Eucoco: appel au respect des arrêts des Cours africaine et européenne sur le Sahara occidental

Eucoco: appel au respect des arrêts des Cours africaine et européenne sur le Sahara occidental

BERLIN – Le président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, a appelé depuis Berlin au respect du droit international et des décisions de justice émanant des Cours africaine et européenne concernant le Sahara occidental.
S’exprimant en marge de la 46e conférence de l’EUCOCO qui a pris fin samedi dans la capitale allemande, M. Galand a souligné que l’ambition commune du mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui qu’il dirige était de « vivre ensemble dans la sécurité et la coopération ».

Pour cela, dit-il, « respectons le droit international, respectons les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a statué que le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct du Maroc, et qui a dit clairement que le Sahara occidental a un peuple, a un représentant, le Front Polisario en l’occurrence, et que les Sahraouis doivent disposer de leur sol et leurs ressources. Et respectons aussi le dernier arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, sur la nécessité de trouver une solution permanente à l’occupation marocaine du Sahara occidental ».

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Le président de l’EUCOCO a salué « l’esprit de solidarité des Algériens connu à travers l’histoire et qui s’est focalisé aujourd’hui autour du peuple sahraoui et ses droits élémentaires ».

Le militant belge rappelle en outre que « la communauté internationale reconnaît l’ensemble des droits indispensables à l’indépendance du peuple sahraoui et son droit de vivre libre dans sa nation qui est le Sahara occidental. Je pense que nous tous, en tant que mouvement de solidarité (international), sommes capables de faire comprendre aux Marocains qu’ils sont sur la mauvaise voie ».

« Nous sommes capables de leur expliquer qu’aujourd’hui, leur Etat est en pleine illégalité par rapport à la communauté internationale et que le plan proposé par le Maroc n’est autre qu’un plan d’annexion », a conclu Pierre Galand.

ROME-MED : Arkab souligne les défis de la sécurité énergétique en Méditerranée

ROME-MED : Arkab souligne les défis de la sécurité énergétique en Méditerranée

ROME – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné lors de sa participation, à Rome, à la 8ème édition du Forum de haut niveau pour le dialogue en Méditerranée (ROME-MED), les défis de la sécurité énergétique en Méditerranée.

Le bassin méditerranéen « compte de nombreuses et multiples opportunités de coopération et de partenariat dans les divers aspects liés à l’énergie et la sécurité énergétique », a indiqué le ministre dans son intervention lors d’un panel intitulé « Vers un paradigme élargi de la sécurité énergétique », organisé dans le cadre de la 8ème édition du Forum ROME-MED.

Il a souligné, dans ce sens, que « le rapprochement et la coopération dans cette région devront être inclusifs et traiter de tous les aspects et volets liés à l’énergie (Interconnexions électriques transfrontalières, hydrogène, énergies nouvelles) et ne pas se limiter aux hydrocarbures ».

Pour le ministre, ces efforts « doivent être accompagnés de l’appui des pays développés de la rive nord, à travers la mobilisation des moyens de mise en œuvre, à savoir des financements pérennes et prévisibles, un réel transfert de technologies, un renforcement de capacités et une assistance technique effective ».

A cet effet, M. Arkab estime que le partenariat énergétique « peut jouer un grand rôle dans la mise en place d’un espace de paix et de prospérité commun en méditerranée, fondé sur la sécurité des approvisionnements et des débouchés, tout en préservant les intérêts de l’ensemble des parties ».

La sécurité énergétique « doit être fondée sur le principe de durabilité et de la sécurité pour tous : celle de l’offre et celle de la demande, en assurant un approvisionnement sûr, fiable et régulier des marchés sur le long terme, de même que faciliter et sécuriser les investissements et les débouchés, permettant ainsi, d’asseoir les bases de la stabilité et de la prospérité mutuelle et partagée au sein de la région », a-t-il argué.

En outre, M. Arkab a noté que « pour, l’Algérie, le partenariat est un choix stratégique, qui s’inscrit dans une démarche qui a permis à notre pays de s’imposer en tant que fournisseur énergétique historique, sûr et fiable », et qui « œuvre pour maintenir ce statut sur la scène énergétique internationale ».

Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, « nous avons un programme d’investissement très ambitieux dans le domaine des hydrocarbures estimé à plus de 40 milliards de dollars », précisant que « ceci nous permettra de maintenir un niveau de production de 110 milliards de m3/an de gaz naturel, dont plus de 50% sont destinés à l’exportation ».

