Energie et mines : M. Arkab reçoit une délégation de parlementaires européens

Energie et mines : M. Arkab reçoit une délégation de parlementaires européens

ALGER- Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a reçu, lundi à Alger, une délégation de parlementaires européens, conduite par le président de la commission parlementaire mixte Algérie-Union européenne (UE), Andria Cozzolino, avec lequel, il a abordé notamment la coopération dans le domaine de l’énergie.

Tenus au siège du ministère en présence, de l’Ambassadeur de l’UE en Algérie, les entretiens entre les deux parties ont porté sur l’examen de l’état des relations de coopération entre l’Algérie et l’Union Européenne et les perspectives de leur renforcement dans les domaines de l’énergie et des mines.

M.Arkab a, à cette occasion, présenté les grands axes du programme de développement du secteur de l’énergie et des mines, ainsi que les nouveaux cadres réglementaires qui régissent les activités hydrocarbure et minière, qui présentent plusieurs facilitations et avantages aux investisseurs.

Le ministre a également, mis l’accent sur les opportunités offertes dans le domaine de l’électricité, des énergies nouvelles et renouvelables notamment l’exploitation de l’hydrogène vert.

Les parties ont, en outre, abordé les différents domaines dans lesquels il existe des opportunités d’échanger les expériences et de développer des solutions à des préoccupations communes.

APS

L’appréciation du dinar permettra de résorber l’inflation et consolider la confiance dans l’économie

L’appréciation du dinar permettra de résorber l’inflation et consolider la confiance dans l’économie

ALGER- La récente appréciation du dinar algérien face à l’euro et au dollar américain, particulièrement ces dernières semaines, permettra de résorber l’inflation, augmenter le pouvoir d’achat du citoyen, tout en renforçant la confiance dans l’économie nationale, ont indiqué à l’APS plusieurs économistes.

Pour le professeur en économie, Mohamed Hamidouche, « l’appréciation du dinar algérien face à un panier de monnaies, notamment le dollar américain, se ressentira par une baisse relative des prix des matières importées ».

Cette baisse des prix, a-t-il expliqué, « en plus d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages, profitera aux opérateurs économiques versés dans l’importation des produits semi-finis et les équipements, ce qui fera croître sensiblement leur chiffre d’affaires avant la fin de l’année ».

« Ces répercussions positives » entraîneront  » une augmentation de la confiance des investisseurs dans l’économie nationale », a-t-il ajouté.

M.Hamidouche a tablé sur une amélioration de la valeur du dinar « sur au moins le prochain semestre, soit jusqu’à la fin du 1e trimestre de l’année prochaine », relevant que ces prévisions ne peuvent aller au-delà de cette période en raison des développements géopolitiques qui pèsent dans une large mesure sur la valeur des monnaies.

Pour cet expert, l’appréciation de la monnaie nationale s’explique par deux principaux facteurs, exogène et endogène.

Le facteur exogène a trait à la hausse des cours des hydrocarbures sur le marché international, du fait de la crise ukrainienne et des déséquilibres subséquents sur l’offre et la demande, notamment après les sanctions imposées à la Russie, a-t-il expliqué, rappelant, par là même, que les analyses mondiales soutiennent, dans leur ensemble, que cette crise géopolitique allait perdurer.

Avec cette cadence haussière des cours des hydrocarbures, « les réserves de change devront atteindre 100 milliards Usd au début de l’année prochaine », ce qui renforcera encore davantage la valeur du dinar face au dollar.

Quant au facteur endogène à l’origine de l’appréciation du dinar, Pr Hamidouche a souligné qu’il trouvait une explication dans la politique de commerce extérieur adoptée par le gouvernement qui œuvre au renforcement des exportations hors-hydrocarbures et à encourager Sonatrach à réaliser de nouvelles explorations.

Cette démarche a donné lieu à une hausse inédite des exportations algériennes, d’une part, et à une maîtrise de l’importation voire un frein à l’érosion des réserves de change, d’autre part, a-t-il fait remarquer.

