D’importantes réalisations socio-économiques et des indicateurs prometteurs

D’importantes réalisations socio-économiques et des indicateurs prometteurs

ALGER – La rencontre Gouvernement-walis, tenue samedi et dimanche à Alger, a constitué une halte pour évaluer les réalisations socio-économiques concrétisées sur le terrain, durant une année dans différentes wilayas du pays, à la lumière d’indicateurs positifs présageant davantage de réalisations au profit du citoyen.

Lors de cette rencontre de deux jours, tenue en trois ateliers au Palais des Nations (Club des Pins) sous le thème « Promotion de l’économie nationale et développement local », et dont l’ouverture a été présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, les membres du Gouvernement, les walis de la République et les différents représentants de la société civile ont œuvré à évaluer la mise en œuvre de la feuille de route esquissée lors de la précédente rencontre Gouvernement-walis, sanctionnée par la formulation de plus de 180 recommandations relatives notamment à la relance de l’investissement et à l’adaptation des programmes de développement local.

Le Président Tebboune a souligné que « la plupart des indicateurs de l’économie nationale sont aujourd’hui au vert », grâce aux mesures prises à plusieurs niveaux, notamment en ce qui concerne la levée des entraves administratives en matière d’investissement, la garantie du foncier, le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes, la maîtrise de l’inflation, l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen et la promotion du secteur agricole notamment en termes de production céréalière et de réduction des importations.

« L’économie nationale commence à se redresser », a estimé le Président Tebboune, en témoignent des institutions internationales « rigoureuses », à l’instar de la Banque mondiale (BM) qui reconnait le progrès réalisé par l’Algérie en la matière, notamment en ce qui concerne la revalorisation du dinar algérien, autant de mesures ayant fait du projet d’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS, un objectif réalisable.

Le Président Tebboune a, également, évoqué le rôle actif de la diplomatie algérienne qui a retrouvé la place qui lui sied, ce qui lui a valu la reconnaissance du Secrétaire général de l’ONU, de grands pays à l’instar des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine ou encore de l’Union européenne qui ont salué le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage.

Grâce aux réalisations accomplies en matière de développement et aux efforts des Walis sur le terrain, le Président Tebboune a affirmé que la majorité des problèmes dont souffraient les « zones d’ombre » à travers plusieurs wilayas, a été définitivement résolue. Le Président a également affirmé que le règlement des problèmes restants se ferait « en début 2023 ».

Le président de la République a, en outre, rappelé la diversification de l’économie nationale qui « n’était qu’un simple slogan durant les 30 ou 40 années écoulées », ayant permis des exportations hors hydrocarbures d’une valeur de 5 milliards de dollars en 2021, en attendant d’atteindre les 7 milliards de dollars cette année en parallèle avec le contrôle des importations.

Au vu des indicateurs financiers positifs qui ont été enregistrés, le Président a affirmé que l’augmentation des salaires bas et moyens, de l’allocation chômage, et la révision des pensions de retraite se poursuivront en 2023, et ce, dès janvier prochain, en sus de la révision, immédiate, des salaires des enseignants et du personnel paramédical, en coordination avec leurs représentants pour réviser leurs statuts.

Figurent parmi les orientations données par le Président Tebboune, l’activation des mesures prévues dans les textes d’application de la nouvelle loi relative à l’investissement « avant la fin de l’année en cours », et la création de coopératives regroupant les investisseurs privés en vue d’assurer l’entretien des zones industrielles.

Après avoir annoncé la création d’une commission qui s’attèlera « dans l’immédiat » à la révision des codes communal et de wilaya en vue de renforcer davantage la décentralisation et créer des ressources de financement pour les collectivités, le président de la République a instruit les walis de poursuivre la prise en charge des préoccupations des citoyens, en ce sens que l’Algérie est un Etat ‘démocratique et populaire’ et que la démocratie impliquait la prise en charge de « tous les citoyens ».

Il a relevé, par ailleurs, l’impératif de consulter le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) concernant toutes les questions inhérentes à cette catégorie sociale.

