Cross-country /41e challenge de la Soummam: domination de l’équipe nationale militaire

Cross-country /41e challenge de la Soummam: domination de l’équipe nationale militaire

BEJAIA – Les athlètes de l’équipe nationale militaire de Cross-country ont copieusement dominé la 41ème édition du chalenge de la Soummam, couru ce samedi sur le parcours d’Acherchour, à 15 km à l’Est de Bejaia en remportant les trois premières places du podium.

Ouarghi Ramdane, Hichem Bouchicha et Issam Reghdal, ont remporté quasiment sans coup férir, la course masculine disputée sur 9 km, ne laissant que peu de places aux autres concurrents pour leur disputer les faveurs des pronostics. Seuls Youcef Hamza, également de l’équipe du CREPSEM et Seriche Amar du MC Alger ont réussi à leur coller aux basques sur ce magnifique parcours, tracé en bordure de mer, et incrusté dans un paysage verdoyant et beau à couper le souffle.

Chez les dames, ce sont les athlètes de l’olympique Bordj Bou Arreridj qui ont dominé la compétition, sans toutefois, réussir a prendre la 1ère place du podium, remportée haut la main par l’athlète de la Protection civile d’Alger, Malika Benderbal. Une spécialiste des courses de fond, qui ne s’est pas laissée compter pour l’occasion. Mais Ghania Bazi et Abbas Nawel, lui ont tenu la dragée haute, en s’emparant respectivement de la 2e et 3eme places. L’expérience et le métier ont valu dans cette course.

Plus de 1.000 athlètes, toutes catégories confondues, issus de 19 wilayas et 98 clubs ont pris part à cette compétition, très relevée et à laquelle se sont joint également une quinzaine de coureurs de l’équipe nationale de cross-country.

APS

30e FPA : plus de 300.000 visiteurs enregistrés

30e FPA : plus de 300.000 visiteurs enregistrés

ALGER – La 30e édition de la Foire de la production algérienne (FPA 2022), qui a pris fin samedi, a enregistré une affluence record avec 300.000 visiteurs enregistrés tout au long de la manifestation, a indiqué samedi un communiqué de la Société algérienne des foires et exportations (Safex).

« La FPA a enregistré une grande affluence du grand public qui a découvert les derniers produits algériens dans différents secteurs représentés et a affiché un intérêt particulier aux entreprises économiques militaires, mais aussi bénéficié de l’espace de vente directe qui coïncidait avec les promotions de fin d’année », a précisé le communiqué.

Inaugurée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cet évènement économique a suscité l’intérêt de nombreux opérateurs économique des secteurs public et privé. Le nombre des participants a atteint plus 600 exposants, a fait savoir le même source mettant en avant « le grand intérêt » accordé par les opérateurs, les hommes d’affaires et le grand public à cette édition.

La FPA qui s’est étalée du 13 au 24 décembre au Palais des expositions (Pins maritimes à Alger) a été marquée par les visites de nombreux responsables et délégations à l’instar des représentants des représentations diplomatiques accréditées en Algérie, de la visite de la délégation cubaine, conduite par le vice Premier ministre, Ricardo Cabrisas Ruiz, ainsi que le recteur de la Grande Mosquée de Paris qui a reçu l’arrêté de délégation en matière d’attestation « Halal » du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, conclut le communiqué.

APS

Forum des hommes d’affaires Algérie-Sahel, une opportunité pour développer le commerce interrégional

Forum des hommes d’affaires Algérie-Sahel, une opportunité pour développer le commerce interrégional

TAMANRASSET – Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig a souligné, samedi à Tamanrasset, que le Forum des hommes d’affaires Algérie-Sahel constituait une véritable opportunité pour développer et renforcer le commerce interrégional et réaliser l’intégration économique.

Donnant le coup d’envoi du Forum à l’hôtel Tahat à Tamanrasset, en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, du ministre du Commerce et l’Industrie du Mali Mohamed Ould Mouloud, du Secrétaire général du ministère du Commerce du Niger, ainsi que des membres du corps diplomatique du Mali, du Niger, de la Mauritanie, du Tchad et du Burkina Faso, M. Rezig a précisé que Tamanrasset « abrite la première rencontre des hommes d’affaires Algérie-Sahel pour débattre des voies et moyens de développement et de renforcement du commerce interrégional ».

Cette rencontre sera aussi une occasion pour discuter de la dynamisation des échanges dans les domaines du commerce et du tourisme, a-t-il dit.

La présence des présidents des chambres de commerce de ces pays permettra de mettre en place la première plateforme d’échange interrégional en vue de jeter des passerelles entre les opérateurs économiques de ces pays, ajoute le ministre.

M.Rezig a salué le rôle important des chambres de commerce et des conseils des chefs d’entreprises dans le rapprochement des points de vue et l’accompagnement des opérateurs économiques dans le développement de leurs échanges.

