Violences politiques au Brésil: condamnation internationale et soutien unanime au président Lula

Violences politiques au Brésil: condamnation internationale et soutien unanime au président Lula

ALGER – La communauté internationale a condamné d’une seule voix l’invasion par des centaines de partisans de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro des institutions politiques à Brasilia, et exprimé son « soutien total » au président Luiz Inacio Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens.

Des centaines de partisans de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi dimanche le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, une semaine après l’investiture du président de gauche Lula dont ils refusent l’élection.

Après plusieurs heures de chaos et de confusion, les forces de l’ordre brésiliennes ont repris le contrôle du palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême. Et les autorités judiciaires ont lancé de premières investigations pour déterminer les responsabilités de ces violents incidents survenus à Brasilia.

Ces troubles ont suscité de vives réactions au Brésil et à l’étranger : le président Lula a condamné l’invasion des lieux de pouvoir à Brasilia par des « vandales fascistes ». « Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis », a-t-il par ailleurs souligné au sujet des « bolsonaristes » responsables de saccages.

L’Algérie a condamné vigoureusement l’assaut contre des institutions de l’Etat au Brésil, affirmant son rejet de tout acte susceptible de semer le chaos et d’ébranler la stabilité dans ce pays.

« Convaincue que le peuple brésilien est capable de surmonter cette épreuve en paix, l’Algérie affirme son soutien aux institutions légitimes, ainsi qu’au processus démocratique ayant abouti à l’élection de M. Lula da Silva à la magistrature suprême du Brésil, et qui a été favorablement accueillie à l’international », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

La Russie a elle aussi condamné l’intrusion dans des lieux de pouvoir au Brésil de partisans de Bolsonaro et affirmé « soutenir pleinement » le dirigeant actuel Lula da Silva. « Nous condamnons de la manière la plus ferme les actions des instigateurs des troubles et soutenons pleinement le président brésilien Lula da Silva », a déclaré lundi à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

De son côté, la Chine a dit « s’opposer fermement à l’attaque violente contre les autorités fédérales au Brésil le 8 janvier et soutenir les mesures prises par le gouvernement brésilien pour calmer la situation, rétablir l’ordre social et préserver la stabilité nationale », selon le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.

En Europe, le président du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé sur Twitter sa « condamnation absolue » de cet assaut contre le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême brésiliens, et son « soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l’issue d’élections équitables et libres ».

Même soutien exprimé par le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, qui s’est dit « consterné » par les actes d' »extrémistes violents ».

« Profondément préoccupée », la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a souligné que « la démocratie doit toujours être respectée », ajoutant que le Parlement européen était « aux côtés » de Lula.

La France a, quant à elle, appelé au « respect des institutions démocratiques » au Brésil et souligné son « soutien indéfectible » au président Lula, d’après un tweet du président Emmanuel Macron.

De son côté, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a vivement condamné lundi l’intrusion dans les lieux de pouvoir de Brasilia de partisans de Jair Bolsonaro, évoquant une attaque « intolérable » contre la démocratie. Le gouvernement allemand « est aux côtés du président Luiz Inacio Lula da Silva », a-t-il ajouté.

Et le président américain, Joe Biden, a affirmé que la volonté du peuple brésilien ne doit pas être mise à mal, assurant vouloir « continuer à travailler » avec Lula.

 

Soutien inconditionnel à Lula en Amérique latine

 

Les actes de violences survenus dimanche à Brasilia ont, aussi, soulevé l’indignation de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement en Amérique latine : le président argentin, Alberto Fernandez, a exprimé sur Twitter son « rejet » des attaques et exprimé son « soutien inconditionnel et celui du peuple argentin » à Lula face à la « tentative de coup d’Etat ».

Sur son compte Twitter, la Communauté d’Etats latino-américains et caraïbes, qui regroupe 33 pays de la région, a exprimé « son soutien au gouvernement de Lula » et rejeté « les actions violentes contre les institutions démocratiques brésiliennes ».

Pour sa part, le président chilien Gabriel Boric s’est prononcé en faveur de Lula et a qualifié la tentative de « coup d’Etat des ultra-conservateurs », d' »attaque lâche contre la démocratie ».

Son homologue colombien, Gustavo Petro, a appelé à une réunion urgente de l’Organisation des Etats américains (OEA) pour faire face à la tentative de « coup d’Etat » au Brésil.

L’Exécutif de Dina Boluarte (présidente intérimaire) au Pérou a « fermement » condamné les violences au Brésil, ainsi que « toute tentative d’ignorer » la légitimité des élections présidentielles d’octobre dernier au cours desquelles Lula a battu Bolsonaro.

De son côté, le président uruguayen, Luis Lacalle Pou, a dit regretter « les actions menées au Brésil qui menacent la démocratie et les institutions ».

