Signature de convention entre la BNA et deux compagnies d’assurances

Signature de convention entre la BNA et deux compagnies d’assurances

ALGER – La Banque nationale d’Algérie (BNA) a signé mardi deux conventions avec les compagnies d’assurance « El-Djazaïr El- Moutahida Family Takaful » et « El-Djazaïr Takaful », portant sur la commercialisation des produits de bancassurance conformes aux préceptes de la charia islamique, indique cette banque publique dans un communiqué.

La cérémonie de signature a été présidée par le directeur général de la BNA, Lamine Lebbou, le directeur général de « El-Djazaïr El-Moutahida Family Takaful », El-Kacimi El-Hassani, et le PDG de « El-Djazaïr Takaful »,  Ziane Bouziane Mahfoudh, en présence de la cheffe de la division Finance islamique à la BNA, Amina Athamnia, ainsi que de hauts cadres des trois institutions.

La convention conclue avec la compagnie El-Djazaïr El-Moutahida Family Takaful concerne l’assurance des personnes tandis que celle, signée entre la BNA et la compagnie d’assurance El-Djazaïr Takaful, porte sur l’assurance des biens, précise la même source.

« Par cette démarche, la Banque nationale d’Algérie réitère son engagement en faveur du développement de l’activité de la finance islamique et de la diversification de ses produits et services conformes aux préceptes de la charia islamique, dont les produits de bancassurance », souligne le communiqué.

APS

Micro-entreprises : objectif 8 startup pour 10.000 personnes

Micro-entreprises : objectif 8 startup pour 10.000 personnes

MILA- Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a affirmé mardi à Mila que l’objectif de son département ministériel est « de passer de 5 start-up pour 10.000 personnes actuellement à 8 start-up pour 10.000 personnes ».

Dans son allocution à l’ouverture d’une journée d’étude organisée par le centre universitaire Abdelhafid-Boussouf sur « les start-up », le ministre a estimé que l’économie nationale avait besoin d’une nouvelle génération d’entrepreneurs qui jouissent de compétences et expériences dans divers domaines, affirmant : « notre objectif est de parvenir à 8 start-up pour 10.000 personnes ».

Le ministre a ajouté que l’augmentation du nombre de start-up « repose sur le principe de qualité » qui caractérise les nouvelles entreprises et société « non pas la logique quantitative » afin de générer de la richesse et des emplois.

Il a également considéré que la signature par le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune de la loi sur l’auto-entrepreneur et de la loi complément l’ordonnance portant statut général de la fonction publique avec la disposition prévoyant l’octroi d’un congé aux fonctionnaires souhaitant créer des entreprises constitue « une nouvelle évolution législative » qui encourage l’entrepreneuriat tout en garantissant l’aspect lié à la sécurité sociale et en facilitant l’intégration de l’environnement économique.

Dans le même contexte, le ministre a indiqué que les services de son département recense actuellement plus de 1000 entreprises ayant obtenu le label de start-up sur un total de 4.000 entreprises enregistrées pour création.

Il a également réaffirmé l’engagement à assurer l’accompagnement voulu pour ses entreprises par le biais d’incitations et avantages accordés à ce type d’entreprises et des dispositifs de soutien dont l’accélérateur de start-up, le fonds national de financement des start-up outre les dispositions légales propres à ce type d’entreprises afin de leur offrir un environnement propice.

Le ministre a invité les étudiants du centre universitaire de Mila à s’engager dans le domaine de start-up saluant à l’occasion la qualité de formation de l’université algérienne qui se caractérise par son innovation prouvée, a-t-il noté, et par les résultats honorables obtenus dans les concours scientifiques internationaux.

Il a également affirmé la confiance placée par les autorités du pays dans les compétences nationales et leur encouragement à investir leur potentiel l’échelle nationale.