L’expert en économie, Mourad Kouachi estime, lui, que le dinar algérien a connu récemment « un saut historique au niveau des transactions bancaires officielles, en ce sens que l’euro et le dollar se sont stabilisés autour de 140 Da ». Une hausse, poursuit-il, considérée comme « une augmentation inédite de la valeur de la monnaie nationale depuis plus d’une décennie, le dinar s’étant apprécié de 12,5% ces derniers jours en comparaison avec la même période de l’année dernière ».

L’universitaire prévoit « une hausse continue de la valeur du dinar pour le reste de l’année en cours et même durant l’année prochaine », eu égard aux évolutions géopolitiques qu’a engendrée la crise en Ukraine, ce qui explique la stabilité du prix du gaz à 300 Usd pour 1000 M3 et celui du pétrole à plus de 100 Usd/baril.

Sur les raisons de la hausse de la valeur du dinar, l’expert a précisé qu’elles sont liées, en premier lieu, au recul de la valeur de l’euro et du dollar sur le marché mondial, et à la hausse des réserves de change en Algérie, ce qui a « donné au dinar une capacité supplémentaire face aux chocs inflationnistes défavorables ». Les exportations des hydrocarbures devraient dépasser 50 milliards USD à la fin de l’année en cours, soit une hausse de 15 % par rapport à 2021.

Avec l’appréciation de la valeur du dinar, l’Algérie devrait assister à une « stabilisation des prix, un ralentissement des taux d’inflation, et par conséquent une amélioration du pouvoir d’achat et une augmentation du taux de croissance de l’économie de l’ordre de 3,6 % », a rassuré M. Kouachi.

Pour cet universitaire, le meilleur moyen pour préserver dans la durée l’appréciation de la monnaie nationale consiste à hisser les exportations hors hydrocarbures.

L’expert Ishak Kharchi, estime, lui, que la hausse de la valeur du dinar par rapport à l’euro et au dollar « va largement profiter à l’économie nationale, en ce que les investisseurs en Algérie auront à moins convertir pour acquérir des usines prêtes ».

La dépréciation de l’euro et du dollar permettra en outre de réduire la valeur des importations de l’Algérie et partant conforter le solde de la balance des paiements, ce qui est un indicateur économique important, a-t-il détaillé.

L’économiste Dr Fethi Ferhane a indiqué que la hausse de la valeur du dinar « aidera à alléger l’inflation, au regard de la grande hausse des prix sur le marché mondial et les répercussions qui en découlent sur les prix des importations du pays », assurant que la hausse du dinar a des répercussions positives sur les prix des intrants.

Selon la Banque d’Algérie, le taux de change du Dinar a atteint à l’achat, lundi, 140,2665 DA pour 1 dollar et 139,9158 DA pour 1 euro.

APS

Travaux publics: signature de plusieurs accords en matière d’études, de formation et de recherche

Travaux publics: signature de plusieurs accords en matière d’études, de formation et de recherche

ALGER – Neuf (9) accords de partenariats et mémorandums d’entente entre des entreprises algériennes et étrangères ainsi que des documents de coopération entre des entreprisse nationales activant dans le domaine des travaux publics, notamment en matière d’études techniques, de recherche scientifique et de formation ont été signés, lundi à Alger. 

La cérémonie de signature s’est déroulée en marge de la première journée de la 18e édition du Salon international des travaux publics (SITP), en présence du ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures, Lakhdar Rakhroukh accompagné du président de l’autorité des travaux publics du Qatar, « Ashghal », Saad Ahmed Al-Mohannadi dont le pays est l’invité d’honneur de cette manifestation économique.

Dans ce cadre, le Laboratoire central des travaux publics (LCTP) a signé un protocole d’entente avec le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment du Niger. Ce protocole porte sur la coopération en matière d’études techniques des projets des travaux publics.

En matière du transfert de l’expérience et de la formation, l’Organisme national de contrôle technique des travaux publics (CTTP) a signé une convention avec le Centre d’amélioration des travaux publics de l’Etat du Niger.

