6000 Palestiniens arrêtés par l’occupation sioniste depuis janvier 2022

6000 Palestiniens arrêtés par l’occupation sioniste depuis janvier 2022

RAMALLAH – Le Club palestinien du prisonnier a indiqué, mardi, qu’environ 6 000 arrestations ont été enregistrées depuis janvier 2022 par les forces d’occupation sionistes à travers les territoires palestiniens occupés, dont 141 femmes et 739 enfants.

Dans un communiqué, cité par l’agence de presse Wafa, le Club du prisonnier a précisé, que « l’occupation sioniste a émis durant la même période quelque 1 829 ordres de détention administrative », faisant observer que « le nombre le  plus élevé d’arrestations a été enregistré à El-Qods occupée, où environ 2 700 cas ont été recensés ».

Dans le même ordre d’idées, il a souligné que « l’année 2022 est la plus grave en termes de sévices infligés aux détenus et à leurs familles, par rapport aux dernières années, (et aussi)  en ce qui concerne  la poursuite des exécutions sur le terrain et l’augmentation du nombre de détenus blessés ».

Le Club a rappelé que « le nombre de détenus administratifs dans les prisons d’occupation a atteint, fin octobre,  plus de 820 détenus ».

APS

Industrie : accorder la priorité à l’intégration, à la sous-traitance et à l’émergence de nouvelles filières

Industrie : accorder la priorité à l’intégration, à la sous-traitance et à l’émergence de nouvelles filières

ALGER- Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a affirmé, mardi à Alger, que son secteur poursuivaient les efforts visant le développement des projets industriels structurants en accordant la priorité à l’intégration, à la sous-traitance et à l’émergence de nouvelles filières.

Lors d’une réunion de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à l’examen du projet de la Loi de finances 2023 et présidée par Lakhdar Salmi, président de la Commission, en présence du membre de l’APN, Nacer Bettiche et la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, le ministre a fait savoir qu’il s’agissait de l’un des principaux objectifs stratégiques tracés pour le renforcement de la base industrielle nationale.

Cette stratégie vise également la promotion et la protection du produit national contre l’importation anarchique du marché parallèle à travers l’amélioration de la compétitivité des entreprises et la qualité des produits, ainsi que la revitalisation et le renforcement du processus des partenariats « public-privé » et « national-étranger » pour la diversification de la base industrielle nationale.

Il s’agit également de la mise en œuvre et de la poursuite des plans de développement des entreprises publiques économiques et la réunion des conditions idoines à son succès, a-t-il poursuivi.

Concernant le budget du secteur de l’Industrie pour l’exercice 2023 dans le cadre de la nouvelle loi de finances, M. Zeghdar a révélé que 4.240 Mds Da avaient été alloués en tant que budget de fonctionnement, soit une baisse de 13% par rapport à 2022.

Concernant le budget d’équipement, il comprend 10 millions de DA (matériels techniques et métrologie) au profit de l’Office national de métrologie légale, 395,25 millions de DA accordés comme crédits de paiement du programme en cours d’exécution au profit des principales structures administratives et 3,15 milliards de DA accordés comme crédits de paiement du programme en cours d’exécution au profit des zones industrielles et des zones d’activité.

Sur les mesures et les dispositions légales afférentes au secteur dans le cadre du PLF 2023, le ministre a évoqué l’amendement des procédures d’octroi des autorisations de dédouanement des chaînes et équipements de production et il s’agit là des chaînes de production et des équipements utilisés et non pas rénovés.

Les membres de la commission ont soulevé plusieurs préoccupations liées au secteur, dont l’assainissement du foncier industriel, l’aménagement des zones industrielles et leur raccordement aux techniques et technologies modernes pour accompagner les investisseurs.

Ils ont évoqué les nouveautés du dossier automobile tant sur le volet de fabrication que sur celui de l’importation ainsi que la stratégie adoptée lors du choix des sites d’installation des usines dont la construction est envisagée par les investisseurs privés et étrangers.