 

Les autorités locales appelées à s’ériger en force de proposition

 

Intervenant à cette occasion, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane avait affirmé que « les prémices de la relance économique commencent à apparaître », à la faveur du « programme de développement ambitieux » initié par le président de la République.

M. Benabderrahmane avait appelé, par la même occasion, à ériger les autorités locales en « force de proposition dans les cadres de l’action collective » et à gérer les affaires locales avec une « approche économique loin de la bureaucratie ».

Evoquant les indicateurs positifs enregistrés, il a fait savoir que l’excédent de la balance commerciale devrait dépasser les 17 milliards Usd à la fin de l’année 2022.

La rencontre Gouvernement-Walis a constitué une occasion pour les membres du gouvernement de présenter leurs réalisations au niveau central, tout en relevant l’importante contribution des Walis à les mener à bien au plan local.

Le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé que les instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux walis seront concrétisées dans les meilleurs délais, en coordination avec l’ensemble des acteurs et intervenants selon un calendrier précis.

S’agissant de l’assainissement du foncier sur lequel insiste le Président Tebboune, M. Ahmed Zeghdar a annoncé le recouvrement de 2.308 hectares de fonciers  non exploités au niveau des zones industrielles et des zones d’activité.

De son côté, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Abdelhafid Henni a avancé des données très positives sur le secteur agricole, indiquant que l’apport du secteur au PIB a augmenté à 14,7% avec un taux de couverture des besoins nationaux de 75% et ce, grâce à une croissance de 31% enregistrée cette saison.

Les recommandations formulées par les trois ateliers intitulés: « Un cadre juridique rénové pour redynamiser les investissements : Quel rôle pour les Collectivités locales ? », « le Wali, pilier du processus de développement économique local », « Les réformes des finances et de la fiscalité locale pour un développement durable », se veulent une nouvelle feuille de route pour poursuivre le processus de développement local de manière fiable et durable.

Les participants aux trois ateliers ont recommandé la mise en place, au niveau de chaque wilaya, d’une feuille de route définissant les indicateurs socio-économiques ainsi que les capacités et les opportunités disponibles pour les mettre à la disposition des investisseurs et des porteurs de projets en tant que base de données permettant de promouvoir l’investissement au niveau local.

Ils ont également demandé de doter les walis d’un statut garantissant le renforcement de sa position dans l’arsenal juridique et réglementaire de l’Etat outre la révision du système de solidarité entre les collectivités locales en vue de rattraper le retard accusé dans certaines régions en matière de développement.

APS

Les décisions annoncées par le Président Tebboune saluées par le patronat

Les décisions annoncées par le Président Tebboune saluées par le patronat

ALGER – Des organisations patronales ont salué, lundi à Alger, les décisions annoncées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la rencontre gouvernement-walis, exprimant leur satisfaction quant aux orientations données pour lever toutes les contraintes se dressant devant les investisseurs.

Dans des déclarations à l’APS, des responsables d’organisations patronales ont fait part de leurs satisfactions quant aux décisions du président Tebboune, notamment celles portant sur la revalorisation des salaires, pensions de retraite et l’allocation chômage, ainsi que les orientations données aux walis en matière de développement local, estimant qu’elles constituent « une feuille de route » à même de permettre l’édification d’un « nouveau modèle économique ».

Dans ce cadre, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli a salué le discours du Président de la République, exprimant sa « grande satisfaction de la détermination du président de la République à poursuivre le processus d’édification d’un nouveau modèle économique de l’Algérie nouvelle ».

« Le chef de l’Etat a montré le cap sur le nouveau modèle économique algérien qu’il faudrait construire ensemble. Nous sommes entièrement d’accord et alignés avec les décisions courageuses et orientations exprimées par le président de la République », a-t-il déclaré.

Le président de la CAPC a loué également les orientations données au gouvernement et aux walis pour la relance de la production céréalière, « surtout dans le contexte actuel où le blé est devenu une véritable arme de guerre », ainsi que l’augmentation des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation-chômage, la qualifiant de « mesure très importante qui répond à la question de l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen ».