Et d’ajouter: « nous sommes aussi attentifs aux besoins de nos clients, et disposés à relancer et à réactualiser les études du gazoduc GALSI, reliant l’Algérie à la Sardaigne », précisant que la réalisation de ce second gazoduc « permettra à l’Italie de renforcer son rôle de hub gazier européen ».

Le ministre a également mis en exergue les efforts en vue de « renforcer les échanges interafricains », citant dans ce cadre, des études en cours d’élaboration pour la réalisation du Gazoduc Trans Sahara Gaz pipeline d’une capacité de 25 milliards de m3 an.

« C’est un projet important et un élément fédérateur qui constitue un important jalon de coopération et de développement socio-économique pour les pays du Sahel et pour l’Afrique, mais aussi pour renforcer la sécurité énergétique régionale et européenne », a-t-il insisté.

En matière de production d’électricité, M. Arkab a indiqué que l’Algérie dispose d’une capacité de production de plus de 24.000 MW, pour un besoin moyen de 14.000 MW, ce qui lui permet de mettre quotidiennement sur le marché régional une capacité excédentaire de 10.000 MW, ajoutant que ces capacité sont appelées à croitre avec la concrétisation de l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables.

Dans cette perspective, « nous comptons développer de vastes infrastructures de transport électrique et un réseau interconnecté, reliant l’Algérie à la rive nord de la méditerranée », a-t-il dit.

M. Arkab a également évoqué la stratégie de l’Algérie en matière d’énergies renouvelables, notamment le développement de l’hydrogène, inscrite parmi les objectifs prioritaires du gouvernement.

APS

Commerce : plus de 11.000 entreprises ont obtenu le code barres

Commerce : plus de 11.000 entreprises ont obtenu le code barres

ALGER – Plus de 11.000 entreprises ont obtenu le code barres (GS1) en Algérie, a annoncé samedi à Alger le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig.

Lors d’une Journée d’information sur le code à barres, organisée par le ministère au siège de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), M. Rezig a précisé que 11.410 entreprises opérant sur le marché national avaient obtenu le corde à barres à leur demande, qui est ainsi apposé sur plus de 500.000 produits destinés à la consommation humaine.

A cette occasion, le ministre a insisté sur l’apposition obligatoire du code à barres sur tous les produits fabriqués localement, importés ou destinés à l’exportation avant le 29 mars prochain sous peine de se voir interdire l’accès au marché.

Cette obligation intervient conformément à l’arrêté interministériel (Commerce et Industrie) du 16 février 2021 portant règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code à barres sur les produits destinés à la consommation humaine, publié au Journal officiel du 28 mars 2021.

A cet effet, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations a lancé, samedi, une campagne nationale de sensibilisation sous le slogan « Les normes GS1 au service du produit national » pour accompagner les producteurs et les exportateurs et les inciter à se conformer à l’obligation d’apposition du code à barres sur leurs produits.

Le ministère entend, à travers cette campagne, faire en sorte qu’en 2023 le code à barres du pays d’origine soit apposé sur tous les produits importés et le code à barres commençant par 613 (produit algérien) soit apposé sur tous les produits fabriqués localement.

Le ministre a rappelé les avantages du code à barres « GS1 », citant notamment le renforcement de la sécurité des produits et la protection du consommateur à travers le suivi de la traçabilité des produits, ainsi que la promotion des exportations nationales hors hydrocarbures.

Ce code permet, en outre, de faciliter les opérations de récupération des produits non conformes qui constituent un danger pour la santé du consommateur et de lutter contre les produits contrefaits en permettant au ministère l’obtention d’une base de donnés numérique des produits locaux et importés, a assuré M. Rezig précisant que l’Association de codification des articles « GS1 Algeria » était la seule organisation habilitée en Algérie par le ministère à donner des codes à barres, et ce selon des normes techniques internationales.

Pour sa part la présidente de l’Association « GS1 Algeria », Nawal Kaci Oussalah a mis l’accent sur l’importance du rôle de cet organe qui permet aux entreprises de se conformer aux exigences législatives et commerciales dans les marchés locaux et internationaux à travers la fourniture de caractéristiques de codification et de solutions techniques pour améliorer leur efficience.

