Patronat : le CREA salue la détermination du Président Tebboune à « réaliser l’Algérie nouvelle »

Patronat : le CREA salue la détermination du Président Tebboune à « réaliser l’Algérie nouvelle »

ALGER- Le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) a salué mardi dans un communiqué la détermination du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à réaliser « l’Algérie nouvelle ».

« Le CREA salue la détermination du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à réaliser l’Algérie nouvelle en faisant le choix de l’égalité des citoyens, de la solidarité, mais aussi de la compétitivité et de la croissance durable », indique le communiqué.

Selon l’organisation patronale, « accompagner au développement des projets créateurs d’emploi et de richesses, anticiper les mutations économiques, promouvoir l’attractivité des territoires sont des enjeux majeurs pour conduire une relance économique dynamique et porteuse d’espoir pour nos concitoyens ».

Se félicitant des directives et les nouvelles prérogatives données aux walis, le CREA assure que « ces nouvelles prérogatives données aux walis vont leur permettre ainsi de développer de réelles stratégies d’intelligence économique territoriale ».

Dans le même cadre, le CREA souligne que « la consolidation des acquis sociaux et des efforts consentis par l’Etat pour l’amélioration du pouvoir d’achat et des conditions de vie des citoyens témoignent du sens profond de la justice sociale du président de la République ».

Le CREA a réitéré son engagement à « participer activement à la redistribution des richesses par l’intermédiaire de son action dans le développement économique du pays », selon le communiqué.

APS

Une nouvelle réflexion pour attirer les touristes et développer le tourisme interne

Une nouvelle réflexion pour attirer les touristes et développer le tourisme interne

ALGER – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, a insisté, mardi à Alger, sur l’attachement des autorités concernés par le secteur à une nouvelle réflexion sur le tourisme en focalisant sur les spécificités qui attirent les visiteurs, outre le développement du tourisme interne.

« Le tourisme est un droit légitime du citoyen algérien dans l’Algérie nouvelle », a fait savoir M. Hamadi dans une allocution prononcée lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du tourisme sous le slogan « un nouveau concept pour le tourisme », soulignant « l’importante d’engager une nouvelle réflexion sur le tourisme en Algérie au vu des différentes potentialités qu’elle recense, en sus de relever tous les défis ».

Evoquant la saison estivale 2022, le ministre a estimé qu’elle était « réussie » compte tenu de « l’activité touristique qui l’a marquée, au-delà efforts consentis par le Gouvernement dans l’objectif de concrétiser les objectifs contenus dans le programme du président de la République visant le développement et la relance du secteur touristique ».

Selon le ministre, ce secteur a connu une augmentation de la capacité d’accueil, où il a été procédé au renforcement du parc hôtelier actuel cette saison par 58 nouveaux établissements hôteliers au niveau des communes côtières, d’une capacité d’accueil de 7.022 nouveaux lits, permettant d’atteindre 97.000 lits au niveau des 14 wilayas côtières.

Il a été également question de consolider le parc d’hébergement en activant la formule « l’hébergement chez l’habitant », qui permet aux habitants locaux de louer leurs domiciles durant la saison estivale à même d’augmenter la capacité d’accueil notamment dans les villes côtières.

M. Hamadi a affirmé, dans ce sens, que ces efforts avaient donné leurs fruits à travers une saison estivale « réussie » sur tous les plans, ajoutant que selon les statistiques, « plus de 10.500.000 touristes locaux et étrangers ont afflué sur les 14 wilayas côtières.

« D’après ces statistiques, nous concluons que le secteur touristique avait enregistré, grâce à ses activités liées à la saison estivale, un chiffre d’affaires de plus de 200 Mds Da, un chiffre rassurant qui nous encourage à poursuivre nos efforts pour réaliser les objectifs escomptés permettant le développement de ce secteur et la contribution effective à l’économie nationale ».

Pour le ministre, « il est temps de mettre en place une nouvelle conception pour développer le tourisme et consolider sa position à travers l’élaboration de nouveaux mécanismes et législations à assurer, non seulement à des fins économiques, mais aussi pour des dimensions humanitaires à mettre au cœur des politiques générales en vue de faire du tourisme un droit pour les citoyens à travers le monde, ce qui leur permettra de mieux se connaitre ».

Dans ce cadre, il a mis en exergue les « potentialités touristiques de l’Algérie en matière de diversité cultuelle, civilisationnelle et historiques qui remontent à des milliers d’années », mettant l’accent sur la nécessité de consacrer les valeurs humaines internationales en vue de faire du secteur du tourisme un levier de l’économie nationale et un alternatif du secteur des hydrocarbures à long terme.