Pour M. Agli, c’est « une nouvelle ère qui commence pour l’Algérie » et « le message du président de la République était clair quant au rôle central des walis dans le développement économique du pays ».

De son côté, le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohamed Nait Abdelaziz, a estimé que le discours du chef de l’Etat lors de la rencontre gouvernement-walis a englobé tous les aspects en lien avec le développement territorial, en relevant que « le président Tebboune est le mieux placé pour évoquer ces questions vu sa longue expérience dans le domaine ».

Tout en soutenant que « la rencontre vient un point nommé », le président de la CNPA a fait observer également que le chef de l’Etat avait axé son discours sur le rôle de la PME et des micro-entreprises ainsi que des start-up, ce qui, constitue selon lui, une « vision stratégique pour le développement territorial pour un pays vaste comme l’Algérie ».

« La relance réelle de notre économie doit reposer sur deux principaux leviers, la PME et les grandes entreprises publiques et privées. Sur ce plan, le président Tebboune est le seul qui s’est enquis réellement de la situation de la micro-entreprise et de manière générale du développement local. Il connaît bien le terrain », a poursuivi M. Nait Abdelaziz.

Pour sa part, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saida Neghza, a affirmé que « le président de la République vient de réconforter les Algériens et la sphère économique par un diagnostic très affiné de la situation » et qu’il a exprimé « sa volonté inébranlable de réussir le plan de relance économique avec des mesures concrètes et avec l’engagement ferme de lutter contre la bureaucratie et la mise en place du socle réglementaire et l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) ».

Selon la présidente de la CGEA, le chef de l’Etat avait « rassuré les walis dont il attend la concrétisation de ses instructions, et qu’ils soient de véritables managers et premiers promoteurs de l’investissement au sein de la wilaya ».

« La révision du code des wilaya et communes renforcera, à coup sûr, cette démarche », a-t-elle encore mentionné souhaitant que les walis s’inscrivaient dans « cet ambitieux challenge ».

Dans le même esprit, le président de la Confédération générale du patronat du BTPH (CGP-BTPH), Abdelmadjid Dennouni, a estimé, quant à lui, que le discours du président de la République devant les membres du gouvernement et les walis était « pertinent » et avait « abordé toutes les préoccupations inhérentes au monde de l’entreprise ».

« Le président Tebboune avait tracé une véritable feuille de route qui mérite d’être saluée et soutenue. Il reste maintenant à la concrétiser et l’appliquer sur le terrain à travers un suivi rigoureux », a souligné M. Dennouni affirmant avoir suivi avec un grand intérêt l’intervention du premier magistrat du pays.

APS

AIEA: la stratégie de l’Algérie dans le domaine de l’énergie atomique présentée

AIEA: la stratégie de l’Algérie dans le domaine de l’énergie atomique présentée

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a présenté, lundi à Vienne, lors de la 66ème session de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la stratégie et les programmes de l’Algérie dans le domaine de l’énergie atomique, indique un communiqué du ministère.

Lors de cette 66ème session, dont les travaux ont débuté lundi et se poursuivent jusqu’au 30 septembre prochain, « M. Arkab a rappelé l’application des dispositions de la loi 19-05 du 17 juillet 2019 relative aux activités nucléaires, notamment la mise en place de l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires », précise la même source.

Il a rappelé notamment « l’attachement de l’Algérie au cadre juridique international et régional de désarmement et de non-prolifération, dont le Traité de Pelindaba et l’appui aux activités de la Commission africaine de l’énergie nucléaire (AFCONE) », ajoute-t-on dans le même texte.

M. Arkab a énuméré les projets de coopération entre l’Algérie et les pays africains frères dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire, notamment dans le cadre de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine des sciences et de la technologie nucléaire (AFRA).

Par ailleurs, le ministre a rencontré le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, auquel il a exposé les axes prioritaires du plan national de développement des applications pacifiques de l’énergie nucléaire, en exprimant « le souhait d’un appui accru de l’AIEA dans la concrétisation de ce programme », relève-t-on dans le même communiqué.

Pour sa part, le directeur général de l’AIEA a affirmé « la pleine disponibilité de l’agence à soutenir les programmes nationaux de développement, et qu’il accordait à l’Algérie un intérêt et une attention particulière ».

