Benabderrahmane passe en revue les étapes franchies par l’Algérie dans les réformes économiques

Benabderrahmane passe en revue les étapes franchies par l’Algérie dans les réformes économiques

WASHINGTON-Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a passé en revue mercredi à Washington, les grandes étapes franchies par l’Algérie dans le domaine des réformes économiques, notamment le financement des infrastructures de base et la transition énergétique.
Intervenant lors d’une session intitulée « Bâtir un avenir durable : partenariats pour le financement des infrastructures de base en Afrique et la transition énergétique », dans le cadre d’un forum d’affaires afro-américain, organisé en marge de la deuxième journée des travaux du

Sommet Etats-Unis-Afrique, M. Benabderrahmane a qualifié « de pertinent » le choix de ce thème important, précisant que l’Algérie « accorde un intérêt particulier à tous les aspects liés à cette question importante, notamment les infrastructures de base, la transition énergétique et le développement durable », relevant par ailleurs la nécessité de « chercher à diversifier les sources de financement ».

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A cette occasion, le Premier ministre a évoqué les principales réformes prévues dans la nouvelle loi sur l’investissement qui inclut plusieurs mesures de facilitation et avantages, à l’instar de « la création du guichet unique et d’une plateforme numérique dédiés à l’investissement, afin d’accorder des garanties aux investisseurs dans tous les domaines, outre la garantie de la stabilité du système juridique ».

Dans le cadre de la réforme de son système économique, l’Algérie a examiné « toutes les entraves à l’investissement, en mettant à profit des études et des rapports élaborés par des institutions spécialisées et en « les insérant dans le programme de réforme globale, tracé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a-t-il soutenu.

Benabderrahmane a également affirmé que « tous les mécanismes et les avantages prévus visent à diversifier l’économie nationale et ses sources de financement, et à assurer toutes les garanties aux investisseurs dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant ».

Il a en outre passé en revue « les principaux avantages offerts par l’Algérie en vue de drainer des investissements directs étrangers (IDE), et a mis en exergue l’importance et la proximité du marché algérien, des marchés arabes et africains, soulignant les efforts de l’Algérie dans le soutien aux pays africains en matière d’infrastructures de base en vue de réaliser le développement et booster les économies africaines ».

Dans le cadre de sa contribution à la session, l’Algérie a présenté les principaux axes du programme de développement des infrastructures de base et ses ouvrages d’art phares à l’image de l’autoroute Est-Ouest, la Transsaharienne, des dizaines de ports, d’aéroports et de barrages qui constituent une plus-value pour son intégration régionale et continentale.

L’Algérie qui poursuit sa politique de développement des infrastructures de base notamment l’expansion du réseau des transports ferroviaires et la réalisation des plateformes logistiques, se penche actuellement sur l’étude d’un projet de réalisation d’une route reliant Tindouf (Algérie) à Zouérate (Mauritanie), à même de créer un véritable corridor économique entre l’Algérie et l’Afrique de l’Ouest, a-t-il estimé.

Notre pays ouvre ses portes à tous les investisseurs désirant adhérer à cette démarche au double objectif, à savoir l’appui aux efforts du développement national et la contribution à l’intégration régionale et internationale, souligne le Premier ministre.

Pour accélérer la transition énergétique, l’Algérie œuvre à développer une industrie nationale des équipements de production des énergies renouvelables, en particulier solaire et ce à travers l’utilisation des ressources financières issues de l’exploitation des hydrocarbures, a affirmé le Premier ministre, mettant l’accent sur l’importance d’instaurer un climat favorable à l’innovation et l’entrepreneuriat dans ce domaine, en particulier pour le secteur privé.

Evoquant le projet « Solar 1000 mégawatts » pour la production de l’énergie solaire, le Premier ministre a dit qu’il « fait partie de la feuille de route du Gouvernement pour le développement des énergies renouvelables ».

Outre l’énergie solaire, l’Algérie s’emploie à la réalisation de nombre de projets dans le domaine des énergies renouvelables y compris l’hydrogène vert, qui procède de sa conviction que la transition énergétique est le catalyseur de la relance économique verte où la sécurité énergétique constitue un enjeu crucial pour l’Etat dans l’objectif de diversifier l’économie et de renoncer progressivement aux carburants fossiles.

