Algérie-Slovénie: Arkab s’entretient avec le ministre slovène des Infrastructures

Algérie-Slovénie: Arkab s’entretient avec le ministre slovène des Infrastructures

ALGER- Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est entretenu mardi à Alger avec le ministre slovène des Infrastructures, Bojan Kumer, avec lequel il a évoqué les relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie et des mines et les moyens de les renforcer, a indiqué un communiqué du ministère.

La rencontre s’est déroulée au siège de la Direction générale du groupe Sonatrach, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, de la vice-première ministre et ministre des Affaires étrangères de Slovénie, Tanjia Fajon, et des délégations des deux pays, a précisé le communiqué.

Cette visite intervient au moment où « les relations bilatérales entre les deux pays connaissent une nouvelle dynamique de développement dans tous les domaines », a souligné le ministère, en voulant pour preuve « l’échange de visites entre les deux pays et la signature, en septembre 2022, du premier accord pour la création d’une commission mixte de coopération entre l’Algérie et la Slovénie ».

M.Arkab a affirmé que « les relations entre les deux pays dans le domaine énergétique, notamment dans l’approvisionnement en gaz naturel, remontent aux années 1990, lorsque Sonatrach approvisionnait (jusqu’en 2012) le marché slovène en gaz naturel en vertu de contrats avec Geoplin ».

En marge de la rencontre, et dans le cadre de la reprise des relations commerciales entre Sonatrach et Geoplin, M. Arkab a présidé la cérémonie de signature d’un nouveau contrat d’approvisionnement du marché slovène en gaz naturel, via le gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie, pour une durée de trois ans, qui couvrira près d’un tiers de la consommation annuelle de la Slovénie.

Lors de la cérémonie de signature, le ministre de l’Energie et des Mines a souligné « la nécessité d’élargir les relations de coopération à d’autres domaines, tels que l’exploration et la prospection d’hydrocarbures, de mines, d’électricité et d’énergies renouvelables, à la faveur du climat actuel propice, notamment avec les nouvelles lois sur l’investissement et les hydrocarbures, qui ouvrent des perspectives prometteuses de partenariat et de coopération entre les deux pays dans de nombreux domaines ».

aps

Le PLF 2023 prévoit plusieurs mesures incitatives en faveur de l’investissement et de l’inclusion financière

Le PLF 2023 prévoit plusieurs mesures incitatives en faveur de l’investissement et de l’inclusion financière

ALGER- Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a affirmé, mardi à Alger, que le Projet de loi de finances (PLF-2023) prévoyait de nouvelles mesures juridiques, notamment en matière d’investissement, de mobilisation des ressources, d’inclusion fiscale, de facilitation procédurale et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

Il s’agit notamment d’alléger la procédure contraignant les investisseurs à réinvestir 30% des montants correspondants aux exonérations au titre de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), octroyés dans le cadre des dispositifs d’aide, tout en ouvrant la possibilité aux investisseurs d’exploiter des fonds dans des start-up ou des incubateurs, a précisé M. Kassali qui présentait le PLF 2023 lors d’une séance plénière présidée par M. Brahim Boughali, président de l’APN, en présence de membres du Gouvernement.

Le texte prévoit, a-t-il expliqué, l’allègement des charges fiscales concernant la taxe sur les véhicules de transport du personnel des entreprises et l’exonération des coopératives de la pêche et des fédérations agréées de l’IBS.

Le PLF propose l’habilitation des personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires de moins de 5 millions Da/an à la loi sur l’auto-entrepreneur, tout en les soumettant à l’Impôt forfaitaire unique (IFU) à hauteur de 5% sur le chiffre d’affaires quelle que soit la nature de leur activité.

Dans le cadre de l’inclusion fiscale, le ministre des finances a fait état d’une proposition portant adaptation des plafonds liés à l’exercice du droit de la retenue fiscale des honoraires, le paiement des impôts à travers les canaux bancaires, en arrêtant le plafond à hauteur d’un (1) million Da, en vue de renforcer l’inclusion financière et économique et soutenir les efforts de l’administration des impôts dans la lutte contre le blanchiment d’argent.

