri à la source et leur traitement par la suite pour en extraire de l’énergie renouvelables et des produits organiques.

Outre la préservation des ressources, l’économie circulaire permet également d’éviter, ou du moins minimiser le recours à l’incinération ou l’enfouissement des déchets et leur impact désastreux sur l’environnement, a-t-il fait valoir.

Abondant dans le même sens, le professeur Hassan Chadjaa, agronome et consultant en agroalimentaire et agrobiotech a considéré que l’économie circulaire dans le secteur agricole présente un avantage pour réduire la consommation de l’énergie et minimiser l’épuisement des ressources, tout en améliorant les rendements et la qualité des produits.

Par ailleurs, « elle génère des emplois et de nouveau produits sur la marché national et réduits par conséquent les importations des intrants et du matériel agricole ».

Le professeur Chadjaa propose, afin d’optimiser cette économie, de l’organiser en plusieurs filières. A titre d’exemple, il a cité le groupe des plastiques agricoles, qui compte notamment des plastiques utilisés dans les serres, les tuyaux d’irrigation en fin de vie et les sacs plastiques contenant des fertilisant et de pesticides.

« Recycler ces matières par filières industrielles en leur donnant une seconde vie évite d’une part, la pollution de l’environnement et d’autres part il permet de réduire les coûts, car les produits recyclés reviennent moins chers que les produits neufs ».

De son côté, le professeur Fatma Halouane de l’université de Boumerdès, a souligné l’importance de l’économie circulaire dans le développement d’une agriculture résiliente et durable grâce à des pratiques comme la rotation des cultures et l’utilisation des engrais et les pesticides verts.

Dans sa présentation, elle a avancé que l’Algérie utilise annuellement entre 6.000 et 10.000 tonnes de pesticides chimiques par an, « une quantité importante qui devrait être remplacé progressivement par des intrants naturels ».

APS

M. Lamamra reçoit la présidente du Parlement andin

M. Lamamra reçoit la présidente du Parlement andin

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a reçu, mardi à Alger, la présidente du Parlement andin, Mme Gloria Flores Schneider, qui effectue une visite en Algérie pour participer, en qualité d’invitée, aux travaux de la 17ème Conférence de l’Union des Parlements des pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique, indique un communiqué du ministère.

« L’entretien a porté sur les relations historiques de solidarité et de coopération entre l’Afrique et l’Amérique latine et les perspectives prometteuses de leur renforcement à la faveur des valeurs unissant les pays et les peuples des deux ensembles, forgées dans leurs luttes communes pour l’émancipation du joug colonial et qui se manifestent aujourd’hui dans leur soutien inconditionnel aux causes justes des peuples palestinien et sahraoui, ainsi que dans leur volonté partagée de promouvoir les principes du non-alignement pour un monde pacifique et juste », a précisé la même source.

Dans une déclaration aux médias à l’issue de son entretien avec M. Lamamra, Mme Schneider a indiqué que « le Parlement andin a une grande confiance en l’Algérie concernant le soutien des causes justes et des peuples luttant pour leur indépendance » .

Elle a rappelé, à ce sujet, que « l’Algérie a soutenu la Colombie durant la guerre civile qu’elle a connu pendant de longues années ».

« La position de l’Algérie aux côtés de la Colombie est l’une des raisons pour lesquelles la Colombie soutient l’Algérie dans toutes ses positions », a-t-elle noté.

APS