Dans ce cadre, il a souligné l’importance de l’organisation, dans les deux prochains jours, de la 21è édition du Salon international du tourisme et des voyages qui fait son retour après une absence due à la pandémie de Covid-19.

A l’occasion de la célébration de la journée internationale du tourisme, le ministre a réaffirmé la volonté de l’Organisation internationale du tourisme qui a institué ce thème « Nouveau concept de tourisme » de changer le concept traditionnel du tourisme en se basant sur l’expérience douloureuse qu’a connue le secteur à travers le monde à cause de Covid-19 en s’orientant vers un nouveau concept basé sur l’édification d’un avenir de tourisme durable et plus fort.

APS

Agriculture: la Hollande intéressée par l’approfondissement de la coopération avec l’Algérie

Agriculture: la Hollande intéressée par l’approfondissement de la coopération avec l’Algérie

MOSTAGANEM – L’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Algérie, Janna Van Der Velde, a exprimé, mardi à Mostaganem, l’intérêt de son pays à approfondir la coopération avec l’Algérie dans le domaine agricole et pour limiter les effets du changement climatique.

En marge du Salon international de l’agriculture « Mosta Expo », où la Hollande est l’invité d’honneur, Mme Van der Velde a indiqué que « l’Algérie et les Pays-Bas ont un rôle important à jouer ensemble pour construire l’agriculture de demain innovante et dynamique, respectueuse de la biodiversité et adhérente aux enjeux liés à la réduction des effets du changement climatique et au service des consommateurs ».

L’ambassadrice a indiqué que les relations entre les deux pays ont été confortées dans le domaine agricole, surtout dans les dernières années, au travers des programmes de coopération dans les domaines stratégiques, à l’instar des semences de pomme de terre, les maraîchers, l’élevage bovin et avicole.

L’université d’agronomie Wageningen de Hollande, qui assiste à ce salon, a-t-elle indiqué, compte plusieurs projets en Algérie, à l’instar du développement des cultures sous serres intelligentes pour la production des maraîchers en milieu urbain et suburbain, ajoutant que plusieurs sociétés hollandaises sont présentes sur le marché algérien depuis de longues années.

La diplomate a précisé que parmi les participants à cette manifestation économique figurent des opérateurs hollandais spécialisés dans le domaine des produits innovants, en compagnie de leurs homologues algériens, tout en saluant le fait que son pays est l’invité d’honneur de cette deuxième édition du Salon international agricole « Mosta Expo ».

Mme Van Ser Velde a affirmé que la Hollande œuvre avec l’Algérie pour développer d’autres filières agricoles, l’échange des connaissances et des expériences concernant les effets du changement climatique comme la sécheresse, l’érosion, ainsi que l’utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles dont l’eau et l’énergie.

Ce salon de trois jours, organisé par les chambres nationales et de wilaya de l’agriculture et la Direction des services agricoles (DSA), enregistre la participation d’environ 200 exposants d’Algérie, des Pays-Bas, du Danemark, de France, d’Italie, de Turquie, des Etats unis d’Amérique, de Chine, d’Inde, des Emirats arabes unis et de Tunisie.

APS

Préparatifs du Sommet arabe: Bouslimani reçoit le DG de l’ASBU

Préparatifs du Sommet arabe: Bouslimani reçoit le DG de l’ASBU

ALGER – Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a reçu, mardi à Alger, le Directeur général de l’Union de radiodiffusion des Etats arabes (ASBU), Suleiman Abdel Rahim, accompagné du Directeur général du Centre arabe d’échange d’informations et de programmes, Mohcine Slimani, avec lesquels il a passé en revue les derniers préparatifs du Sommet arabe, prévu les 1 et 2 novembre à Alger, indique un communiqué du ministère.
A cette occasion, M. Bouslimani a mis en avant « la mobilisation de tous les moyens nécessaires pour assurer le succès de ce sommet, à travers la mise en place de tous les moyens et équipements à la disposition des journalistes Algériens et étrangers accrédités pour couvrir cet évènement important, et leur faciliter le travail », ajoutant que « ce sommet sera exceptionnel à tous les niveaux, avec un travail de coordination conjoint ».