En marge de ses activités dans le cadre de cette conférence générale, M. Arkab a rencontré les fonctionnaires algériens exerçant à l’AIEA.

A cette occasion, il a rappelé les instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de « favoriser la contribution des compétences nationales à l’étranger au développement du pays ».

De leur côté, les experts algériens ont confirmé « leur pleine adhésion à cette approche et se sont déclarés prêts à y répondre favorablement », selon le même texte.

APS

Tenue mercredi à Alger de la 10e session de la Commission intergouvernementale mixte algéro-russe de coopération

Tenue mercredi à Alger de la 10e session de la Commission intergouvernementale mixte algéro-russe de coopération

ALGER – La Commission intergouvernementale mixte algéro-russe de coopération économique, commerciale, scientifique et technique, tiendra sa 10ème session, mercredi à Alger, a indiqué lundi ministère de l’Agriculture et du Développement rural dans un communiqué.

Cette rencontre sera coprésidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafidh Henni, et le ministre de l’Agriculture de la Fédération de Russie, Dmitri Patrushev, selon la même source.

Elle sera précédée par des réunions techniques au niveau des experts des deux pays qui se dérouleront les 26 et 27 septembre 2022, indique le ministère.

La réunion de la Commission mixte permettra aux deux parties de faire une évaluation de la coopération bilatérale depuis la dernière session tenue à Moscou le 30 janvier 2019, et d’examiner les voies et moyens de son renforcement dans les domaines d’intérêt commun, ajoute le communiqué.

APS

ONU: le processus d’édification de l’Algérie nouvelle se poursuit résolument sous la conduite du Président Tebboune

ONU: le processus d’édification de l’Algérie nouvelle se poursuit résolument sous la conduite du Président Tebboune

NEW YORK (ONU) – Le processus d’édification de l’Algérie nouvelle se poursuit résolument sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, lundi à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, soulignant que ce processus était conduit dans le cadre des « principes et objectifs énoncés dans le Charte de l’ONU », à savoir la paix et la sécurité, le développement global.

Dans une intervention à l’occasion du débat général de la 77e de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU), M. Lamamra a déclaré: « mon pays, qui célèbre cette année le soixantième anniversaire du recouvrement de son indépendance nationale et qui poursuit résolument le processus d’édification d’une Algérie nouvelle sous la conduite du Président Abdelmadjid Tebboune, réaffirme son adhésion à ces valeurs et principes et sa détermination dans la poursuite de ses efforts pour réactiver le rôle de l’action multilatérale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et la réalisation d’un développement global, juste et durable ».

« L’Algérie, qui compte sur le soutien des Etats Membres lors des élections prévues au mois de juin prochain (qualité de membre au Conseil de sécurité), restera fidèle aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies et joindra ses efforts à ceux des autres membres du Conseil afin de donner une plus grande efficacité aux efforts internationaux visant à prévenir et à résoudre les conflits par des moyens pacifiques et à soutenir le rôle des organisations régionales, tout en encourageant une participation importante des femmes et des jeunes au règlement des crises et en assurant la protection nécessaire à tous les groupes vulnérables », ajoute le chef de la diplomatie algérienne.

« Dans le cadre de tous ces développements et consciente de l’ampleur des défis sans précédent qui se posent au niveau international et régional, l’Algérie a présenté sa candidature au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité, une candidature entérinée par l’Union africaine, la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique », poursuit M. Lamamra.

Et d’ajouter que « notre session se tient dans un contexte marquée par une montée des tensions qui laisse présager des répercussions dangereuses sur le système des relations internationales, au vu, notamment, du retour du phénomène de polarisation, comme c’est le cas avec la crise en Ukraine et ses répercussions négatives, susceptibles d’accroitre l’ampleur des défis existentiels auxquels font face les peuples du monde dans divers domaines vitaux », souligne le ministre des Affaires étrangères.

« La communauté internationale se trouve, aujourd’hui, à un moment critique, et elle est ainsi appelée à prendre des décisions audacieuses pour préserver sa sécurité collective et se projeter dans un avenir prometteur pour toute l’humanité », a-t-il dit.

