Egypte: début de la conférence sur le climat COP27

Egypte: début de la conférence sur le climat COP27

CHARM EL-CHEIKH (Egypte) – Les travaux de la 27ème session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC/COP27), ont débuté dimanche à Charm el-Cheikh, en Egypte avec la participation de près de 200 pays.

La COP27 « doit poser les fondations pour une action climatique plus rapide et plus courageuse, maintenant et pendant cette décennie qui décidera si le combat pour le climat est gagné ou perdu », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront lundi et mardi en Egypte pour tenter de se mettre d’accord sur des solutions et d’engager des politiques pour limiter le réchauffement climatique. Ils sont aussi attendus sur la promesse financière faite aux pays du sud pour réduire leurs émissions et se préparer aux impacts climatiques.

Il s’agira aussi de mobiliser une action collective sur les mesures d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique et de mettre en œuvre l’Accord de Paris (France) en 2015 et d’activer les recommandations de la Conférence de Glasgow (Royaume-Uni) en 2021.

L’Algérie a procédé en 2016 à la ratification de l’Accord de Paris sur le climat adopté fin 2015, à la 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21).

Dans le cadre de ces démarches, l’Algérie a adopté en 2020 le Plan national Climat (PNC) 2020-2030, une vitrine internationale pour le pays dans le domaine, et qui vise à réduire de 7 % les émissions des gaz à effet de serre, un taux qui pourrait atteindre 22 % d’ici 2030 si l’Algérie arrivait à bénéficier de l’aide financière pour financer les grands projets visant à s’adapter avec les changements climatiques.

L’Algérie entend également renforcer son arsenal juridique relatif à l’environnement en y introduisant dans l’arsenal juridique environnemental actuel une loi-cadre sur les changements climatiques.

Les organisations régionales africaines, à savoir la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD) et leurs partenaires développeront conjointement un pavillon africain pour accueillir des événements parallèles, fournir une plate-forme de discussion et veiller à ce que les préoccupations et les priorités de l’Afrique soient dûment prises en considération lors du processus de négociation sur le changement climatique, selon le site de l’Union africaine (UA).

Dans un rapport publié en octobre 2021, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) considère que l’Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets du changement climatique. Plus de 100 millions d’Africains seront en effet menacés par le réchauffement climatique d’ici à 2030.

Ainsi de nombreux Etats, ONG et commentateurs africains espèrent que la tenue dans un pays africain de ce sommet va améliorer la visibilité des demandes prioritaires de la société civile et des Etats africains, notamment le dédommagement des pays en développement pour les conséquences du réchauffement climatique.

APS

Industrie : Zaghdar passe en revue à Niamey avec son homologue nigérienne les opportunités de coopération bilatérale

Industrie : Zaghdar passe en revue à Niamey avec son homologue nigérienne les opportunités de coopération bilatérale

ALGER- Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, a été reçu dimanche, à Niamey (Niger), par la ministre de l’Industrie et de l’entrepreneuriat des jeunes, Mme Gourouza Magagi Salmou, avec laquelle il a examiné les moyens de renforcer et de développer le partenariat bilatéral, a indiqué un communiqué du ministère.

Au cours de cette rencontre, à laquelle a assisté l’ambassadeur d’Algérie au Niger, Mehdi Bekhedda, les deux parties ont examiné les différents aspects de la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’industrie et les moyens de les développer, outre les opportunités d’investissement et des échanges des expériences et des expertises en fonction des besoins exprimés, ajoute le communiqué.

APS

M. Arkab reçoit le vice-président de la société chinoise « Genertec CNTIC »

M. Arkab reçoit le vice-président de la société chinoise « Genertec CNTIC »

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu dimanche à Alger, le vice-président de la société chinoise « Genertec CNTIC », Chen BO, avec lequel il a abordé les opportunités d’investissement et de partenariat, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Lors de cette audience, le ministre s’est félicité des relations traditionnelles avec les compagnies chinoises, rappelant la signature en mai dernier d’un contrat portant sur la réalisation d’un complexe de production de Methyl Tert Butyl Ether (MTBE) avec le groupe Sonatrach, ajoute la même source.

A cette occasion, le ministre a présenté le plan de développement du secteur ainsi que les opportunités d’investissement et de partenariat entre les entreprises des deux pays dans les domaines de l’énergie et des mines, avec une meilleure attractivité des investissements, précise la même source.

M.Arkab a insisté sur l’importance qu’accorde son département ministériel au développement des partenariats mutuellement bénéfiques axés sur des projets intégrant la maîtrise des technologies de production, le transfert du savoir-faire et d’expertise, en particulier dans les domaines des hydrocarbures, la pétrochimie, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

De son côté, le vice-président de Genertec CNTIC a fait part de l’intérêt de son entreprise vis à vis du marché algérien, tout en exprimant son souhait de réaliser des investissements dans les différents secteurs de l’économie en Algérie notamment en matière de réalisation des infrastructures énergétiques, conclut le communiqué.