APS

Algérie-Chine : signature du deuxième Plan quinquennal de coopération stratégique globale, une forte impulsion aux relations bilatérales

Algérie-Chine : signature du deuxième Plan quinquennal de coopération stratégique globale, une forte impulsion aux relations bilatérales

ALGER- La signature par l’Algérie et la Chine, mardi, du deuxième Plan quinquennal de coopération stratégique globale 2022-2026, traduit la volonté commune des deux parties de raffermir les relations algéro-chinoises et de « les promouvoir aux plus hauts niveaux, à la hauteur des aspirations des deux pays amis ».

Partant des relations privilégiées unissant Alger et Pékin dans divers domaines et à tous les niveaux, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et le Conseiller d’Etat et ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, Wang Yi, ont cosigné le « deuxième Plan quinquennal de coopération stratégique globale entre l’Algérie et la Chine pour la période 2022-2026 », a précisé un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

La signature de ce plan stratégique qui régira la coopération entre les deux pays pour le prochain quinquennat, se veut « un renforcement de l’accord de partenariat stratégique global signé en 2014 et une consécration de la volonté des deux pays de raffermir les relations algéro-chinoises et de les promouvoir aux plus hauts niveaux, à la hauteur des aspirations des deux pays amis ».

La signature de ce document traduit « l’attachement des deux parties à la valorisation de la coopération dans le cadre de l’initiative +la ceinture et la route+ à laquelle l’Algérie a adhéré en 2018 », précise la même source.

« Les relations algéro-chinoises connaissent une évolution sans cesse croissante, notamment ces dernières années grâce à la volonté des deux présidents, MM. Abdelmadjid Tebboune et Xi Jiping de concrétiser un partenariat stratégique globale de qualité reflétant les réalisations accomplies sur tous les plans », poursuit le communiqué du ministère des Affaires étrangères, ajoutant que ce partenariat « ouvre de nouveaux horizons prometteurs à la faveur d’une coopération sous-tendue par une coordination et une concertation approfondie autour des questions d’intérêt

commun en vue de relever les grands défis et atteindre les objectifs escomptés par les deux pays ».

Dans ce sillage, l’Algérie exprime sa « grande satisfaction du haut niveau des relations d’amitié, de coopération, de solidarité et de partenariat avec la République populaire de Chine », soulignant sa volonté de « concrétiser davantage d’acquis dans l’avenir avec ce partenaire stratégique important ».

APS

Le projet de loi portant statut de l’auto-entrepreneur permettra d’organiser les nouvelles activités économiques

Le projet de loi portant statut de l’auto-entrepreneur permettra d’organiser les nouvelles activités économiques

ALGER- Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises Yacine El Mahdi Oualid a affirmé, mardi à Alger, que le projet de loi portant statut de l’auto-entrepreneur permettra  d’organiser les nouvelles activités économiques et d’inciter ceux qui les exercent àse conformer au cadre officiel.

Cette déclaration a été faite lors d’une séance plénière présidée par Brahim Ghali, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à la présentation et au débat du projet de loi portant statut de l’auto-entrepreneur et la réponse aux préoccupations des députés, en présence de la ministre des Relations avec le parlement, Basma Azouar.

Dans ce cadre, le ministre a précisé que ce nouveau cadre juridique permettra aux jeunes d’exercer des activités lucratives de manière réglementée et légale, dans un cadre officiel et de bénéficier de la couverture de la sécurité sociale.

Il a cité à titre d’exemple les applications de transport (VTC) qui comptent 60.000 conducteurs, assurant que ce nouveau texte donnera à ces derniers une qualité officielle pour exercer leurs activités.

Et d’ajouter que le projet de loi permet de faciliter l’exportation des prestations numériques dont le développement des sites web, les applications des smartphones et le e-commerce, notamment que l’Algérie a promulgué de nouvelles résolutions autorisant le transfert de tous les revenus issus des exportations des services numériques en devises vers le pays.