De son côté, le DG de l’ASBU a souligné que son instance était « prête à contribuer à une couverture exhaustive des travaux du Sommet arabe d’Alger, à travers tous les pays arabes », indiquant dans ce contexte que « l’ASBU œuvre dans ce cadre en coordination avec tous les médias concernés à garantir une bonne préparation pour une couverture optimale de cet évènement d’envergure ».
La rencontre a, par la suite, été élargie à « tous les directeurs des institutions médiatiques publiques audiovisuelles en Algérie, en plus des représentants de l’ASBU, pour évaluer les derniers préparatifs techniques et artistiques avant une visite au Centre International de Conférences (CIC) prévue ce soir ».

aps

INESG: un cycle de conférences autour de la « citoyenneté participative »

INESG: un cycle de conférences autour de la « citoyenneté participative »

ALGER – L’Institut national d’Etudes de stratégie globale (INESG), a lancé, mardi à Alger, un cycle de conférences autour de « la citoyenneté participative », une notion développée par divers spécialistes, sous l’angle des mutations politiques, économiques et socioculturelles de l’Algérie.

« La citoyenneté est une responsabilité. C’est une notion qui suppose des droits mais aussi des obligations, et il s’agit de trouver l’équilibre entre ces deux derniers », a déclaré le Directeur général de l’INESG, Abdelaziz Medjahed, à l’ouverture de la rencontre inaugurale de la série de conférences annoncée.

Considérant que « le citoyen a une grande responsabilité quant à son destin », il a estimé qu' »il appartient à chacun d’aller de l’avant, en s’appuyant sur des valeurs et en s’armant de volonté », citant, à titre d’exemple, les élections locales désignant les représentants du peuple au niveau local.

M. Medjahed a mis l’accent, à cet égard, sur « l’impératif de bien choisir ceux qui sont appelés à gérer les Assemblées locales et à préparer les lois de la République qui refléteront les aspirations et les attentes des électeurs », notant, à ce titre, l’importance des principes de « liberté et de justice » sur lesquels s’appuie toute citoyenneté.

Spécialiste des sciences politiques, Mohamed Safou, a abordé, de son côté, la question de « la citoyenneté et participation citoyenne », en précisant que « si le concept de citoyenneté remonte à la civilisation grecque, celui-ci est en train de se renouveler aujourd’hui avec la réorganisation des Etats autour des défis de sécurité et de développement ».

Il a expliqué que « la citoyenneté est étroitement liée au principe d’égalité, dont celui de la distribution des richesses. Or, le sentiment d’exclusion peut entamer celui de citoyenneté, d’appartenance à une terre et par conséquent, de dévouement au pays ».

« En revanche, a-t-il rappelé, la justice favorise le dévouement à la patrie », relevant que « la citoyenneté est différente de la nationalité », ajoutant que si cette dernière est « un statut juridique, la citoyenneté n’est pas juste une notion mais elle s’exprime à travers des institutions ».

De son côté, l’historien Rabah Lounici, de l’Université d’Oran, a abordé la question de la citoyenneté en Algérie, sous l’angle de « la négation coloniale et de ses répercussions », affirmant que « la Déclaration du 1er novembre 1954 a revendiqué un Etat de citoyenneté, bien avant que le fassent les pays développés ». Ceci, a-t-il indiqué, en appelant à « l’acceptation de l’autre, quelles que soient ses différences, l’essentiel étant de s’en tenir à l’unité nationale et au dévouement à la patrie ».

Il a rappelé, dans ce contexte, les pratiques de la France coloniale visant à délester les Algériens de leur pleine citoyenneté, à travers entre autres, la promulgation du décret Crémieux en 1870.

Le juriste Nasedredine Bousmaha, de l’Université d’Oran, a relevé, quant à lui, que l’exercice de la citoyenneté en Algérie a connu une « évolution qualitative » sur le plan juridique, à travers les amendements et enrichissements introduits à ce concept dans la Constitution de 2020, et a noté « une vision nouvelle pour le renforcement de la citoyenneté » apportée dans ce texte.

Pour sa part, l’ancien ministre et économiste, Mohamed Chérif Belmihoub, a considéré que  « la participation citoyenne s’exprime lorsque l’individu prend conscience de ses responsabilités locales et de son territoire ».

A ce titre, il a insisté pour « une gestion décentralisée » des affaires, citant la commune en tant que « cellule de base de la collectivité », considérant, à ce propos, qu’il ne s’agit pas pour les citoyens de « remplacer les fonctionnaires dans leurs prérogatives, mais de contribuer à

la gestion locale par l’information, le contrôle, et l’éducation, entre autres ».

A noter, que cette rencontre de 3 jours sera ponctuée par nombre de conférences thématiques, dont notamment celles portant sur « les fondements culturels de la citoyenneté intégrée », « la société civile comme force de soutien pour la consolidation de la citoyenneté », et le thème de « citoyenneté et sécurité ».

aps