Le ministre a assisté en compagnie du wali de Mila Mustapha Koreich aux travaux de cette journée d’étude qui ont mis en lumière les aspects liés au « financement des start-up », « la définition d’une start-up » et « le rôle de la bourse d’Alger dans la consolidation de l’entrepreneuriat chez les jeunes : incitations et mécanismes ».

Le ministre a visité l’exposition tenue en marge de la rencontre et présentant des modèles de start-up de Mila et d’autres wilayas ainsi que le siège de l’incubateur d’affaires du centre universitaire insistant sur l’importance de son rôle dans l’orientation des étudiants vers la création de start-up qui « auront un impact économique et des clients garant de leur succès et de leur pérennité ».

APS

Algérie-allemagne: renforcer le partenariat dans les nouveaux domaines de l’énergie

Algérie-allemagne: renforcer le partenariat dans les nouveaux domaines de l’énergie

ALGER – Les responsables du secteur de l’énergie en Algérie et en Allemagne ont mis en avant, mardi à Alger lors des travaux de la 4e session de la Journée algéro-allemande de l’énergie, l’impératif de poursuivre les efforts pour développer le partenariat entre les deux pays dans les nouveaux champs de l’énergie à l’instar de l’hydrogène vert.
Intervenant lors des travaux de cette journée placée sous le thème « Ensemble vers de nouvelles solutions pour une énergie durable », le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a fait part de la volonté du gouvernement algérien de consolider ce partenariat notamment par les négociations de haut niveau, entamées en 2021, indiquant que le thème choisi pour la 4e session « reflète l’intérêt accordé par les deux Etats pour la mise en place d’une région commune de développement et d’épanouissement, basée sur la sécurisation de l’énergie et de ses approvisionnements, mais également le développement socioéconomique et la protection de l’environnement ».

A ce propos, M. Arkab a passé en revue les grandes potentialités que recèlent l’Algérie en matière d’énergie solaire, invitant les investisseurs allemands à adhérer au programme de développement de cette énergie renouvelable visant aussi bien à « accélérer la transition énergétique qu’à mettre à disposition des quantités supplémentaires de gaz à destiner vers l’exportation ».

« L’Algérie est aujourd’hui considérée comme un fournisseur de gaz sûr et fiable, disposant d’atouts qui lui permettent de s’ériger demain en fournisseur d’électricité fiable et hautement qualifié », a-t-il assuré, expliquant que les capacités de production nationale dépassent actuellement 25.000 MW, avec une moyenne de consommation effective de 12.000 MW. Il est possible d' »offrir une quantité quotidienne d’environ 10.000 MW sur le marché régional ».
Et d’ajouter que l’Algérie ambitionne de développer une large infrastructure de transport d’électricité la reliant à la rive nord de la Méditerranée, en ce sens qu’une étude devrait être relancée pour la réalisation du gazoduc Galsi Algérie-Sardaigne, de manière à pouvoir exporter l’hydrogène à l’avenir vers l’Europe et notamment vers l’Allemagne.

Plus explicite, il a mis en relief les grands atouts disponibles en Algérie en matière de développement de l’hydrogène, lui permettant de jouer un rôle efficace aux plans régional et international.

De son côté, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi a souligné la nécessité de conclure des partenariats mutuellement bénéfiques avec les Allemands, de manière à fusionner la maîtrise des technologies de production, le transfert des connaissances, la formation, les expériences, la recherche et le développement.

Pour Mme Moualfi, l’Algérie pourrait être un acteur principal au niveau régional et international notamment dans le domaine de la production de l’hydrogène vert, compte tenu de ses potentialités notamment ses capacités en énergie solaire, son réseau électrique large, ses infrastructures pour le transport du gaz naturel et de l’électricité, outre le textile industriel ayant trait à la production de l’ammoniaque et de l’hydrogène.
De son côté, la Secrétaire d’Etat parlementaire et vice-ministre au ministère fédéral allemand de l’Economie et de la Protection du Climat, Franziska Brantner, a exprimé la disponibilité de son pays à œuvrer avec l’Algérie connue pour la diversité de ses sources énergétiques, et ce, en vue du développement du partenariat dans les différents domaines énergétiques, notamment à la lumière de la conjoncture actuelle que traverse l’Europe ».