En Equateur, le président Guillermo Lasso a également condamné les « actes d’irrespect et de vandalisme » au Brésil.

Enfin, le président bolivien, Luis Arce a condamné « l’assaut » des « groupes anti-démocratiques » contre le siège des trois pouvoirs du Brésil tandis que son homologue du Paraguay, Mario Abdo Benitez, a exprimé la « préoccupation » de son pays et souligné que « le chemin doit toujours être le respect des institutions, la démocratie, la liberté et la paix ».

APS

La formation, axe principal de la stratégie du secteur de la communication

La formation, axe principal de la stratégie du secteur de la communication

ALGER- Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a affirmé, lundi à Alger, que la formation constituait un axe principal dans la stratégie du secteur, car permettant d’assurer au journaliste les qualifications requises pour faire face aux fausses informations (fake news) et fournir une information juste et sûre au citoyen.

« La formation est un axe principal dans notre stratégie, car permettant d’assurer au journaliste les qualifications requises pour faire face aux fausses informations et fournir une information juste et sûre au citoyen », a déclaré M. Bouslimani qui a donné le coup d’envoi d’une Journée de formation au profit de la famille de la presse sur les grands axes de la politique adoptée par le secteur de la solidarité nationale dans la prise en charge des catégories vulnérables, accompagné de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou.

Le ministère de la Communication a lancé récemment un programme de formation sur la communication institutionnelle, destiné dans un premier temps aux régions Est et Sud du pays, et qui sera élargi prochainement aux autres régions, a rappelé le ministre, ajoutant que ce programme vise essentiellement à « dynamiser et développer le rôle des cellules de communication et des journalistes, aux plans central et local, pour accompagner la politique de l’Etat dans la prise en charge des préoccupations des citoyens et l’amélioration de leur cadre de vie.

Concernant cette journée de formation, M. Bouslimani a précisé que « cette initiative, qui consacre l’approche de la coordination et de la complémentarité sectorielle, s’inscrit en droite ligne avec la stratégie du secteur de la communication basée sur l’appui de l’action participative, pour atteindre les objectifs de l’Algérie nouvelle, avec la contribution des compétences nationales dans différentes spécialités ».

 

 

La famille de la presse constitue l’un des principaux acteurs devant promouvoir et mettre en exergue ces objectifs aux plans interne et externe, ce qui nécessite, a-t-il dit, d’assurer continuellement aux journalistes une formation actualisée adaptée aux mutations enregistrées au sein de la société et à travers le monde, notamment à la lumière de la révolution technologique de l’information et de la communication.

Il a fait savoir que la participation de son département à cette initiative « s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la presse spécialisée », appelant les différents secteurs à « y adhérer, notamment à travers l’organisation de sessions de formation au profit des journalistes ».

APS

La Stratégie nationale de transparence et de prévention contre la corruption requiert l’adhésion de toutes les forces vives de la société

La Stratégie nationale de transparence et de prévention contre la corruption requiert l’adhésion de toutes les forces vives de la société

ALGER – La présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati a affirmé, lundi à Alger, que la mise en œuvre de la stratégie nationale élaborée par son instance et devant être lancée d’ici la fin du premier trimestre de l’année en cours, requerrait l’adhésion de l’ensemble des forces vives et actives de la société.

Invitée au Forum de la Radio algérienne, Mme Mousserati a précisé que « le succès de cette stratégie, indissociable du processus intégré d’exécution et de suivi des mesures de consolidation de la transparence et de la lutte contre la corruption à l’échelle institutionnelle et sociétale, requiert l’adhésion de toutes les forces vives et des différentes parties concernées au sein de la société ».

La stratégie repose sur « cinq axes fondamentaux incluant notamment la moralisation de la vie publique, le renforcement de la transparence, la récupération des avoirs, la consolidation des compétences des instances de contrôle, de la société civile et de la presse », a-t-elle expliqué.

La Haute autorité de prévention contre la corruption a reçu 466 signalements concernant des affaires de corruption, lesquels seront mis en examen par « une cellule de suivi composée de juristes et d’experts dans différents domaines économiques », a-t-elle poursuivi.

Et d’évoquer, dans le même contexte, le lancement de plusieurs plateformes électroniques pour recevoir les signalements des citoyens et les déclarations de biens, appelant à « la contribution du citoyen dans la bataille de lutte contre la corruption ».

Mme Mousserati a rappelé que la Constitution de 2020 avait conforté davantage le système juridique et institutionnel lié à la transparence, à la lutte et à la prévention de la corruption, en hissait l’instance nationale de prévention au rang des organes de contrôle, tout en lui conférant de plus larges prérogatives.