La stratégie algérienne dans ce domaine repose sur trois (3) axes, à savoir le développement des énergies renouvelables pour la production de l’électricité à travers la mise en œuvre du programme 15.000 mégawatts à horizon 2035, le renforcement de la résilience et de la capacité énergétique, en se fixant pour objectif de produire plus de 3 térawatts en 2024 et l’objectif du développement du secteur de l’hydrogène vert à l’horizon 2025.

Ghardaïa: Moualfi appelle au développement d’une économie circulaire durable

Ghardaïa: Moualfi appelle au développement d’une économie circulaire durable

GHARDAIA-La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi a appelé mercredi depuis la wilaya de Ghardaïa à la promotion et au développement d’une économie circulaire durable.

Le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables « œuvre en faveur de la mise en place d’une base solide pour le développement d’une économie circulaire durable qui valorise les matières résiduelles, les déchets et le développement de la technologie de recyclage », a indiqué Mme Moualfi lors de sa visite de travail dans la wilaya.

« La concrétisation d’une économie circulaire durable requiert l’adhésion des investisseurs, notamment nos jeunes dans le traitement, le tri, la valorisation des déchets par le recyclage un processus porteur, créateur d’emplois et de richesse », a-t-elle souligné.

Dans ce cadre, la ministre a mis en avant les efforts déployés par l’Etat en matière de traitement des déchets organiques, liquides et lourds, avant d’appeler les porteurs de projets algériens, notamment les jeunes, à investir dans ce créneau, soulignant que son département a mis en place une plateforme électronique « pour ceux qui sont intéressés par l’investissement dans le recyclage, la valorisation des déchets et les énergies renouvelables », précisant que son département « est prêt » à les accompagner.

En visitant le Centre d’enfouissement technique (CET) de la commune du chef lieu de wilaya (11 km à l’entrée nord de Ghardaïa) et qui s’étend sur plus de 16 hectares, Mme Moualfi a indiqué que « la stratégie actuelle du ministère est de passer de l’enfouissement des déchets vers le compostage, en créant des centres de compostage », rappelant que les déchets sont constitués pour plus de 75% de déchets organiques et que les Centres d’enfouissement posent le problème du foncier.

La ministre a mis en avant également l’apport de la sensibilisation et l’accompagnement des différents investisseurs, industriels, constructeurs et bâtisseurs dans la mise en place de dispositifs et installations pour préserver l’environnement et éviter la pollution dans toutes ses formes.

Accompagné par le wali de Ghardaïa, Abdellah Abinouar, Mme Moualfi s’est rendue à la mini-centrale solaire pilote à cycle combiné (électricité+solaire) de Oued N’Chou (10 Km de la ville de Ghardaïa), avant de se rendre à Ksar Tafilelt (Beni Isguen) qui avait obtenu le premier prix de la ligue arabe de l’environnement en 2014 à Marrakech, et le 1er prix de ville durable en 2016 suite à un vote des internautes intitulé « Coup de cœur des internautes City » à l’occasion de la 22e session de la Conférence des Parties (COP 22) .

Lancé en 1997, ce nouveau Ksar, implanté sur un site rocheux d’une superficie de 22 hectares et qui compte 1050 habitations, a été conçu pour une meilleure qualité de vie, en s’appuyant sur l’interprétation consciente de l’héritage architectural ancestrale et de la préservation de l’environnement.

Le Ksar allie modernité et tradition. Ses réalisateurs ont mis en place des stratégies singulières pour la gestion de ses déchets ménagers, la densification et la préservation des espaces verts, l’épuration naturelle et biologique des eaux usées de la cité, ainsi que l’agrémentation du quotidien des habitants en créant un parc animalier et végétal des zones désertiques.

Les responsables de la Fondation Amidoul ont expliqué la gestion des déchets ménagers en instaurant un système de collecte fixe et un système de valorisation et de recyclage des déchets pour plus de 1100 ménages, la création d’un système de traitement biologique des eaux usées par macrophyte à base de plants et d’un système d’éclairage public solaire.

Au terme de sa visite la ministre s’est rendue à l’unité de recherche appliquée en énergie renouvelable, située dans la zone de Noumérate, où il lui a été présentée une exposition des différents projets de recherche en énergie renouvelable dans l’enceinte de l’unité, avant de rencontrer les associations activant dans le domaine de l’environnement.