Rappelant que le volume du commerce intra-africain ne dépasse pas 15 %, soit 2% du commerce mondial, il a appelé les opérateurs économiques à développer le commerce interrégional dans la région du Sahel suivant la règle gagnant-gagnant.

La manifestation Assihar est une opportunité pour accroître les échanges interrégionaux, notamment après la création de la Zone de Libre échange continentale africaine (ZLECAf), a-t-il dit, ajoutant que Tamanrasset constituera une porte vers l’Afrique.

Pour sa part, le ministre du Commerce et de l’Industrie du Mali, Mohamed Ould Mouloud a souligné que le Mali et l’Algérie « entretiennent des relations historiques », précisant que l’intégration économique dans la région exige d’établir des échanges commerciaux.

Dans ce sens, il a mis en exergue la relation commerciale entre l’Algérie et le Mali qui, a-t-il dit, doit être renforcée à travers la mise en place d’un cadre de coopération créateur de richesse.

L’ambassadeur de la République islamique de Mauritanie, Weddady Ould Sidi Haiba a, pour sa part, mis en exergue l’importance de la route reliant Tindouf (Algérie) à Zouerate (Mauritanie) et ses grandes perspectives en vue d’établir les opportunités de partenariat entre ces deux pays  mais aussi entre l’Algérie et les différents Etats africains.

Le diplomate mauritanien a également indiqué que cet axe constituerait un catalyseur du commerce interrégional et encouragerait les hommes d’affaires algériens et mauritaniens à mettre en place davantage de mécanismes d’échange et de coordination afin d’atteindre le niveau des échanges commerciaux escompté.

Le secrétaire général du ministère du Commerce nigérien, Abdou Ibrahim s’est félicité, de son côté, de cette initiative qui constitue, selon lui, un volet essentiel dans l’appui des échanges intra-africains à même de créer un marché africain.

Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Kamel Hamani a, quant à lui, fait savoir que le Forum Algérie- Sahel contribuerait à l’impulsion d’une dynamique aux échanges commerciaux interrégionaux, mettant l’accent sur l’importance d’élaborer un arsenal juridique et législatif solide pour organiser ces échanges et atteindre ainsi les objectifs escomptés.

A cette occasion, un mémorandum d’entente a été signé entre la CACI et la Chambre de commerce du Tchad portant la création d’un conseil d’affaires algéro-tchadien.

Ce Forum des hommes d’affaires Algérie-Sahel se tient en marge de l’Assihar, manifestation économique (organisée du 23 décembre 2022 au 6 janvier 2023) dont les travaux ont été lancés vendredi dans la capitale de l’Ahaggar.

 

APS

ALGER- Le secteur de l’agriculture a marqué en 2022 une cadence accélérée sur la voie de la sécurité alimentaire du pays à travers notamment la prise de plusieurs mesures et actions lancées par les pouvoirs publics en vue de développer les filières stratégiques, ayant permis au secteur de réaliser une croissance à deux chiffres (31% en valeur) et de couvrir 75% du marché.

Durant l’année qui s’achève, le secteur agricole, grâce aux directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a renforcé les actions visant le soutien aux différentes filières agricoles ainsi que l’accompagnement des opérations de production dans le Sud, considéré comme un nouveau pôle prometteur pour le développement de plusieurs activités liées à l’agriculture.

L’année 2022 a ainsi marqué le début de la concrétisation d’un certain nombre de mesures avec un impact tangible à plusieurs niveaux, ayant touché essentiellement le développement de la filière céréalière, l’agriculture industrielle, le renforcement des dispositifs organisationnels, l’adaptation des dispositifs incitatifs, la modernisation du système de vigilance sanitaire, vétérinaire et botanique ainsi que le renforcement du contrôle de la qualité des produits agricoles.

A cet égard, une nouvelle stratégie a été élaborée dans le domaine de la production céréalière visant à développer les procédés de matériaux agricoles, d’irrigation et de stockage. Un groupe de travail conjoint des secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de l’irrigation a été installé pour veiller à la concrétisation de la stratégie en question.

Le gouvernement, et sur décision du Président de la République, a procédé à l’augmentation des prix d’achat des céréales pour encourager l’investissement dans la filière et inciter les agriculteurs à accroitre la production nationale.

Et afin de permettre à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) de récolter des cultures, des fonds bancaires ont été alloués. Ils ont été estimés à 128 milliards de DA en 2022.

Les financements accordés par la Banque de l’Agriculture et du développement rural (BADR) destinés exclusivement aux petits et moyens  agriculteurs, sans compter les intérêts dans le cadre du crédit « R’fig » pour l’exploitation, ont été de 205 milliards DA à fin juin, avec 182.766 dossiers accordés.