L’Allemagne, qui dépense près de 200 Mds USD annuellement pour la subvention des prix de l’énergie, préfère investir ces sommes colossales dans les énergies renouvelables à travers le renforcement de sa coopération avec les pays partenaires, tels que l’Algérie.

Mme Brantner a affirmé, dans ce sens, que l’Allemagne avait besoin d’importer de l’hydrogène vert en grandes quantités afin de répondre aux besoins des secteurs de l’Industrie et des transports, ajoutant qu’une enveloppe importante sera consacrée au financement et à l’appui et à l’élargissement de cette stratégie aux pays partenaires.

Organisée par le ministère de de l’Energie et des Mines et le ministère fédéral allemand de l’Economie et de la Protection du Climat en collaboration avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), la journée algéro-allemande de l’énergie s’est voulue une plateforme de dialogue, de concertation et d’échange de vues sur les défis devant être relevés pour réaliser les objectifs communes dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Les travaux de cette rencontre ont constitué une opportunité pour plusieurs intervenants afin d’examiner l’état des relations bilatérales de coopération algéro-allemande et les perspectives de leur développement dans les domaines du gaz naturel, de l’électricité, des énergies renouvelables, de l’hydrogène et de la valorisation de l’efficacité énergétique, en sus d’autres questions liées à la politique énergétique et la protection de l’environnement.

Il a également été procédé à la signature d’un mémorandum d’entente entre « Sonatrach » et l’entreprise Allemande « VNG » dans le domaine de l’hydrogène ayant pour objectif de développer des projets communs dans ce domaine.

La Grande Mosquée de Paris, seule habilitée à apposer le label « Halal » sur les produits exportés par la France vers l’Algérie

La Grande Mosquée de Paris, seule habilitée à apposer le label « Halal » sur les produits exportés par la France vers l’Algérie

ALGER – Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a donné, mardi à Alger, mandat à l’Institut islamique de la Grande Mosquée de Paris en matière de certification « Halal », l’habilitant à apposer ce label de manière exclusive sur tous les produits de consommation exportés par la France vers l’Algérie.

La décision d’habilitation a été remise au recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems Eddine Hafiz, par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, en marge de la Foire de la production nationale au Palais des expositions au Pin maritime (Alger).

Dans une allocution à l’occasion, le recteur de la Grande Mosquée de Paris a estimé que cette habilitation « se veut un geste louable pour la communauté algérienne établie à l’étranger », affirmant que  » la Mosquée de Paris sera digne de la confiance que l’Etat algérien a placée en elle ».

Et d’assurer que toutes les mesures nécessaires seront prises, afin que le label « Halal » soit une véritable certification.

De son côté, M. Rezig a indiqué qu’à travers cette décision, l’Institut islamique de la Grande mosquée de Paris sera chargé d’apposer le label « Halal » sur les produits conformes à la Charia islamique provenant de France, avant d’élargir cette mesure aux produits provenant de tout le continent européen, puis du reste des pays de par le monde.

Le ministre a, en outre, affirmé qu’au cours des tout prochains jours, l’opération d’importation concernant les denrées alimentaires certifiées « Halal », sera réglementée.

Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs avait signé, lundi, le cahier de charges relatif au label « Halal » pour certifier les différents produits de consommation exportés par la France vers l’Algérie.

Le cahier des charges définit le mécanisme de fonctionnement et les modalités de délivrance de cette certification, en fonction de la nature des produits de consommation exportés par la France vers l’Algérie, ainsi que les conditions à réunir par la commission habilitée pour le suivi et le contrôle de ces produits, selon les explications fournies par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, lors de la cérémonie de signature.

APS

Le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme renforcera les mécanismes de protection de l’économie nationale

Le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme renforcera les mécanismes de protection de l’économie nationale

ALGER- Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a affirmé, lundi à Alger, que le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, renforcera les mécanismes de protection de l’économie nationale et le système financier et bancaire contre cette dangereuse forme de criminalité.