APS

Tipaza: Sonatrach opère jeudi un exercice de simulation d’un incident à la station du gazoduc de Hadjret Ennos

Tipaza: Sonatrach opère jeudi un exercice de simulation d’un incident à la station du gazoduc de Hadjret Ennos

ALGER-Sonatrach opèrera, jeudi à partir de 10:00, un exercice de simulation à la station du gazoduc de Hadjret Ennos (Tipaza), a indiqué mercredi un communiqué du Groupe.

« Sonatrach informe l’opinion publique qu’un exercice de simulation d’un incident sera opéré ce jeudi 15 décembre 2022, à partir de 10:00, au niveau de la station du gazoduc située à Hadjret Ennos dans la wilaya de Tipaza » lit-on dans le communiqué.

Cet exercice s’inscrit « dans le cadre du programme annuel arrêté par le Poste de ommandement tactique du pôle d’Alger (PCT) du groupe Sonatrach ».

Participeront à cet exercice, les services de la Protection civile, la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale et les services hospitaliers de l’EPH Sidi Ghiles, selon la même source.

« Sonatrach présente ses excuses aux citoyens pour tout désagrément qui pourrait être occasionné par cet exercice de simulation », conclut le communiqué.

APS

Travaux du Forum afro-américain à Washington avec la participation de Benabderrahmane

Travaux du Forum afro-américain à Washington avec la participation de Benabderrahmane

WASHINGTON- Les travaux du Forum d’affaires afro-américain ont débuté, mercredi à Washington, au titre de la deuxième journée du Sommet « Etats-Unis-Afrique », avec la participation du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane en sa qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

M.Benabderrahmane participe à une séance de travail intitulée « Construire un avenir pérenne: Pour un partenariat de financement des projets d’infrastructures et de transition énergétique en Afrique ».

Placé sous le slogan « le Partenariat pour un avenir prospère et solide en Afrique », le Forum a pour objectif le développement de relations « gagnant-gagnant » allant dans les deux sens, afin de booster le commerce et les investissements afro-américains, au mieux des intérêts mutuels des deux parties.

Le Forum d’affaires est co-organisé par le Secrétariat américain au Commerce, le Conseil afro-américain des entreprises d’affaires et la chambre américaine de commerce, en partenariat avec l’Initiative « Prosper Africa » dont le siège se trouve à Washington.

Les réunions du Forum d’affaires tirent leur importance de la réforme économique engagée dans plusieurs pays africains, à même d’ériger le continent en zone attractive pour les investissements directs jusqu’à 2050.

Dans son allocution d’ouverture, la Secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo a précisé que le partenariat « Etats-Unis-Afrique » sera défini par les relations commerciales entre les deux paries, soulignant que ces relations seront la locomotive de la coopération vers la croissance des petites entreprises qui créent des emplois en Afrique comme aux Etats-Unis.

Les investisseurs américains s’intéressent à l’Afrique, a-t-elle déclaré, affirmant que son pays était un partenaire principal des compagnies africaines activant dans le domaine des services. Mme Raimondo a évoqué également la possibilité d’appuyer les compétences et l’innovation outre la mobilisation de financements transparents, rappelant la disponibilité des capitaux et d’un écosystème favorable aux affaires et à l’innovation.

La responsable américaine n’a pas tari d’éloges sur le marché africain, estimant qu’il offrait des opportunités inédites.

Le Président Joe Biden avait décidé de prendre de nouvelles mesures pour renforcer le partenariat entre les compagnies américaines et africaines, a-t-elle ajouté.

(APS)

L’Algérie, fervent défenseur du droit à l’autodétermination des peuples colonisés

L’Algérie, fervent défenseur du droit à l’autodétermination des peuples colonisés

ALGER – Depuis son indépendance en 1962, l’Algérie dont l’histoire de la glorieuse lutte contre le joug colonial a fait d’elle un acteur essentiel dans les mouvements de libération à travers le monde, n’a eu de cesse de réaffirmer sa solidarité avec tous les peuples des territoires colonisés qui aspirent à exercer leur droit à l’autodétermination.

Alors que le monde célèbre mercredi le 62e anniversaire de l’adoption, par l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, les actions de l’Algérie, qui a fait du rejet catégorique de l’idéologie coloniale une des doctrines de sa politique extérieure, se sont inscrites, dès le recouvrement de son indépendance, en droite ligne des principes énoncés par la résolution onusienne.