Partant, l’Algérie appelle à « éviter les erreurs du passé et les conséquences qui en ont résulté, et à unir nos efforts pour réussir les processus de réforme et aboutir à une gouvernance globale fondée sur l’équité, l’égalité dans la souveraineté, les intérêts mutuels et une coopération constructive », a poursuivi le Chef de la diplomatie.

 

Le Sommet arabe, une étape déterminante dans l’action arabe commune

 

L’Algérie s’apprête à accueillir le Sommet de la Ligue des Etats arabes le 1er et 2 novembre prochain et « aspire à faire de cet événement une étape déterminante dans l’action arabe commune, afin d’assurer une contribution effective du monde arabe à relever les défis actuels sur les scènes régionale et internationale », a affirmé M. Lamamra.

Dans ce contexte, et en préparation de cette importante échéance, « l’Algérie poursuit ses efforts visant à renforcer l’unité nationale entre les frères palestiniens à la lumière de l’initiative de réconciliation lancée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a-t-il dit, réaffirmant que « la résolution de la question palestinienne demeure la clef de voûte pour le rétablissement de la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient, en consacrant le droit du peuple palestinien frère à établir son Etat indépendant dans le cadre des frontières du 4 juin 1967, avec El-Qods comme capitale (…) ».

L’Algérie a réitéré, par la voix de son ministre Lamamra, « son soutien au droit du peuple sahraoui frère de mettre fin à l’occupation de ses terres et d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance », appelant les Nations Unies à « redoubler les efforts afin de permettre aux deux parties au conflit, les deux Etats membres de l’Union Africaine, le Royaume du Maroc et la République Arabe Sahraouie Démocratique, à reprendre le processus des négociations directes en vue de parvenir à une solution politique acceptable aux deux parties dans le cadre de la légalité internationale ».

Sur le dossier libyen, l’Algérie souligne une fois de plus qu’il est « inévitable de s’attaquer en priorité au cœur de la crise en mettant fin à l’ingérence étrangère sous ses diverses formes dans les affaires de ce pays frère et en accompagnant les parties libyennes vers la formulation du consensus nécessaire pour avancer vers la réalisation des objectifs de la réconciliation nationale et l’organisation d’élections libres et régulières, qui répondent aux aspirations du peuple libyen à construire un Etat démocratique et moderne ».

Quant au Mali, l’Algérie, en tant que chef de file de la médiation internationale et présidente du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation nationale issu du processus d’Alger, appelle la communauté internationale à « soutenir les parties maliennes dans le but d’accélérer le rythme de concrétisation de leurs engagements en vertu de l’accord, notamment à la lumière de la délicate phase de transition que traverse ce pays frère ».

Au niveau régional, M. Lamamra a évoqué les situations de fragilité dans la région du Sahel et du Sahara résultant des défis posés par la propagation des menaces terroristes et des crimes transfrontaliers, dans un contexte d’expansion du phénomène d’instabilité institutionnelle et d’aggravation des problèmes de développement en plus des effets adverses du changement climatique.

Devant l’AG onusienne où il a insisté sur la nécessité de « sortir de la logique de gestion de crise par la communauté internationale pour se concentrer davantage sur la recherche de solutions », le ministre des Affaires étrangères a mis en avant la détermination de l’Algérie à « intensifier ses efforts à la hauteur des défis posés par la menace terroriste aux peuples de la région et à œuvrer également avec ses frères dans les pays voisins à encourager les facteurs d’intégration économique et de développement intégré, dans un espace qui permet de réaliser la prospérité commune, d’atteindre les objectifs de développement durable et de renforcer les piliers de la paix et de la sécurité dans la région ».

Le ministre a tenu à souligner que l’Algérie « cherche toujours à être une partie active dans le projet d’intégration et de prospérité du continent et à s’approprier les éléments de son indépendance politique et économique, en se débarrassant des conséquences des interventions extérieures et en s’orientant vers la cristallisation de solutions africaines aux problèmes africains ».

APS