 

Mobilisation des ressources en eau pour une meilleure irrigation

 

Aussi, le secteur de l’agriculture a connu cette année, et pour la première fois, le financement de 494 agriculteurs pour la culture du colza, avec un montant  de 253 millions de DA, ainsi que le raccordement de 18.116 exploitations agricoles en électricité, avec un montant de 35,5 milliard DA.

Pour ce qui est du développement des cultures stratégiques dans le Sud, un portefeuille foncier initial a été affecté au titre de la concession, pour une superficie de 134000 ha au profit de 140 investisseurs, avec un programme en cours de 97000 ha.

S’agissant de la mobilisation des ressources en eau pour l’irrigation, le Gouvernement a notamment visé la sécurisation céréalière par l’irrigation d’appoint en intégrale.

A ce titre, un guichet unique a été mis en place au niveau de l’ensemble des wilayas dans le but de simplifier les procédures administratives liées à l’octroi d’autorisation de fonçage de forage et de puits.

Aussi, des quotas d’eau à partir des grands barrages pour l’irrigation agricole ont été attribués au profit des exploitations agricoles au niveau des wilayas souffrant d’un déficit hydrique.

Grace à tous ces efforts, les céréales ont dégagé cette année une production de l’ordre de 41 millions de qx, contre 27,6 millions de qx en 2021.

Pour la filière légumes secs, la production est passée de 0,9 million qx en 2021 à 1,18 million qx en 2022 pour une valeur de 17 milliards de dinars. (+19%).

Pour la  pomme de terre, la production passe à 44,2 millions qx en 2022 pour une valeur de 287 milliards de dinars (+43%).

Dans le cadre du suivi des programmes de régulation des filières agricoles et afin d’assurer un approvisionnement régulier du marché en produits agricoles de large consommation durant les périodes de soudure, l’action du gouvernement a porté, au cours de l’année 2022, sur la révision et l’adaptation des dispositifs de régulation (SYRPALAC) notamment, pour la pomme de terre, l’ail sec de consommation et la tomate industrielle.(APS)

Mise en valeur des périmètres agricoles : une plate-forme numérique pour annoncer les investissements disponibles

Mise en valeur des périmètres agricoles : une plate-forme numérique pour annoncer les investissements disponibles

ALGER – Une plate-forme numérique sera créée au niveau de l’Office national des terres agricoles (ONTA), comportant toutes les informations sur l’investissement agricole, notamment la disponibilité des terres à mettre en valeur, les procédures d’accès au foncier et les dossiers de concession, indique un arrêté interministériel publié sur le Journal officiel (JO) N82.

Il s’agit de l’arrêté interministériel, daté du 24 novembre 2022, fixant les modalités et procédures d’attribution des périmètres à mettre en valeur dans le cadre de la concession, signé par les ministres de l’Agriculture et du développement rural, de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, ainsi que le ministre des Finances.

« Il est créé au niveau de l’Office national des terres agricoles une plate-forme numérique comportant toutes les informations sur l’investissement agricole et notamment, la disponibilité des terres à mettre en valeur, les procédures d’accès au foncier et les dossiers de concession », explique le texte.

A travers cette plateforme, l’Office lance un appel à candidature pour la mise en valeur des terres par la concession, précisant : la wilaya concernée, la commune concernée, la superficie de chaque périmètre à mettre en valeur, la description succincte des conditions hydro-édaphoclimatique du périmètre, la vocation du périmètre, le dossier à fournir, les conditions de soumission ainsi que les frais de soumission.

Le dossier est transmis par le demandeur par voie électronique à l’ONTA, contre un accusé de dépôt électronique, est-il précisé dans le texte, ajoutant que le comité technique pour la promotion de l’investissement agricole procède à l’étude du projet de mise en valeur des terres agricoles par la concession, fourni par le demandeur, et statue, sur la base des critères de sélection fixés.

Ces critères sont en rapport avec les spécificités de chaque wilaya, notamment : les pôles agricoles à développer dans la région, la promotion de la micro-entreprise, les qualifications du demandeur, ainsi que la source de financement du projet.

Le directeur de l’ONTA de wilaya et le représentant de la Direction des services agricoles (DSA) de wilaya « sont chargés du suivi et du contrôle du respect des conditions de mise en valeur des terres par le concessionnaire ».

Ils s’assurent de la conformité des activités avec le business plan validé par le comité technique pour la promotion de l’investissement agricole et les clauses du cahier des charges et signalent conjointement, à travers un rapport de constat, tout retard ou anomalie constatés et manquements aux obligations.

Le texte a, cependant, noté que les dispositions du présent arrêté « ne s’appliquent pas aux périmètres entrant dans le champ d’application de l’office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes en vertu des dispositions du décret exécutif n 20-265 du 22 septembre 2020 portant création de l’office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes ».

aps