De telles procédures permettent également de réduire les risques pouvant résulter de l’utilisation de faux billets et d’absorber les billets usés, a-t-il expliqué.

Parmi les mesures prises en faveur de l’inclusion fiscale, le ministre a cité « l’exonération des opérations d’importation des cartes bancaires et accessoires des droits et taxes afin de réduire le coût de ces cartes tout en généralisant leur utilisation ».

Le PLF prévoit, par ailleurs, une révision des amendes appliquées à l’ensemble des infractions contraires aux dispositions réglementaires relatives aux impôts indirects.

Quant à l’aspect relatif aux activités de solidarité, le projet de loi prévoit la sécurisation de l’appui financier de l’Etat au profit de la Caisse nationale de retraite (CRN), à travers l’augmentation du taux de contribution de la solidarité applicable aux opérations de transport des marchandises destinées à la consommation en Algérie, de 4% au lieu de 2% actuellement.

 

Mesures de facilitation pour l’importation des véhicules et de matériel agricole

 

Au volet relatif à l’importation des véhicules, le projet de loi a proposé la facilitation de l’importation des véhicules touristiques de moins de trois ans, et ce, en supprimant la condition de limiter cette importation fixée à une seule fois tous les trois ans.

A ce propos et selon le projet de loi, il sera autorisé de procéder au dédouanement des véhicules touristiques de moins de trois ans et importés par des particuliers résidants aux fins d’usage personnel, avec paiement de tous les droits et taxes prévus en vertu du droit public.

Dans le domaine du commerce extérieur, il sera procédé, selon le texte de loi, à l’élargissement du domaine des exonérations fiscales aux opérations d’importation des véhicules hybrides et électriques, ainsi qu’à l’exonération de l’importation des marchandises, dans le cadre du troc frontalier, de la taxe supplémentaire provisoire préventive et des importations soumises aux dispositions spéciales prévues dans les accords ou les accords de commerce préférentiels conclus par l’Algérie.

En sus de permettre la prise en charge par le Trésor public du taux d’intérêt à hauteur de 100 % et du taux d’intérêt réduit dans le cadre de la réalisation d’une tranche supplémentaire des logements de la formule AADL, il a été autorisé, en vertu des propositions du PLF 2023, de procéder au dédouanement des chaînes et des équipements de production et des équipements et matériel agricoles âgés de moins de 5 ans.

Par ailleurs et concernant les mesures visant à mobiliser les ressources fiscales, le PLF-2023 a prévu d’élargir l’assiette fiscale dans le domaine des impôts indirects, d’autant plus que la possibilité d’adopter la production de nouveaux produits de tabac, à savoir la cigarette électronique et la chicha, a été introduite, en vue de réduire leur importation et lutter contre la contrebande, ainsi que l’octroi de la possibilité d’exercer l’activité de collecte, de traitement et de distribution des feuilles de tabac aux entreprises inscrites au registre du commerce.

aps

APN: des députés saluent les dispositions contenues dans le PLF 2023

APN: des députés saluent les dispositions contenues dans le PLF 2023

ALGER – Plusieurs députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont salué, mardi, le contenu du projet de loi de finances (PLF-2023), notamment ses dispositions liées au soutien de l’investissement et à l’augmentation des salaires, à l’allocation chômage et aux pensions de retraite, soulignant que cela devrait enclencher une dynamique dans divers domaines.

Lors d’une plénière consacrée au débat général du PLF 2023 présenté par le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, sous la présidence de Brahim Boughali, président de l’APN, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar et plusieurs membres du gouvernement, des députés ont déclaré que les nombreux avantages contenus dans le PLF 2023 « devront booster le développement et l’économie nationale et améliorer le cadre de vie du citoyen ».

Moundir Bedroune, député du Rassemblement national démocratique (RND) a cité l’augmentation du budget de l’Etat prévue dans le PLF 2023, qui reflète, a-t-il dit, « la véritable volonté de booster le développement dans divers domaines », en sus des différentes dispositions visant le soutien de l’investissement et l’augmentation des salaires, de l’allocation chômage et des pensions de retraite.

Il a appelé à recourir à la numérisation pour rattraper le retard et accompagner la relance économique, déplorant, par ailleurs, le manque de « mécanismes pour évaluer les résultats ».

