1962-2022: l’Industrie locale, une véritable locomotive du développement national

1962-2022: l’Industrie locale, une véritable locomotive du développement national

ALGER- Le développement du secteur industriel a constitué, dès les premières années de l’indépendance, l’une des principales priorités de l’Etat, en œuvrant pour l’édification d’une base de production élargie au territoire national à même de permettre au pays de s’engager sur la voie du développement et répondre aux besoins des citoyens.

Depuis le recouvrement de la souveraineté nationale, les autorités publiques avaient placé l’industrie nationale parmi les secteurs prioritaires, en engageant, à ce titre, d’importants investissements pour doter le pays de grands complexes industriels devant contribuer au développement socio-économique du pays et prendre en charge les besoins exprimés par les différents secteurs d’activités ainsi que les populations.

Le développement de ce secteur constituait un immense défi à relever sur tous les plans (financier, humain, organisationnel et technologique) en raison des préjudices subis pendant 132 ans d’occupation, de dépossession et d’exploitation des ressources naturelles du pays par le colonialisme français.

C’est ainsi que commençait une politique audacieuse en matière de projets d’investissements, de formation et d’établissement de partenariats avec des pays amis.

Ces efforts, appuyés par la nationalisation des mines, des finances et des banques en 1966 et les hydrocarbures en 1971, ont permis d’ériger de grandes entreprises dans diverses filières (sidérurgique, mécanique, électrique et électronique, textile et cuir, agroalimentaire, pétrochimie, plastique et pharmacie, matériaux de construction…)

Sous l’impulsion du concept de « l’industrie-industrialisante », cher au défunt président Houari Boumediène, des partenariats stratégiques avaient été conclus avec des firmes mondiales en vue d’édifier des complexes industriels intégrés.

Cette stratégie, appuyée par d’importants investissements publics, a permis à l’Algérie de s’engager pleinement dans un processus d’industrialisation tout azimut et d’asseoir des pôles d’activités à travers le territoire national.

Dans ce cadre, des entreprises reliées directement aux sites d’extraction de matières premières (mines et hydrocarbures) avaient été créées.

En l’espace de quelques années, ces entreprises avaient réussi à émerger et demeurent, à ce jour, une fierté nationale et des symboles du « Made In Algeria ».

On peut citer, entre autres, les complexes de la pétrochimie et du raffinage du pétrole d’Arzew et de Skikda, le complexe sidérurgique d’El Hadjar, la Société nationale de construction mécanique (SONACOME), l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM),  l’Enterprise nationale des matériels agricoles et l’Entreprise nationale des industriels électroniques de Sidi-Bel-Abbès.

Des complexes industriels de la métallurgie, du textile et cuir, de l’agroalimentaire, du tabac, des matériaux de construction avaient été érigés, donnant au pays la possibilité de prendre en charge les besoins nationaux, de créer des milliers de postes d’emploi et de contribuer au développement.

En dépit de l’ouverture soudaine de l’économie nationale, au début des années 90 dans le cadre du plan d’ajustement structurel du Fonds monétaire international (FMI), qui a fragilisé l’industrie nationale, l’Etat a pu préserver le secteur industriel public, en maintenant douze (12) groupes considérés comme incontournables dans leurs domaines et demeurent à ce jour en activité.

Parallèlement, des organismes de soutien à l’industrie ont été aussi créés ces dernières années pour assurer l’accompagnement et la protection de l’outil de production industrielle, à l’instar de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), la Bourse de sous-traitance et du partenariat, le Fonds de garantie des crédits aux PME, l’Agence de développement de la PME et de la promotion de l’innovation ainsi que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement.

Des instituts chargés de l’accréditation, de la protection de la propriété industrielle, de la normalisation et de la métrologie légale (ONML) ont été aussi mis en place, en sus d’un dispositif législatif et réglementaire favorable à l’émergence du secteur industriel privé, dont la contribution à la production nationale est actuellement de l’ordre de 40%.

Les entreprises privées couvrent aujourd’hui plusieurs domaines d’activités, tels que l’agroalimentaire, l’automobile, la sidérurgie, le textile, la pétrochimie, l’électroménager et l’électrique.

Le redéploiement du secteur industriel national s’est poursuivi à travers le développement des startups, l’innovation technologique et la promotion de nouvelles industries liées aux TIC, ainsi que la construction navale et l’industrie militaire. Cette dernière occupe une place de plus en plus importante dans le secteur avec un taux d’intégration très élevé et des produits de qualité.

La politique industrielle menée sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur de ce secteur, a été couronnée ces derniers mois, par la relance de près de 1000 projets d’investissements bloqués, sachant que l’objectif fixé était celui d’augmenter la contribution de l’Industrie au PIB à 15% dans les prochaines années.