APS

Les recettes pétro-gazières algériennes dépasseront les 50 milliards de dollars à la fin 2022

Les recettes pétro-gazières algériennes dépasseront les 50 milliards de dollars à la fin 2022

ALGER- Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, dimanche à Alger, que les recettes pétro-gazières algériennes devraient dépasser les 50 milliards de dollars d’ici à la fin de l’année en cours.

« Au vu des réalisations enregistrées à septembre 2022, nous prévoyons d’ici à la fin de l’année en cours, une augmentation de 2% de la production en hydrocarbures et une augmentation des recettes pétro-gazières du pays, appelées à dépasser les 50 milliards de dollars (soit une hausse de 45% par rapport à 2021) », a précisé M. Arkab qui intervenait devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen des dispositions du projet de loi de finances (PLF) 2023.

La fiscalité pétrolière « pourrait dépasser les niveaux enregistrés durant les années d’avant 2014, qui s’élevaient à 4.000 milliards de DA/an », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, ajoute M. Arkab, « les exportations hors hydrocarbures enregistreront une hausse de plus de 40% par rapport celles de 2021, appuyée principalement par l’augmentation des exportations des produits miniers et pétrochimiques ».

En ce qui concerne l’investissement dans le secteur de l’énergie et des mines, le ministre a fait état de la mobilisation d’un montant de 3,6 milliards USD durant le premier trimestre de l’année 2022, soit une hausse de 8% comparativement à la même période de 2021.

S’agissant du recrutement dans le secteur, le nombre des agents embauchés a augmenté de plus de 7.500 jusqu’en fin septembre 2022, pour dépasser 307.000 travailleurs.

Concernant le budget sectoriel, M. Arkab a fait état d’une fiscalité pétrolière prévisionnelle de 3298 milliards Da, sur la base d’un prix référentiel de 60 dollars/baril, soit une hausse de 3% par rapport à la fiscalité pétrolière inscrite à la loi des finances complémentaire de 2022.

Le budget de fonctionnement s’élève à quelque 101 milliards Da, majoritairement des affectations financières réservées à la subvention du coût de dessalement de l’eau de mer, de la facture d’électricité pour trois wilayas dans les Hauts Plateaux et les wilayas du sud, ainsi que la subvention du programme de contrôle de l’énergie à quelque 94 milliards Da (soit 92%).

Quant au budget d’équipement, il est destiné essentiellement au raccordement à l’électricité, au gaz et à la recherche minière, réparti comme suit : 55 milliards Da réservés au programme de l’électricité rural et de distribution publique du gaz, 1,3 milliard Da pour la subvention du programme de la recherche minière.

Dans le même cadre, un montant de 1,7 milliards Da est réservé aux projets du Commissariat à l’énergie atomique (COMENA) pour le développement des infrastructures et des centres nucléaires y afférents, tandis qu’un montant de 23,3 milliards Da est alloué au raccordement des six zones industrielles à l’électricité et au gaz.

Par ailleurs, M. Arkab a cité des mesures prévues dans le PLF 2023, à l’instar de l’exonération de la TVA sur les biens, les services et les travaux accomplis dans le cadre des activités des hydrocarbures, ou encore les exonérations fiscales des véhicules hybrides électriques.

 

OPEP+: stabiliser les prix à hauteur de 100 dollars/baril jusqu’à fin 2022

 

Le ministre a affirmé que la dernière décision des pays de l’OPEP et hors OPEP (OPEP +) de réduire la production de deux millions de barils/jour devrait maintenir l’équilibre du marché et la stabilité des prix à hauteur de 100 dollars/baril jusqu’à la fin de l’année.

« En dépit du recul des cours du pétrole et au vu de l’inquiétude d’une récession  mondiale, la dernière décision des pays OPEP+ de réduire la production de deux millions de barils/jour devrait maintenir l’équilibre du marché et la stabilité des prix à hauteur de 100 USD/baril jusqu’à la fin de l’année », a précisé M. Arkab.

Le ministre a relevé que le débat du projet de loi de finances (PLF) intervient « dans un contexte économique et géopolitique variable ayant impacté l’industrie pétrolière et gazière à travers le recul sans précédent du volume des investissements au cours des dernières années à l’origine du recul de l’offre ».

