Le Sommet rassembleur a réussi sur tous les plans

Le Sommet rassembleur a réussi sur tous les plans

ALGER – Le président du Centre de l’arabité des études stratégiques de Bagdad, l’analyste politique irakien, Yacine Djebbar El Dlimi a affirmé, samedi, que le sommet de rassemblement tenu à Alger, les 1er et 2 novembre, a « remporté un succès sur tous les plans », de même qu’il a été un miroir de  » la diplomatie algérienne sereine et de sa capacité à rapprocher les points de vue, sous la conduite judicieuse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

« La tenue du Sommet arabe sous le slogan du rassemblement, en Algérie pays frère, a été le miroir de la diplomatie algérienne sereine et de sa capacité à rapprocher les points de vue arabes concernant les questions inscrites à l’ordre du jour, sous la conduite judicieuse du Président Tebboune, avec un timing qui a porté des significations sur le plan national, coïncidant avec l’anniversaire de la Glorieuse guerre de libération nationale, dans le contexte de la stabilité politique et sécuritaire dans le pays », a indiqué Yacine Djebbar Al Dlimi dans un entretien à l’APS.

Le président du Centre de l’arabité pour les études stratégiques a relevé la large participation arabe au Conseil de la Ligue arabe dans sa 31e session, indiquant que la signification principale du Sommet consiste à  » faire prévaloir le dialogue et à prévenir les différends arabes ».

Estimant que l’Algérie a été en mesure de tenir le sommet sous le slogan du rassemblement des rangs arabes, d’autant qu’il intervenait dans « le contexte de conjoncture mondiale troublée impactant le monde arabe sur les plans, politique, économique et sécuritaire », M. Al Dilmi a mis l’accent sur « la nécessité de la complémentarité interarabe, à l’effet de relever les défis, avec une vision arabe unifiée sur les plans politique, économique et sécuritaire ».

Pour l’expert irakien, le triangulaire du défis politique, économique et sécuritaire exige le rassemblement des rangs arabes, leur réunification et l’intensification des efforts entre les Etats membres et c’est ce qui est issu de « la Déclaration d’Alger ».

« L’anticipation à présent et à l’avenir des répliques des crises en cours, que ce soit sur les plans politique et économique et ce qui a trait à la sécurité alimentaire, au terrorisme et à ses formes, exige la mise en œuvre des résultats de ‘la Déclaration d’Alger’, sans toutefois négliger la cause palestinienne que l’expert qualifie d' »essence même du conflit arabo-sioniste et qui a figuré en tête de l’ordre  du jour du Sommet ».

APS

La nouvelle loi sur l’investissement, acquis prometteur pour concrétiser le développement durable

La nouvelle loi sur l’investissement, acquis prometteur pour concrétiser le développement durable

 ANNABA – Les participants à une rencontre d’information sur l’investissement organisée samedi à Annaba ont affirmé que « la nouvelle loi sur l’investissement constitue un acquis prometteur pour concrétiser un développement intégré et durable en Algérie ».
Ils ont précisé au cours de cette rencontre organisée par la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) que les « dispositions de la nouvelle loi sur l’investissement traduisent une forte volonté pour l’aménagement d’un climat d’affaires incitant à l’investissement et la mise en place de garanties ancrant la confiance entre les différents partenaires et acteurs concernés par l’investissement ».

Dans ce cadre, la directrice générale de la promotion de l’investissement auprès du ministère de l’Industrie Djouhar Hadi, a précisé dans son intervention que « la nouvelle loi sur l’investissement qui a donné lieu à la promulgation de décrets exécutifs dans des délais records représente un cadre juridique pour capter les investisseurs et les doter de garanties nécessaires pour l’investissement et la création d’une dynamique de développement intégré et homogène au double plan local et national ».

La même intervenante a ajouté que « la nouvelle loi sur l’investissent découle d’une vision intégrée qui réunit les énergies et les compétences en les intégrant dans le développement local et national à travers l’entrepreneuriat et l’investissement pour créer la richesse et élargir et promouvoir les activités ».