APS

Constantine: une soixantaine d’exposants attendus au 1er Salon national de l’habitat

Constantine: une soixantaine d’exposants attendus au 1er Salon national de l’habitat

CONSTANTINE- Une soixantaine d’exposants et plusieurs artistes plasticiens sont attendus à la première édition du Salon national de l’Habitat, de l’Immobilier et de la Décoration (HID), prévu du 27 au 29 septembre courant à la maison de la culture « Malek Haddad » de Constantine, a-t-on appris samedi du directeur de l’entreprise Mediasmart, organisatrice de l’évènement.

Selon M. Mohamed Seifeddine Salhi, le 1er HID, dont l’ouverture sera supervisée par les autorités de la wilaya de Constantine, « est le premier rendez-vous du genre à la capitale de l’Est du pays consacré à l’Habitat, l’Immobilier et la Décoration ».

Il constitue une opportunité pour les visiteurs intéressés par l’achat de terrains, la construction, la rénovation ou la décoration et l’aménagement intérieur ou extérieur des placettes, espaces publics et jardins.

La 1ère édition du HID se veut également une véritable source d’inspiration pour le public constantinois et un espace idéal pour rencontrer des professionnels, découvrir les nouveautés et le savoir-faire locaux et bénéficier de conseils et, a ajouté M. Salhi, notant que plusieurs artistes plasticiens issus de différentes localités, et plus de soixante exposants participeront au Salon pour proposer des produits modernes et d’autres dotés de nouvelles technologies, ainsi qu’une palette d’offres riches et variées.

A l’occasion, plusieurs conférences sont programmées sur « la maîtrise de l’énergie », « la transition écologique », « le reverse-engineering », « les modes de financement de projets », « la finance islamique », ainsi que sur « l’hypothèque », a fait savoir M. Salhi, ajoutant que le salon HID se veut également une occasion pour les jeunes porteurs de projets notamment de rencontrer les professionnels du secteur et  bénéficier des conseils devant leur permettre de se lancer dans ce domaine.

Un site internet (www.hdi-dz.com) regroupant toutes les informations nécessaires sur ce salon national a été conçu par l’entreprise organisatrice, Mediasmart, dans le but de faciliter les formalités d’inscription pour les exposants ou l’obtention du ticket d’entrée doté d’un code QR (code barres) pour les visiteurs, a souligné M. Salhi, notant que cette manifestation sera clôturée par la remise du « Prix du meilleur produit exposé ».

APS
Ouverture lundi de la 18e édition du Salon international des travaux publics, le Qatar invité d’honneur

Ouverture lundi de la 18e édition du Salon international des travaux publics, le Qatar invité d’honneur

ALGER- La 18e édition du Salon international des travaux publics (SITP) ouvrira ses portes lundi prochain au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger) avec le Qatar comme invité d’honneur, a indiqué, samedi, un communiqué du ministère des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base.

Placé sous le slogan « Travaux publics, soixante ans de réalisations », le SITP est une « manifestation commerciale phare dans le domaine des travaux publics, de l’hydraulique et des infrastructures de base ».

Outre les opérateurs algériens, cette 18e édition verra la participation de plusieurs exposants étrangers représentant plusieurs pays, dont le Qatar (invité d’honneur), la Tunisie, l’Arabie saoudite, l’Italie, la Turquie, l’Allemagne et la Chine, indique la même source.

Des universités, des écoles et des instituts spécialisés dans les travaux publics et le génie civil, ainsi que des startups, des banques et des établissements financiers seront également présents à cette évènement de cinq jours.

Evoquant les objectifs du SITP, le ministère a précisé qu’il s’agira de renforcer l’outil national de réalisation et les capacités d’exportation, développer les techniques de contrôle qualité, encourager l’innovation et la recherche pratique, promouvoir le partenariat et l’entrepreunariat, tout en veillant à accompagner les porteurs de projets et les startup et à encourager l’utilisation des énergies renouvelables dans la réalisation des infrastructures.

Ce salon se veut un important espace économique et commercial qui réunit les acteurs du domaine des travaux publics, dont les professionnels, les industriels et les chercheurs, nationaux et internationaux, a conclu le ministère.

APS

Le vaste mouvement dans le corps des walis confèrera une plus grande dynamique à la gestion locale

Le vaste mouvement dans le corps des walis confèrera une plus grande dynamique à la gestion locale

ALGER- Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé que le vaste mouvement opéré par le président de la République dans le corps des walis et walis délégués, « insufflera un nouvel élan et confèrera une plus grande dynamique à la gestion locale ».

M.Merad qui intervenait à l’occasion de l’installation du nouveau wali d’Alger, M. Mohamed Abdennour Rabehi, a affirmé que « le mouvement opéré récemment par le Président Tebboune dénote son grand intérêt accordé à la gestion de la chose publique au niveau local et son souci de suivre, personnellement, les performances des différents acteurs et l’efficacité de la prise en charge des questions liées aux citoyens et à leurs aspirations ».