Les cours du pétrole « ont repris après la chute sans précédent des marchés début 2020 en raison de l’apparition et la propagation du coronavirus », a ajouté M. Arkab qui a rappelé que les cours du pétrole brut ont dépassé le seuil de 109 USD/baril à la fin de septembre de l’année en cours, « confortant ainsi les indicateurs de notre macroéconomie ».

APS

Mines : les exportations de phosphate ont doublé au premier semestre de 2022

Mines : les exportations de phosphate ont doublé au premier semestre de 2022

 
Alger- Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, dimanche à Alger, que le volume des exportations de phosphate avaient doublé au premier semestre de 2022, pour atteindre 955.000 tonnes, soit 14 milliards de dinars.
Arkab a précisé, dans son exposé devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen des budgets sectoriels inscrits au titre du Projet de loi des finances (LF-2023), que les premières données au premier semestre de 2022 faisaient état « d’une hausse de la production de phosphate (9%), de fer (14%), de marbre (10%) et de carbonates de calcium (3%) ».

D’autre part, le ministre a précisé que le programme de recherche et d’exploration minière avait été mis en œuvre à travers les 26 projets réalisés sur l’ensemble du territoire national, avec une enveloppe financière de 1,82 milliard de dinars.

Quant à l’orpaillage artisanal, il a rappelé que le nombre de licences délivrées au profit des micro-entreprises avait atteint 175, dont 89 à Tamanrasset et 86 dans la région de Djanet, faisant savoir, par ailleurs, que le secteur était sur le point de parachever le programme de recherche minière et l’inventaire des ressources minérales.

Evoquant les projets structurants, M. Arkab a indiqué que l’ouverture du gisement de fer de Ghara Djebilet visait l’extraction de 200.000 tonnes de minerais d’ici la fin du premier semestre de 2023, tout en poursuivant les travaux de développement du zinc à « Oued Amizour » en récupérant 16% des parts du partenaire australien « Terramin », de manière à pouvoir contrôler l’entreprise et mener à bien les études.

Concernant le projet intégré de phosphate, le ministre a fait état de « l’élaboration en cours de toutes les études et du cahier des charges en vue de sélectionner l’investisseur et de rechercher le financement en collaboration avec les banques chinoises ».

Hydrocarbures: exportation de 69 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) jusqu’à la fin de septembre

Revenant sur le bilan du secteur de l’énergie, M. Arkab a indiqué que le volume d’exportations en hydrocarbures a atteint 69,1 millions de TEP fin septembre 2022, enregistrant des recettes de 42,6 milliards de dollars contre 24,1 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation importante de 77% grâce à la hausse des cours du pétrole et du gaz.

Le ministre de l’Energie et des Mines a en outre fait état d’une hausse de 108% en termes de recettes de la fiscalité pétrolière qui se sont élevées à 3.856 milliards de DA fin septembre 2022, contre 1.857 milliards de DA durant la même période de l’année 2021, couvrant ainsi 120% de la valeur de la fiscalité pétrolière inscrite à la Loi de finances complémentaire (LFC) de l’exercice 2022, soit 3.212 milliards de DA.

Les importations de produits pétroliers ont, quant à elles, connu un recul de -18%, par rapport à celles de 2021, en raison de la satisfaction à 100% de la demande locale sur l’essence et le diesel, après réhabilitation et amélioration de la performance des raffineries », selon M. Arkab.

Dérivé du pétrole: la consommation locale s’est élevée à 13 millions de tonnes à fin septembre 2022

Quant à la consommation locale en dérivés de pétrole, elle a emprunté, selon le ministre, « une courbe ascendante à fin septembre, comparativement aux réalisations de la même période de l’année, pour atteindre près de 13 millions de tonnes, avec hausse de la consommation du diesel, du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et du kérosènes »

Concernant le secteur de l’électricité, M. Arkab a affirmé que les efforts consentis par le Groupe Sonelgaz, ont permis d’augmenter la capacité productive de l’électricité, durant le 1e semestre de l’année 2022, à  environ 25,5 mégawatts, contre 23,7 mégawatts en 2021, soit une croissance d’environ 7,7%, ce qui  » permet de satisfaire la demande nationale en cette matière vitale à moyen et à long terme ».

Quant au raccordement aux surfaces agricoles et industrielles en électricité et en gaz,  22.280 surfaces agricoles ont été raccordées à l’électricité et 859 exploitations ont été raccordées à l’électricité et 314 autres au gaz à ce jour, a fait savoir le ministre qui a, en  outre, indiqué que les programmes publics ont permis, depuis 2005 et jusqu’à fin 2021, de raccorder 500.000 logements à l’électricité et environ 5,2 millions de logements au gaz naturel.

Ces efforts ont permis de couvrir 98% de la population en électricité et 65% en gaz naturel, a ajouté le ministre.