A l’échelle internationale, Mme Mousserati est revenue sur la contribution de l’Algérie à l’élaboration et à la ratification de plusieurs conventions régionales et internationales, formulant le vœu de voir l’expérience de l’Algérie en matière de lutte et de prévention contre la corruption s’ériger en « modèle à suivre aux plans régional et international ».

APS

Lutte contre la spéculation: les instructions du Président Tebboune visent à préserver la stabilité des prix

Lutte contre la spéculation: les instructions du Président Tebboune visent à préserver la stabilité des prix

ALGER- Des experts et des spécialistes activant dans le domaine du commerce et de la protection du consommateur ont affirmé, lundi, que les instructions données par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au gouvernement à l’effet de poursuivre la lutte contre la spéculation illicite tout au long de l’année, étaient de nature à préserver la stabilité des prix, protéger le pouvoir d’achat du citoyen et un terme aux pratiques commerciales illicites.

Dans ce cadre, l’universitaire, Zakaria Dahlouk a estimé que les instructions données par le Chef de l’Etat quant à la poursuite de la lutte contre la spéculation permettront d’éradiquer définitivement les pratiques illicites enregistrées sur le marché national.

Elles devront aussi protéger le citoyen contre les attitudes contraires aux lois et aux règlements, notamment pour ce qui est des augmentations anarchiques des prix et la provocation de pénuries dans certaines matières.

Pour M. Dahlouk, la décision du Président Tebboune « s’inscrit en droit ligne des profondes réformes du système juridique qui réglemente la vie économique en général et les relations commerciales en particulier, en vue de protéger le citoyen des différents dépassements et pratiques qui nuisent à son pouvoir d’achat ».

Il a, en outre, mis l’accent sur la nécessaire mobilisation de tous les acteurs, dont les commerçants, les consommateurs et les organisations de la société civile, pour contribuer à « l’application de la loi et la mise en œuvre des instructions du président de la République qui visent à protéger la dignité du citoyen, en assurant la disponibilité des produits de base sur le marché ».

De son côté, le président de l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur (APOCE), Mustapha Zebdi a qualifié les instructions du président de la République, de « judicieuses », en ce qu’elles permettent de « lever les craintes du consommateur, notamment après l’enregistrement d’une disponibilité des produits et marchandises ».

La décision de poursuivre la lutte contre la spéculation tout au long de l’année, « préservera la stabilité des prix des différents produits », a ajouté M. Zebdi.

Il a fait part de l’adhésion de l’APOCE aux efforts du Président de la République à travers « ses cellules de wilayas qui s’attèleront à définir les produits faisant objet de spéculation et de signaler les dépassements aux autorités compétentes ».

A son tour, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar s’est félicité des instructions du Président de la République visant à lutter contre la spéculation illicite, considérant que celles-ci visaient principalement à garantir « un approvisionnement permanent du marché en produits, en plus de la préservation de la stabilité des prix qui aura certainement un impact positif sur le pouvoir d’achat du citoyen ».

M.Boulenouar a aussi appelé tous les opérateurs économiques à « respecter la loi et à renoncer aux pratiques de la spéculation illicite ».

De son côté, l’enseignante universitaire, Latifa Dib a salué la décision du Président de la République qui traduit son attachement à « protéger les vivres des Algériens des lobbies de corruption, avec la préservation du pouvoir d’achat et la dignité du citoyen », précisant que la spéculation n’était autre qu' »un moyen pour déstabiliser le marché et semer le chaos ».

Mme Dib a invité les citoyens à « adhérer aux efforts de l’Etat visant la lutte contre les lobbies de spéculation, et ce, à travers la solidarité et la culture du signalement auprès des instances compétentes ».

APS

Algérie-Arabie Saoudite: signature d’une convention relative à l’organisation du Hadj

Algérie-Arabie Saoudite: signature d’une convention relative à l’organisation du Hadj

ALGER- Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et le ministère du Hadj et de la Omra du Royaume d’Arabie saoudite ont signé, lundi à Djeddah, une convention relative à l’organisation du Hadj pour la saison 1444/2023, indique un communiqué du ministère.

Cette signature intervient dans le cadre de la participation du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi à la tête d’une importante délégation, aux activités de la Conférence et Exposition sur les services du Hadj et de la Omra qui se dérouleront dans la ville de Djeddah au Royaume d’Arabie saoudite, de lundi jusqu’à jeudi prochain.

A noter que la délégation qui prend part à ce rendez-vous est composée de l’ambassadeur d’Algérie au Royaume d’Arabie saoudite, Ali Boughazi, du Directeur général de l’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO), Ahmed Slimani et du Directeur de l’organique, des affaires juridiques et de la coopération, Youcef Hafsi.

 

 

aps