Au cours de son intervention, Mme Hadi a passé en revue les dispositions générales en rapport avec la nouvelle loi sur l’investissement et les aspects liés aux mesures d’encouragement et d’incitation contenues dans la nouvelle loi ainsi que les garanties assurées aux investisseurs en plus du cadre institutionnel et les conditions fixant l’octroi des avantages.

Les participants à cette rencontre ont suivi des interventions traitant des aspects en rapport avec la promotion des exportations et le cadre juridique de l’investissement en plus de « l’investissement et le développement local » et « les jeunes et les opportunités de l’investissement ».

Au cours des débats, les intervenants, ont insisté sur l’importance d’encourager l’entrepreneuriat comme un moyen pour résorber le chômage et la valorisation des énergies de la jeunesse en plus de l’investissement dans les activités numériques et la création d’un climat d’affaires encourageant l’investissement et ont mis l’accent également sur l’importance de capter les compétences algériennes établies à l’étranger.

Il est à noter que  cette rencontre visant à faire connaitre la nouvelle loi sur l’investissement et a été marquée par la participation de cadres et opérateurs économiques de plusieurs wilayas de l’Est du pays.

APS

Boughali supervise une réunion des cadres dirigeants de l’APN

Boughali supervise une réunion des cadres dirigeants de l’APN

ALGER – Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a supervisé samedi, une réunion des cadres dirigeants de l’APN, durant laquelle il a mis en avant l’impératif de continuer à œuvrer pour « une amélioration des performances et une modernisation du travail des services administratifs », a indiqué un communiqué de l’APN.

Cette réunion intervient dans le cadre d' »une série de séances périodiques de suivi de différents dossiers relatifs à la gestion de l’Assemblée, suivant ainsi les décisions qui concernent la préservation des biens publics et la rationalisation de la gestion des aspects matériel et humain », selon la même source.

Après présentation des différents exposés par les responsables de ces services, le président de l’APN a donné « des instructions sur l’impératif de veiller à poursuivre l’amélioration des performances et la modernisation du travail des services administratifs », soulignant l’importance de « concrétiser les programmes destinés à la formation ».

Cette réunion s’est déroulée en présence des vice-présidents Ahcene Hani et Fateh Brikat, en plus des cadres administratifs dirigeants l’APN.

Conférence parlementaire sur les changements climatiques : la délégation algérienne reçoit son homologue égyptienne

Conférence parlementaire sur les changements climatiques : la délégation algérienne reçoit son homologue égyptienne

ALGER – La délégation algérienne prenant part aux travaux de la conférence parlementaire sur les changements climatiques, qui se tient à Louxor (Egypte), a reçu samedi son homologue égyptienne, avec laquelle elle a passé en revue les conclusions du sommet arabe qu’a abrité l’Algérie les 1er et 2 novembre, a indiqué un communiqué de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Le président de la Commission des relations extérieures à l’Assemblée nationale égyptienne, Karim Derouiche, a salué les efforts consentis par l’Algérie en matière d’organisation du sommet, et « l’attachement du Président Tebboune à réunir toutes les conditions et à aplanir les difficultés en vue d’assurer son succès », soulignant « la disponibilité constante de l’Egypte à coordonner avec l’Algérie, à travers notamment la diplomatie parlementaire pour défendre les intérêts communs des deux pays », précise le communiqué.

De son côté, le vice-président de l’APN, Moundir Bouden, s’est félicité de « la contribution égyptienne au succès des travaux du sommet arabe, et de l’attachement du Président Abdelfatah El-Sissi à participer en personne aux travaux du sommet », relevant par ailleurs la nécessité de relancer « les deux groupes d’amitié Algérie-Egypte, de diversifier la coopération bilatérale et d’échanger les informations dans le domaine de l’économie et de recherche des perspectives d’investissement ».