Un protocole de coopération a été signé par le Laboratoire central des travaux publics (LCTP) et le Laboratoire tunisien d’analyse et d’expérience dans le domaine de normalisation.

De son côté, le Groupe d’infrastructures de Travaux Maritimes « Gitrama » pour les Travaux Publics a signé deux documents de coopération, le premier concerne, une convention cadre de coopération en matière de formation et de recherche technologique avec la Direction de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique (DG-RSDT), tandis que le second est un protocole de coopération avec l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (ENSSMAL).

Le Groupe « Gitrama » a également signé un protocole de coopération avec l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP).

De son côté, le Groupe d’Etudes d’Infrastructures de Contrôle et d’Assistance (GEICA) a signé trois accords, le premier est un accord-cadre dans le domaine de la formation avec le Centre de formation aux métiers du bâtiment (CFMB), outre un autre accord de partenariat scientifique et technique avec l’ENSTP.

Le même Groupe a également signé une convention cadre de partenariat scientifique et technique avec l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Géodésiques et des Techniques Spatiales.

Dans une déclaration, le ministre des Travaux publics a affirmé que les Groupes publics et privés sont appelés à « s’orienter vers la recherche scientifique et appliquée et vers l’innovation pour améliorer la qualité et la durabilité des réalisations », les exhortant à accorder davantage d’intérêt au partenariat pour renforcer les capacités compétitives afin d’accéder aux marchés internationaux.

APS

Energie/Mines: Arkab reçoit une délégation du groupe russe « Almaz Oil services »

Energie/Mines: Arkab reçoit une délégation du groupe russe « Almaz Oil services »

ALGER – Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab a reçu, lundi, une délégation du groupe russe « Almaz Oil Services » avec laquelle il a été convenu d’organiser des rencontres avec les groupes Sonatrach, Sonelgaz et Manadjim El Djazair (MANAL), a indiqué un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du ministère, les représentants du Groupe russe ont exposé ses capacités dans les domaines des hydrocarbures, l’électricité et les mines, a précisé la même source.

A cet effet, il a été convenu d’organiser des rencontres avec les experts des Groupes Sonatrach, Sonelgaz et de Manadjim El Djazair (MANAL), a fait savoir le ministère.

M.Arkab a insisté, à cette occasion, sur « la volonté de l’Algérie à la promotion industrielle et de fabriquer localement des équipements avec un transfert de technologie et de savoir-faire », a souligné le communiqué.

APS

Le ministre des Moudjahidines reçoit l’Ambassadeur de la République du Bangladesh en Algérie

Le ministre des Moudjahidines reçoit l’Ambassadeur de la République du Bangladesh en Algérie

ALGER- Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a reçu, lundi à Alger, l’ambassadeur de la République du Bangladesh en Algérie, Muhammad Zulqar Nain avec lequel il a passé en revue les relations bilatérales historiques unissant les deux pays amis, a indiqué un communiqué du ministère.

Cette rencontre « a permis aux deux parties de passer en revue les relations historiques qui lient les deux pays amis et qui remontent aux premières années de l’indépendance de la République du Bangladesh, ainsi que leurs luttes pour la liberté et l’indépendance », lit-on dans le communiqué.

La rencontre a permis également de « passer en revue l’expérience algérienne en matière de prise en charge sociale et sanitaire des moudjahidine » et de souligner « l’intérêt qu’accorde l’Etat algérien à la préservation de la Mémoire nationale ».

Pour sa part, l’ambassadeur du Bangladesh a rappelé l’expérience de son pays dans ce domaine, à la faveur du travail accompli par le secteur des combattants pour la liberté qui prend en charge les affaires des anciens combattants bangladais.

Il a salué également le leadership de l’Algérie dans ce domaine, mettant l’accent sur la nécessité d’échanger les expertises et d’élargir la coopération et la coordination entre les deux pays », conclut la même source.

APS