Cette Déclaration, aussi dénommée résolution 1514 de l’AG de l’ONU adoptée le 14 décembre 1960, est le résultat d’efforts émanant de pays œuvrant avec ténacité pour la paix, la sécurité et la justice, depuis le sursaut de la conférence de Bandung (Indonésie) en 1955, contre le système colonial inhumain qui sévissait encore dans certaines régions du monde.

Les luttes de libération menées par les peuples d’Afrique et d’Asie ont largement contribué à l’adoption de cette résolution, alors que la Guerre de libération qui se déroulait en Algérie rapportait quotidiennement aux Nations unies les atrocités du colonialisme ainsi que les actes de bravoure du peuple algérien et sa détermination à l’éradiquer.

Depuis le début des années soixante, l’Algérie, qui bénéficiait alors du prestige d’une indépendance acquise par les armes, a apporté un soutien important aux mouvements anticoloniaux.

Fidèle à ses principes immuables, elle avait alors joué un rôle prépondérant, à travers sa solidarité avec les mouvements de libération dans le monde, devenant notamment la « Mecque des révolutionnaires » africains qui ont décidé de marcher sur ses traces pour libérer leur pays.

Par ailleurs, la diplomatie algérienne a été très active sur la scène internationale en dénonçant le colonialisme, notamment en Afrique et en mobilisant le soutien en faveur de l’autodétermination des peuples du continent.

 

Soutien aux causes justes des peuples palestinien et sahraoui

 

Ainsi, l’Algérie avait apporté une aide matérielle, morale et diplomatique aux pays africains dans le cadre du soutien et l’accompagnement des mouvements de libération dans ces pays pour arracher leur indépendance.

Elle a, entre autres, joué un rôle important dans l’indépendance du Mozambique (1975) qui était alors sous le joug du colonialisme portugais, en permettant aux 250 premiers combattants qui ont participé au déclenchement de la lutte de libération de ce pays, le 25 septembre 1964, d’être formés sur le sol algérien.

L’Algérie n’a aussi ménagé aucun effort pour parvenir à un accord de cessez-le-feu et à l’indépendance de la Guinée-Bissau en 1974. Ce fut pour le défunt président Houari Boumediene un cadeau du peuple algérien à l’ami de l’Algérie, Amilcar Cabral, le premier à avoir qualifié l’Algérie de « Mecque des révolutionnaires ».

Grâce à une diplomatie très active, l’Algérie affiche également un soutien indéfectible en faveur des causes justes des peuples palestinien et sahraoui qui luttent pour recouvrer leurs droits fondamentaux.

Des engagements qu’elle continue toujours de souligner devant les institutions continentales et internationales comme l’Union africaine (UA) et les Nations unies dans le but de rappeler à la communauté internationale ses obligations historiques envers le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Concernant le Sahara occidental, l’Algérie ne cesse de rappeler que la seule solution, juste et durable à ce conflit est celle qui permettrait au peuple sahraoui d’exercer librement son droit à l’autodétermination conformément à la résolution 1514 (XV) de l’ONU.

En effet, l’instance onusienne avait, dès 1963, inscrit le Sahara occidental sur la liste des 17 territoires non autonomes en attente de décolonisation et en 1990, l’AG de l’ONU avait réaffirmé que la question du Sahara occidental relevait du processus de décolonisation.

A ce titre, l’Algérie a, à maintes reprises, dénoncé l’impasse dans laquelle se trouve ce processus et alerté sur les risques de menace sur la paix et la stabilité régionales, au moment où ces mêmes résolutions onusiennes, censées consacrer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, sont clouées au pilori et bafouées outrageusement.

Sous la houlette du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, elle continue de consentir d’énormes efforts pour mettre en exergue la véritable nature du conflit sahraoui, sur fond de blocus sécuritaire, militaire et médiatique imposé par le Maroc dans ce qui demeure à ce jour la dernière colonie en Afrique.

La question palestinienne compte aussi parmi les constantes de la politique étrangère de l’Etat algérien, tournée vers les causes justes à travers le monde.

L’Algérie continue ainsi d’être un appui au peuple palestinien, à répondre à son appel et demeurer à ses côtés jusqu’à la réalisation de ses droits légitimes à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Al-Qods pour capitale et au retour des réfugiés palestiniens sur leurs terres, tel qu’énoncé dans la résolution onusienne 194 (III) de 1949.

APS