Après avoir rappelé que « ces changements ont touché 26 wilayas et 3 circonscriptions administratives sont à même d’insuffler un nouvel élan et de conférer une plus grande dynamique à la gestion locale », M. Merad a rappelé aux nouveaux walis et walis délégués l’ampleur de la responsabilité qui leur incombe, d’autant qu’ils sont « les représentants de l’Etat au niveau local et les premiers concernés aux côtés des élus locaux par la gestion des structures publiques et la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens, outre l’amélioration du cadre de vie et la prise en charge des aspirations des citoyens, tout en veillant avec dévouement et abnégation à cristalliser les réformes initiées par le président de la République, et issues de ses 54 engagements ».

Insistant sur l’impératif de prendre en charge les préoccupations du citoyen « constituant aujourd’hui l’une des principales normes d’évaluation de l’action des pouvoirs publics », M. Merad a mis en avant l’importance « d’intensifier l’action de proximité sur le terrain par tous les responsables locaux en vue de s’enquérir de l’état du développement local et des préoccupations des citoyens ».

Il a également affirmé la nécessité d' »accroître » le rythme de travail et de mobiliser tous les moyens humains et matériels au  niveau de la wilaya d’Alger qui s’apprête à abriter le Sommet arabe en début novembre prochain .

Le ministre a appelé le wali d’Alger et les walis délégués à' »accroître le rythme de travail et à mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles pour que ce rendez-vous historique soit une occasion pour tous les Algériens en vue de mettre en relief les valeurs d’hospitalité et de bon accueil et être à la hauteur pour abriter les grandes conférences internationales, régionales, politiques, culturelles et sportives ».

Rappelant « l’organisation exceptionnelle » des JM et les festivités historiques du 60e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie marquées par un défilé militaire grandiose, en présence des chefs de plusieurs Etats frères et amis, le ministre de l’Intérieur a indiqué que ces évènements « à écho international qui se poursuivent jusqu’à janvier avec l’organisation par l’Algérie du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) pour les joueurs locaux sont à même de renforcer la bonne place d’Alger en tant que pôle de rayonnement régional et d’adopter l’action participative avec les différentes organisations de la société civile et les instances nationales actives ».

Le ministre a appelé à « poursuivre la levée des obstacles bureaucratiques notamment celles liées aux projets d’investissement tout en veillant à l’application des mesures prises pour l’amélioration du climat d’investissement au niveau local ».

S’agissant du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) prévu du 25 septembre au 9 octobre, M. Merad a souligné « l’impératif d’oeuvrer au succès de cette opération de grande importance stratégique afin d’avoir une base statistique solide dans l’objectif d’élaborer les différentes politiques publiques susceptibles de répondre aux préoccupations des citoyens aux long et moyen terme ».

Evoquant le problème des embouteillages dans la capitale, le même responsable a insisté sur l’importance de booster les mécanisme de travail commun avec les différents secteurs concernés en vue de parvenir à des solutions pratiques urgentes dans le cadre d’un plan d’action et d’un calendrier bien défini qui permettra de désengorger les routes au niveau de la capitale et ses alentours tout en diversifiant et modernisant les moyens de transports en tirant profit des expériences internationales pionnières ».

APS

Le Conseil de la nation participe à partir de lundi à une réunion de la Ligue des sénats, conseils consultatifs et conseils similaires d’Afrique et du monde arabe

Le Conseil de la nation participe à partir de lundi à une réunion de la Ligue des sénats, conseils consultatifs et conseils similaires d’Afrique et du monde arabe

ALGER- Le Conseil de la nation participe lundi et mardi prochains à Bujumbura (Burundi), à la 9ème réunion consultative de la Ligue des sénats, conseils consultatifs (choura) et conseils similaires d’Afrique et du monde arabe, a indiqué samedi un communiqué de la chambre haute du parlement.

Organisée par la Ligue des sénats, conseils consultatifs (choura) et conseils similaires d’Afrique et du monde arabe en collaboration avec le Parlement de la République du Burundi, la réunion portera sur « les effets et répercussions de la pandémie de Coronavirus sur l’économie arabo-africaine et la riposte des gouvernements ».

Les participants plancheront également sur « la guerre russo-ukrainienne et ses répercussions sur les chaînes d’approvisionnement, les prix des produits énergétiques et alimentaires ».

La délégation du Conseil de la nation est composée du président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté algérienne à l’étranger, M. Omar Dadi Adoun, du membre du Conseil et rapporteur de la Commission des affaires étrangères, Kamel Khelifati, et du sénateur et membre de la même commission, Abdeldjalil Bendjerad, précise la même source.

Le Conseil de la nation est membre fondateur de cette ligue qui regroupe les deuxièmes chambres des parlements des pays arabes et africains.

Cette Ligue vise à « soutenir le bicaméralisme et à renforcer la coopération politique, économique et culturelle entre les peuples du monde arabe et d’Afrique », selon la même source.

APS