Elle a évoqué en outre la coopération de son organe avec le ministère du Commerce qui s’est soldée par le lancement d’une plateforme numérique des produits importés et locaux afin de garantir, a-t-elle dit, la transparence des informations, le suivi de la traçabilité du produit et la facilitation du contrôle des marchés.

« GS1 Algeria » est membre de l’organisation international « GS1 » (Organisation internationale de normalisation) qui regroupe 150 Etats, explique la responsable.

APS

Ouverture de la 1ère édition du Salon national de l’industrie et de l’innovation alimentaire

Ouverture de la 1ère édition du Salon national de l’industrie et de l’innovation alimentaire

CONSTANTINE – La première édition du Salon national de l’industrie et de l’innovation alimentaire (SIIA Algérie) s’est ouverte samedi à la maison de la culture Malek-Haddad de Constantine avec la participation de 30 entreprises publiques et privées du domaine des industries alimentaires et de transformation, des services logistiques et des importateurs.

Le Salon auquel participent également des entreprises de transport et de distribution et des fabricants d’équipements divers réserve des stands aux divers produits agroalimentaires, aux procédés de conservation des fruits et légumes, au matériel de conditionnement et d’emballage.

En marge de l’ouverture de la manifestation, la commissaire du Salon Meriem Serarma, a souligné à l’APS que le Salon constitue « une opportunité aux opérateurs économiques pour présenter et promouvoir leurs produits et les plus récentes innovations de l’industrie alimentaire qui traduisent la forte dynamique des industries alimentaires, d’emballage et de conditionnement dans l’économie algérienne ».

Elle a également relevé que le Salon offre aussi « un espace d’échanges des expériences et de conclusion d’affaires entre opérateurs économiques ainsi que de promotion de leurs images sur le marché local et international ».

Le Salon qui se poursuivra au 6 décembre permettra également de sensibiliser les différents opérateurs aux facilités et mécanismes mis en place par les pouvoirs publics  pour consolider les opérations d’exportation dont le nouveau code de l’investissement, a ajouté Meriem Serarma.

L’occasion a donné lieu à la tenue de rencontres professionnelles entre opérateurs avec des conférences débats sur divers thèmes liés aux mécanismes de relance économique, au développement de la production de la filière agroalimentaire dans le respect des normes de qualité internationales et l’introduction des produits algériens vers les marchés extérieurs.

Pour sa part, Lokman Hadj, propriétaire d’une entreprise de fabrication de confiture naturel, installée à Constantine, a souligné que la manifestation est une occasion pour mettre en valeur la qualité des produits algériens particulièrement certaines confitures haut de gamme demandées sur le marché.

Il a également noté que la manifestation permet de prospecter les opportunités de développement de la distribution et d’échanges d’expériences avec les autres opérateurs et les porteurs de projets de startups.

Awatif Azioune, cadre commercial d’une entreprise de production de pâtes alimentaires traditionnelles, a affirmé que la participation de son entreprise a pour objectif de cibler de nouveaux opérateurs et de rechercher des opportunités d’extension.

APS

La CNL tient une AG extraordinaire pour consacrer sa reconversion en Banque

La CNL tient une AG extraordinaire pour consacrer sa reconversion en Banque

ALGER – La Caisse nationale du logement (CNL) a tenu, samedi, une Assemblée générale extraordinaire pour introduire des amendements à ses statuts, consacrant sa reconversion en Banque, indique un communiqué du ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville.

Les travaux de cette AG extraordinaire se sont déroulés au siège de la CNL, sous la présidence des ministres de l’Habitat, de l’urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi et des Finances, Brahim Kassali, ajoute le communiqué.

La réunion intervient après l’arrêté N 02-22 du Conseil de la monnaie et du crédit du 02 novembre 2022 portant autorisation de création d’une banque.

L’objectif de la tenue de cette AG extraordinaire est l’amendement des statuts de la CNL (entreprise publique économique (EPE), à travers l’introduction de diverses opérations bancaires, notamment la réception de fonds du grand public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à disposition de la clientèle de moyens de paiement et leur gestion conformément à l’article 66 de la loi sur la monnaie et le crédit. Ainsi, la CNL sera désormais reconvertie en Banque nationale de l’habitat (BNH).

Cette démarche est indispensable pour le dépôt du dossier d’accréditation auprès de la Banque centrale, conclut le document.

APS