APS

Signature d’un accord portant création d’un Conseil d’affaires algéro-nigérian

Signature d’un accord portant création d’un Conseil d’affaires algéro-nigérian

ALGER – Un accord bilatéral portant création d’un Conseil d’affaires algéro-nigérian a été signé, samedi à Alger, à l’issue d’un entretien entre le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra et son homologue nigérian, Geoffrey Onyeama.

« En présence des deux ministres, il a été procédé à la signature d’un accord bilatéral portant création d’un Conseil d’affaires algéro-nigérian qui a pour vocation de rapprocher les opérateurs économiques des deux pays et d’augmenter le volume des échanges commerciaux bilatéraux », indique un communiqué du ministère.

Au menu des discussions durant la réunion en tête-à-tête entre les deux ministres et de la séance de travail élargie qui s’en est suivie, figurent notamment les relations stratégiques entre l’Algérie et le Nigeria et les perspectives de leur renforcement dans les différents domaines, poursuit la même source.

Dans ce cadre, tout en se félicitant de l’ »excellence et de la solidité » des liens politiques et historiques unissant les deux pays, les entretiens entre MM. Lamamra et Onyeama ont permis de réaffirmer l’engagement des deux parties à réaliser les projets structurants initiés conjointement dans le domaine économique, notamment le gazoduc Alger-Lagos, la route transsaharienne et la dorsale à fibre optique.

« En outre, et dans le prolongement de leur commun engagement panafricaniste, les chefs de la diplomatie des deux pays ont abordé les questions d’actualité à l’échelle continentale en réaffirmant leur convergence sur la nécessité de permettre à l’Afrique de mettre en œuvre sa propre vision stratégique en matière de paix, sécurité et développement et de promouvoir son unité pour se prémunir des tensions actuelles dans les relations internationales et du climat de polarisation qui en résulte », lit-on dans le communiqué.

A cet égard, il a été souligné la nécessité de préserver l’attachement des pays africains aux principes du non-alignement et d’encourager leur participation collective à la reconstruction des relations internationales post-Covid et conflit en Ukraine.

« Nous avons discuté des relations bilatérales et pris connaissance des développements positifs enregistrés à ce sujet. Nous avons discuté aussi des nombreux projets à réaliser pour élever le niveau de la coopération algéro-nigériane (…) et hisser les relations économiques au même niveau que les relations politiques », a déclaré M. Lamamra à la fin de la rencontre, soulignant « la convergence de vues entre l’Algérie et le Nigeria concernant les questions africaines importantes ».

« Du point de vue de l’Algérie, la relation stratégique avec le Nigeria constitue une halte importante dans le développement des relations de l’Algérie avec le continent africain, tout en travaillant ensemble pour que l’Afrique devienne une partie active dans les relations internationales futures », a-t-il ajouté.

M. Onyeama, qui effectue une visite de travail en Algérie s’inscrivant dans le cadre des consultations politiques régulières entre les deux pays, s’est félicité pour sa part de l’excellente relation entre Alger et Abuja, et de ses discussions avec M. Lamamra, soulignant une convergence de vues « sur presque tous les sujets » et que les deux pays partageaient « les mêmes valeurs ».

« Le Nigeria et l’Algérie entretiennent depuis des années des relations très proches surtout au niveau politique et nous aimerions que notre relation économique et commerciale soit du même niveau que celle politique », a affirmé le chef de la diplomatie nigériane.

Evoquant les différents défis climatique, sécuritaire et alimentaire auxquels tous les pays font face, M. Onyeama a souligné l’importance « des grands pays africains comme l’Algérie et le Nigeria d’agir pour trouver des solutions à ces défis en gardant l’indépendance de l’Afrique (…) et promouvoir de façon plus concrète l’intérêt du continent ».

A ce propos, il a indiqué que l’Algérie a joué un rôle « très important » au Mali pour trouver une solution au conflit, et que des actions communes ont été discutées pour « instaurer la paix et la bonne gouvernance ».

A noter que plus tôt dans la journée, le ministre nigérian a déposé au Sanctuaire du martyr une gerbe de fleurs et observé une minute de silence devant la stèle commémorative des martyrs de la glorieuse Guerre de libération nationale.

APS