Le projet de loi définit l’auto-entrepreneur par une « pratique individuelle d’une activité lucrative qui s’inscrit sur la liste des activités éligibles fixées par voie réglementaire », d’autant plus que le chiffre d’affaire annuel de l’auto-entrepreneur ne dépasse pas un seuil fixé par la législation en vigueur », selon M. Oualid qui a fait savoir que ce texte exclut, toutefois, de son champs d’application  » les professions libérales, les activités réglementées et les artisans ».

S’agissant des avantages proposés en matière d’impôts, le ministre a indiqué que l’auto-entrepreneur sera soumis à l’impôt forfaitaire unique (IFU) d’un taux de 5%.

Concernant l’autorisation des employés dont les enseignants universitaires à bénéficier de cette qualité d’auto-entrepreneur, il a fait état d’une proposition formulée dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de la Fonction publique, permettant aux employés d’exercer deux activités en même temps ce qui permettra d’éliminer certaines activités qu’on exerçait de manière non officielle.

Par ailleurs, M. Oualid a affirmé que le projet de loi en question permet à la communauté nationale établie à l’étranger de bénéficier du statut auto-entrepreneur.

Concernant la remarque soulevée par certains députés, lors des débats, à savoir la soumission de certains articles du projet de texte, le ministre a précisé qu’il s’agit de trois articles. Des textes règlementaires y afférents ont été soumis à la commission des affaires économiques de l’APN, outre la présentation de la plateforme électronique et de la liste des activités concernées par le statut d’auto-entrepreneur.

Pour ce qui est du plafonnement du chiffres d’affaires annuel de l’auto-entrepreneur, le ministre a souligné que la législation  y tranchera plus tard, ajoutant que le chiffre d’affaires est estimé, dans certains pays, de 5 à 9 millions DA.

Dans le même sillage, le ministre a affirmé la disposition de son secteur à délivrer les premières cartes d’auto-entrepreneur avec la fin de l’année 2022 après l’adoption du projet de loi par les deux chambre du Parlement.

Dans son rapport préliminaire sur le projet de loi, la commission des affaires économiques, de développement, de l’industrie, du commerce et de planification a proposé d’introduire quelques modifications sur le fond et la forme pour ne citer que la prolongation de la durée de déclaration près l’entreprise publique qui détient le registre national de commerce de l’auto-entrepreneur de 06 mois à une année, permettant également ceux jouissant de la nationalité algérienne ou résident en Algérie de bénéficier de cette loi.

APS

M. Belani reçoit l’ambassadeur de Tanzanie à Alger

M. Belani reçoit l’ambassadeur de Tanzanie à Alger

ALGER – Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani, a reçu mardi l’ambassadeur de la République fédérale de Tanzanie en Algérie, Jacob Gideon Kingu, a indiqué un communiqué du ministère.

Selon la même source, « l’ambassadeur tanzanien a salué la qualité des relations historiques entre son pays et l’Algérie », présentant « ses chaleureuses félicitations à l’Algérie, peuple et gouvernement, pour le 68e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution nationale ».

Le diplomate tanzanien a rappelé « le rôle crucial de l’Algérie dans le soutien des mouvements de libération en Afrique ainsi que son soutien jusqu’à présent au parachèvement de la décolonisation de la dernière colonie africaine », ajoute le communiqué.

La rencontre a été une occasion pour les deux parties « d’évoquer les importantes échéances bilatérales à venir, notamment la visite prévue en Algérie de la ministre tanzanienne des Affaires étrangères, en décembre prochain, pour prendre part aux travaux de la rencontre de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, prévu à Oran ».

A ce propos, les deux parties ont souligné « l’impératif de renforcer le dialogue et la concertation politique bilatérale dans le cadre de l’Union africaine (UA) afin de permettre au continent africain de parvenir à des solutions africaines aux problèmes auxquels fait face l’Afrique, notamment l’instauration de la paix et le développement durable », conclut le communiqué.

APS