Présentant le projet de loi devant les députés de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), lors d’une séance plénière présidée par le Président de l’APN, Brahim Boughali, M. Tabi a précisé que ce projet de loi, modifiant et complétant la loi 05-01, relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, s’inscrit dans le cadre de la mise en adéquation « de la législation nationale avec les derniers développements sur la scène internationale et l’adaptation de notre système juridique aux traités et conventions ratifiés par l’Algérie », affirmant que ce projet de loi « renforcera, en même temps, les mécanismes de protection de l’économie nationale et le système financier et bancaire contre cette dangereuse forme de criminalité ».

A cette occasion, le ministre a indiqué que le projet de loi « fait obligation aux parties concernées à l’effet de prendre les mesures qui s’imposent pour identifier et évaluer les risques du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme ».

Le projet de loi les oblige également, précise M. Tabi, à mettre en place « des programmes et des mesures appliqués basés sur une approche fondée sur les risques pour lutter contre ces crimes, et charge les organes de contrôle et de supervision de suivre leur mise en œuvre ».

Dans ce contexte, le ministre a expliqué qu’il s’agit des entreprises financières qui « exercent à des fins commerciales des activités ou des opérations au nom ou pour le compte d’un client, comme recevoir de l’argent et d’autres dépôts récupérables, des prêts ou des avances, et autres opérations ».

Il s’agit également des institutions et des professions non financières, qui « exercent des activités autres que celles exercées par les institutions financières, y compris les professions libérales réglementées telles que les avocats lorsqu’ils effectuent des opérations à caractère financier pour le compte de leurs clients, les notaires, les huissiers de justice, les commissaires-priseurs, les comptables et autres qui sont tenus d’appliquer des mesures préventives, y compris de signaler toute opération suspecte ».

Il a souligné « la nécessité que les associations et les organisations non lucratives respectent les règles de conduite prudente, notamment en ce qui concerne l’acceptation des dons et des aides financières de source inconnue et issus d’activités suspectes, de personnes et d’organisations ou structures dont l’implication s’est avérée confirmée à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire de la République dans des activités liées aux crimes terroristes, ainsi que le refus d’accepter des montants en espèces sans autorisation du ministère de tutelle ».

Le ministre a évoqué, en outre, l’importance de « signaler les opérations suspectes », relevant que ce projet de loi « enjoint les intervenants de signaler auprès de l’instance spécialisée (Cellule de traitement du renseignement financier +CTRF+) toute opération suspectée d’être liée à des fonds issus d’infractions principales, au blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme ou à la prolifération des armes de destruction massive ».

Le projet de loi stipule, par ailleurs, « l’élargissement du domaine de coopération internationale en tout ce qui concerne les demandes d’enquête, de commission rogatoire internationale et d’extradition de personnes recherchées ainsi qu’entre l’instance algérienne spécialisée et les instances des autres Etats en charge des mêmes missions, tout en prenant en compte le principe de réciprocité ».

S’agissant du contenu des dispositions pénales, M. Tabi a fait savoir que le projet de loi propose « la révision des dispositions pénales contenues dans la précédente loi et la criminalisation de nouveaux actes.

Il stipule également que dans le cas où l’infraction principale n’est pas prouvée, la poursuite judiciaire sera intentée sur la base de l’infraction de blanchiment d’argent comme infraction principale ».

Le texte contient également d’autres amendements relatifs à la confiscation des avoirs même sans condamnation au cas où ces fonds seraient issus des crimes prévus par la présente loi et l’exécution des demandes de confiscation d’un Etat étranger visant à confisquer les fonds issus des crimes prévus par la présente loi ».

Le débat autour du projet de loi se poursuivra mercredi en plénière avant d’ouvrir la voie au représentant du gouvernement pour répondre aux questions et préoccupations des députés.

APS