Pour sa part, le député Messaoud Kerma du parti du Front de libération nationale (FLN), a salué les mesures positives qu’apportait le projet de loi, notamment celles relatives à l’augmentation des salaires, des allocations chômage et des retraites, à même de renforcer le pouvoir d’achat du citoyen.

Il s’est également dit satisfait de l’inscription de projets de nécessité impérieuse qui traduisent l’importance de la hiérarchisation des priorités, appelant à poursuivre l’inscription de projets stratégiques afin de développer les infrastructures dans différents domaines.

Le député FLN Mohamed Reda Mouilah a salué le contenu du texte du projet qui est à même d »‘accélérer le développement », en plus des procédures relatives au développement du secteur de la pêche visant la promotion de l’économie nationale.

Par ailleurs, le député a suggéré d’exempter les véhicules importés des droits de douane.

De son côté, le député FLN Mohamed Mechegueg s’est félicité de la procédure relative à l’autorisation pour la création de la Banque nationale de l’Habitat, de la révision de la grille indiciaire des salaires, de l’exemption des coopératives de pêche de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la revalorisation de l’allocation chômage, invitant à « plus d’équilibre dans l’inscription des projets dans les wilayas notamment celles du Sahara et de l’intérieur ».

aps

Lamamra s’entretient avec le président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel

Lamamra s’entretient avec le président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel

ALGER -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, s’est entretenu mardi à Alger avec le président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, M. Mahamadou Issoufou, qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué du ministère.

« L’entretien a porté essentiellement sur la mise en œuvre du mandat confié par les Nations Unies et l’Union Africaine au président Issoufou, en vue d’évaluer les défis auxquels sont confrontés les pays de l’espace géostratégique du Sahel et de recommander des réponses collectives adéquates notamment en matière de sécurité et de développement », lit-on dans le communiqué.

A cet égard, « les échanges ont permis de mettre en lumière les efforts consentis par l’Algérie dans le cadre de la coopération sécuritaire interafricaine pour la lutte contre les menaces terroristes ainsi que ses initiatives visant à promouvoir l’intégration économique dans la sous-région à travers de grands projets structurants tendant à favoriser une prospérité partagée à travers la zone africaine de libre échange (ZLECAF) », ajoute la même source.

En outre, « l’accent a été mis sur l’importance de concevoir et de mettre en œuvre des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique et de renforcer l’action de l’Union Africaine qui est appelée à assumer un rôle majeur en matière de prévention et de résolution des crises politico-sécuritaires sur le continent et de promotion de réponses collectives face aux défis climatique, démographique, humanitaire et de développement économique et social ».

A l’issue de l’entretien, M. Issoufou a souligné « le rôle important de l’Algérie pour la stabilisation et le développement de la région du Sahel » , tout en se félicitant du soutien apporté par notre pays pour le succès de sa mission ainsi que des actions envisagées par les Nations Unies et l’Union Africaine pour l’avènement d’une ère nouvelle dans la région », conclut le communiqué.

« Notre entretien a porté sur la mission qui m’a été confiée par le SG de l’ONU en rapport avec l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et le G5 Sahel relative à une évaluation stratégique, sécurité et développement de l’espace géostratégique du Sahel « , a indiqué M. Issoufou dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience que lui a accordé le chef de la diplomatie algérienne.

Les pays de cette région, précise l’ancien président du Niger, « sont confrontés aux défis sécuritaires notamment la menace des organisations terroristes et criminelles mais aussi à des défis institutionnels, climatiques, démographiques et de développement économique et social ».

Qualifiant son entretien avec M. Lamamra de « très fructueux », M. Issoufou a indiqué avoir échangé avec le chef de la diplomatie algérienne sur « le diagnostic que nous devons poser face à ces défis et sur les propositions et les recommandations qu’on est appeler à faire aux Nations Unies, l’Union Africaine, la CEDEAO et le G5 Sahel ».

A cet égard, M. Issoufou dit « compter sur l’expertise de l’Algérie pour mener à bien cette mission », relevant que « ces entretiens et ces discussions vont se poursuivre dans les prochaines semaines et les prochains mois y compris au niveau des experts ».

aps